Briec
Modèle:Bandeau homonymie Modèle:Infobox Commune de France
Briec {{#ifeq:1|0|[bʁijɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (anciennement nommée Briec-de-l'Odet) est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
La commune fait partie du Pays Glazik. Située au cœur de la Cornouaille, Briec est à environ Modèle:Unité au nord-est de Quimper. Dominée par le Menez Roc'h-Veur (Modèle:Unité), la commune est vallonnée et fait partie des bassins versants de l'Odet et de l'Aulne. À l'est, une partie de la commune est enclavée entre Edern et Landudal. Le centre urbain de Briec regroupe la majorité des habitants et possède l'ensemble des services publics. Le reste de l'habitat est dispersé en hameaux sauf les lotissements isolés dans la zone sud de la commune. L'espace rural a évolué, du fait du remembrement en parcelles de plus grande taille, vers une typologie rurale nouvelle avec la disparition des talus et enclos. L'aspect agricole de l'économie, préservé par la commune depuis la fin de la guerre, doit depuis les années 1970 coexister avec une petite industrie où domine le secteur agroalimentaire et à moindre degré la mécanique et le bâtiment.
Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Edern », sur la commune d'Edern, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Briec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en Modèle:Date-, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Briec, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,4 %), zones agricoles hétérogènes (33,7 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), forêts (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %), zones humides intérieures (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune en breton est Brieg<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. Briec s'appelait autrefois Plebs Brithiac au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Briziac en 1330 se retrouve parfois sous le nom de Briziec (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le suffixe -ac montre que le nom est d'origine gallo-romaine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Origines
La paroisse de Briec, du temps de l'Armorique primitive, comprenait Edern et sa trève Guellevain [Gulvain], Landrévarzec, les trèves de Langolen, Landudal, Quilinen et Tréflez (désormais en Landrévarzec).
Préhistoire
Maurice Halna du Fretay a fouillé en 1892 le grand tumulus de Kerbernez, qui se trouve dans un champ dénommé Goarem-an-Tuchen (« La grande butte ») ; ce tumulus avait un diamètre de Modèle:Unité pour une hauteur de Modèle:Unité en son centre, et est composé de terre jaune. Un galgal entourait le dolmen, formé de dalles en schiste et en grès ; trois urnes funéraires très décomposées par le temps y avaient été déposées dont l'urne centrale, plus imposante, devait contenir les cendres d'un personnage plus important ; 25 silex taillés ont également été trouvés. Ce tumulus est très ancien, datant d'environ 4000 ans avant notre ère<ref>Modèle:Article.</ref>.
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Dépôt de 30 à 40 haches à douille trouvées en 1928 à La Châtaigneraie (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).
Antiquité
Briec semble avoir été un fundus<ref>Centre d'un domaine rural important et bien cultivé</ref> gallo-romain : la tradition place en effet sur le territoire de Briec un camp romain. Un cavalier à l’Anguipède (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), découvert à Guellen, est exposé au Musée départemental breton de Quimper.
Moyen Âge
Selon le cartulaire de Landévennec, le roi Gradlon aurait donné des terres (22 métairies valant Modèle:Nombre) en Brithiac [Briec] à saint Guénolé pour qu'il fût inhumé dans l'abbaye de Landévennec<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>. Selon le cartulaire de Quimper, le consul Hoël aurait donné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle la terre de Bremuden en Brisiac à la cathédrale Saint-Corentin de Quimper et à son chapitre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La région de Briec formait au haut Moyen Âge un pagus, c'est-à-dire une subdivision administrative de la Cornouaille, devenu le Pays glazik. La ploue de Brithiac (ou Briziac), une des paroisses primitives de l'Armorique, regroupait aussi Landudal, Langolen, Edern, Landrévarzec, Laz et Trégourez<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; elle était vaste de Modèle:Nobr hectares<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Vers 1248, Landrévarzec se détache de la paroisse de Briec pour constituer une paroisse indépendante. « La paroisse de Briec se présentait jadis comme une curieuse mosaïque de trêves et d'enclaves séparées du quartier du bourg par les territoires d'Edern et de Landrévarzec » a écrit Bernard Tanguy<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le "Mur du diable" doit son nom à un récit légendaire qui attribue sa construction au diable. En fait il s'agit d'un mur construit à l'époque du duc de Bretagne Jean Le Roux pour entourer sa propriété de Castel-Nin (Châteaulin) ; ce mur en pierres tantôt sèches, tantôt maçonnées, large d'un mètre et haut d'environ Modèle:Unité (Modèle:Unité) avait 7 à 8 lieues de périmètre et était bordé côté extérieur par un chemin large de Modèle:Unité ; il traversait la partie nord de la paroisse de Briec.
Une bonne partie de la paroisse de Briec dépendait de la seigneurie de La Roche-Helgomarc'h, séparés en deux tronçons principaux : les manoirs de La Motte, Stanglevenen, Kerautret, Parc-Jean, Kervenou, Rosquillec, Roc'hou, Kercalédan, le Guern, Kerhervé, Kergolhuezen, Kereffran, Lannuchuezen, Kerampeoc'h et Quénec'hdu d'une part ; le second tronçon, séparé du précédent par le fief de Guellevain [Gulvain], qui dépendait de l'abbaye de Landévennec, couvrait une grande partie de la paroisse de Briec avec ses trèves de Langolen, Landudal et Quilinen. Ces terres furent par la suite, à partir de 1576, incorporées dans le marquisat de La Roche-Laz<ref>Modèle:Article.</ref>. Modèle:Article détaillé Une autre partie de la paroisse de Briec dépendait de la baronnie de la Châtaigneraie (Quistinic en breton), qui appartenait à la famille de Quélen. A. Marteville et P. Varin écrivent en 1843 que le manoir de La Châtaigneraie<ref>Modèle:Lien web.</ref> était remarquable, antérieur aux croisades. Le sire de la Châtaigneraie, François de Quélen<ref>François, sire de Quélen, chevalier, baron de Quélen et du Vieux Chastel, fils de Jean de Quélen et de Jeanne de Troguindy, décédé en 1558, voir Modèle:Lien web.</ref>, fait prisonnier en Terre sainte, fut délivré et fit élever, en actions de grâce, l'église de Landudal, qui est de style ogival. Cela est constaté par une inscription qui existe encore dans cette église<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Époque moderne
La révolte du papier timbré à Briec
Le Modèle:Date, à Briec et dans les environs, a lieu un épisode de la Révolte du papier timbré, connue aussi sous le nom de "Révolte des Bonnets Rouges" : Modèle:Citation bloc
Les trois meneurs de cette révolte cités dans ce texte furent exclus de l'amnistie accordée le Modèle:Date par Modèle:Monarque<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Laurent Le Quéau fut torturé par le feu à trois reprises puis « exécuté de mort » à Quimper le Modèle:Date après avoir été jugé par le présidial de Quimper. Lors de son interrogatoire mené par l'avocat du roi Pierre du Disquay, il déclare : Modèle:Citation bloc
Allain Le Moign et plusieurs autres furent aussi arrêtés et le même texte fournit aussi la retranscription de leurs interrogatoires. On ignore s'ils furent tous exécutés, mais ce fut le cas pour Allain Le Moign, dont voici des extraits de sa condamnation à mort par le tribunal de Carhaix : Modèle:Citation bloc
==== La paroisse de Briec et ses trèves aux {{#switch: XVIII
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Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la paroisse de Briec comprenait encore les trois trèves de Quilinen, Landudal et Langolen et possédait de nombreuses chapelles : Saint-Corentin du Creisquer, Saint-Sébastien de Garnilis, Saint-Adrien, Le Pénity, Sainte-Cécile, Saint-Vénec, Saint-Egarec, Notre-Dame de Pitié, Saint-Magloire sur la trève de Langolen et Saint-Tugdual sur la trève de Landudal<ref name="infobretagne.com"/>. En 1694, après un procès qui dura quatre ans, les tréviens de Langolen obtinrent le droit de pas payer leur quote-part pour la construction du clocher de l'église paroissiale de Briec, ce qui confirme leur autonomie par rapport à la paroisse-mère de Briec.
==== La justice à Briec aux {{#switch: XVIII
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La juridiction du marquisat de La Roche-Laz tint ses audiences alternativement à Laz et à Briec. « La juridiction était exercée par (...) des officiers, sénéchal, bailli, et procureur fiscal, assistés de cinq à six sergents, et d'environ dix-huit procureurs qui cumulaient le plus souvent leur charge avec les fonctions de notaire. Les audiences se tenaient assez régulièrement de quinzaine en quinzaine, alternativement à Laz et Briec, en exécution d'un arrêt du Parlement de 1665. Il y avait un auditoire<ref>Lieu où se tenaient les audiences de justice.</ref> dans chacune de ces localités. Les prisons se trouvaient à Laz où se voyait aussi un pilier armorié aux armes de la juridiction avec cep et collier servant de pilori »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Briec en 1778
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Briec en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Briec et ses trèves de Quilinen et Landudal (en tout 400 feux), furent représentés par cinq députés (Pierre Briand, Jean Le Cœur, Pierre Timen, Corentin Seznec, Hervé Le Saux) à l'assemblée du Tiers état de la sénéchaussée de Quimper<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages. Série 1 / Tome 5 / impr. par ordre du Sénat et de la Chambre des députés ; sous la dir. de MM. Jules Mavidal et Emile Laurent, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f513.image.r=Landudal.langFR.</ref>.
Le décret de l'Assemblée nationale du Modèle:Date précise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont réduites à 18. Parmi elles, « Briec, qui aura pour succursales les paroisses supprimées de Langolen, Quilinen, Landudal et Saint-Guénec [Saint-Vennec] »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce découpage ne fut que provisoire et non repris lors de la création des communes par le décret de la Convention nationale du Modèle:Nobr Modèle:Nobr romains (Modèle:Date).
En 1795, des chouans, basés à Locoal-Mendon dans le Morbihan, dirigés par Georges Cadoudal, de retour de la poudrerie du Pont-de-Buis qu'ils avaient attaqué par surprise pour y voler de la poudre, tuèrent l'instituteur et le curé constitutionnel de Briec ainsi que le curé aussi constitutionnel de Saint-Ségal<ref>Journal Le Temps no 15863 du Modèle:Date- et no 15864 du Modèle:Date-.</ref>.
Michel-Armand de Cornouaille, dit « le comte de Cornouaille », né le Modèle:Date au manoir de Kerlez (Trolez)<ref>Modèle:Lien web.</ref> en Landrévarzec (puis en Briec à partir de 1790)<ref>Fils de Guillaume-Jacques de Cornouaille et de Louise-Véronique de Boiguéhenneuc.</ref>, participa à la Chouannerie locale dont il fut l'un des chefs (chef de la Modèle:9e légion de chouans, il était surnommé "Carnage") aux côtés de Jean François Edme Le Paige de Bar pendant la Révolution française, organisant notamment l'assassinat de Pierre Briand, ancien député à l'Assemblée législative, juge de paix et administrateur du canton de Briec, le Modèle:Nobr Modèle:Nobr romains (Modèle:Date) à Landudal ; il fut aussi soupçonné d'avoir participé à l'assassinat de l'évêque de Quimper, Yves Marie Audrein le Modèle:Date ; en 1815, il organisa l'insurrection de Quimperlé. Époux de Rose-Marie-Josèphe de Quélen, élevé au grade de chef de bataillon, il mourut à Quimper le Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Briec en 1818
Un rapport officiel décrit ainsi Briec-de-l'Odet en 1818 : « Le chef-lieu ne se compose que de l'église et du presbytère, de deux maisons particulières, deux auberges, trois habitations rurales et quelques chaumières. (...) Les hameaux, assez également répartis sur l'étendue de la commune, sont au nombre de 296 et quelques maisons isolées »<ref>Cité par Modèle:Ouvrage.</ref>.
L'importance de l'élevage
En 1801, l'élevage était important à Briec : dans ses 434 exploitations agricoles, on recensait alors environ 850 chevaux, Modèle:Nb et Modèle:Nb ; les landes occupaient 30 % du finage, mais il ne faut pas oublier qu'elles constituaient alors un fourrage apprécié<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La prospérité de la commune et d'une partie de ses habitants au fil des siècles sera favorisée par le développement de l'élevage et notamment d'une race particulière de chevaux, les « doubles bidets ». Henry de Robien écrit encore en 1910 que les communes du canton de Briec, notamment Briec, Landrévarzec, Landudal et Langolen « constituent une zone merveilleuse pour la production du cheval de trait léger, du bidet compact »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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Paysans de Briec. Manière de conclure un marché (vers 1830, dessin de Pierre-Henri Charpentier, d'après un tableau de François Valentin, musée départemental breton, Quimper).
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Homme de Briec à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (photographie de Joseph Villard, Musée départemental breton).
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Mendiant de Briec à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (photographie de Joseph Villard, Musée départemental breton).
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Bidet breton (variété de Briec).
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Bidet breton de Briec (d'après une gravure de 1842).
Briec en 1830 et 1843
Jean-François Brousmiche écrit vers 1830 que « la commune de Briec, dans sa vaste étendue, offre des terres de toute nature, présentant une culture extrêmement variée. Il est des parties de son territoire où la charrue ne peut déchirer le sol, il en est d'autres qui sont d'une grande fertilité. Le pays est couvert (bocage), on y voit beaucoup de taillis, mais les futaies y sont rares (...) »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Briec en 1843 : Modèle:Citation bloc
Briec faisait partie, ainsi que d'autres communes comme Guengat, Plonéis et Plogastel-Saint-Germain, des localités voisines de Quimper dont des familles, le plus souvent très pauvres et trouvant là le moyen de gagner quelque argent, accueillaient de nombreux enfants naturels abandonnés mis en nourrice placés par l'hospice de Quimper ; beaucoup d'entre eux décédaient en raison de la médiocrité des soins qui leur étaient prodigués<ref>M. F. Colin, Les enfants mis en nourrice dans le pays de Quimper aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles, mémoire de maîtrise, Quimper, cité par Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le découpage progressif de Briec
La vaste étendue de l'ancienne paroisse de Briec a entraîné son découpage progressif : déjà Langolen avait obtenu d'être une paroisse indépendante à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Quilinen est rattachée à la paroisse de Landrévarzec en 1843. Par contre Landrévarzec céda à Briec la chapelle de la Madeleine, et son ancienne trève de Trefflez<ref name="infobretagne.com"/>.
En 1874, la section de Briec, peuplée alors de Modèle:Nombre était représentée par 14 conseillers municipaux au sein du conseil municipal de Briec, composé en tout de 23 conseillers (la section de Landrévarzec, peuplée alors de 1214 habitants, par 5 conseillers municipaux et la section de Landudal, peuplée alors de 931 habitants, était représentée par 4 conseillers municipaux)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Landrévarzec est détaché de Briec par la loi du Modèle:Date<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Landudal, devenue paroisse indépendante de Briec en 1825, ne devint une commune séparée de Briec qu'en 1901<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Une école privée catholique ouvre à Briec en 1899 : on fit « pression sur les fermiers par l'intermédiaire des propriétaires » pour qu'ils y mettent leurs enfants, écrit l'inspecteur d'académie<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, Modèle:ISBN.</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les querelles liées à la laïcité
En décembre 1897, le recteur de Briec fit enlever les bancs qui servaient, au fond de l'église, aux élèves de l'école laïque. Le 9 janvier suivant, ceux-ci vinrent à l'église avec des bancs tout neufs, qui furent jetés dans la boue du cimetière après une mêlée indescriptible. Mais l'évêque ordonna au recteur de céder le dimanche suivant<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (Essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", Brest, Dialogues, 2012 Modèle:ISBN.</ref>.
En 1898, Henri Ponthier de Chamaillard, sénateur, qui proteste contre la suspension du traitement du curé, M. Poulhazan, affirme : « La commune de Briec est une des communes les plus catholiques du département du Finistère ». Le curé venait d'ouvrir une école privée catholique, ce qui avait eu comme conséquence de vider l'école laïque d'une bonne partie de ses élèves (140 élèves à l'école catholique contre 47 à l'école publique) et le gouvernement lui reprochait des manœuvres d'intimidation pour inciter les parents à inscrire leurs enfants à l'école privée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Louis Delobeau, sénateur-maire républicain de Brest, lui répond : Modèle:Citation bloc
Le Journal officiel de la République française du Modèle:Date indique qu'une pétition signée par 712 habitants de la commune de Briec-de-l'Odet et protestant contre la Loi de 1901 a été remise par Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, sur le bureau de la Chambre des députés<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Le journal Modèle:Lnobr du Modèle:Date écrit : Modèle:Citation bloc
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Briec<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Briec : monument aux morts.</ref> porte les noms de 271 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Plusieurs soldats briécois (Eugène Gaonach, Jean Gaonach, François Gautier, Hervé Gougay, Simon Himidy, Michel Le Berre, Louis Loudu, Yves Rannou, Jérôme Tassin) sont morts dès le mois d'août 1914 dans les combats de Maissin et Rossignol en Belgique entre le 21 et le Modèle:Date ; d'autres sont morts sur le front d'Orient (Jean Le Pann, décédé en Grèce ; Jean Thépaut et Henri Révois, décédés en Serbie ; Théopile Sans, décédé en Macédoine, Jean Le Berre, décédé en Roumanie, Louis Bélec, décédé en Bulgarie). Un briécois est disparu en mer pendant le conflit (Jean-Louis Le Scao, matelot canonnier à bord du croiseur cuirassé Amiral Charner torpillé par un sous-marin allemand près des côtes syriennes le Modèle:Date) ; un autre est mort en captivité en Allemagne (Pierre Bertholom). Un soldat briécois est mort lors de la bataille d'Elhri un combat contre des rebelles au Maroc (Jean Le Corre<ref>Jean Le Corre, décédé le Modèle:Date à Elhri (Maroc).</ref>). Tous les autres sont décédés sur le sol français : parmi eux, François Moullec<ref>François Marie Moullec, né à Briec, installé comme agriculteur à Ménez Groas en Ergué-Gabéric.</ref>, sergent au 19e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date- (la veille de l'armistice) à Flize (Ardennes)<ref>https://www.letelegramme.fr/histoire/poilus-bretons-mourir-un-10-novembre-1918-dans-les-ardennes-07-11-2018-12125589.php et https://www.letelegramme.fr/dossiers/poilus-bretons/poilus-bretons-la-derniere-patrouille-11-11-2019-12429997.php.</ref>
Trois soldats briécois sont décédés en Turquie pendant la campagne de Cilicie entre 1918 et 1921 : Jean Ménez, décédé à Mersin le Modèle:Date ; Jean Rannou, décédé à Tarsous le Modèle:Date ; Hervé Rolland, décédé le Modèle:Date à bord du navire hôpital " Vinh Long "<ref>Memorialgenweb.org - Hervé Rolland.</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Par décret du Modèle:Date, la justice de paix de Briec, de même que celle de Fouesnant, est rattachée à la justice de paix de Quimper<ref>"Le Bulletin législatif Dalloz : lois, décrets, arrêtés, circulaires, etc.", Dalloz, 1933, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5768558r/f749.image.r=Fouesnant.langFR.</ref>.
Des jeunes paysans finistériens, notamment du pays glazik, émigrent pendant la décennie 1930, s'installant principalement autour de Lanouaille en Dordogne<ref>Sylvain Le Bail, "Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs", Les oiseaux de papier, 2009, Modèle:ISBN.</ref>. Un mouvement important d'émigration de jeunes agriculteurs, provenant surtout des cantons de Briec, Bannalec et Scaër (en tout une centaine de familles), vers la région de Villeneuve-sur-Lot et Agen se développa aussi après la Première Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Briec<ref name="memorial-genweb.org" /> porte les noms de 27 briécois morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Alain Jaouen, décédé le Modèle:Date, quartier-maître à bord de l' Oréade, sous-marin français coulé dans le port de Casablanca (Maroc) par la flotte américaine dans le cadre de l'opération Torch et René Feunteun, décédé le Modèle:Date à Dakar (Sénégal) alors qu'il se trouvait à bord du croiseur Strasbourg. François Cornec, qui avait rejoint les Forces françaises libres en 1941, est mort à Crémone (Italie) le Modèle:Date à la suite d'un accident d'avion alors qu'il se trouvait à bord d'un bombardier Martin B-26 Marauder. Quatre autres soldats briécois sont morts en captivité en Allemagne (Jean Caugant, François Le Nouy, Joseph Le Nouy, Hervé Omeli, ce dernier noyé alors qu'il tentait de s'échapper d'un stalag). Huit sont morts pendant la Campagne de France au printemps 1940 (Albert Bernard, Pierre Hemidy, Jean Jezequel, Jean Kerherné, Pierre Le Gars, Louis Nicolas, Alain Pennec, Yves Bourveau, ce dernier décédé en Belgique dans la province de Namur).
L'occupation allemande
Le Modèle:Date au matin, des Allemands attaquent par surprise un groupe de résistants quimpérois cachés dans la grange d'une petite ferme à Guellen, faisant 5 morts (Marcel Pezennec, Hervé Gestin, Jacques Maillet, Hervé Julien, Alain Le Bras), les autres résistants parvenant à s'enfuir ; en représailles les Allemands incendient la ferme de Guellen<ref>http://fr.topic-topos.com/stele-commemorative-de-la-seconde-guerre-mondiale-briec et https://www.ouest-france.fr/des-resistants-ont-ete-tues-dans-sa-ferme-2750975.</ref>.
La compagnie FFI de Briec et la libération de Quimper
Le Modèle:Date, la Compagnie FFI de Briec, ou Modèle:6e compagnie FFI, issue du mouvement Vengeance, dirigée par Pierre Le Gars, qui dispose de 260 hommes, après avoir reçu le Modèle:Date des armes par parachutage près du hameau de Stang Vras en Langolen : le lieutenant-colonel Roger Bourrières, dit "Berthaud", chef militaire départemental FFI<ref>Le lieutenant-colonel Bourrières, dit "Berthaud", né le Modèle:Date à Mateur (Tunisie), a succédé au colonel Mathieu Donnart, alias Poussin, fusillé le Modèle:Date par les Allemands : il est décédé le Modèle:Date à Quimper, voir http://www.norrac.com/crbst_56.html.</ref>, en accord avec ses adjoints, décide alors de libérer Quimper ; le Modèle:Date une colonne formée par la Modèle:5e compagnie FFI pénètre vers 19 heures dans Quimper par le quartier de l'Eau Blanche et défile dans les rues du centre-ville abondamment pavoisées ; après un accrochage avec un blindé allemand, la Modèle:5e compagnie FFI se réfugie pour la nuit sur le mont Frugy et à Creac'h Maria et les Allemands reprennent le contrôle de la ville.
Les 5, 6 et Modèle:Date, les Modèle:5e, Modèle:6e et Modèle:7e compagnies FFI encerclent partiellement Quimper<ref>http://chantran.vengeance.free.fr/Doc/Nicolas05.pdf.</ref>. La Modèle:6e FFI se positionne à la sortie nord de la ville de Quimper autour des lieux-dits Tréqueffelec, Kermahonnet, au Loch et à Gourvily. Le Modèle:Date, un accrochage se produit à Gourvily<ref>Modèle:Lien web.</ref> entre une colonne allemande de voitures et la compagnie de Briec provoquant la mort de quatre résistants : Michel Capitaine<ref>Michel Capitaine, né le Modèle:Date à Briec</ref>, Corentin Guyader<ref>Corentin Guyader, né le Modèle:Date à Edern, sergent-chef dans cette compagnie FFI.</ref>, François Le Goff<ref>François Le Goff, né le Modèle:Date à Edern.</ref> et Yves Le Scao<ref>Yves Le Scao, né le Modèle:Date à Briec</ref> (un autre avait déjà été tué la veille, le Modèle:Date : Henri Lennez<ref>Henri Lennez, né le Modèle:Date à Quimper.</ref>). En représailles, les Allemands mettent le feu à une ferme de Gourvily et tuent cinq membres de la famille Le Jeune<ref>Jean-Louis Le Jeune, 68 ans ; Anne-Marie Le Jeune, née Cuzon, 64 ans ; Marie-Renée Le Jeune, née Le Quillec, 33 ans, Marie-Anne Le Jeune, épouse Toullec, 32 ans ; voir http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/5-aout-1944-la-famille-le-jeune-se-souvient-08-08-2014-10290923.php.</ref>.
Le Modèle:Date, une patrouille de reconnaissance, menée par le lieutenant Jean Kernaléguen, second du commandant Le Gars, se dirige vers la ville et rencontre place de Brest un convoi de camions allemands : Jean Kernaléguen<ref>Jean Alain Kernaléguen, né le Modèle:Date à Edern, lieutenant FFI.</ref> est tué et ses deux camarades sont pris en otage. Ce convoi allemand, fort d'une douzaine de camions et d'environ 250 hommes, se dirigeant vers Brest, est attaqué à Tréqueffelec par les résistants vers Modèle:Heure ; les combats font rage ; les résistants reçoivent vers 14 heures le renfort de la Modèle:5e compagnie FFI, dirigée par Gabriel Nicolas. Les Allemands cessent la bataille vers 18 heures, abandonnant sur place morts (une cinquantaine d'entre eux auraient péri), blessés et camions incendiés pour aller se réfugier dans la Presqu'île de Crozon. Les résistants comptent dans leurs rangs sept morts (Ernest Delettre<ref>Ernest Delettre, né le Modèle:Date à Avesnelles (Nord)</ref>, Corentin Guéguen<ref>Corentin Marie Guéguen, né le Modèle:Date à Edern</ref>, Corentin Quiniou<ref>Corentin Mathurin Quiniou, né le Modèle:Date à Edern.</ref>, Pierre Tarridec<ref>Pierre Marie Tarridec, né le Modèle:Date à Edern, caporal-chef FFI</ref>, tous les quatre d'Edern, François Jacq<ref>François Marie Jacq, né le Modèle:Date à Laz</ref>, Théophile Pichot<ref>Théophile Pichot, né le Modèle:Date à Billé (Ille-et-Vilaine).</ref>, tous deux de Briec, auxquels il faut ajouter Jean Kernaléguen cité précédemment) et cinq blessés ; la ville de Quimper est libérée à la suite de cette bataille de Tréqueffelec<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Corentin Stéphan<ref>Corentin Stéphan, né le Modèle:Date à Edern</ref>, agent de liaison motocycliste dans la Résistance, est tué le Modèle:Date à Saint-Thois ; il a reçu post mortem la Croix de guerre 1939-1945 avec médaille de bronze. Un autre résistant, Laurent Hemery<ref>Laurent Hemery, né le Modèle:Date à Briec.</ref>, est tué le Modèle:Date à Briec. Parmi les résistants qui ont survécu, on peut citer Jean Mével<ref>Jean Mével, né le Modèle:Date à Briec</ref>, dont la citation lors de l'attribution de la croix de guerre avec étoile d'argent dit : « Résistant de la première heure. A organisé comme chef de compagnie de nombreux sabotages. A participé à l'attaque de la prison de Saint-Charles. (...) »<ref>http://www.archives-finistere.fr/userfiles/file/enseigner_Resistance_208J_230_001-005.pdf.</ref>.
Les déportés de Briec
Yves Le Cœur<ref>Yves Le Cœur, né le Modèle:Date à Briec</ref> est décédé au camp de concentration du Stutthof le Modèle:Date.
L'après-Seconde-Guerre-mondiale
Trois Briécois (Hervé Gougay<ref>Hervé Gougay, né le Modèle:Date à Briec, décédé le Modèle:Date à Savannakhet (Laos)</ref>, François Houdeye<ref>François Houdeye, né le Modèle:Date à Briec, sergent au Modèle:1er bataillon de marche d'Extrême-Orient, décédé le Modèle:Date à Tai Cao dans la province de Prey Veng (Cambodge).</ref> et François Le Borgne<ref>François Le Borgne, né le Modèle:Date à Ploudalmézeau, garde républicain, décédé le Modèle:Date à Huong Diem (Viet-Nam).</ref>) sont morts pendant la guerre d'Indochine et un pendant la guerre d'Algérie (Jean Le Grand<ref>Jean Le Grand, né le Modèle:Date à Gouézec, décédé le Modèle:Date à Djebel Zellidj région Aflou, dans le département de Tiaret (Algérie)</ref>)<ref name="memorial-genweb.org"/>.
Les abattoirs de l'UNACO (Union des aviculteurs de Cornouaille) ouvrent en juin 1962 sur le site de Rosculec ; Modèle:Nobr poulets étaient abattus quotidiennement. Cette entreprise a salarié jusqu'à 600 personnes au début de la décennie 1970, avant d'être reprise par le groupe Doux et de finalement fermer en 2002<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1976 Briec comptait 234 exploitations agricoles (leur superficie moyenne était de Modèle:Unité) ; en 2019 elles ne sont plus 80, mais sont de plus grande taille.
La traversée de la commune en son milieu sur Modèle:Unité de long par la voie express [[Route nationale 165|Modèle:Nobr]] mise en service en 1976 entraîna la perte de Modèle:Unité de terres agricoles, mais a suscité l'implantation de plusieurs entreprises industrielles, artisanales et commerciales à proximité de l'échangeur de Kerlez et le long de la rocade sud (Modèle:Nobr prolongée par la Modèle:Nobr) en direction d'Edern, notamment les abattoirs de l'UNACO (repris ensuite par la société Doux, de Châteaulin), Pineau Bois, la SBA (Société briécoise d'abattage), Poult (biscuiterie)Modèle:Etc.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Communauté de communes du Pays Glazik, créée en 1993 et dont le siège se trouvait à Briec, a fusionné le Modèle:Date avec Quimper Communauté, intercommunalité dans laquelle elle a été englobée.
La fermeture en 2002 de l'usine du groupe Doux entraîna la suppression de 250 emplois.
Briec se développe rapidement. Le maire, Jean-Hubert Pétillon, déclare en 2019 : « Notre position dans le département près de la quatre voies est très attractive. (...) Le prix du m2 (73 euros en moyenne) est moins élevé que dans le sud du département et reste abordable. Nous allons aussi profiter de l'installation de la nouvelle clinique à Kerlic » (en périphérie de Quimper) « Je pense que dans un ou deux ans, nous aurons atteint le cap de Modèle:Nombre habitants »<ref>Journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, numéro du 30 août 2019.</ref>.
L'usine d'incinération de Briec produit de la chaleur qui permet de chauffer Modèle:Unité de serres, ainsi que de produire de l'électricité via une turbine qui alimente l'équivalent de Modèle:Nombre foyers<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 35,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,13 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Sources : Mairie de Briec, Ouest-FranceModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Langue bretonne
Le nom breton de la commune est Modèle:Langue.
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le Modèle:1er décembre 2009. La commune a reçu le label de niveau 2 de la charte Ya d'ar brezhoneg le 8 janvier 2018.
À la rentrée 2017, 118 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 16,2 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la rentrée 2017, une filière bilingue est ouverte au collège Pierre-Stéphan qui devient pôle de référence.
Économie
De nombreuses entreprises se sont installées dans les zones d'activité de Briec, attirées par la proximité de Quimper et de la voie express RN 165 ; parmi elles la Sodise<ref> https://www.sodise.com </ref> (fabricant et assembleur, grossiste en outillage, équipements et consommables pour les professionnels) qui emploie en 2023 150 salariés<ref>Modèle:Article</ref> et Amazon, qui y a ouvert une plate-forme logistique en 2022<ref>Modèle:Article.</ref>.
Monuments et sites
La commune possède un patrimoine architectural remarquable : de nombreuses chapelles disséminées dans la campagne, une multitude de calvaires.
Chapelle Saint-Sébastien de Garnilis
La fenêtre du chevet présentait en 1820, quatre panneaux, et deux oculi avec armes des Trégain, d'une Passion datée 1580. En 1921, le marquis de Plœuc « pensant sauver ce vitrail en l’installant au château de Kerambleis » offrit une verrière datée 1921 du maître verrier Léglise de Paris. Depuis, aucune trace de cette Passion. Elle est mentionnée par erreur par Couffon comme existante<ref>Fond Abgrall, bibliothèque municipale de Quimper, croquis de la baie</ref>. En 1819, désordres dans la chapelle à la suite des luttes bretonnes. Le vicaire de Briec ne veut plus y célébrer la messe, sauf ordonnance de l'évêque<ref>Bulletin commission diocésaine 1904. Documentation jplb</ref>.
Une sablière de cette chapelle représente, sculptée, un homme et une femme, debout, s'embrassent tendrement<ref>Sophie Duhem, "Impudeurs et effronteries dans l'art religieux breton (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)", éditions Le Télégramme, 2012,Modèle:ISBN.</ref>.
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis et son calvaire : vue d'ensemble.
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : la façade (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : le calvaire près de la chapelle.
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : le chœur.
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : la poutre de gloire (le Christ en croix entre la Vierge et saint Jean), Modèle:3e quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : le retable de saint Sébastien (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : groupe sculpté de saint Mathurin et Théodora<ref>Fille de l'empereur Maximien Hercule, qui était folle et que saint Mathurin tenta de soigner</ref> (Modèle:1er quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : pierre tombale de Marie-Claude-Hyacinte de L'Ange, dame comtesse de Trégain, morte le 6 janvier 1773.
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La chapelle Saint-Sébastien de Garnilis : tableau commémoratif des morts de la Première Guerre mondiale de la « trève de Saint-Sébastien ».
Chapelle Saint-Venec (Saint-Vennec)
Cette chapelle est dédiée à saint Venec, dit aussi saint Guéthénoc. Le chanoine Abgrall dans ses brouillons signale des débris de vitraux, où il reconnaît deux anges tenant une banderole, puis une sainte Vierge et un saint Sébastien<ref>Documentation JPLB.</ref>.
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Briec : chapelle Saint-Venec, statue de sainte Gwenn et ses jumeaux datée vers 1578 (à droite de sainte Gwenn se trouve saint Venec).
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Briec, chapelle Saint-Vennec, statue de Notre-dame de Tréguron (pierre polychrome, 1592)
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Briec : la chapelle Saint-Venec et son calvaire.
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Briec : le calvaire de Saint-Venec.
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Le calvaire de Saint-Venec, la croix sommitale et les deux larrons.
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Le calvaire de Saint-Venec, sainte Véronique.
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Le calvaire de Saint-Venec, saint Pierre.
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Le calvaire de Saint-Venec, l'apôtre Jean.
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Le calvaire de Saint-Venec, sainte Marie-Madeleine.
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Le calvaire de Saint-Venec, le mauvais larron.
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Le calvaire de Saint-Venec, pietà.
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Saint-Venec : la fontaine du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Chapelle Sainte-Cécile
Modèle:Article détaillé Elle est la seule chapelle de la pointe de Bretagne à être dédiée à sainte Cécile (santez Aziliz en breton), la patronne des musiciens.
Cette chapelle, ainsi que la croix-calvaire, ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1935.
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Chapelle Sainte-Cécile, vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Sainte-Cécile, maître-autel, verrière et statues de sainte Cécile et saint Maurice.
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Chapelle Sainte-Cécile : piétà.
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Le calvaire près de la chapelle Sainte-Cécile : vue d'ensemble
Chapelle Saint-Guénolé dit de Treflez et aussi chapelle de Trolez
On raconte qu'une première chapelle aurait été offerte par le roi Gradlon à l'abbaye de Landévennec.
La chapelle actuelle, située sur un chemin de Compostelle, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; la sacristie date de 1630 ; elle contient une inscription difficile à déchiffrer. La chapelle serait, selon la légende, reliée au manoir de Trolez par un souterrain. Un vide de Modèle:Unité a effectivement été découvert menant de la chapelle vers ce manoir, le propriétaire actuel (1988) maniant le pendule. Un autre souterrain où l’on peut passer à quatre pattes a été trouvé sous le sol de la chapelle et allant du second pilier vers une fenêtre. La chapelle abrite une très belle Adoration des mages, reste d’un triptyque ? La chapelle est désormais désacralisée<ref>Documentation Jean-Paul Le Bihan.</ref>.
La vitrerie losange en verre blanc datant du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est remplacée en 2022-2023 par des vitraux conçus par Yvon Daniel et Valérie Salaün (un financement participatif a été lancé par la Fondation du patrimoine<ref>Modèle:Article.</ref>.
Chapelle de la Madeleine
On ne trouvait, en 1985, aucune pièce, témoin des anciens vitraux mais de nombreuses traces de barlotières et vergettes antérieures. De même pas de trace de vitrerie Modèle:S mini-. Par contre les anciens se souvenaient de vitraux losangés en verre blanc. En 1984, du verre blanc a succédé a des fenêtres en bois encore existantes en 1948. Relevé traces de peinture Modèle:S mini- sur les pierres encadrant les baies. Depuis 1985 vitraux figuratifs de l'atelier Le Bihan, aux sujets choisis par le comité. Auteurs : Antoine et Jean-Pierre Le Bihan<ref>documentation jplb.</ref>.
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La chapelle de la Madeleine, vue extérieure d'ensemble.
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Le calvaire du placître de la chapelle de la Madeleine.
Église paroissiale Saint-Pierre (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)
En 1789, lors du procès-verbal en vue de reconstruire l’église, on y voyait, derrière le maître-autel dans le vitrail représentant une Passion du Modèle:S mini, cinq écussons dont celui de Bretagne, celui de France ainsi que celui de la seigneurie de la Chataigneraye, présentés par un ange. En la chapelle Saint-Jean, il y a trois soufflets, le premier porte un écusson, le reste est en verre blanc ou représente le mystère de la Passion. En la chapelle de la Vierge, côté nord, au haut du vitrail sont trois écussons<ref>Compilation de divers bulletins de la société archéologique.</ref>. Le chœur, le chevet et le transept ont été reconstruits entre 1909 et 1911 par l'architecte Charles Chaussepied<ref>http://fr.topic-topos.com/eglise-saint-pierre-briec.</ref>.
Autres chapelles
- Chapelle Notre-Dame d'Illijour, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Chapelle de Trégain (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), construite en 1700 et désaffectée pour le culte, désormais transformée en gîte<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
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La chapelle de Trégain 1.
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La chapelle de Trégain 2.
- Chapelle Saint-Égarec, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Chapelle Saint-Corentin (Kreisker), Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : en forme de croix latine, son transept et son chevet datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sa nef du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et sa charpente, apparente, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (la chapelle fut entièrement restaurée en 1804). La chapelle possède trois autels en pierre de taille et des statues anciennes dont une de saint Corentin en pierre polychrome et une d'Adam et Ève en granite ainsi que des statues de saint Sébastien, saint Germain, saint Maudez, saint Tugen, etc. ; elle possède aussi des vitraux dont une Dormition de la Vierge qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le calvaire situé à proximité date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et porte un crucifix qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>D'après la notice d'information située à proximité de la chapelle.</ref>.
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La chapelle Saint-Corentin (ou chapelle du Kreisker) et son calvaire 1.
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La chapelle Saint-Corentin (ou chapelle du Kreisker) et son calvaire 2.
Le château de Trohanet
Une partie de la propriété du château de Trohanet<ref>Modèle:Lien web.</ref> est située en Langolen. Le château est composé d'une partie plus ancienne (l'arrière du château) datant du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, du temps de la famille Liziart, et d'une partie moderne datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, y compris son bel escalier en granite, construite par la famille Tréouret de Kerstrat ; le pignon ouest a également été rhabillé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour le mettre en conformité avec le reste de la façade ; y était en effet adossée une longère qui servait d'écurie et que le propriétaire a fait détruire. Les armoiries de la famille Tréouret de Kerstrat figuraient sur le fronton triangulaire de la façade, mais elles ont été martelées pendant la Révolution française. La présence de l'étang d'une superficie de près de quatre hectares atteste de la noblesse du lieu : c'était une obligation au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle d'avoir un étang pour un lieu noble et sa superficie était en proportion du rôle du lieu dans la structure féodale. Trohanet est vendu en 1851 par la famille Tréouret de Kerstrat au futur amiral de La Grandière (alors capitaine de vaisseau) ; celui-ci entreprend à partir d'un plan dessiné en 1872 par les frères Bühler, célèbres paysagistes de l'époque, une restructuration du parc qu'il accompagne de la construction de bâtiments de basse cour, de la construction d'un mur d'enceinte pour un jardin potager et de la construction d'une petite serre. Il procède également au réaménagement de la façade des deux pavillons, est et ouest, du château. Les travaux d'aménagement du parc romantique sont achevés vingt-cinq ans plus tard, en 1898. Une chapelle et un pigeonnier ont disparu, de même que les deux moulins qui étaient en état de fonctionnement en 1816, le dernier s'est effondré en 1946.
Inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 2002<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Trohanet a pu bénéficier en 2009, pour la première fois, d'une subvention : pour la réfection de la toiture ; cette subvention (40 % au total) a correspondu au surcoût de la fixation des ardoises au clou exigée par l'administration (la précédente toiture était au crochet). La réfection de la toiture et des charpentes a été achevée en 2012.
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Le château de Trohanet : vue d'ensemble 1.
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Le château de Trohanet : vue d'ensemble 2.
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Le château de Trohanet : vue d'ensemble 3.
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Le château de Trohanet : l'arrière.
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Le château de Trohanet : la salle à manger.
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Le château de Trohanet : la cuisine.
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Le château de Trohanet : l'étang et, en arrière-plan, le château 1.
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Le château de Trohanet : l'étang et, en arrière-plan, le château 2.
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Le château de Trohanet : l'étang devant le château.
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Le château de Trohanet : le deuxième étang situé plus en amont.
Les familles de Keroualle (Keroual) et de Liziart
Avant les Kerstrat et les La Grandière, ce sont les familles Penancoet de Kerroualle et de Liziart qui possédaient le manoir de Trohanet. Il est fait mention d'un Guillaume de Liziart qui habite Tnouanet et épouse en 1415 Éleonore de Penguilly ; il décède en 1446 et c'est son fils, également dénommé Guillaume, qui lui succède dans la propriété de Trohanet ; il est sénéchal de Cornouaille : six générations de cette lignée, dont une partie par les femmes, vont habiter Trohanet jusqu'à sa vente aux Penancoet de Keroualle :
- Guillaume de Liziart marié en 1482 à Marie de Kernivynen, puis à Marie Le Saux et en troisièmes noces, en 1498, à Catherine de Kermerien.
- Marie de Liziart, mariée en 1503 à Alain de Kerguelenen.
- Jehanne de Kerguelenen, mariée en 1521 à Jehan de Penguilly.
- Marie de Penguilly mariée en 1558 à Jean de Kersaudy.
- Pierre de Kersaudy, marié en 1612 à Anne Marie de Plœuc.
- Mauricette de Kersaudy, mariée en 1620 à Christophe de Fouquet, seigneur de Chalain (neveu du "Grand Fouquet" que fit enfermer le roi Louis XIV).
- Pierre de Kersaudy, marié en 1612 à Anne Marie de Plœuc.
- Marie de Penguilly mariée en 1558 à Jean de Kersaudy.
- Jehanne de Kerguelenen, mariée en 1521 à Jehan de Penguilly.
- Marie de Liziart, mariée en 1503 à Alain de Kerguelenen.
C'est René de Penancoët de Keroualle qui acheta Trohanet en 1629 à Mauricette de Kersaudy, épouse de Christophe de Fouquet.
René de Penancoët de Keroualle est le père de Guillaume de Penancoët de Keroual dont est issue, de son mariage en 1645 avec Marie de Plœuc, Louise de Keroual, la future duchesse d'Aubigny, maîtresse du roi d'Angleterre Modèle:Monarque ; elle est l'ancêtre de Lady Diana, donc du Prince William, héritier du trône d'Angleterre. La jeune sœur de Louise, Mauricette, épousera d'abord en Angleterre le comte de Pembroke dont elle sera veuve, sans enfant, et ensuite le marquis de Gouffier Thoix dont la petite fille épousera un aïeul direct de l'actuel propriétaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Les Tréouret de Kerstrat
Les Kerstrat achètent Trohanet aux Keroualle en 1696.
- Urbain de Tréouret de Kerstrat, né en 1624, était conseiller du roi, sénéchal de Châteaulin et premier magistrat de la ville et juridiction de Châteaulin, marié en 1653 avec Françoise Le Gouvello, dame de Lezelé.
- Leur fils Joseph Hyacinthe Tréouret de Kerstrat, décédé en 1722, se maria avec Anne La Roche.
- Leur fils cadet, Joseph-Louis de Tréouret de Kerstrat, né en 1694, décédé le Modèle:Date à Briec, se maria avec Hyacinthe Mathurine Élisabeth Renée Anne de Robien.
- Leur fils aîné, le comte Jean-Marie de Tréouret de Kerstrat<ref>Né le Modèle:Date à Briec, décédé le Modèle:Date au château de Trévarez en Saint-Goazec, ancien page de Modèle:Monarque, officier des vaisseaux du Roi</ref>, marié le Modèle:Date à Saint-Nolff avec Julie Charlotte Marie Thérèse du Bot du Grégo<ref>Julie Charlotte Marie Thérèse du Bot du Grégo, née à Vannes en 1750, décédée en 1784 à Quimper et inhumée dans la chapelle des Trois-Gouttes-de-Sang dans la cathédrale Saint-Corentin de Quimper</ref> (sœur du marquis du Grégo, propriétaire du château de Trévarez), possesseur de vastes domaines, y compris à Fouesnant, et jouissant d’une influence considérable dans la région, menacé et son château partiellement pillé, émigra à Londres en 1793 ; il laisse cinq enfants à la charge de sa sœur Céleste (il était alors veuf de Julie du Bot du Grégo) ; Céleste prétendra que Trohanet lui appartient et Trohanet échappa ainsi à la confiscation et à la vente comme bien national.
- L'un de leurs fils, Jean Hyacinthe Tréouret de Kerstrat, né en 1774 et baptisé le Modèle:Date dans la chapelle du château de Grego à Surzur, après avoir suivi les cours du collège de Rennes, avait d'abord pris parti avec passion pour les idées des Lumières, la liberté, la justice, et s'enthousiasmait pour la Révolution en marche, s'engageant même, lui, le fils d'un comte, comme volontaire dans les gardes nationaux, mais il finit par retrouver son père émigré en Angleterre, puis débarque à Quiberon en juin 1795, rejoignant Cadoudal, Vincent de Tinténiac (avec qui il avait un lien de parenté, Vincent de Tinténiac étant le petit-fils de Marie-Rose Tréouret de Kerstrat, sœur de Joseph-Louis de Tréouret de Kerstrat) et les chouans de l'Armée rouge. Il se réfugie à Trohanet en compagnie de Guernizac et du chevalier de Brieuc, qui devient un centre de chouannerie et où, trahi par une vieille servante qui le dénonça, il fut arrêté en octobre de la même année<ref>Modèle:Lien web.</ref>; conduit d'abord à Quimper, puis à Brest où il est condamné à mort le Modèle:Nobr Modèle:Nobr romains<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; il est fusillé à l'âge de vingt ans<ref>Bernard Baffait, Le chevalier Kerstrat, chouan des lumières, roman, Grand West éditions, avril 2013</ref>.
- Un autre de leurs fils, Thomas-Paul Charles Tréouret de Kerstrat, né le Modèle:Date à Briec, décédé le Modèle:Date à Quimper, participa à la résurgence de la chouannerie en 1799-1800. un signalement au préfet précise en l'Modèle:Nobr romains qu'un « rassemblement de chouans et de brigands se fait à Edern et à Briec ; ils couchent dans les champs environnant le château de Trohanet (…) Cornouaille [Michel-Armand de Cornouaille] et Kerstrat [Thomas-Paul Charles Tréouret de Kerstrat] en sont les chefs (…). Ils menacent de mort toute personne qui viendrait les découvrir»<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Joseph-Louis-Hyacinthe de Tréouret de Kerstrat (fils cadet de Joseph-Louis de Tréouret de Kerstrat), né le Modèle:Date au château de Trohanet, émigra également à Londres et participa lui aussi au débarquement de Quiberon. Blessé de deux balles lors de la bataille du château de Coëtlogon le Modèle:Date au cours de laquelle Vincent de Tinténiac trouva la mort, il parvint à se cacher dans un village des environs de Sarzeau, non loin du château du Grégo. Marié en 1785 avec Marie-Julienne Mahé de Berdouare, surnommé Jobic Kerstrat dans le roman d'Auguste Hilarion de Kératry Les derniers des Beaumanoir ou La Tour d'Helvin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, publié en 1824.
- Leur fils aîné, le comte Jean-Marie de Tréouret de Kerstrat<ref>Né le Modèle:Date à Briec, décédé le Modèle:Date au château de Trévarez en Saint-Goazec, ancien page de Modèle:Monarque, officier des vaisseaux du Roi</ref>, marié le Modèle:Date à Saint-Nolff avec Julie Charlotte Marie Thérèse du Bot du Grégo<ref>Julie Charlotte Marie Thérèse du Bot du Grégo, née à Vannes en 1750, décédée en 1784 à Quimper et inhumée dans la chapelle des Trois-Gouttes-de-Sang dans la cathédrale Saint-Corentin de Quimper</ref> (sœur du marquis du Grégo, propriétaire du château de Trévarez), possesseur de vastes domaines, y compris à Fouesnant, et jouissant d’une influence considérable dans la région, menacé et son château partiellement pillé, émigra à Londres en 1793 ; il laisse cinq enfants à la charge de sa sœur Céleste (il était alors veuf de Julie du Bot du Grégo) ; Céleste prétendra que Trohanet lui appartient et Trohanet échappa ainsi à la confiscation et à la vente comme bien national.
- Leur fils cadet, Joseph-Louis de Tréouret de Kerstrat, né en 1694, décédé le Modèle:Date à Briec, se maria avec Hyacinthe Mathurine Élisabeth Renée Anne de Robien.
- Leur fils Joseph Hyacinthe Tréouret de Kerstrat, décédé en 1722, se maria avec Anne La Roche.
La famille de La Grandière
C'est Joseph Louis de Kerstrat<ref>Né le Modèle:Date au manoir de Trohanet, décédé le Modèle:Date, marié avec Marie-Antoinette-Adélaïde Riquetti de Mirabeau (1818-1901), une petite-fille d'un compagnon de La Fayette, André Boniface Louis Riquetti de Mirabeau, surnommé Mirabeau-Tonneau et frère du célèbre Honoré-Gabriel Riquetti de Mirabeau</ref>, le fils de Thomas Paul Charles de Tréouret de Kerstrat<ref>Thomas Paul Charles de Tréouret de Kerstrat, né le Modèle:Date à Briec, décédé le Modèle:Date à Quimper, notaire, autre fils de Jean Marie Tréouret de Kerstrat et de Julie Charlotte Marie Thérèse du Bot du Grego, marié avec Marie Anne Bahezre de Lanlay</ref>, qui hérita de Trohanet et qui, ruiné, le vendit en 1851 au futur amiral Pierre-Paul de La Grandière dont descend l'actuel propriétaire. Il est le père de Marie de Kerstrat qui développa le tourisme dans la région de Pont-l'Abbé et fit connaître le cinéma aux Canadiens. Il semble que depuis plusieurs années, les Kerstrat n'habitaient plus Trohanet mais le château de Trévarez qu'ils possédaient de façon indivisaire avec leur tante Julie du Grégo (qui avait été la maîtresse du général Hoche alors que celui-ci était chargé de combattre la chouannerie dans l'Ouest de la France) ; lors de l'acquisition du château par le futur amiral de La Grandière, en 1851, il n'y avait qu'une seule pièce d'habitable dans Trohanet. C'est l'amiral de La Grandière, qui de retour de son poste de gouverneur en Cochinchine (1862-1867), entreprend les travaux de réhabilitation de l'intérieur de Trohanet. Il fit également venir le paysagiste Denis Bühler qui transforma le pourtour de Trohanet - jusque-là organisé en terrasses - en parc romantique à l'anglaise. Il est conseiller général du canton de Briec jusqu'à sa mort le Modèle:Date. Son épouse était Augustine du Marrallac'h, sœur de Monseigneur du Marrallach' (château du Perennou en Plomelin) ; elle était décédée en 1868 à son retour d’Indochine où elle avait contracté des fièvres asiatiques.
Leur fils, le vicomte Augustin-Félix de La Grandière<ref>Né en 1849 à Plomelin, marié le Modèle:Date avec Blanche Bénédicte de Bracquemont, (décédée en couches en 1878) remarié le Modèle:Date avec Blanche Marie de Saint-Genys, il fut officier, participant comme lieutenant à la guerre de 1870, puis fut conseiller municipal de Langolen et conseiller général du canton de Briec. Il décéda le Modèle:Date au château de La Fautrière en La Jumellière (Maine-et-Loire)</ref>, lieutenant de cavalerie fait prisonnier à Sedan et démissionnaire, lui succède et entreprend la mise en œuvre des prescriptions du plan de Bühler : ces travaux seront achevés en 1902.
À sa mort, Augustin de la Grandière, ayant hérité de deux propriétés en Anjou qu'il laisse à ses deux fils, c'est sa fille aînée, Marie-Thérèse, épouse du comte René d'Espiès<ref>Adrien Marie René, dit René, comte de Cossart d'Espiès, né à Besançon le Modèle:Date.</ref>, officier, qui lui succède dans la propriété de Trohanet. René d'Espiès sera maire de Langolen de 1925 jusqu'à son décès en 1944. la comtesse d'Espiès sera une des premières femmes élue maire d'une commune française en 1945.
Le couple n'avait pas d'enfant et lègue Trohanet à leur neveu, le comte François de Pimodan, (fils d'Yvonne de La Grandière, sœur puînée de Marie Thérèse) officier de cavalerie, lieutenant colonel commandant le Modèle:8e de Hussards, mort pour la France en Algérie (1958). Trohanet passe alors à son épouse, Geneviève de Mieulle, lors du décès de Marie-Thérèse d'Espiès en août 1970 ; à sa mort en septembre 1988, un an après la tempête d'octobre 1987 qui a ravagé le parc de Trohanet, mais heureusement épargné la maison, la propriété de Trohanet revient à son fils, Baudoin de Pimodan, qui accepte des visites du château sur rendez vous<ref>Modèle:Lien web.</ref>(visites payantes au cours de l'été).
La propriété est ouverte gratuitement à la visite lors des journées nationales des Parcs et jardins (dernier week-end de mai) ainsi que lors des Journées européennes du patrimoine (troisième week-end de septembre).
Patrimoine naturel
- Le "Lac caché" est un lieu de promenade proche du bourg qui a été rendu accessible et aménagé en 2021 dans le cadre d'un chantier international organisé par l'association '"Concordia"<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/briec-de-lodet/un-nouveau-lieu-de-promenade-inaugure-a-briec-28-07-2021-12798564.php.</ref>.
Jumelages
Événements
- Un marché non alimentaire se tient les premiers mardis du mois sur la Grande Place. Un marché alimentaire hebdomadaire, le vendredi matin, a également lieu.
- En 2007, le Bagad Brieg a été sacré champion de Bretagne des Bagadoù.
- En 2014, le pipe band de Brieg a été sacré champion du monde des Pipe band en grade 2.
Enseignement à Briec
La commune de Briec comprend deux écoles primaires :
- l'école Yves-de-Kerguelen (publique) ;
- l'école Sainte-Anne (privée) ;
et comprend deux collèges :
- le collège Pierre-Stéphan (public) : construit en 1982, il occupe une surface bâtie de Modèle:Unité, et accueille 450 élèves pour l'année scolaire 2013-2014 ;
- le collège privé Saint-Pierre : les effectifs pour l'année scolaire 2009-2010 sont de 253 élèves.
Notes et références
Notes
Modèle:Références Modèle:Références
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Hervé Jaouen, Les Filles de Roz-Kelenn, éditions Presses de la Cité, 2007.
- Serge Duigou, La Révolte des Bonnets Rouges en pays bigouden, Éditions Ressac, Quimper, 1989.
- Yves Garlan et Claude Nières, Les révoltes bretonnes de 1675, Éditions sociales, Paris, 1975.
- Charles Le Goffic, Les Bonnets Rouges, Éditions La Découvrance, 2001.
- Jean Lemoine, La Révolte du papier timbré ou des Bonnets Rouges, Plihon, Rennes, H. Champion, Paris, 1898.
- Arthur Le Moyne de La Borderie, La Révolte du papier timbré advenue en Bretagne en 1675, réédité dans Les Bonnets Rouges, Union générale d'éditions (collection 10/18), Paris, 1975.
- Goulven Péron, Sôn potr Kerjoz : la chanson du gars de Kerjoss, Musique Bretonne Modèle:N°, DASTUM, mars-avril 2008.
- Boris Porchnev, Les buts et les revendications des paysans lors de la révolte bretonne de 1675, paru dans Les Bonnets Rouges, Union générale d'éditions (collection 10/18), Paris, 1975.
- Syndicat d’initiative du Pays Glazik, Route des chapelles en Pays Glazik, 2000.
- Serge Duigou, Marie de Kerstrat, l'aristocrate du cinématographe, Éditions Ressac, Quimper, 1978 (l'histoire d'une Briécoise (1841-1920) devenue pionnière de la diffusion du cinéma outre-Atlantique pendant seize ans).
- Goulven Péron, Le notaire Alain Moreau (1739-1799), Lettre du Poher Modèle:N°, mars 2006.
- Goulven Péron, Les seigneuries de la Roche, Botiguigneau et Laz avant 1576, Cahier du Poher, Modèle:N°, mars 2010.