Beuzec-Cap-Sizun

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Modèle:Infobox Commune de France

Beuzec-Cap-Sizun {{#ifeq:1|0|[bøzɛk kap sizœ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (en Modèle:Lang-br) est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29008.png
Carte de la commune de Beuzec-Cap-Sizun.

Beuzec-Cap-Sizun est située sur la côte nord du Cap Sizun, donnant sur la baie de Douarnenez, face au Cap de la Chèvre (Presqu'île de Crozon) elle est la commune d'entrée sur le Grand Site de France de la Pointe du Raz en Cap Sizun. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Le littoral entre la limite de Goulien et la Pointe de Lesven
Le littoral entre la Pointe de Lesven et la Pointe du Millier

Le bourg se trouve à l'endroit le plus élevé du finage communal, entre 85 et Modèle:Unité d'altitude. Il est éloigné du littoral, superbe certes, mais peu hospitalier en raison des nombreuses falaises et pointes qui le composent (de l'est vers l'ouest se succèdent les pointes de Kerivoal, de Lesven, de Luguénez, de Beuzec (avec l'éperon barré de Castel-Coz), de Trénaouret et du Millier, qui alternent avec de rares plages (plages de Lesven, de Pors Péron et du Millier) et deux tout-petits ports aux infrastructures précaires et difficiles d'accès : Pors Lesven et Pors Lanvers.

Pors Lesven, abrité entre deux promontoires rocheux, possède une petite cale qui n'accueille que quelques bateaux de plaisance l'été. Ce port est surtout connu pour les combats qui se sont déroulés à proximité en 1944<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pors Lanvers, petit port situé juste à l'ouest de la plage de Pors Péron, est connu pour avoir été un point de départ vers l'Angleterre en 1940 ; de nos jours c'est un port fréquenté uniquement par des plaisanciers, mais qui connaît une animation soutenue pendant l'été.

Les ports, les plages et la « maison-feu » du Millier

Le phare du Millier, dit aussi « maison-feu » du Millier, construit à la pointe du même nom, un éperon rocheux qui domine la baie de Douarnenez, a une hauteur de Modèle:Unité et une portée de 12 milles nautiques. Il a été allumé pour la première fois le Modèle:Date ; le feu est aménagé dans une tour semi-circulaire située en façade de la maison qui l'abrite, construite en leucogranite. Transformé en mirador par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, le feu est désormais dirigé à distance depuis le Centre d'Intervention et d'Exploitation situé à Brest<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Beuzec-Cap-Sizun présente un habitat rural dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Beuzec-Cap-Sizun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,2 %), terres arables (31,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), prairies (6,3 %), forêts (1,4 %), zones urbanisées (1,1 %), eaux maritimes (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Beuzec-Cap-Sizun, en breton Beuzeg-ar-C'hab, est attesté pour la première fois en 1038 ; il se retrouve dans le cartulaire de Landevennec sous forme latine Buzoc in pago Cabsizun, Bodoc Kapsithun en 1170<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 1036</ref>.

Le nom Beuzec provient de l'anthroponyme Budoc<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, éponyme du saint fondateur de la paroisse, saint Budoc. L'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Clarté est également dédiée à saint Budoc.

Histoire

Préhistoire

L'éperon barré de Castel Coz, vaste d'environ Modèle:Unité, est implanté sur un promontoire granitique dominant la mer d'une hauteur d'une vingtaine de mètres ; côté terre, il était protégé par une triple ceinture de remparts séparés par des fossés, avec, de plus, des blocs rocheux épars disposés en chevaux de frise en avant de la première ligne des remparts. Le site a été occupé dès le néolithique et réoccupé au second âge du fer et à nouveau au Moyen Âge ; des traces de 150 à 200 huttes y ont été découvertes<ref>Patrick Maguer, Les enceintes fortifiées de l'âge du fer dans le Finistère, "Revue archéologique de l'Ouest" Modèle:N°, 1996, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rao_0767-709x_1996_num_13_1_1043</ref>.

René-François Le Men a fouillé Castel-Coz en 1859. Il écrit : « Cinq retranchements défendent l'entrée de ce rocher, dont la nature et l'homme avaient fait une citadelle imprenable. Le système de fortifications commence au sud de l'isthme par deux retranchements : la pente du terrain vers le nord y est encore assez rapide. Ces deux lignes, partant d'un même point à l'est, se dirigent vers le sud-ouest sans douves et avec un angle très sensible. Le premier retranchement est formé de pierres et de terre, le second de blocs granitiques. À 100 mètres au nord, le terrain commence à s'élever rapidement, couvert de deux lignes de pierres, plantées très près les unes des autres, et coupant l'isthme dans toute sa largeur ; ensuite viennent trois retranchements avec douves. Les deux premiers sont de pierres et de terre ; le dernier de pierres de taille, percé au milieu d'une porte et surmonté d'un mur épais, atteint, avec une hauteur de 6 mètres, la plate-forme du rocher. C'est sur cette plate-forme rectangulaire, et bordée d'un parapet, que s'élevaient les habitations, dont les traces nombreuses et très visibles permettent de fixer le nombre des habitants à Modèle:Nobr. Ces maisons ont la forme triangulaire ou rectangulaire, l'âtre était au milieu, point de traces de portes ni d'escaliers. Presque toutes sont bâties en dedans du parapet ; six seulement sont situées le long du mur du sud, et ce sont les plus remarquables. Une est creusée dans le mur même, de chaque côté de la porte d'entrée ; les deux principales sont à l'ouest de cette même porte et reliées par une clôture »<ref>René-François Le Men, cité par J. Courcuff, Sur la côte de Cornouaille, journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 août 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6582711/f1.image.r=Poullan?rk=600861;2</ref>.

Une allée couverte se trouve à Kerbalannec et un menhir au nord du hameau de Luguénez.

Modèle:Refnec.

Modèle:Article détaillé

Antiquité

Les traces d'un chemin romain, appelé hent-ahès ["chemin d'Ahès"], de soixante-dix pieds de largeur, en pierres de taille, qui se continue jusqu'à la Baie des Trépassés, sont visibles à Beuzec-Cap-Sizun. Paul du Châtellier décrit en ces termes cette voie romaine en 1886 : Modèle:Citation bloc

Moyen Âge

La paroisse de Beuzec-Cap-Sizun serait issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plogoff<ref name="Beuzec-Cap-Sizun Histoire, Patrimoine, Noblesse">Modèle:Lien web.</ref>.

En 1145, le duc Conan III exempta de taille et de quelques autres subsides les terres qui appartenaient dans cette paroisse au chapitre de la cathédrale de Quimper<ref name="Ogée p76">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 1, 1778, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist01og/page/76</ref>.

Avant la Révolution, la paroisse dépendait du diocèse de Quimper et comprenait une trève : Notre-Dame de Roscudon de Pont-Croix.

Époque moderne

Les seigneurs de Trévien se prétendaient fondateurs de la chapelle de Lochrist<ref name="Beuzec-Cap-Sizun Histoire, Patrimoine, Noblesse" /> (disparue de nos jours), qui était en fait une aumônerie des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Le manoir de Trévien, qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a lui aussi disparu<ref>Serge Duigou et Jean-Michel Le Boulanger, "Cap-Sizun", éditions Palantines, 2005, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1741, une épidémie de dysenterie sévit : « Dans chacune des paroisses de Goulien, Plogoff, Esquibien, Plouinec, Plozévet, Mahelon, Poulan, Beuzet-Cap-Sizun [Beuzec-Cap-Sizun], Pouldergat, Douarnenez, on compte le chiffre énorme de dix à douze morts par jour »<ref>A. Dupuy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f31.image.r=Plogoff.langFR</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Beuzec-Capsizun [Beuzec-Cap-Sizun] de fournir Modèle:Nombre et de payer 196 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Beuzec-Cap-Sizun en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La paroisse de Beuzec-Cap-Sizun, qui comprenait alors 255 feux, élit trois délégués (Mathieu Fily, Joseph Le Gal, Jean-Gilles Gloaguen), pour la représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.

La loi du Modèle:Date « relative à la circonscription des paroisses du district de Pont-Croix » donne à la paroisse de Pont-Croix comme succursale Beuzec<ref>" Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, 1791, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f428.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>.

Henri Le Bras, ancien élève du séminaire de Quimper, ouvrit une école à Beuzec-Cap-Sizun en vertu de la loi du 5 nivôse an II (Modèle:Date) qui rendait l'école primaire obligatoire et gratuite. Jacques Keruzoret, puis Jean-Marie Violant lui succèdent, ce dernier abandonnant Beuzec pour ouvrir une école à Primelin car le curé constitutionnel de Beuzec, Ansquer, lui refuse un local au presbytère pour tenir ses classes<ref>Daniel Bernard, L'enseignement primaire dans le district de Pont-Croix (Finistère) en l'an II et en l'an III, revue "Annales de Bretagne", 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115337d/f172.image.r=Plogoff.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:123 Costumes Beuzec-Cap-Sizun.jpg
Costumes traditionnels de Beuzec-Cap-Sizun.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Beuzec-Cap-Sizun en 1843 : Modèle:Citation bloc

Fichier:Le domen de Kerballanec en Poullan vers 1900.jpg
Habitants de Beuzec autour de l'allée couverte de Kerbalannec, vers 1900.
Fichier:Chemin de fer DZ Audierne 1896.jpg
Les horaires de la ligne de chemin de fer Douarnenez-Audierne en 1896.

La ligne de chemin de fer de Douarnenez à Audierne, appartenant aux Chemins de fer départementaux du Finistère, déclarée d'utilité publique le Modèle:Date, mise en service le Modèle:Date, surnommée Ar Youter (youd en breton signifiant « bouillie », cette appellation se veut ironique : la « ligne des mangeurs de bouillie ») est ainsi décrite par Yvon Normant : « Ce petit chemin de fer à voie étroite rejoint Pont-Croix, puis se dirige vers Audierne en longeant le cours sinueux de la ria du Goyen. Il transporte touristes et marchandises. Certains jours, lors des fortes affluences pour la foire de Pont-Croix, on installe des bancs dans les wagons de marchandises. Les voyageurs bénéficient gracieusement du parfum des congres et des sardines, avant de renifler celui des porcs et des vaches sur la place du marché. (…) Un chargement trop lourd faisait patiner les roues de la petite locomotive dans les montées. Le conducteur demandait alors aux voyageurs de descendre en bordure de voie et de reprendre le convoi plus loin »<ref name="Yvon Normant 2014">Modèle:Ouvrage.</ref>. La ligne, longue de Modèle:Unité, ferma en 1946. Cette ligne avait un arrêt à Beuzec.

Entre septembre 1891 et décembre 1896, une épidémie de diphtérie sévit dans le Cap Sizun dans les communes d'Audierne, Cléden-Cap-Sizun et Plogoff, provoquant 20 décès d'enfants en 1891-1892 et 2 (à Plogoff) en 1898<ref>Raoul Bayeux, "La Diphtérie depuis Arétée le Cappadocien jusqu'en 1894", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54748605/f161.image.r=Cl%C3%A9den</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Beuzec-Cap-Sizun porte les noms de Modèle:Nombre et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux un marin, Joseph Goraguer, mort en Mer Rouge le Modèle:Date à bord du croiseur cuirassé Montcalm ; deux (Grégoire Perrot<ref group=Note>Grégoire Perrot, soldat au 118e régiment d'infanterie, disparu dans les combats de Maissin le Modèle:Date.</ref> et François Sergent) sont morts sur le front belge dès l'année 1914 ; Jean Lannou<ref group=Note>Jean Lannou, né le Modèle:Date, soldat au 45e régiment d'infanterie.</ref> est mort des suites de ses blessures le Modèle:Date en Serbie dans le cadre de l'expédition de Salonique ; Arsène Joncourt est mort en captivité en Allemagne le Modèle:Date ; les autres sont décédés sur le sol français dont Jean Ansquer<ref group=Note>Jean Ansquer, soldat au 76e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Lachalade (Meuse).</ref>, Jean Claquin<ref group=Note>Jean Claquin, caporal au 4e régiment de marche des zouaves, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Cerny-en-Laonnois (Aisne).</ref>, Corentin Kervarec<ref group=Note>Corentin Kervarec, soldat au 6e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date à Landrecourt (Meuse).</ref>, Louis Mat<ref group=Note>Louis Mat, soldat au 152e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Hautevesnes (Aisne);</ref> et Pierre Pensart<ref group=Note>Pierre Pensart, soldat au 147e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date aux Éparges (Meuse).</ref>, tous les cinq décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, François Bihan, Pierre Bras, Pierre Brusq, Pierre Goujon et Allain Pellay, tous les cinq décorés de la Croix de guerre, Hervé Marec, Jacques Pensart et Jean Priol, tous trois décorés de la Médaille militaire ; Pierre Moigne et Alain Pichavant ont été cités à l'ordre de leur régiment<ref name="mgw">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=29008&dpt=29&idsource=15660&table=bp03</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Les combats de Pors Lesven
Fichier:470 Combats de Lesven.jpg
Stèle commémorative des combats de Lesven du Modèle:Date.

Le Modèle:Date, près de Modèle:Nombre allemands, venant de Lézongar en Esquibien, tentent d’évacuer le Cap Sizun à partir de Pors Lesven pour se réfugier dans la Presqu'île de Crozon, encore tenue par les troupes sous les ordres du général Ramcke, et Brest. Ils ont réquisitionné une trentaine de charrettes conduites par des paysans, chargées d’armes, munitions et vivres.

Le Modèle:Date, dès 1 h 30 du matin, ils sont attaqués par des résistants de la Modèle:4e compagnie FFI venue de Tréboul et de la compagnie FTP Kléber de Douarnenez ainsi que par Modèle:Nombre de la compagnie FFI Surcouf de Pont-Croix, Jean Bourdon, Alain Cotonéa, Jean Le Coz (qui sera tué), Pierre Lannou, Jos Le Dem et Hervé Savina. Ils sont rejoints à partir de 8 heures du matin par le reste de leur compagnie, puis vers 10 heures du matin, par ceux de Plouhinec - Audierne, commandés par le lieutenant Wolf, de Plogastel-Saint-Germain, sous les ordres de Léon Goraguer, de Quimper (la Modèle:7e compagnie FFI)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Allemands, qui occupent le village de Lesven (ils brûlent les maisons et dépendances des familles Hénaff et Ansquer), quittent ce village vers 11 heures du matin, se repliant vers Kervoal et Kervigoudou où les combats font rage en début d'après-midi, les résistants étant renforcés par des compagnies FFI venues de Douarnenez (compagnie Dampierre) et Briec. Les derniers combats cessent vers 17 h 30, les troupes allemandes se rendant après le suicide de leur chef, le lieutenant Wilhelm Kieppe ; Modèle:Nombre allemands sont faits prisonniers (25 sont blessés) et conduits au collège Saint-Vincent de Pont-croix, puis livrés aux troupes américaines. Un important matériel, dont 4 canons de 20, est capturé.

Les combats ont fait trente tués dans les rangs allemands. Onze résistants et civils français ont été tués, soit lors des combats (Jean Cloarec, Modèle:Nombre ; Robert Le Goff, Modèle:Nombre ; Laurent Gonidec, Modèle:Nombre ; Jean Tanguy, Modèle:Nombre ; Jean Le Coz, Modèle:Nombre ; Jean Thomas, Modèle:Nombre ; Yves Quinquis ; Germain Piriou, Modèle:Nombre ; Hubert Cajean, Modèle:Nombre ; Henri Sergent, Modèle:Nombre (fait prisonnier la veille à Esquibien et assassiné par les Allemands près de la plage de Lesven) ; Clet Gourmelen, Modèle:Nombre (assassiné par les Allemands dans sa ferme de Lesven)<ref>https://bigouden1944.files.wordpress.com/2017/02/les-combats-de-beuzec-cap-sizun-alb.pdf</ref>.

Sur le chemin du retour, un camion des FFI de Douarnenez est mitraillé par un avion américain, ce qui provoque plusieurs victimes. Les résistants s'étaient coiffés de casques allemands<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 23 août 2019.</ref>. Une stèle commémorative située le long de la route départementale 7 à Poullan-sur-Mer honore leur mémoire<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=135810</ref>.

Les morts de la Seconde Guerre mondiale originaires de Beuzec-Cap-Sizun

Le monument aux morts de Beuzec-Cap-Sizun porte les noms de Modèle:Nombre mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont les victimes civiles du combat de Lesven le Modèle:Date. Parmi les autres morts, Pierre Moullec est mort le Modèle:Date lors du naufrage du torpilleur La Railleuse en raison de l'explosion d'une torpille à Casablanca (Maroc), Guillaume Le Beul est disparu en mer lors du naufrage du contre-torpilleur Bison le Modèle:Date en mer de Norvège. Jean-Louis Claquin est en fait mort peu après la fin de la guerre en Europe, le Modèle:Date à Hoa Binh (Viet-Nam)<ref name="mgw" />.

Précédemment, le Modèle:Date, Marie Ansquer, Modèle:Nombre, de Kerguian, qui gardait les vaches, avait été abattue sans raisons par un soldat allemand et mourut des suites de ses blessures<ref>Article publié dans le journal Le Télégramme de Brest Modèle:N° du Modèle:Date d’après les archives municipales de Beuzec-Cap Sizun et les écrits de Jean-Pierre Griffon et Alain Le Berre</ref>.

L'après-Seconde Guerre mondiale

François Cotonea<ref>François Cotonéa, né le Modèle:Date à Beuzec-Cap-Sizun</ref>, garde à la Modèle:2e Légion de Marche de Garde républicaine, a été tué à l'ennemi dans une embuscade le Modèle:Date à Puoc Than (Cochinchine) pendant la guerre d'Indochine, avec 45 militaires de l'Armée de Terre et 5 autres gardes républicains<ref name="mgw" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Économie

Le gîte communal accueille les groupes, les scolaires et les randonneurs toute l'année.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/introduction Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Bagad Printemps des sonneurs.jpg
La ville héberge le Bagad Beuzeg ar C'hab qui évolue entre la première et la deuxième catégorie du championnat national des bagadoù.

Tous les ans le deuxième dimanche d'août, à la Pointe de Kastel-Koz, sont organisées des messes avec chants en breton, des aubades et autres noces bretonnes lors de la Fête des Bruyères.

Également tous les ans au mois d'août à Pors-Lanvers, est organisée la fête de la mer : promenades en mer avec la SNSM, fumages de poissons, fabrication de casiers, concerts de chants de marins, randonnées sur le GR 34 et souper du pêcheur, etc.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

Patrimoine naturel

  • Le sentier côtier qui longe Modèle:Unité de côte et permet de découvrir un paysage de falaises et de criques qui a reçu le label Grand Site de France depuis 2013 (pointe du Raz en cap Sizun).
  • La pointe du Millier, connue pour sa maison-phare et le moulin de Keriolet, mais aussi pour l'imposante pierre qui, selon la légende, serait la barque de saint Conogan.
  • La plage de Pors Péron, fréquentée l'été par les touristes, mais surtout par les gens de la région.

Légende

  • L'éperon barré de Castel-Coz (Castelmeur) a été à l'origine d'une légende : « Il y avait autrefois dans ce château une princesse d'une grand beauté. Elle régnait dans un château magnifique, entouré de demeures somptueuses et d'admirables jardins suspendus. L'or et les pierreries ruisselaient. Or il advint qu'un roi voisin, jaloux de ses richesses et de sa beauté, voulut la réduire en vassalité. Il mit le siège devant la forteresse et finit par l'emporter. La malheureuse princesse, se voyant vaincue, décida de se jeter du haut du promontoire dans la mer. Mais avant de s'élancer dans le vide, elle jeta un sort sur son domaine. Aussi, quand le méchant roi, après avoir tué tous les défenseurs, entra dans la place, ne trouva-t-il, au lieu des luxueux palais, qu'un amas de cabanes sordides, et à l'emplacement des jardins somptueux que de la fougère et de la mousse »<ref>J. Courcuff, Sur la côte de Cornouaille, journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 août 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6582711/f1.image.r=Poullan?rk=600861;2</ref>.

Personnalités liées à Beuzec-Cap-Sizun

Tableaux représentant Beuzec-Cap-Sizun

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Du Chatellier, Exploration de l'allée couverte de Kerbannalec en Beuzec-Cap-Sizun, Finistère, Imp. Francisque Guyon, Saint-Brieuc, s. d., 8 p. (extrait des Mémoires de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord)
  • Serge Duigou, Quand bringuebalait le train youtar, Éditions Ressac, Quimper, 1984 (historique de la petite ligne de chemin de fer à voie métrique qui desservait la commune de 1894 à 1946)
  • Hilary Spurling, Matisse, Seuil, Paris, 2001 (sur le séjour du peintre Matisse à Beuzec-Cap-Sizun en 1895)

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail