118e régiment d'infanterie

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:118e d'infanterie (Modèle:118e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française. Créé en 1794 sous le nom de 118e demi-brigade de première formation jusqu'en 1796, il est recréé comme régiment d'infanterie de ligne lors du Premier Empire. Il est dissous en 1814 jusqu'à sa recréation en 1870. Il participe à la guerre franco-allemande de 1870, à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale. Sa dernière période d'existence a été de 1970 à 1997 comme régiment de réserve.

Création et différentes dénominations

• 1794 : Création de la Modèle:118e demi-brigade de bataille, constituée des unités suivantes :
  • Modèle:2e du [[59e régiment d'infanterie|Modèle:59e régiment d'infanterie de ligne]].
  • Modèle:2e de Volontaires de la Drôme
  • Modèle:3e de Volontaires de l'Isère
• 1796 : Dissolution et incorporation dans la [[32e régiment d'infanterie (France)|Modèle:32e demi-brigade d'infanterie de ligne]].
• 1808 : Création du Modèle:118e régiment d'infanterie de ligne, constitué du [[11e régiment provisoire d'infanterie|Modèle:11e provisoire d'infanterie]]
• 1814 : Suppression
• 1870 : reconstitution Modèle:118e régiment d'infanterie de ligne, à partir du Modèle:18e de marche
• 1871 : dissolution, nouvelle formation à partir du Modèle:18e provisoire
• 1928 : Dissolution du régiment
• Modèle:Date : reconstitution du régiment
• Modèle:Date : le régiment est anéanti par l'offensive allemande
• Modèle:Date : le régiment est reformé
• Modèle:Date : Dissolution du régiment
• 1970 : Recréation du régiment comme régiment de réserve
• Modèle:Date : Dissolution définitive

Colonels/Chef de brigade

• 1794 : chef de brigade Giedy (?)
• 1808 : colonel François Duclos
• 1810 : colonel Jean-Baptiste Estève de Latour (*)
• 1813 : colonel Jean-Jacques Villars
• 1877 - 1880 : colonel Louis Lesur
• 1902 - 1907 : colonel Ernest Circan (*)
• 1907 - 1908 : lieutenant-colonel Philippe Pétain - le futur maréchal.

(*) Cet officier passera général de brigade.

Historique des garnisons, combats et bataille du Modèle:118e RI de ligne

Révolution

• 1794 :
  • Col Ardente (*)
• 1795 :
  • bataille de Loano (*)

Empire

• 1808 :
  • Aquilar-del-Campo
• 1809 :
  • Navarre,
  • Cignerolo,
  • Alcanitz
  • Santa-Maria-del-Campo
• 1810 :
  • Mansaneda,
  • Linares,
  • Grado
  • Pont de Miranda
• 1811 :
  • Cangas-de-Tineo,
  • Orbigo
  • Orosco

• Drapeau modèle de 1812 (avers)
  Drapeau modèle de 1812 (avers)
• Drapeau modèle de 1812 (revers)
  Drapeau modèle de 1812 (revers)

• 1812 :
  • bataille des Arapiles (*),
  • Cueba-Cardel,
  • Briviescas
  • Pradanos
• 1813 :
  • bataille de Vitoria,
  • Pampelune
  • bataille de la Bidassoa
• 1814 : Guerre d'indépendance espagnole, Campagne de France (1814)
  • 27 février : bataille d'Orthez
• Vic-Bigorre,
  • Bataille de Toulouse
  • bataille d'Arcis-sur-Aube <ref>Bataille portée au drapeau du régiment.</ref>

Colonels blessés en commandant le régiment pendant cette période

• Colonel Esteve : blessé le Modèle:Date-
• Colonel Villars : blessé le Modèle:Date-

Officiers blessés ou tués en servant au Modèle:118e entre 1808 et 1814 :

Officiers tués : 21

Officiers morts de leurs blessures : 14

officiers blessés : 117

De 1870 à 1871

Le régiment n'est recréé qu'en 1870. Il est désigné Modèle:18e de marche, et devient Modèle:118e d'infanterie de ligne. De 1870 à 1871, il participe au siège de Paris.

Il est dissous fin mars 1871 et ses effectifs versés au [[18e régiment d'infanterie (France)|Modèle:18e de ligne]].

De 1871 à 1914

Fichier:Joseph Pierre Marie Caillon, caporal au 118e régiment d'infanterie (cropped).jpg

Quatre soldats du Modèle:118e, photographié au début des années 1910.

Le Modèle:118e d'infanterie de ligne est recréé par un décret du 4 avril 1872 qui renomme le Modèle:18e provisoireModèle:Sfn, créé le Modèle:Date- à BesançonModèle:Sfn. Ce régiment fait alors partie de la Modèle:3e du Modèle:5e de l'Armée de VersaillesModèle:SfnModèle:Sfn.

Lors de la création des régions militaires en septembre 1873, le Modèle:118e de ligne est rattaché à la [[42e brigade d'infanterie (France)|Modèle:42e]] de la [[21e division d'infanterie (France)|Modèle:21e d'infanterie]] de Nantes (Modèle:11e région militaire)Modèle:Sfn. Bien que le régiment stationne à Paris, son dépôt est à Quimper, ville de garnison prévue pour le régimentModèle:Sfn. Mi-1875, il passe à la [[43e brigade d'infanterie (France)|Modèle:43e]] de la [[22e division d'infanterie (France)|Modèle:22e d'infanterie]], toujours en Modèle:11e région militaireModèle:Sfn. En 1877, il passe à la [[44e brigade d'infanterie (France)|Modèle:44e]] de cette même divisionModèle:Sfn.

De 1881 à1883, un détachement participe à la campagne de Tunisie.

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le Modèle:2e forme le 155e régiment d'infanterie

Première Guerre mondiale

Le Modèle:118e RI est mobilisé à Quimper et ses bataillons de réserve forment le [[318e régiment d'infanterie|Modèle:318e]].

En 1914 le régiment constitue avec le [[19e régiment d'infanterie (France)|Modèle:19e d'infanterie]] la [[44e brigade d'infanterie (France)|Modèle:44e d'infanterie]] avec un recrutement essentiellement breton (Modèle:118e à Quimper et Modèle:19e à Brest). Cette brigade se distinguera sur de nombreux champs de bataille : Belgique, Marne, Somme, Champagne, Verdun, Chemin des Dames…

1914

Modèle:Date : premier engagement à Maissin (Belgique) (la division perd 500 hommes).

Modèle:Date- : combats à La Boisselle.

• 1914 : Bataille des Marais de Saint-Gond

1915

• 25 septembre-6 octobre : seconde bataille de Champagne (*)

1916

• 1916 : Bataille de Verdun (1916)

1918

Fichier:111-SC-20506 - NARA - 55200714 - French 22nd Division and H Company, 138th Infantry Regiment (cropped).jpg

Le drapeau du Modèle:118e, suivi de celui du Modèle:Lien, lors d'une revue de la Modèle:22e à Saint-Amarin le Modèle:Date-.

• Bataille de l'Aisne (Modèle:Date-) ,
  • Seconde bataille de la Marne,
  • bataille de l'Aisne,
  • Somme-Py.

Bilan de la guerre pour le 118e

« Le 118e régiment d'infanterie a participé à seize grandes batailles pendant cette guerre. 79 de ses officiers, 233 de ses sous-officiers, 231 de ses caporaux et Modèle:Nobr de ses soldats sont tombés au champ d'honneur »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Parmi eux, à titre d'exemple, François Le Guiner, né le Modèle:Date- à Ploujean, lycéen au lycée de Quimper, qui rejoignit clandestinement le 118e régiment d'infanterie en janvier 1915 alors qu'il n'avait que 16 ans, mortellement blessé le Modèle:Date- à Laffaux (Aisne)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'escalier d'honneur de la mairie de Quimper présente deux triptyques de Charles Godeby, ancien conservateur du musée de Quimper, immortalisant le souvenir des combats de cette unité pendant cette guerre, ainsi qu'un Mémorial des enfants de Quimper morts pour la France, le tout ayant été inauguré en 1928 <ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Entre-deux-guerres

Le régiment est dissous en 1928<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Créé le Modèle:Date- le régiment est rattaché à la 236e division légère d'infanterie et est anéanti trois semaines plus tard.

Le régiment est reconstitué en 1944 au sein de la [[19e division d'infanterie (France)|Modèle:19e d'infanterie]]<ref name=":0" />. Il est créé le Modèle:Date- avec des FFI du Finistère et du Morbihan. Il participe à la prise de la poche de Lorient. Il est dissous le Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

De 1945 à nos jours

En 1970, les traditions du 118e RI sont reprises par le Centre mobilisateur n° 118, implanté à Quimper.

Recréé à la fin des années 1970 au sein des forces du territoire, le Modèle:118e d'infanterie a été dissous en 1997. La principale garnison de ce régiment fut à Quimper où il laissa son nom à une place.

Il est un temps subordonné au Commandement de la défense du Finistère et sa mission, avec les 19e et 41e RI, est de protéger les sorties et retours des sous-marins stationnés à l'Ile Longue.

Drapeau

Fichier:Drapeau du 118e régiment d'infanterie à l'issue de la Grande guerre.jpg

Le drapeau du régiment à la fin de la Première Guerre mondiale.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref>Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, Modèle:N°, 9 novembre 2007</ref>:

Fichier:118e régiment d'infanterie de ligne-drapeau.svg

Décorations

Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 Fichier:Croix de guerre 1914-1918 française.jpg avec 2 palmes, une étoile de vermeil.
Et de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918.

Devise

Sa devise était « Peg ebarz en breton» (« Croche dedans en français» )<ref> Bibliographie fournie par l'association de recherches et d'études sur la vie des Bretons dans la Grande Guerre, président monsieur Prigent.j (association bretagne 1914-1918)</ref>

Insigne

Écu argenté homme armé, hermine bleu, croix de Lorraine rouge avec la devise "PEG BARZ" sur fond ivoire.

Bibliographie

• Douguet (Jean-François) et Glorennec (Hervé), Quimper. Des rues et des noms au fil du temps, cercle culturel quimpérois, 2003, article « 118^e » (en fin d'ouvrage).
• Modèle:Ouvrage

Notes et références

<references />

Voir aussi

Articles connexes

• Régiment d'infanterie français
• Formation des trois armées de Paris en 1870
• Infanterie française pendant la Première Guerre mondiale

Liens externes

• La reprise des offensives 1914-1915 (comprend le récit des combats à La Boisselle en Modèle:Date-).