Grand-Laviers

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Modèle:Infobox Commune de France

Grand-Laviers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Encadré texte

Description

Grand-Laviers est un village périurbain picard du Ponthieu, limitrophe d'Abbeville et construit à flanc de coteau au nord de la Somme, bordé :

Grand-Laviers est située sur l'ancienne RN 40 A (actuelle RD 40) reliant Abbeville à Rue, et surplombant naguère le fond de l'estuaire de la Somme. Le territoire communal est traversé au sud par la Ligne de Longueau à Boulogne-Ville et les autoroutes A16 et A 28 auxquelles il est connecté par la sortie Modèle:N° Baie de la Somme.

Le village a perdu de son importance avec le recul de la mer lié à l'ensablement de la baie.

Depuis Modèle:Date-, la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

En 2019, Grand-Laviers est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La gare la plus proche est la gare d'Abbeville, desservie par des trains du réseau régional TER Hauts-de-France.

Communes voisines

Hydrographie

Le sud du territoire communal est limité par le canal maritime d'Abbeville à Saint-Valery, qui double l'ancien lit et le lit actuel du fleuve côtier la Somme (fleuve) et leurs importantes zones humides. Les anciens bassins de décantation de la sucrerie d'Abbeville, démolie en 2008, ont été réaménagés en 2010 pour constituer la réserve ornithologique Baie de Somme - Grand-Laviers, fréquentée par près de 200 espèces d'oiseaux<ref>Modèle:Article.</ref>.

Il est proche de la Baie de la Somme. Modèle:Article connexe

Urbanisme

Typologie

Grand-Laviers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Abbeville, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Abbeville dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), prairies (18,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,9 %), forêts (9 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (8,9 %), zones urbanisées (7,1 %), zones humides intérieures (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le village est mentionné en 881 en latin médiéval : Latverum<ref>selon E. Prarond, cf. les réf.</ref> ou Laverum<ref>selon F. Fossier</ref> dans les annales de l’abbaye Saint-Vaast.

Les formes anciennes font penser à celle de Louviers (Lotvers 1025), dont le même élément final -viers se retrouve également dans Reviers (Calvados) et Verviers (Belgique). On identifie l'élément celtique var / ver dans les noms de la Vire, du Var et dans les noms de cours d'eau du type Modèle:Page h'. Son sens serait donc hydronymique. Il n'est pas interdit d'y voir la signification de « bras de rivière », Louviers est située au bord d'un bras de l'Eure. Il est certain qu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cet endroit est encore au fond de l'estuaire de la Somme.

Histoire

Préhistoire

Un site de taille de silex est fouillé en 1988 sur le tracé de la rocade ouest d'Abbeville : il met en évidence un habitat ancien et du matériel entre la basse Somme tourbeuse et les plateaux du Ponthieu<ref>Modèle:Article.</ref>.

Moyen Âge

Les Annales de Saint-Bertin rapportent qu'en 882, tandis que les Normands pillaient l'abbaye de Saint-Quentin, Carloman II, après diverses manœuvres stériles, établit son camp près de Laviers pour leur barrer le passage vers la mer. Modèle:Article détaillé

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une motte castrale est construite vers le haut de la côte de Laviers, « au-dessous du bois et de la ferme de Tofflet<ref>auj. bois de Bonance.</ref>, sur un petit cap qui s'avance vers la baie ». En 1137, la charte accordée à Abbeville par le comte de Ponthieu mentionne Laveriœ, et en 1177, une donation faite par Jean de Ponthieu à la léproserie des frères du Val, à Abbeville, mentionne le don d'une forêt, généralement identifiée comme le bois de Bonance. Le défrichement d'une forêt située dans l'actuel Val aux Lépreux, entre Laviers et Buigny-Saint-Maclou aurait démarré dès 1164.

En 1271, le seigneur de Laviers est pair du comté de Ponthieu<ref>P. Feuchère, « Pairs de principauté et pairs de château. Essai sur l'institution des pairies en Flandre. Étude géographique et institutionnelle », dans Revue belge de Philologie et d'Histoire, Année 1953, Tome 31, fascicule 4, p. 974, lire en ligne.</ref>.

Peu après les débuts de la guerre de Cent Ans, en 1349, le comte de Ponthieu confisque le fief de Laviers à la famille de Nivi et le vend aux Chartreux. Ce fief s'étend de Millencourt (près de Saint-Riquier) à Cambron, et commande la route d'Abbeville à Rue, où est extrait le sel. En 1416, le fief est attribué à Raoul le Sage, conseiller du roi d'Angleterre. En 1451, Charles VII confisque le fief et l'attribue à Jean de Belleval, maréchal de Ponthieu. En 1455, une escarmouche autour de Laviers empêche les navires de Philippe le Bon de débarquer sur la rive sud de l'estuaire de la Somme.

En 1480, Louis XI achète la seigneurie de Laviers et en fait don à la chapelle du Saint-Esprit de Rue.

En 1663, la léproserie du Val est dirigée par les Hospitaliers de saint Lazare<ref name="Armorial"/>.

Le chapitre de Saint-Vulfran d'Abbeville rachète une partie de la seigneurie de Laviers en 1618 et, en 1696, ferme définitivement la maladrerie du Val des Lépreux.

Temps modernes

En 1777, à la suite de l'obstruction d'un bras de la Somme à Saint-Valery-sur-Somme, les autorités envisagent la réalisation d'un canal maritime entre Abbeville et l'estuaire, à Saint-Valery même. Les travaux commencent en 1786 mais doivent être interrompus dès 1793 devant les difficultés techniques (impossibilité de fonder les écluses dans le lit d'alluvions) et surtout la réaction des propriétaires de Bas-Champs, éleveurs de bétail de prés salés. Les travaux ne reprennent que sur ordre de Bonaparte en 1802, qui envisage de faire de Saint-Valery-sur-Somme un port de guerre. Les travaux se poursuivent en 1810, avec emploi de prisonniers de guerre espagnols aux travaux de terrassement, et le canal maritime est inauguré en 1827.

En 1840, Laviers prend le nom de Grand-Laviers, et de 1845 à 1850, on construit la ligne de chemin de fer d'Abbeville à Étaples, tronçon constitutif de la ligne de Longueau à Boulogne-Ville. À Grand-Laviers, le lit de la vieille Somme est remblayé pour poser la voie. La Première Guerre mondiale épargne relativement le village, qui héberge des troupes d'auxiliaires coloniaux indiens, mais en Modèle:Date-, le village partage le triste sort d'Abbeville. Il est libéré par les troupes canadiennes le Modèle:Date-.

En 1953, une école primaire est construite à Grand-Laviers. L'année suivante, l’œuvre des pupilles de l'école publique hérite de la famille de Jusancourt un château qui abrite depuis cette date un institut médico-pédagogique bien connu dans la région.

Le Modèle:Date-, le hameau de Petit Laviers est rattaché à la commune de Grand-Laviers, auparavant il faisait partie de la commune de Cambron<ref name="Cassini"/>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Section à actualiser Modèle:Référence nécessaire.

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Modèle:Référence nécessaire

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Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

Modèle:... Un golf créé en 1989 lors de l'aménagement de l'autoroute A 16 et qui comptait 18 trous, un parcours d’entraînement et un practice, a été exploité jusqu'à janvier 2019 sur environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>. Ses propriétaires veulent le remettre en culture, provoquant la crainte d'habitants que cet aménagement provoque des coulées de boue et des inondations en contrebas<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>. La communauté d'agglomération Baie de Somme souhaite, elle, acheter les terrains pour y réaliser un projet éco-touristique et structurant dans le cadre du Parc naturel régional<ref>Modèle:Article.</ref>.

Distinctions et labels

Les félicitations ont été obtenues en 2016 du Jury départemental des Villes et villages fleuris. En 2017, un prix d'honneur récompense les efforts fournis pour le fleurissement communal. Les élus espèrent une première fleur en 2018<ref>« En lice pour une première fleur », Courrier picard, édition Picardie maritime, 24 juillet 2018, Modèle:P..</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section

Enseignement

Modèle:... La commune accueille un institut médico-éducatif.

Sport

Le FC Grand-Laviers est le club de football de la commune. Il évolue actuellement en Départemental 4 du district de la Somme. Le FCGL évolue au stade municipal, situé rue de Touvent, dans les marais de Grand-Laviers.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article connexe

Faune

Trois anciens bassins de décantation de la sucrerie d'Abbeville fermée en 2008, situés sur le territoire de la commune de Grand-Laviers, constituent une réserve ornithologique de Modèle:Unité. Ils ont été achetés par la Fondation pour la protection des habitats de la faune sauvage et la Fédération des chasseurs de la Somme. Des aménagements ont permis d'en faire un lieu de nidification pour les oiseaux à l'abri d'intrusions de prédateurs. L'avifaune aquatique se compose de : Cygne tuberculé, Tadorne de Belon, Canard chipeau, Canard colvert, Canard souchet, Canard pilet, Sarcelle d'hiver, Grèbe à cou noir, Avocette élégante, Échasse blanche, Vanneau huppé... Depuis Modèle:Date-, le site est classé Réserve de chasse et de faune sauvage<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. Une réserve ornithologique y a été créée en 2012.

Trois parcours sillonnent la réserve et 13 observatoires permettent une observation optimale de la faune et de la flore à travers les Modèle:Unité de circuit, tout en étant un site de nidification important au printemps pour de nombreuses espèces telles que l'Échasse blanche, l'Avocette élégante, la Mouette rieuse<ref name="Grand-Laviers" />...* La réserve ornithologique de Grand-Laviers, inaugurée en Modèle:Date-, est ouverte au public depuis Modèle:Date-<ref name="Grand-Laviers">Modèle:Lien web.</ref>, tous les jours du Modèle:1er mars à la fin des vacances de la Toussaint, ainsi que pendant les vacances de Noël<ref>Réserve ornithologique de Grand-Laviers</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Modèle:Référence nécessaire.
  • Oswald Macqueron (1821-1899), aquarelliste fit de nombreuses représentations de Grand-Laviers<ref>Les aquarelles d'Oswald Macqueron sont conservées à la bibliothèque municipale d'Abbeville. Numérisées, elles sont consultables sur un sire dédié.</ref>.
  • Robert Tyrakowski (1944-2008), footballeur et entraîneur français, décédé à Grand-Laviers.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Pour approfondir

Bibliographie

  • Jacques Sanson (père Ignace de Jésus Maria), Histoire généalogique des comtes de Ponthieu et maïeurs d'Abbeville, Paris, éd. Clouzier, 1657.
  • François César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, tome I, éd. Joubert 1844, 477Modèle:Nb p. ; tome II, éd. Joubert, 1847, 553Modèle:Nb p. ; rééd. A. Alexandre, 1884.
  • François César Louandre, Histoire ancienne et moderne d'Abbeville et son arrondissement, imp. A. Boulanger, Abbeville, 1834, 605Modèle:Nb p.
  • Ernest Prarond, Histoire de 5 villes et 300 villages, rééd. G. Montfort, Brionne, 1981
  • Ernest Prarond, "Cartulaire du comté de Ponthieu"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Ernest Prarond, Chronique de l'abbaye de Saint-Riquier.
  • Ernest Prarond - « Quelques faits de l'histoire d'Abbeville tirés des registres de l'échevinage » (1867), éd. Main.
  • Gérard Bacquet, Le Ponthieu, 1992, édit. G. Bacquet, imp. Paillart, Abbeville.
  • Florentin LeFils, Le Crotoy, volume 1348 de Monographies des villes et villages de France, Paris, Office d'édition du livre d'histoire, 1994, 184Modèle:Nb p. Modèle:ISBN.
  • « Grand Laviers et ses deux mille ans d'histoire » (Modèle:Date-), éd. F. Paillart, Abbeville
  • Montel F. & Sueur F. (2000) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) de 1981 à 1999. Avifaune picarde, 10 : 15-50.
  • Sueur F. (2003) Actes ornithologiques 2000 des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme). Avifaune picarde, 15 : 69-79.
  • Sueur F. (2012) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2011. Groupe Ornithologique Picard, 26 p.
  • Sueur F. & Detournay C. (2013) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2012. Groupe Ornithologique Picard, 31 p.
  • Sueur F. & Lieubray J. (2014) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2013. Groupe Ornithologique Picard, 30 p.
  • Sueur F. & Lieubray J. (2015) Avifaune des bassins de décantation de Grand-Laviers (Somme) en 2014. Groupe Ornithologique Picard, 35 p.
  • Sueur F., Lieubray J. & Gédon P. (2016) Avifaune de la Réserve Ornithologique de Grand-Laviers (Somme) en 2015. Groupe Ornithologique Picard, 34 p.
  • Sueur F., Lieubray J. & Gédon P. (2017) Avifaune de la Réserve Ornithologique de Grand-Laviers (Somme) en 2016. Groupe Ornithologique Picard, 38 p.
  • Sueur F., Lieubray J. & Gédon P. (2018) Avifaune de la Réserve Ornithologique de Grand-Laviers (Somme) en 2017. Groupe Ornithologique Picard, 36 p.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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