Esquibien
Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Esquibien {{#ifeq:1|0|[ɛskibjɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En br est une ancienne commune française du département du Finistère, en région Bretagne, devenue, le Modèle:Date-, une commune déléguée de la commune nouvelle d'Audierne. Esquibien et Audierne retrouvent l'unité qu'elles avaient perdue à l'issue de la Révolution française en 1793 (Audierne était une trève de la paroisse d’Esquibien)<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Esquibien faisait partie de la Communauté de communes du Cap-Sizun.
Géographie
Description générale
Esquibien est située dans le sud-ouest du département du Finistère, à l'ouest d'Audierne et à l'est de Primelin. Elle se trouve sur la route de la pointe du Raz à 42 km à l'ouest de Quimper, elle est bordée par l'océan atlantique.
Le bourg est situé à une certaine distance de la côte, sur un plateau : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Ploaré, Plouhinec, Poullan, Combrit, Beuzec-Conq, Nizon, etc.), les premiers immigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, même si bourg initial semble avoir été à proximité de la mer à Trez Goarem, mais sur une hauteur en position défensive.
Esquibien possède deux façades littorales : la principale, au sud, donne sur l'Océan Atlantique et, bien que principalement formée de falaises, dispose de 4 plages : le Pouldu, Sainte Evette, Pors Péré et Trez Goarem : les trois premières sont abritées des vents d'ouest et sûres, la quatrième plus sauvage et plus dangereuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La commune fait Modèle:Unité du nord au sud. Les altitudes s'échelonnent entre le niveau de la mer et 72 mètres à l'est du château de Ménez Bras. La commune présentait traditionnellement un habitat rural dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées, le bourg étant de peu d'importance ; la périurbanisation a modifié la répartition de l'habitat, avec la construction de nombreuses maisons le long du littoral entre Landrevet et la pointe de Lervily en passant par Sainte-Évette et une urbanisation linéaire le long des axes routiers partant du bourg, ainsi que le long de la D 784, l'axe routier allant d'Audierne à la Pointe du Raz, dans les quartiers de Croix Rouge et Toulemonde. Le reste du littoral reste à l'état naturel, préservé de toute urbanisation.
Esquibien est traversé à son extrémité Sud, à la pointe de Lervily, par le [[48e parallèle nord|Modèle:48e parallèle Nord]].
Le littoral atlantique
Le littoral entre Sainte-Évette et la Pointe de Lervily
Le port de Sainte-Évette assure notamment les traversées vers l'Île de Sein.
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La plage de Landrevet-Le Pouldu à cheval sur les anciennes communes d'Esquibien et Audierne.
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La côte rocheuse à l'est de la pointe de Lervily.
Le littoral entre la pointe de Lervily et la pointe de Pen an Enez
Ce littoral est formé d'une côte rocheuse basse, formant des falaises de faible hauteur (de 6 à 10 mètres), avec de nombreuses plages de galets, y compris des plages suspendues de galets, situées à environ 1,50 mètre au-dessus du niveau actuel de la mer, liées aux variations du niveau de la mer et datant ici principalement de l'Éémien et qui reposent sur un socle granitique ; la disposition des galets de ces plages suspendues a été perturbée par la cryoturbation à la suite des différentes périodes de gel-dégel liées au climat périglaciaire qui a suivi, au Weichsélien<ref>D'après une notice d'information touristique située sur place et rédigée par Marc Arzel.</ref>.
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Le sémaphore de Lervily.
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Côte rocheuse basse entre la pointe de Lervily et celle de Pen an Enez 1.
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Côte rocheuse basse entre la pointe de Lervily et celle de Pen an Enez 2.
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Plage suspendue de galets le long du littoral d'Esquibien.
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Le GR 34 près du site de Lennac'h (au sud de Kernod).
Les dunes de Trez Goarem
Les dunes de Trez Goarem sont l'un des principaux massifs dunaires du cap Sizun ; l'ensemble naturel comprend une côte basse sableuse entourée à l'est comme à l'ouest d'une côte rocheuse où se développent pelouses maritimes et landes rases ; en arrière le plateau portait autrefois des activités agricoles, échancré par des vallons boisés et des roselières dans les parties aval.
Le village de Gannaeg était l'ancien bourg de la paroisse. De nos jours disparu sous les sables, il ne subsiste de visible que la fontaine dédiée à saint Onneau.
Dunes et landes étaient utilisées selon des pratiques pastorales, parcourues par des vaches pie noir et quelques ovins. De nombreuses parcelles étaient cultivées comme en témoignent encore les nombreux murets de pierres sèches encore visibles de nos jours.
Plus de 35 fours familiaux à goémon, pour obtenir de l'iode, tapissent encore la côte entre la pointe de Lervily et l'anse du Cabestan. Ce fut une richesse importante pour les populations riveraines<ref name=notice>D'après une notice d'information touristique située sur place.</ref>.
Les dunes du Trez Goarem, d'une superficie totale de 21 hectares, sont désormais protégées par le Conservatoire du littoral français, qui en a acheté 86 hectares. On y développe désormais l'éco-pâturage, en privilégiant des races traditionnelles de moutons (mouton des Landes de Bretagne), chèvres (chèvre des fossés), ânes (âne du Cotentin) et vaches (bretonne pie noir). La gestion des espaces naturels privilégie la lutte contre l'enfrichement et aussi contre l'ensablement qui menacent la diversité biologique du site avec l'extension des pruneliers et d'espèces invasives comme l'ail triquètre, l'herbe de la pampa et l'éléagnus<ref name=notice/>.
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La plage de Trez Goarem vue dans son ensemble depuis son côté Est.
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La plage de Trez Goarem côté Est et la pointe de Pen an Enez.
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La plage de Trez Goarem côté Ouest et la pointe de Castel.
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La plage de Trez Goarem vue de l'ouest ; à l'arrière-plan la pointe de Pen an Enez.
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Blockhaus situé sur la dune dominant la plage de Trez Goarem.
La seconde façade littorale d'Esquibien
Sa seconde façade littorale, très courte, située à l'est de la commune, donne sur la rive droite de la ria du Goyen à hauteur de Suguensou.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Esquebyen en 1317 et 1368, Esquebien en 1442<ref name="Abalain_p67"> Modèle:Ouvrage</ref>, Esquibien en 1498.
Le nom d'Esquibien représente le pluriel eskibien de l'ancien breton escop « évêque » (> breton eskob). Il désignerait dans ce cas un fief épiscopal<ref name="Abalain_p67" />.
Le Modèle:Date- le conseil municipal de la commune nouvelle d'Audierne demande officiellement que la commune prenne le nom « Audierne-Esquibien »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Histoire
Origines, Préhistoire et Antiquité
L'éperon barré de Suguensou, dominant la ria du Goyen, possédait trois remparts concentriques<ref>Pierre-Roland Giot, Jacques Briard et Louis Pape, "Protohistoire de la Bretagne", éditions Ouest-France, 1995.</ref>. Le site aurait aussi abrité non loin de là par la suite un camp romain, dit de Kervénennec, protégeant la voie romaine allant de Douarnenez à Audierne<ref>Modèle:Article. </ref>.
La paroisse est citée pour la première fois en 1110 ; son nom est orthographié Esquebyen en 1317 et en 1368, Esquibien en 1498. Elle aurait auparavant fait partie de la grande paroisse de l'Armorique primitive de Plogoff. Esquibien dépendait de l'évêché de Cornouaille. Audierne fut longtemps une simple trève d'Esquibien et n'en fut séparée que lors de la création des communes lors de la Révolution française<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Citation bloc L'auteur, Claude-Alexis Grenot, en donne pour preuve les sépultures (y compris un lec'h gisant renversé dans le sable) et poteries des diverses époques précitées qu'il trouva lors des fouilles qu'il réalisa vers 1870 et, pour le Moyen Âge, l'existence de la fontaine Saint-Onneau, désormais aux trois-quarts enfouie sous le sable, et qui est encore dénommée "fontaine paroissiale", ce qui s'explique par le fait que l'église paroissiale était primitivement à proximité, la tradition populaire affirmant d'ailleurs l'existence d'une chapelle, aujourd'hui détruite, à cet endroit<ref name = "grenot"/>.
Hyacinthe Le Carguet effectua lui aussi des fouilles à Trez Goarem en 1882 et y trouva diverses poteries anciennes dont il fit don au musée archéologique et des anciens costumes bretons de la ville de Quimper, de nos jours dénommé Musée départemental breton<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Hyacinthe Le Carguet a aussi décrit les monuments préhistoriques, disparus dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou avant, qui se trouvaient à la pointe de Lervily et aux alentours : le galgal de Bec-ar-Radennec, le peulvan de Créac'h (haut de 7 mètres), les deux dolmens de Keriapoc et le cimetière de Keroullou, qui dominait la mer, composé de deux tumuli d'époque néolithique qui renfermaient plusieurs sépultures à coffre<ref>Modèle:Article. </ref>.
La voie romaine allant de Civitas Aquilonia (Quimper) à la Pointe du Raz passait par le bourg d'Esquibien<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Moyen Âge : la famille du Ménez
Hervé de Ker Hodierne est un seigneur quasi inconnu qui habitait Esquibien, mais qui est cité dans le Livre des Ostz qui date de 1294 à l'époque du duc Jean II de Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>. Hervé de Lézongar, né vers 1365 à Esquibien et décédé le Modèle:Date, possédait aussi à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Pratanraz en Penhars et Le Huilguy en Plogastel-Saint-Germain.
La famille du Ménez était seigneur du dit-lieu, en Esquibien, et de Lézurec, en Primelin ; en 1424, Gestin du Ménez épousa Catherine de Lezongar ; la famille est présente aux réformations et montres de Cornouaille entre 1481 et 1562<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>. Les seigneurs du Ménez s'opposèrent maintes fois aux évêques de Quimper, leur contestant la qualité de fondateurs de l'église Saint-Rumon d'Audierne et les privilèges qui en découlaient. René du Ménez finança au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la construction de la chapelle Saint-Tugen en Primelin dont il devint le seigneur prééminencier. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Vincent du Ménez prit l'habit de capucin et fonda en 1657 le Couvent des Capucins d'Audierne. Gilles du Ménez, dernier descendant de cette famille, fut tué en duel en 1787 à Nantes<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
Époque moderne
En 1656 le recteur d'Esquibien signale le « péril qu'il y a de tomber (...) par défaut d'aplanissement des pierres tombales d'icelle église (...) composées de pierres de maçonnage sans règle, taille, ni piqûre »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le bourg était situé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur les dunes de Trez Goarem, dans le sud de la commune, avant que l'accrétion éolienne dunaire n'ensevelisse le village, obligeant ainsi à déplacer le centre bourg et l'église plus au nord de la commune<ref>http://www.esquibien.fr/uploads/pdf/Ar_Gannaeg_ete_2008.pdf</ref>.
Le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Esquibien en 1669<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1741, une épidémie de dysenterie sévit : « Dans chacune des paroisses de Goulien, Plogoff, Esquibien, Plouinec, Plozévet, Mahelon, Poulan, Beuzet-Cap-Sizun, Pouldergat, Douarnenez, on compte le chiffre énorme de dix à douze morts par jour (...) En 1768, ce sont les paroisses de Plumelin, Cléden, Goulien, Esquibien et Plogoff qui sont envahies »<ref>Modèle:Article.</ref>.»
En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse d'Esquibien de fournir 17 hommes et de payer 111 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Esquibien en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
La loi du Modèle:Date « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse d'Esquibien comme succursales Primelin, Audierne et l'Île-de-Sein<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
René Grascoeur<ref group=Note>Né le Modèle:Nobr à Saint-Bihy en Le Haut-Corlay, décédé le Modèle:Nobr.</ref>, alors recteur d'Esquibien, devint en 1791 le premier maire de la commune ; il prêta d'abord serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, devenant donc prêtre constitutionnel, mais se rétracta ensuite et fut alors poursuivi comme prêtre réfractaire, mais resta ensuite recteur d'Esquibien jusqu'à sa mort en 1807<ref name="infobretagne" />.
À la pointe de Pen an Enez, un simple corps de garde édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est transformé en 1793 en une batterie pour défendre l'anse du Cabestan, face à l'ennemi anglais : l'aménagement est sommaire, il consiste en un muret de pierres formant enceinte au nord et à l'ouest et une levée de terre au sud et à l'est ; à l'intérieur de cette enceinte on trouve un corps de garde, une poudrière, une guérite et deux canons de 18 livres. L'effectif est de 16 hommes, des habitants de la région à qui l'on a imposé l'impopulaire et ingrat service de garde-côtes<ref name=notice/>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le Modèle:Date, le maire d'Esquibien prit un arrêté municipal interdisant d'aller chercher la nuit du goémon-épave sur le littoral de la commune<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
L'épidémie de choléra de 1832-1833 fit 20 décès et celle de 1865 7 décès à Esquibien<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Esquibien en 1843 : Modèle:Citation bloc
Yves-Marie Friant<ref group=Note>Yves-Marie Friant, né le Modèle:Date à Esquibien.</ref>, soldat au 91e de ligne, fut blessé pendant la Campagne d'Italie en 1859-1860<ref>Modèle:Ouvrage. </ref>.
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Ancien panneau routier du "Chemin de grande communication" n°43 (au carrefour avec le "Chemin vicinal ordinaire" n°3).
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Ancien panneau routier du "Chemin vicinal ordinaire" n°3 (au carrefour avec le "Chemin de grande communication" n°43).
Un rapport du Conseil général du Finistère indique en août 1880 qu'Esquibien fait partie des 27 communes de plus de 500 habitants du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Le Modèle:Date- le vicomte Alain Le Gualès de Mézaubran<ref group=Note>Domicilié au Légué en Plérin (Côtes-du-Nord).</ref> demanda « la concession de mines de houille, schistes bitumineux, anthracite, lignite ou pétrole » qui pourraient se trouver sur les communes de Cléden-Cap-Sizun, Plogoff, Primelin, Esquibien, Audierne, Plouhinec, Pont-Croix et Goulien<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Modèle:Date, Le Couic, recteur d'Esquibien, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix Modèle:N° du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.
La tempête de février 1914 provoqua des dégâts importants à Esquibien, provoquant notamment la chute du calvaire de Custrein : « Incliné depuis quelque temps déjà, il n'a pu résister au terrible choc de l'ouragan. La partie supérieure s'est descellée et le Christ en pierre s'est brisé en tombant sur les arches du piédestal »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 19 février 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6439062/f7.image.r=Esquibien?rk=1888421;2</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Esquibien, édifié en 1921 par l'architecte Charles Chaussepied porte les noms de 99 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : 7 au moins (Yves Brehonnet, Jean Breneol, Yves Gloaguen, Pierre Guillamet, Joseph-René Le Bars<ref group=Note>Joseph-René Le Bars, né le Modèle:Date à Cosquer Bihan en Esquibien, incorporé dans la Brigade de fusiliers marins d'Pierre Alexis Ronarc'h, combattit notamment à Melle les 9, 10 et Modèle:Date ; puis, après une permission, il combattit à partir d'août 1915 à Nieuport ; blessé à La Panne, il décède dans cette localité le Modèle:Date.</ref> [lequel a témoigné de sa vie au front dans un carnet de guerre conservé par sa famille]<ref>https://lequotidien.org/news/exposition-lecture-hommage-aux-combattants-de-la-grande-guerre et journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 31 octobre 1918.</ref>, Jean Le Corre, Simon Pichon) sont des soldats morts en Belgique ; 11 au moins sont des marins morts en mer (Jean Cabillic<ref group=Note>Jean Cabillic est mort le Modèle:Date lors du naufrage du cuirassé Suffren.</ref>, Jean Faillard, Jean Houart<ref group=Note>Jean Houart est mort le Modèle:Date lors du naufrage du croiseur cuirassé Léon Gambetta.</ref>, Jean Le Brun, Clet Louarn<ref group=Note>Clet Louarn est mort lors du naufrage accidentel et resté inexpliqué le Modèle:Date (donc après l'armistice) du Cérisoles sur le Lac Supérieur (États-Unis).</ref>, Victor Masson, Joachim Normant, Alain Perhirin, Mathieu Priol<ref group=Note>Mathieu Priol, mort le Modèle:Date lors du naufrage du cuirassé Bouvet dans les Dardanelles.</ref>, Pierre Raoul, Yves Roe). Jean Donnart est mort en Turquie en 1915 lors de la Bataille de Sedd-Ul-Bahr. Deux soldats sont morts dans le cadre de l'expédition de Salonique (Guillaume Le Roy, mort en Serbie en 1916 ; Louis Normant, mort en Grèce en 1918) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref name="M8JAH2">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29052&pays=France&dpt=29&idsource=8851&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>.
Le choix de l'édifier sur la porte triomphale de l'enclos paroissial fut vivement contesté, notamment par l'écrivain et journaliste André Billy : Modèle:Citation bloc
L'Entre-deux-guerres
Jean-Yves Deuffic, ouvrier-maçon, violemment blessé à coups de crosse par les forces de l'ordre à Brest lors d'une manifestation ouvrière le Modèle:Date, décéda des suites de ses blessures et fut inhumé à Esquibien<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 12 août 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660251c/f4.image.r=Esquibien?rk=42918;4</ref>.
Jean Perrot, radical-socialiste, devint maire d'Esquibien en 1925 ;il fut conseiller d'arrondissement, conseiller général et député de 1932 à 1940 ; il refusa de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en 1940.
Dans la nuit du Modèle:Date- , l'Estrid, un cargo danois, commandé par le capitaine Nielsen, faisait route pour doubler la chaussée de Sein. Perdu dans la brume, le vapeur s’échoua dans la nuit sur le platier rocheux de Karreg Beuzec, près de la Pointe de Lervilly, à quelques centaines de mètres à peine du rivage. Les signaux lumineux et le beuglement de la sirène du cargo attirèrent l’attention des guetteurs du sémaphore de la pointe de Lervilly. L’évacuation de l’équipage se fit au moyen d’un système de va-et-vient ; le bateau se disloqua les jours suivants et sa cargaison d'oranges se répandit de Plogoff à Plouhinec, faisant le bonheur de toute la population de la région<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
On prélevait alors des matériaux le long du littoral : par exemple en 1934 le maire d'Esquibien reçoit l'autorisation d'extraire pendant 16 jours 12 m³ de galets à Lervily et au Loch (en Primelin) et un particulier, Daniel Perrot, 2 m³ de graviers à Lervily<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le ramassage du goémon était alors une activité très importante dans touts les communes de la partie sud du Cap Sizun<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Vestiges d'un muret d'exploitation goémonière entre Trez Goarem et Porstarz.
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Vestiges d'un muret d'exploitation goémonière entre Trez Goarem et Porstarz avec un mât de levage encore debout.
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Vestiges d'exploitation goémonière (murets de pierre et mât de levage encore debout) au sud de Kernod (site du Lennac'h).
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Vestiges d'exploitation goémonière (murets de pierre et mât de levage encore debout) au sud de Kernod (site du Lennac'h).
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Mât de levage pour la récolte du goémon au sud de Kernod(site du Lennac'h).
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Vestiges d'exploitation goémonière (murets de pierre) au sud de Kernod (site du Lennac'h).
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Four à goémon (rénové) et enrouleur d'un treuil permettant de remonter le goémon à Lennac'h.
La Seconde Guerre mondiale
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'occupation allemande commence le Modèle:Nobr à Esquibien. Dès 1942, l'organisation Todt édifie de part et d'autre de la ria du Goyen deux bastions, l'un à l'est sur la rive gauche à Beg ar Grougn en Plouhinec, l'autre à l'ouest sur la rive droite à Lezongar en Esquibien qui comprend 17 casemates et où s'installent environ 300 soldats allemands, qui reçurent en février 1944 la visite du maréchal Rommel<ref name="libération d'Audierne">http://memoire.audierne.free.fr/chronologie_des_evenements/index.html</ref>.
Le Modèle:Date-, face à l'approche des troupes américaines, les Allemands abandonnent Audierne, endommageant par des mines qu'ils font exploser avant leur départ les quais du port, et se réfugient à Lezongar. Le lendemain les canons de Lezongar bombardent Audierne et les Allemands, ainsi que des éléments de l'armée Vlassov, qui tentent en vain de reprendre la ville, renonçant après cinq heures de combats violents. Le Modèle:Nobr, les Allemands qui occupaient la station radar de Lescoff et les autres installations militaires situées près de la Pointe du Raz se réfugient à leur tour à Lezongar après avoir incendié le sémaphore ainsi que l'hôtel du Raz de Sein. Le Modèle:Nobr, un commando venu de Brest renforce la garnison de Lezongar après avoir débarqué sur la plage de Pors Lesven en Beuzec-Cap-Sizun et le Modèle:Nobr, les Allemands de la place forte de Beg ar Grougn l'abandonnent et se réfugient à leur tour à Lezongar. Le Modèle:Nobr, les Allemands, qui manquent de nourriture, tentent une sortie afin de permettre à environ 300 d'entre eux de gagner le réduit allemand de la presqu'île de Crozon, mais ils sont attaqués par environ 400 résistants : les combats près de la plage de Pors Lesven durent environ huit heures et font plusieurs morts dans les deux camps et environ 250 allemands sont faits prisonniers et conduits à Pont-Croix. Une erreur tragique fait périr six résistants mitraillés par l'aviation américaine sur la route de Douarnenez. Lezongar est alors totalement assiégé par 500 à 600 résistants FFI venus de toute la région du Cap Sizun et leurs différentes tentatives de sortie les jours suivants échouent. Alors que les garnisons allemandes de Brest et de la presqu'île de Crozon se rendent le Modèle:Nobr, les Allemands réfugiés à Lezongar poursuivent les combats jusqu'au Modèle:Nobr et ne se rendent que dans l'après-midi après avoir été attaqués dès le matin par des chars américains venus de Brest. Environ 300 soldats allemands sont faits prisonniers, conduits à pied jusqu'à Audierne où ils sont embarqués dans des GMC des troupes américaines. Lezongar fut le dernier bastion allemand à être libéré dans le Finistère<ref name="libération d'Audierne" />.
En août et septembre 1944, des combats navals se sont aussi déroulés en Baie d'Audierne non loin d'Esquibien à plusieurs reprises : dans la nuit du Modèle:Nobr, trois navires allemands sont attaqués par des destroyers anglais et canadien et en partie endommagés, l'un d'entre eux s'échouant ensuite près de Tréguennec face à l'usine allemande de galets ; le Modèle:Nobr, un navire anglais qui ouvrait le feu sur le réduit allemand de Lezongar est endommagé par la riposte allemande<ref name="libération d'Audierne" />.
Le monument aux morts d'Esquibien porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles (la liste n'est pas exhaustive) plusieurs marins : Joseph Goraguer est mort accidentellement le Modèle:Date à bord du torpilleur Bourrasque ; Jean Briant et Pierre Kerloch, marins sur le cuirassé Bretagne, ont été tués le Modèle:Date lors de attaque anglaise de Mers el-Kébir ; Jean Gouill est mort le Modèle:Date lors du naufrage du contre-torpilleur L'Audacieux près de Dakar dû à son combat contre le Modèle:HMAS ; Yves Claquin, maître mécanicien à bord du sous-marin Le Héros coulé le Modèle:Date par les avions du porte-avion anglais Modèle:HMS en baie de Diego-Suarez (Madagascar) ; Jean Le Bars, victime du naufrage le Modèle:Date du torpilleur Fougueux au large du Maroc ; François Demazières ; officier mécanicien à bord du baliseur Émile Allard, est disparu en mer le Modèle:Date, son bateau étant coulé par une escadrille de la RAF qui croyait avoir affaire à un bateau allemand ; deux au moins (Jean Pichavant, Henri Roe) sont des soldats morts au Viêt-Nam en 1945 ; Yves Jade, Louis Marzin (d'Audierne), Henri Sergent, Raymond Stéphan et Pierre Velly sont 5 résistants FFI tués le Modèle:Date à Esquibien ; Yves Normant<ref group=Note>Yves Normant, fut arrêté à Scaër le Modèle:Date et fut déporté, notamment au camp de concentration de Neuengamme.</ref>, résistant, est mort en déportation le Modèle:Date ; des victimes civiles sont aussi à déplorer, par exemple Marie-Jeanne Brehonnet, Corentin Friant, J. Vincent Kersaudy, Alain et Pierre Moign, Pierre Pichon<ref name="M8JAH2" />.
L'après Seconde Guerre mondiale
Quatre soldats (Pierre Guibon, Corentin Keravec, Pierre Keravec, Jacques Le Lay) originaires d'Esquibien sont morts pendant la Guerre d'Indochine et deux (Yves Kerisit, Pierre Lemonnier) pendant la Guerre d'Algérie<ref name="M8JAH2" />.
Démographie
Modèle:Tableau population d'article de commune de France Modèle:Graphique population d'article de commune de France
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Jumelages
Société et activités
Manifestations culturelles et festivités
- La fête du goémon, dernier dimanche de juillet : démonstrations de métiers anciens, remontée du goémon sur la lande, brûlage, musique bretonne.
- La Fest-Noz du bourg (le 14 août selon l'année).
- La fête de la Soupe en automne.
- Le pardon de St-Evette, de Sainte-Brigitte et de St-Onneau
Santé
La commune dispose d'un pôle médical avec 4 médecins et des infirmières, un cabinet de kinésithérapie, un dentiste, et une pharmacie.
Sports
La piscine du Cap Sizun est située au nord de la commune, inauguré en 2007, elle dispose d'un bassin de 25 mètres, d'un bassin ludique, d'un toboggan, une pataugeoire et d'un espace SPA avec un jacuzzi et d'un sauna.
On trouve également un centre de voile et de plongée au port de Saint-Évette.
Le club de football du Goyen y a son siège au stade de la commune.
Société Nationale de Sauvetage en Mer
En été, la commune dispose d'un poste de secours de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) sur la plage du Trez Goarem, au pied du blockaus.
La SNSM arme deux navires à poste au port de Saint-Evette pour ses actions de secours en mer :
- le canot tous temps "Amiral Amman" de 17,80 m mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a effectué 20 interventions en 2019, son remplacement est prévu en 2024.
- la vedette "Jeanne-Pierre" dont le remplacement est prévu en 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Économie
Grâce à la baie d'Audierne et à la proximité de l'île de Sein dont le port de Sainte-Evette constitue le point d'embarquement, Esquibien vit aussi du tourisme et de son patrimoine.
Port de Sainte-Evette
Le port dispose d'un môle, d'une cale SNSM , de l'ancien bâtiment du canot de sauvetage SNSM construit en 1950 (la station de sauvetage d'Audierne a été créée par la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés en 1865, ce fut la quatrième de France à voir le jour)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, d'une cale d'embarquement, de la petite gare maritime pour la vente des billets, d'un bar avec petite restauration.
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Le port de plaisance de Sainte-Evette peut accueillir Modèle:Nombre sur corps mort. Le port est réservé aux bateaux de moins de 12 m de 1 m maximum de tirant d'eau.
Compagnie Maritime Penn ar Bed
La Compagnie Maritime Penn ar Bed assure les liaisons quotidiennes vers l’île de Sein sur le navire l’Enez Sun 3 d’une capacité de 250 places, vitesse de la liaison 15 noeuds<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Compagnie Finist’mer
La compagnie Finist’mer assure des rotations durant l'été avec le navire le "Nevez Amzer" (Printemps ou temps nouveau en breton), de 196 places passagers, vitesse sur la liaison de 16-18 nœuds<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Commerces et tourisme
Sur la commune on dénombre de nombreux commerces : boulangerie, bars, une auberge-restaurant, laverie, coiffure, station essence, gîtes-chambres d'hôtes, locations saisonnière...
Patrimoine
Héraldique
L'éperon barré du Suguensou
Daté de l'âge du fer, il a été réoccupé à l'époque gallo-romaine et au haut Moyen Âge<ref>L'ouest de la Cornouaille dans les tourments de l'histoire, guide de découverte sur le patrimoine fortifié du Pays Bigouden, du Cap-Sizun et du Pays de Douarnenez, Syndicat Mixte, Pointe du Raz, Modèle:ISBN, Modèle:P., et voir : Plan d'interprétation du patrimoine bâti de l'ouest de la Cornouaille.</ref>.
L'église Saint-Onneau
Modèle:Article détaillé Au bourg. Elle date de la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais a été remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="commission" />. Saint Onneau, patron d'Esquibien, est un saint totalement inconnu qui pourrait être en fait saint Goueznou. Elle possède un porche, une nef de six travées avec bas-côtés terminée par un chœur peu profond à chevet polygonal, de belles sablières, une chaire à prêcher datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, trois autels latéraux, une tribune à panneaux polychromes et quelques statues anciennes dont celles de saint Onneau, de sainte Edwette et une piétà en albâtre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En face en style néo-breton se trouve l'Auberge du Cabestan <ref>Modèle:Lien web</ref>.
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Vue extérieure côté sud.
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L'église et son calvaire.
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La porte triomphale de l'enclos paroissial, transformée en monument aux morts.
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Le porche d'entrée.
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Vue intéreure d'ensemble.
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Le chœur et le maître-autel.
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L'autel de la Vierge.
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Autre autel latéral.
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Statue de saint Alar.
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Statue de sainte Edwette.
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Statue de saint Onneau.
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Bannière de procession de saint Onneau.
La chapelle Sainte-Edwette,
"Il s'agissait sans doute à l'origine d'une chapelle dédiée à Saint-Demet. Edifice de plan rectangulaire. En 1743, menaçant ruines, il fallut le reconstruire presqu'entièrement ; puis, en 1770, le clocher fut restauré ainsi que le pignon ouest qui porte au-dessus de la porte l'inscription : « JEAN COSQUER FAB. 1770. » Mobilier : Autel portant la date de 1775. Statues : sainte Evette, sainte Vierge, sainte Trinité, N.-D. de Piété, saint Demet. Au bas d'un tableau, d'ailleurs assez mauvais, inscription : « Ste Edwet, vierge et martyre, née en Angleterre dans le 4ème siècle, morte en 383. Elle était l'une des compagnes de Sainte Ursule. Herbault pinxit 1718. » Autre tableau : Couronnement de la sainte. Près de la chapelle, petit menhir à cupule. Le lieu où est bâtie la chapelle est dit Porz Landrevette."<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>
Dédiée à sainte Évette, patronne des pêcheurs de la baie d'Audierne ; elle est située à l'est de la pointe de Lervily, près de la plage, au lieu-dit Porz-Landrevet<ref name="commission" />. Une gravure sur bois de René Quillivic la représente<ref>Modèle:Article. </ref>.
Modèle:Article détaillé Selon la légende, sainte Edwett serait arrivée à Penhors en barque avec son frère saint Demet, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Puis elle serait venue en ce lieu pour y habiter seule et y serait décédée en 383. Par la suite, elle est devenue la sainte patronne des pêcheurs de la baie d’Audierne, qui, pour cette raison, l’ont longtemps vénérée. La chapelle Saint-Edwett a vraisemblablement été construite sur un site gaulois sacré, mais la date de sa première construction est inconnue. En 1743 l’édifice menaçant ruine fut entièrement reconstruit. En 1770, le clocher fut restauré, ainsi que le pignon ouest. On peut lire au-dessus de la porte d’entrée l’inscription : « Jean Cosquer fab 1770 ».
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Chapelle Sainte-Edwette (Sainte-Évette) : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Sainte-Edwett (Sainte-Évette) : façade et clocher.
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Chapelle Sainte-Edwett (Sainte-Évette) : le chœur.
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Chapelle Sainte-Edwett (Sainte-Évette) : portrait de sainte Évette.
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Chapelle Sainte-Edwett (Sainte-Évette) : statue de sainte Évette.
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Le calvaire près de la chapelle Sainte-Edwett (Sainte-Évette) ; les statues sont de Roland Doré).
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La fontaine proche de la chapelle Sainte-Edwett (Sainte-Évette).
La chapelle Sainte-Brigitte
Dite aussi Sainte-Birgitte, dédiée à sainte Brigitte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Située jadis à Lannuign dans la commune voisine de Beuzec-Cap-Sizun, elle fut transportée en 1651 en contrebas du village de Traon-Lannuguentel<ref name="commission"> Modèle:Article. </ref>. La fontaine de Sainte-Brigitte<ref>Modèle:Lien web</ref>, édifiée en 1654, avait la vertu, disait-on, d'activer la montée de lait dans les seins taris. Une légende disait même qu'un sacristain qui avait voulu tester l'efficacité de cette eau miraculeuse se vit transformer en plantureuse nourrice<ref> Modèle:Article. </ref>.
- La chapelle détruite de Saint-Onneau, à Trez-Goarem. La fontaine, rebâtie en 1648, a disparu.
- 30 lavoirs.
- 75 villages.
- 25 fontaines.
- 16 calvaires<ref>http://croix.du-finistere.org/commune/esquibien.html</ref>.
- Des canons sur la pointe de Pen-Enez
- Le phare-sémaphore de Lervily, sur la pointe du même nom.
- Manoir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle aménagé en chambres d'hôtes.
"Jadis à Lanuign en Beuzec, elle fut transportée en 1651 à Traoun Lannuguentel."<ref name=":0" />
Patrimoine naturel
- Les 4 kilomètres de plages et le littoral (falaise) de la commune.
- Les dunes de Trez Goarem (Espace naturel protégé du Conservatoire du littoral).
- Pointe de Lervily, l' "île aux vaches"
- Bois de Suguensou et les berges du Goyen
- Baie d'Audierne
- Parc botanique Ar Paëron<ref>https://www.parcbotaniquearpaeron.fr/</ref>.
- Le site de Lennach, ancien lieu d'activité des goémoniers qui remontaient le goémon ramassé en contrebas sur la grève, le remontaient à l'aide de paniers tirés par des cordes, le faisaient sécher, puis le brûlaient dans les fours à goémon. Une "Fête du goémon" a été à nouveau organise en juillet 2022 après plusieurs annés d'interruption<ref>Modèle:Article.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Claude Contamine (1929-2017), haut fonctionnaire et président de France Régions 3 et d'Antenne 2, y est mort
- Alfred Fatou (1862-1929), Capitaine de Vaisseau, propriétaire du Manoir de Suguensou
- Jean Perrot (1889-1976), homme politique, né à Esquibien.
- Marie Anne Stephan (1898-1944), résistante, née à Esquibien
- Georges van Parys, compositeur français, a construit sa maison au bord des dunes de Trez Goarem.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Claude-Alexis Grenot, Quelques mots sur le lieu-dit Trez-Goarem en Esquibien, impr. de J.-B. Lefournier aîné, Brest, 1871, 20 p.
- Jeanne Bluteau (1916-2001) : Comme une pierre dans un mur (roman, 1957) ; Quand cesse d'y battre la mer (roman, 1981).
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Site officiel de la commune d'Esquibien
- Les Modèle:Mérimée, Modèle:Palissy, Modèle:Mémoire, d'après l'Inventaire général du patrimoine culturel du ministère de la Culture
- Esquibien sur topic-topos
- Esquibien sur les mégalithes du monde
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