Georges Marrane

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Georges Marrane, né le Modèle:Date de naissance à Louviers (Eure) et mort le Modèle:Date de décès à Fleury-Mérogis (Essonne), est un homme politique français.

Membre du Parti communiste français, il est notamment maire d'Ivry-sur-Seine, président du conseil général de la Seine, ministre de la Santé publique et de la Population, sénateur et député de la Seine.

Candidat du PCF à l’élection présidentielle de 1958, il arrive en deuxième position avec 13 % des suffrages exprimés.

Biographie

Fils d'ouvrier, Georges Marrane travaille en usine après avoir obtenu son certificat d'études, dès l'âge de 12 ans, en Seine-et-Oise, comme apprenti mécanicien, avant de devenir ouvrier horloger-mécanicien à Paris. Il est blessé pendant la Première Guerre mondiale<ref name="senat"/>.

Il adhère en 1916 au Parti socialiste SFIO (Modèle:18e). En Modèle:Date-, il se prononce pour l’adhésion à la [[Internationale communiste|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} Internationale]]. En Modèle:Date-, il entre au bureau politique du Parti communiste et dirige en 1924 la Banque ouvrière et paysanne dont il était le cofondateur. Il est emprisonné quatre mois en 1924 pour « attentat contre la sureté extérieure et intérieure de l’État », après avoir dénoncé l'occupation de la Ruhr ordonnée par le gouvernement de Raymond Poincaré afin de contraindre l’Allemagne à accélérer les paiements<ref name=":0" />.

Fichier:Georges Marrane.jpg
Georges Marrane Modèle:Nobr.

Le Modèle:Date-, il est élu maire d’Ivry-sur-Seine, puis réélu en 1929 et 1935. En 1929, il fait élire une femme, Marie Lefèvre, sur sa liste électorale pour protester contre l'interdiction faite aux femmes de participer à la vie politique. L’élection de celle-ci sera finalement cassée par la préfecture<ref>Modèle:Article.</ref>. Il inaugure à Ivry une nouvelle gestion sociale : mise en place d'une régie municipale, réalisation d'habitations à bon marché, d'installations sportives, création d'un système d’assistance et d’aide sociale, des « vacances populaires enfantines », gratuité des fournitures scolaires<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1936-37, il préside le conseil général de la Seine.

Un mois après la déclaration de guerre, le Modèle:Date-, les conseillers municipaux communistes sont suspendus de leur fonction. Il est déchu de son mandat de maire le Modèle:Date- et entre dans la clandestinité. On le retrouve à Lyon, à Toulouse, à Marseille, en Corrèze et dans la Haute-Vienne où il déploie une activité considérable sous le pseudonyme de Gaston. Il est un des organisateurs du Front national de la Résistance en Zone sud. Il donne son aval aux différentes actions de Lucie Aubrac, ancienne militante communiste établie à Lyon avec son mari Raymond<ref>Laurent Douzou, Lucie Aubrac, Perrin, 2009, Modèle:P..</ref>.

Le Modèle:Date-, il accueille de Gaulle à l’hôtel de ville de Paris en sa qualité de vice-président du Comité parisien de la Libération. Le Modèle:Date-, Venise Gosnat, adjoint au maire avant la guerre, reconquiert la mairie d'Ivry et met en place un Comité local de libération. Le Modèle:Date-, Georges Marrane retrouve son fauteuil de maire et dirige la ville jusqu’en 1965, date à laquelle Jacques Laloë lui succède à la tête de la municipalité.

Il est membre de l’Assemblée consultative provisoire où il représente le Front national de l'indépendance de la France. Puis il est élu au Conseil de la République en 1946. Candidat à la présidence du Conseil de la République, il obtient comme son rival MRP, Auguste Champetier de Ribes, 129 voix. Ce dernier est désigné au bénéfice de l'âge.

Georges Marrane est ministre de la Santé publique et de la Population dans le gouvernement Paul Ramadier du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Il démissionne à la suite de l'éviction des ministres communistes membres de l'Assemblée nationale<ref>Georgette Elgey, Histoire de la {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} République de 1945 à 1957, Robert Laffont rééd. 2018 Modèle:P..</ref>.

Il est membre de la Haute Assemblée jusqu’à son élection en tant que député communiste de la Seine en 1956. Il est vice-président du groupe communiste de l’Assemblée nationale.

Candidat du PCF à l'élection présidentielle du 21 décembre 1958, il arrive en deuxième position avec 10 355 voix (soit 13,03 % des suffrages) dans le collège des grands électeurs, qui élit le général de Gaulle comme premier président de la Modèle:Ve République<ref>Modèle:Citation, Archives nationales.</ref>.

Il redevient sénateur en Modèle:Date- et siège au palais du Luxembourg jusqu’en 1968.

Réélu conseiller général de la Seine en 1945 Modèle:Incise, il exerce ce mandat jusqu'en 1967.

Il meurt le Modèle:Date de décès- à Fleury-Mérogis (Essonne), à l'âge de 88 ans<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et est inhumé au nouveau cimetière d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne)<ref>Ivry-sur-Seine (94), nouveau cimetière communal (dit cimetière « Monmousseau »).</ref>.

Hommages

Son nom est donné à l'esplanade située devant « sa » mairie à Ivry, et la ville de Vénissieux a une rue Georges-Marrane.

Le Challenge international Georges-Marrane, compétition internationale de handball organisée par le US Ivry handball, est nommé en son honneur.

Décorations

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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