Saint-Goazec

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Goazec {{#ifeq:1|0|[sɛ̃gwazɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Saint-Goazec appartient par ses traditions au pays Dardoup. Le bourg est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au sud-ouest de Carhaix-Plouguer, Modèle:Unité au nord-est de Quimper et Modèle:Unité au sud-est de Brest. La petite ville voisine de Châteauneuf-du-Faou n'est distante que de Modèle:Unité à vol d'oiseau et de Modèle:Unité par la route.

Fichier:Map commune FR insee code 29249.png
Carte de la commune de Saint-Goazec et des communes avoisinantes.

Modèle:Communes limitrophes


Géographie physique

La commune de Saint-Goazec est délimitée au nord par le cours de l'Aulne canalisé, et à l'est par un de ses affluents, le Ster Pont Mine. L'Aulne sépare Saint-Goazec de Châteauneuf-du-Faou tandis que le Ster Pont Mine sépare Saint-Goazec de Spézet. La commune est très vallonnée et s'étage entre Modèle:Unité d'altitude au niveau du fond de la vallée de l' Aulne et Modèle:Unité au niveau des sommets appartenant à la chaîne des Montagnes Noires : le Roc'h an Aotroù situé à l'extrémité sud qui domine du haut de ses Modèle:Unité la vallée de l'Aulne et le Menez an Dug, Modèle:Unité, au pied duquel l'Odet prend sa source. La commune a une superficie de Modèle:Unité dont Modèle:Unité de bois. La forêt de Laz ou forêt départementale de Trévarez occupe en partie les terrains en pente du versant nord des Montagnes Noires. Une source naturelle, se trouvant dans une zone boisée et protégée de la forêt de Laz, est exploitée depuis 1967 par une usine d'embouteillage. L'eau minérale mise en bouteille est commercialisée sous la marque source Isabelle.

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Spezet », sur la commune de Spézet, mise en service en 1994<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Goazec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauneuf-du-Faou, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 1,6  % 54
Terres arables hors irrigation 25,4 % 849
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,3 % 143
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 34,3 % 1145
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,9  % 63
Forêts de feuillus 9,0 % 302
Forêts de conifères 10,2 % 339
Forêts mélangées 4,6 % 152
Landes et broussailles 5,2 % 175
Forêt et végétation arbustive en mutation 3,5 % 116
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

L'occupation des sols met en évidence la prédominance des territoires agricoles sur la forêt et les milieux semi-naturels ainsi qu'une faible urbanisation du territoire. Les territoires agricoles, qui occupent 65,9 % de la surface communale, ont partiellement conservé leur structure bocagère. La forêt, qui occupe 23,8 % de la surface communale, est constitué pour moitié de feuillus et pour moitié de conifères. Les landes, présentes sur les hauteurs des Montagnes Noires, occupent une surface non négligeable.

Toponymie

Le nom breton de la commune est Modèle:En breton.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Saint Goazec en 1643, Saint Ouazec en 1695<ref name="a">Modèle:Lien web.</ref>.

Saint-Goazec viendrait de saint Woazec ou Gwazec, disciple de saint Patrice et évêque en Irlande<ref name="a" />. Comme ce nom apparaît tardivement, il est possible qu'il ne s'agisse que d'un « San Wazec », c'est-à-dire littéralement une « vallée riche en sources et ruisseaux ».

Histoire

Les origines

Saint-Goazec est issu d'un démembrement de la paroisse de Laz sous le Concordat, époque à laquelle elle prend le statut de paroisse. Elle était jusque-là une trève de la seconde. Saint-Goazec dépendait de l'ancienne seigneurie de Laz également, puis de celle de La Roche et Laz dans l'ancien évêché de Cornouaille. On trouve les appellations suivantes : Saint Goazec (en 1643), Saint Ouazec (en 1695), Saint Goazec (en 1700).

Préhistoire

Fichier:Saint-Goazec vase en céramique.jpg
Vase en céramique datant du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle trouvé lors de fouilles dans un tumulus à Saint-Goazec, collection du Chatellier, 1930 (musée d'Archéologie nationale)

La commune possède de nombreux monuments mégalithiques :

Antiquité

Moyen Âge

En 1486, les seigneurs de Laz font extraire du schiste ardoisier au lieu-dit Mengleuz-Moguer en Saint-Goazec. Au cours des Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les ardoises de Saint-Goazec servent entre autres à couvrir la cathédrale Saint-Corentin de Quimper et l'église Saint-Maclou de Rouen<ref name="lg">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les seigneuries de Kerbigodou et La Salle-Penquélen dépendaient de la baronnie de Laz<ref name="gallica.bnf.fr">R. Delaporte, Notice sur les seigneuries de La Roche-Helgomarc'h, Laz et Botiguigneau, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207710t/f240.image</ref>. Modèle:Article détaillé

Époque moderne

Un aveu d'Anne de Laval concernant la seigneurie de Kergorlay<ref>La seigneurie de Kergorlay ou Guergorlay, une juveigneurie du Poher, dépendait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la maison de Montfort-Gaël et s'étendait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la totalité des paroisses de Motreff, Spézet, Laz et Trégourez, ainsi que sur des parties de celles de Saint-Goazec, Châteauneuf-du-Faou, Saint-Hernin et Plévin, voir http://www.motreff.fr/accueil_motreff/la_commune/historique</ref> date de 1543<ref>Selon Bertrand de Boussillon, " La Maison de Laval, 1020-1605 : étude historique, accompagnée du cartulaire de Laval et de Vitré", tome 4, 1895-1904, le document se trouve aux archives du département de Loire-Atlantique, voir https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5535136j/f214.image.r=Sp%C3%A9zet?rk=42918;4</ref>.

Le fief de Trevarez appartient en 1601 à Jean de Linloët. Cette terre est saisie sur cette famille par Anne de Coatanezre, marquise de la Roche et Laz, le Modèle:Date. Elle passe ensuite, par alliance, entre les mains de la famille de Kernezne qui habite Trévarez [Trévaré] entre 1660 et 1759. Cette terre, ainsi que celle de Trégoazec (il n'y avait pas de château à cet endroit à cette époque), est acquise peu après par la famille Monjaret de Kerjégu. D'une superficie de Modèle:Unité, le domaine possède Modèle:Unité de terres labourables divisées en quarante exploitations, Modèle:Unité de landes, Modèle:Unité de bois.

En août 1655, le Père Julien Maunoir prêcha une Mission à Saint-Goazec (il en avait prêché une le mois précédent à Laz).

Une papeterie existait sur les bords de l'Aulne au moulin de Saint-Goazec ; elle appartenait au marquis du Grego qui la louait en 1772 à Jean Guedon<ref>H. Bourde de la Rogerie, "Contribution à l'histoire de la papeterie en France", Grenoble, éditions de l'industrie papetière", 1941.</ref> ; elle fonctionnait encore en 1794 selon Jacques Cambry.

Selon Louis Charpentier, dans une monographie intitulée "De Funnay à Ty Mur. Mémorable aventure d'Escailleurs ardennais qui s'en furent au pays d'Armor, exploiter les pierres d'ardoises", vers 1777 des Ardennais, venant principalement de la région de Fumay, vinrent trouver du travail dans les ardoisières de la vallée de l'Aulne, apportant avec eux l'art de mieux tailler l'ardoise. Dans l'impossibilité de trouver leur lieu réel d'origine, P.-A. Limon les surnomme "Parisiens" dans son livre "Usages et règlements locaux en vigueur dans le Finistère" publié en 1857, et les ardoises bretonnes furent surnommées "parisiennes". Cette immigration concerna principalement les communes de Port-Launay, Châteaulin, Lopérec, Saint-Coulitz, Pleyben, Lothey, Gouézec, Lennon, Spézet, Motreff, Châteauneuf-du-Faou et Saint-Goazec. Les noms de famille se sont transformés au fil du temps : les Waslet sont devenus Voachelet, Les Lefèvre sont devenus Lefeuvre, les Bouchy Bouché, etc<ref>Modèle:Article.</ref>..

Révolution française

Pendant la Révolution française, le domaine de Trévoazec passe aux mains d'Antoine-Henry d'Amphernet de Pontbellanger, un chef chouan décédé le Modèle:Date à Médréac après être tombé dans une embuscade tendue par des soldats du général Hoche ; il avait été dénoncé par son épouse, la marquise Louise Bot du Grégo<ref>Louise Bot du Grégo, née le Modèle:Date au château de Trévarez en Saint-Goazec, décédée le Modèle:Date au château de Trévarez</ref>, qui était la maîtresse du général Hoche. Les Bleus, en reconnaissance des services qu'elle leur rendit, rasèrent l'église de Trégoazec, mais laissèrent intactes ses terres et son manoir de Trévarez.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Homme de Saint-Goazec2.jpg
Homme de Saint-Goazec (dessin d'Albert Racinet publié en 1888).

La commune de Saint-Goazec est connue pour ses sabotiers/charbonniers qui vécurent au cours des siècles passés (Modèle:S mini--Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle) dans les forêts et bois environnants et pour ses ardoisières dont l'exploitation s'est interrompue dans les années 1950-1960.

Saint-Goazec vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Frank Davies<ref>Frank Davies, en fait révérend E.W.L. Davies, vint chasser deux années de suite en Bretagne, probablement en 1854 et 1855, mais ne publia ses souvenirs que vingt ans plus tard.</ref> fait cette description de la campagne aux alentours de Laz et Saint-Goazec vers 1854 dans un livre publié initialement en anglais en 1875 : « Chaque fourré, à une certaine distance de la ville, abrite un renard, un loup ou un sanglier. Et plus, dans certains d'entre eux, comme Laz, Coat-Quéinnec et Kilvern [en Saint-Goazec], on trouve chacune de ces espèces et même des chevreuils et du plus petit gibier » Il décrit en ces termes les paysans de Coat-Quéinnec et Kilvern : « Ils étaient tous vêtus de peaux de biques foncés, de pantalons de toile boutonnés jusqu'à la cheville, de gros sabots bourrés de foin, de chapeaux ronds à larges bords avec de longs rubans ombrageaient leurs épaules. (...) Les femmes montent à califourchon tandis que les hommes sont assis les deux jambes pendantes du même côté. (...) Ils n'utilisent pas de selles qui semblent encore inconnues »<ref>Frank Davies, "Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne", éditions des Montagnes Noires, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

L'ardoisière du Rick

Fichier:Saint-Goazec Rick.jpg
Le terril de l'ardoisière du Rick en bordure du Canal de Nantes à Brest.

À Saint-Goazec plusieurs petites ardoisières à ciel ouvert se développèrent dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Rosalvez, Prat Trévily, Vernic, Kermorvan (fermée en 1938), Guernagoc et Le Rick, cette dernière, possédée à partir de 1849 par Louis de Kerjégu<ref>Christiane Le Borgne, Les ardoisiers de Maël-Carhaix, Saint-Goazec, Motreff, Commana et Gourin, revue Micheriou Koz, n°17, automne 2007.</ref>.

L'ardoisière du Rick fut la plus grande carrière à ciel ouvert de Bretagne : Modèle:Unité de profondeur, Modèle:Unité de longueur, Modèle:Unité de largeur, la veine ardoisière offrant Modèle:Unité de puissance<ref>Modèle:Article.</ref>. Elle fut exploitée initialement sous le nom de Mengleuz-Moger et reprise en 1866 par la famille de Kerjégu. En  1866, elle employait 200 ouvriers ; 1904, 170 carriers y travaillent, mais la Première Guerre mondiale et la crise de 1929 vont provoquer son déclin (elle n'emploie plus que 12 ouvriers en 1935, les effectifs remontant à 61 ouvriers en 1938). Le 18 mars 1937, un gigantesque éboulement détruit une partie de l’exploitation. Le Rick est converti en exploitation souterraine en 1938. Elle ferme après la Seconde Guerre mondiale, et a connu une réexploitation temporaire modeste, de nature artisanale, des années 1960 jusqu'en 1978 (famille Crublé)<ref name="lg" />, date de sa fermeture par la DRIRE qui juge l'exploitation trop dangereuse<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ferme-école de Trévarez

La ferme-école de Trévarez est créée en 1847 par Louis de Kerjégu. En 1865, son siège est transféré à Kerwazec, en plein cœur des montagnes Noires. D'une superficie de Modèle:Unité, dont Modèle:Unité de terres labourables, Modèle:Unité de prés, Modèle:Unité de bois, la ferme-école voit ses bâtiments achevés en 1866 et accueille chaque année une dizaine d'apprentis. La ferme-école a largement contribué à développer les nouveaux procédés de culture, l'irrigation, le drainage, la propagation des plantes fourragèresModèle:Etc.<ref>"Les Primes d'honneur, les médailles de spécialités et les prix d'honneur des fermes-écoles décernés dans les concours régionaux en France", Imprimerie nationale, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5628088t/f590.pagination.r=Le+Faou.langFR</ref>

La fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Un rapport d'avril 1872 indique que Saint-Goazec fait partie des 28 communes du Finistère à être encore sans école<ref>Modèle:Article.</ref>.

Aux alentours de 1900, Paul Joanne écrit : « L'ignorance et la misère des gens de Motreff, de Saint-Hernin, de Saint-Goazec, de Leuhan sont proverbiales en Bretagne : dans quelques fermes, les paysans mangeaient leur soupe, il n'y a pas si longtemps, dans des écuelles creusées dans la table »<ref>Paul Joanne, "Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies", tome 4, L-M, 1890-1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73392f/f759.image.r=motreff?rk=3519330;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le sous-préfet de Châteaulin, dans une lettre datée du Modèle:Date, reconnaît qu' « il serait difficile de prêcher en français, la majeure partie des habitants ne connaissant que le breton »<ref>Fanch Broudic, "L'interdiction du breton en 1902", Coop Breizh, 1997, Modèle:ISBN.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Goazec porte les noms de 89 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, à titre d'exemplen le sous-lieutenant Jean Cozic<ref>Jean Cozic, né le Modèle:Date à Saint-Goazec, sous-lieutenant au 118e régiment d'infanterie</ref>, mort le Modèle:Date des suites de ses blessures dans l'ambulance à Senlis-le-Sec (Somme), qui fut cité à l'ordre de l'Armée et fait chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume, et ses deux frères François<ref>François Cozic, né le Modèle:Date à Saint-Goazec, sergent au 64e régiment d'infanterie</ref>, prêtre, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Fère-Champenoise (Marne) et Yves<ref>Yves Cozic, né le Modèle:Date à Landeleau, caporal au [[1er régiment de zouaves|Modèle:1er régiment de marche des zouaves]]</ref>, religieux, mort ses suites de ses blessures le Modèle:Date à Jonchery-sur-Vesle (Marne), décoré de la Médaille militaire ; parmi les autres, trois au moins sont décédés en Belgique dont deux (Jean Gaonac'h, Louis Lucas) dès 1914 et le troisième (Pierre Lohéac) le Modèle:Date (il fut parmi les derniers morts de la guerre) ; Michel Guillou est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (dont Pierre Hervé, séminariste, décédé des suites de ses blessures le Modèle:Date à l'hôpital de Coulommiers (Seine-et-Marne), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Saint Goazec : monument aux morts</ref>.

Le château de Kervoazec

Fichier:Château de Kervoazec 1900.jpg
Le château de Kervoazec vers 1900 (carte postale).
Fichier:Affiche réunion action française.jpg
Affiche politique concernant une réunion de l'Action française organisée en 1934 au château de Kervoazec.

Le château de Kervoazec fut construit vers 1860, à l'emplacement de l'ancien village de Tregoazec (qui comprenait trois hameaux dénommés Trégoazec Creis, Tregoazec Huella et Tregoazec Izella<ref name="aa">Modèle:Lien web.</ref>), par Louis Monjaret de Kerjégu, député et conseiller général du Finistère<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", août 1878, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562132s/f9.image.r=Kervoazec?rk=21459;2</ref> qui y pratiqua l'élevage des chevaux et y créa une ferme-école<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f220.image.r=Kervoazec</ref> ; sa fille Anne Monjaret de Kerjégu<ref>Anne Monjaret de Kerjégu, née le Modèle:Date à Brest, décédée le Modèle:Date au château de Kervoazec en Saint-Goazec</ref> épousa le comte Eudes de Rouvroy de Saint-Simon (né le Modèle:Date à Lorient, décédé le Modèle:Date à Saint-Goazec)<ref>Journal Le Matin, Modèle:N° du 2 février 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786103/f3.image.r=Kervoazec?rk=21459;2</ref>, maire de Saint-Goazec entre 1919 et 1929, neveu de Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint Simon, fondateur du saint-simonisme), qui lui fit construire Ker Maunoir, une jolie demeure au fond du parc pour sa fille<ref name="aa" />. Une part importante des terres de Saint-Gozdc appartenait au comté de Saint-Simon.

À partir de 1932, après la mort d'Eudes de Rouvroy de Saint-Simon, le château, dénommé alors « Château de Saint-Simon », devint la propriété de Pierre de Foucault, baron de Tournebu (1888-1972), en raison de son mariage avec Geneviève de Rouvroy de Saint-Simon, fille d'Eudes de Rouvroy de Saint-Simon, qui y ouvrit un ouvroir à dentelle entre 1916 à 1928. Homme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, partisan de l'Action française dont il préside la section locale<ref>Journal L'Action française, Modèle:N° du 19 décembre 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k761802c/f3.image.r=Kervoazec?rk=42918;</ref>, il y organisa d'importantes réunions politiques à laquelle participèrent notamment Léon Daudet et de nombreux Camelots du roi. Le château fut occupé par l'armée allemande à partir de mai 1944 puis servit de centre de regroupement pour les enfants de Brest<ref>http://fr.topic-topos.com/chateau-de-kervoazec-saint-goazec</ref>. Le baron de Foucault, autonomiste breton, dénonca des résistants à la police de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale ; condamné à mort par la Résistance, il ne fut pas assassiné ; par contre le fils du comte, Gérard de Saint-Simon, fut résistant, chef de section de la Compagnie "Victoire"<ref name=témoignage>Témoignages dans Modèle:Harvsp.</ref>. Modèle:Article détaillé Le domaine s'étendait alors sur une cinquantaine d'hectares, formé de jardins (dont un jardin d'hiver avec d'exceptionnelles plantes exotiques) et de bois, disposant aussi d'un étang alimenté par une source, laquelle est désormais exploitée commercialement pour vendre de l'eau de source (marque « Isabelle »). Le parc actuel ne fait plus que Modèle:Unité, le reste ayant été progressivement vendu dans la décennie 1950<ref name="aa" />.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Goazec porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorial-genweb.org"/>

Fichier:Saint-Goazec 4.JPG
Saint-Goazec : le monument aux morts.

Dans la nuit du 29 au Modèle:Date, Yves Herviou, sa femme Marie née Thomas et leur fille Denise âgée de 17 ans, sont tués par des "Russes Blancs" dans leur maison, à Kroaz-An-Teurec lors d'une rafle. Les raisons de ce massacre ne sont pas connues - il n'y a pas eu de témoin.

Le maquis de Saint-Goazec - Spézet : le bataillon Stalingrad

« C'est sur les contreforts de la colline de Kastel-Ruffel que la Résistance finistérienne, se rebellent contre l'occupation allemande et son organisation du Service du travail obligatoire trouve (...) le lieu le plus adéquat pour l'implantation, en juillet 1943, du premier maquis de Bretagne, celui de Saint-Goazec-Spézet : simple déterminisme géographique ! Du haut de ses 282 mètres, la vue à Kastel-Ruffel porte à 360°, au nord sur toute la vallée de l'Aulne jusqu'à la ligne bleue des Monts d'arrée, au sud sur les hautes vallées de l'Odet er de l'Isole : c'est un avantage considérable pour qui veut voir dans être vu... »<ref>Jean-Robert Marzin, dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Le premier maquis de Bretagne<ref>Le village de Trédudon-le-Moine en Berrien (Finistère) a toutefois le titre de "Premier village résistant de France", qui lui fut décerné après la Libération par l'état-major FTPF, car des armes y furent cachées par Pierre Plassart, un dirigeant local de l'Organisation spéciale, avec la complicité de la population, et le village servit de dépôt d'armes, de lieu de refuge et de réunions clandestines pour les dirigeants des FTPF, voir http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29003687</ref>, le "bataillon Stalingrad", appelé aussi "maquis de Saint-Goazec - Spézet", est fondé au village de Kervigoudou<ref>http://www.richardferrand.fr/wp-content/uploads/2013/04/CHATEAULIN_2013.0430_20.pdf</ref> en Saint-Goazec, fin avril 1943 à l'instigation de Daniel Trellu<ref>Daniel Trellu, né le Modèle:Date à Quéménéven, décédé le Modèle:Date à Port-de-Carhaix en Carhaix, instituteur, dit "colonel Chevallier" dans la Résistance, responsable du Front National de Lutte pour la Libération et l'Indépendance de la France dans le Finistère et de l'Organisation spéciale. Après la Seconde Guerre mondiale, Daniel Trellu fut professeur de français dans un lycée de Quimper. Il quitta le Parti communiste français en 1984</ref>, et en présence d'Hippolyte Balc'h, instituteur à Saint-Goazec, d'Yves Le Gall, de Châteauneuf-du-Faou et de Marcel Cariou de Pont-l'Abbé<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

Les premiers recrutés au printemps 1943 sont 8 réfractaires au S. T. O. de Pont-l'Abbé (Noël Guyader, Marcel Le Moal, Lucien Lebrun, René Le Bolzer, Lucien Mavric, Jo Larnicol, Jean Le Berre, Pierre Durand, mais cinq d'entre eux abandonnèrent ce maquis assez tôt, y trouvant les conditions de vie trop difficiles, seuls Lucien Guenneau<ref>http://www.lycee-laennec-pontlabbe.ac-rennes.fr/sites/lycee-laennec-pontlabbe.ac-rennes.fr/IMG/pdf/heros_et_martyrs_de_la_liberation.pdf</ref>, Marcel Cariou et René Le Bolzer y restant). Partis de Pont l'Abbé en juin, ils passent une semaine à Plomelin chez M. et Modèle:Mme Bordier puis sont accueillis début juillet 1943 par Jean-Louis Berthélémé<ref>Jean-Louis Berthélémé, fait prisonnier au début de la Seconde guerre mondiale parvint à s'évader à plusieurs reprises et fut ensuite l'un des principaux animateurs de la Résistance dans le centre de la Bretagne et en particulier du maquis de Saint-Goazec. Dénoncé, il fut arrêté dans la nuit du 9 au Modèle:Date et déporté à Dora et mourut le Modèle:Date à Nordhausen</ref> dans sa ferme de Kersalut en Plonévez-du-Faou, et conduits à Kervigoudou vers le 21 juillet. Ils sont rejoints peu après par 4 Camarétois<ref>Yves (Youenn) et Jean Bevin, Jean Pennec, Auguste Delon (originaire de la région parisienne)</ref>, puis en septembre 1943 par 8 autres Camarétois<ref>Roger Signor (fusillé au Poulguen en Penmarc'h le Modèle:Date) après avoir été arrêté à Gourin en janvier 1944), Étienne Callec, Georges Saint-Cyr, Pierre Quillien, Roger Fournier, Pierre Cadiou, André Le Mignon, Charles Mazeau</ref>, car la plupart des hommes de Camaret étaient réquisitionnés pour travailler pour le compte des Allemands dans la base aéronavale de Poulmic où certains, soupçonnés d'avoir commis des attentats, jugeaient plus prudent de prendre le maquis.

Les jeunes maquisards s'installent à l'orée du bois "Coat Quéinec" dans un vieux moulin désaffecté à la limite de Saint-Goazec et Spézet<ref name=guenneau>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. D'autres les rejoignent peu après, comme Yves Le Page<ref>Modèle:Lien web.</ref>, réfractaire du STO et Hervé Laniel, tous deux de Pleyben, deux Tchèques déserteurs de l'armée allemande, etc.<ref name=guenneau/> Le moulin ayant été repéré par les Allemands, les maquisards dressent leur campement au plus profond des bois et se déplacent très souvent. Sur la journée, ils participent aux travaux agricoles, ceci leur permet de nouer des relations avec la population.

Les opérations menées par le maquis de Saint-Goazec - Spézet ne sont pas spectaculaires dans ses premiers mois d'existence, le but des maquisards était de créer un climat d'insécurité pour les troupes allemandes basées dans la région.

Ces actions sont de 4 types :

- se procurer des armes : plusieurs attaques de soldats allemands isolés ;

- se procurer des vivres : vols de tickets d'alimentation dans les mairies de Spézet et Saint-Goazec, hold-up dans des perceptions, vols de tabac (les débitants de tabacs sont remboursés) ;

- punitives : contre les collaborateurs notoires et contre les espions (dans le cas des espions et traîtres, ils sont exécutés - on ne peut pas faire de prisonniers au maquis) ; des fermes appartenant à des paysans aiséset refusant leur aide aux résistants sont aussi incendiées.

- sabotages : lignes électriques, incendie d'un dépôt de fourrage destiné à l'armée allemande .

René Galand a écrit : « On envoya des équipes avec du plastic et des détonateurs pour détruire les lignes de chemin de fer et les ponts. (...) Nous avons erré de-ci de-là à travers le pays, des limites de Landeleau à celles de Pleyben et de Laz à Plonévez. C'est pendant la nuit que nous nous déplacions »<ref>René Galand, War hentoù an Tremened, revue AL Liam Modèle:N°, 2002 (citation traduite du breton)</ref>.

De nombreuses rafles sont organisées par les Allemands, certaines mobilisent plus de 400 soldats, l'ennemi imagine que le nombre des maquisards est très important, en réalité ils ne sont au maximum qu'une vingtaine. Ces grandes rafles ont leurs limites, la population prévenant les maquisards qui se dispersent aussitôt. Les "descentes" dans les commerces fréquentés par les patriotes sont bien plus efficaces. C'est ainsi qu'au mois de novembre 1943 que les premières arrestations eurent lieu. Yves Bevin et Maurice Cam, ce dernier originaire de Pont-de-Buis, sont arrêtés au Fell en Spézet le Modèle:Date, emprisonnés à Quimper et fusillés le Modèle:Date en compagnie de 32 autres résistants sur la plage de Steir-Poulguen à Penmarc'h<ref>http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/page3/styled-20/page322/index.html et http://www.gillespichavant.com/blog/2011/03/01/resistance-monument-des-martyrs-du-steir-poulguen-a-penmach/</ref>. Le Modèle:Date-, Jean Pennec, Jean Lancien et Roger Signor sont arrêtés lors d'une rafle à la gare de Gourin alors qu'ils venaient chercher des aviateurs alliés abattus (Jean Pennec parvint à s'échapper de la prison Saint-Charles de Quimper où il avait été transféré et à regagner, pieds nus dans la neige, le maqui, échappant ainsi au peloton d'exécution).

Pourchassés par les Allemands, les autres maquisards se cachent pendant l'hiver 1943-1944 dans le bois de Conveau, à cheval sur les communes de Tréogan (Côtes-du-Nord) et Langonnet (Morbihan) dans les Montagnes Noires; ils trouvent aussi refuge dans une maison isolée située à Modèle:Unité du bourg de Plévin (Côtes-du-Nord) sur la route de Paule. De là, ils mènent des expéditions punitives, rançonnant en particulier des personnes soupçonnées de collaboration. Le Modèle:Date, après avoir rançonné un notable du bourg de Plévin qui était un collaborateur notoire, sept maquisards font irruption dans le village de Gartulan en Plévin dans le but de trouver de l'argent et tuent deux paysans, Joseph Hourman et Corentin Mahé qui tentent de s'y opposer. Une opération de police consécutive à ces assassinats entraîna une dizaine d'arrestations ; trois des maquisards ayant participé à cette opération furent arrêtés, puis exécutés à Rennes le Modèle:Date<ref>Yves Manac'h, de Plestin-les-Grèves ; Yves Pages, de Loqueffret, Jean Le Floc'h, de Plévin</ref> ; d'autres (Roger Le Signor et Jean Lancien), furent fusillés au Poulguen en Penmarc'h en avril 1944. Un procès tenu en 1947 entraîna pour ces deux crimes l'arrestation de deux autres personnes<ref>Raphaël Quevesseur, marin-pêcheur à Locquémeau et Charles Mazeau, marin-pêcheur à Camaret</ref>, qui furent condamnées à respectivement 15 et 10 ans de travaux forcés<ref name="lesamisdelaresistancedufinistere.com">Yves Mervin, "Joli mois de mai 1944 : la face cachée de la Résistance en Bretagne", Yoran Embanner, 2011 Modèle:ISBN.</ref>.

Ce maquis éclata au début de l'année 1944 en deux groupes, l'un, qui devint le "Bataillon Stalingrad", dirigé par Lucien Guenneau<ref>Ses autres membres sont Eugène Cadic, Charles Le Signor, Jean Lancien, Hervé Laniel, André Mignon (dit "Basane", un pêcheur de Camaret), Yann Guivarch (de Châteauneuf-du-Faou), Jean-Louis Féon (de Saint-Goazec), Joseph Sibiril, Joseph Daoudal, André Chabas (dit "Dédé la Sardine", tué au combat de Poulodron début août 1944)</ref>, restant dans le giron du Parti communiste clandestin, refusant désormais d'attaquer des cibles civiles, l'autre, "incontrôlé", comprenant notamment Jean Pennec, dit "Capo"<ref>Né le Modèle:Date à Camaret-sur-Mer, voir http://lesamisdelaresistancedufinistere.com/page96/page18/page113/index.html</ref>, Georges Saint-Cyr, Simon Vigouroux, Joseph Scotet<ref>Dit "Job la Mitraille", originaire de Spézet, devint le chef du maquis des Montagnes Noires et fut mortellement blessé par les Allemands le 6 mai 1944</ref> et partisan d'actions beaucoup plus dures<ref name="lesamisdelaresistancedufinistere.com"/>.

L'abbé Saout, recteur de Saint-Goazec, autonomiste breton et ami de l'abbé Perrot, qui avait caché un résistant, Jean Quelever, fut un temps suspecté de l'avoir dénoncé, car celui-ci fut arrêté le Modèle:Date- à Laz et décéda sous la torture<ref>Témoignage de François Le Goff dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Le Modèle:Date, Jean Guivarch<ref>Jean Guivarch, né en 1921 à Châteauneuf-du-Faou, voir http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?id=5075344</ref> est tué et André Le Mignon gravement blessé (il décéda quelques mois plus tard) par une patrouille de feldgendarmes de Châteaulin à l'entrée du bourg de Spézet<ref name="z">http://www.lesamisdelaresistance56.com/images/PDF/ami/Ami_Entends_Tu_N85.pdf</ref>.

Le Modèle:Date, onze résistants<ref>Yves Bloas, Pierre Clech, Michel Clech, Jean-Marie Clech, Jacques Guéguen, Jean Guillou, Jean Jaouen, Louis Lollier, Jean Le Roux, tous dix de Spezet, et Jean Le Goff de Saint-Goazec, voir http://breizh2952.e-monsite.com/pages/mes-pages/monuments-aux-fusilles-commune-de-lanvenegen.html</ref> arrêtés à Spézet le Modèle:Date, sont fusillés à Rozangat en Lanvénégen après avoir été condamnés à mort par une cour martiale allemande siégeant dans l'école Sainte-Barbe au Faouët<ref>http://lesamisdelaresistancedumorbihan.com/resources/ami-155.pdf</ref>.

Dans la nuit du 8 au Modèle:Date-, les maquisards de Saint-Goazec-Spézet réceptionnèrent au Hellen en Édern trois parachutistes Jedburgh de l'équipe Giles (le capitaine français Le Bel, le capitaine américain Bernard Knox et le sergent opérateur radio anglais Gordon Track), chargés d'encadrer les résistants locaux, sous l'autorité du général Éon<ref>Modèle:Lien web.</ref> et de son adjoint le colonel Passy, parachutés à Kerien (entre Bourbriac et Saint-Nicolas-du-Pélem) dans la nuit du 4 au Modèle:Date- dans le cadre de la "mission Aloès" pour fédérer les actions des mouvements de résistance de Bretagne intérieure<ref>http://www.almrd22.fr/IMG/pdf/i20_Une_liberation_rapide_et_installation_des_nouvelles_autorites.pdf Modèle:Lien archive.</ref>. 45 containers d'armes sont aussi parachutés la même nuit du 8 au Modèle:Date- à Ty-Roué en Saint-Goazec par trois avions venus d'Angleterre et quatre autres avions effectuent un nouveau parachutage au même endroit dans la nuit du 15 au Modèle:Date- et trois hommes (Marcel Siche, dit "Équivalence" ; Jean Bernard, dit "Égalité" et Ambroise Broussard, dit "Équation") qui viennent encadrer les maquis du centre du Finistère sont parachutés le lendemain à Landeleau<ref name=témoignage/>.

Le Modèle:Date- est constituée la section "Leningrad" dont Jacob Mendrès<ref>Modèle:Lien web.</ref> (alias "Jacques Guéguen") reçut le commandement, Jean-Louis Féon et Joseph Riou étant ses adjoints. Marcel Siche, dit "Équivalence", prit la tête du bataillon "Stalingrad", dont l'état-major s'installa à Kerallé en Leuhan<ref name=témoignage/>.

André Chabas, dit "Dédé le Parisien", est tué le Modèle:Date à Poulodron en Châteauneuf-du-Faou lors d'une embuscade tendue par des parachutistes allemands de la Modèle:2e commandée par le général Ramcke<ref name="z" />.

D'autres maquis se sont constitués en Bretagne à la même époque, notamment les maquis des Montagnes Noires (dit aussi maquis du Bois de Conveau), le maquis de Bubry<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> et Saint-Marcel dans le Morbihan et celui des cimes de Kerchouan en Saint-Bihy au début de 1944 dans les Côtes-du-Nord<ref>http://almrd22.fr/IMG/pdf/h17_Lutte_armee_dans_l_ouest_et_repression_allemande.pdf</ref>. Un monument érigé à Gourin porte la mention "À la mémoire des résistants des Montagnes Noires, victimes du nazisme" : 92 noms y sont inscrits. Une plaque commémorative a été apposée dans le hameau du Fell en Spézet en 1993 :"Modèle:50e anniversaire FFI-FTPF. Hommage au premier maquis de Bretagne créé au printemps 1943 entre Spézet et Saint-Goazec"<ref>http://www.lesamisdelaresistancedufinistere.com/resources/ami-152.pdf</ref>.

Le château de Trévarez, qui servait de centre de repos pour les sous-mariniers allemands, fut bombardé par l'aviation alliée le Modèle:Date-, puis attaqué dans la nuit du 4 au Modèle:Date- par les sections "Verdun" et "Léningrad" du bataillon "Stalingrad".

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Économie

L'agriculture demeure une activité essentielle à Saint-Goazec.

Les eaux de la source communale de « la Reine » sont embouteillées et commercialisée par la société SEMA sous la marque « Isabelle ». Tout près se trouvent une station expérimentale régionale bovine à Trévarez<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et une station expérimentale régionale porcine à Guernevez<ref>Modèle:Lien web.</ref>, installées sur le territoire des communes avoisinantes par la Chambre d'agriculture.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé

  • Château de Kervoazec (ne se visite pas).
  • Manoir du Vieux Trévarez (Station agricole. Visite possible à certaines dates. Contacter l'office de tourisme de Châteauneuf du Faou).
  • Ruines d'un château médiéval.
  • Le canal de Nantes à Brest avec l'écluse du Voaquer (Gwaker) et son échelle à saumons et à truites, qui permet à ceux-ci de remonter le cours de l'Aulne pour frayer.

Modèle:Article détaillé

Saint-Goazec compte également un camping municipal, un gîte rural et le complexe touristique de Penn ar Pont<ref>Site de Penn ar Pont</ref>.

Personnalités liées à la commune

  • Louise du Bot du Grégo, née le Modèle:Date- à Surzur mais ayant vécu au domaine de Trévarez, alors un simple manoir servant de relais de chasse, que son père, qui se prévalait du titre de marquis du Grégo et de la Roche-Helgomarc'h, possédait. Elle est mariée au vicomte de Pontbellanger, un noble d'origine normande ; elle participe comme lui à la chouannerie en 1793. Après l'émigration de son mari en Angleterre, elle devient la maîtresse du Lazare Hoche dont elle devient une espionne, contribuant entre autres à attirer Vincent de Tinténiac dans une embuscade et à l'arrestation de Charette ; peut-être a-t-elle même dénoncée son mari, tué lors d'un combat à Médréac par des troupes républicaines ; on dit aussi qu'elle aurait contribué à l'échec de l'expédition d'Irlande de 1796, Hoche préférant sa galante compagnie à la préparation de l'expédition. Après la mort de ce dernier, elle épouse en 1797 le colonel républicain Michel Bonté (futur général) et devient ensuite baronne d'Empire. Elle décède le Modèle:Date- et son corps est inhumé dans la chapelle Saint Hubert de Trévarez avant d'être transféré dans le cimetière de Saint-Goazec<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Émile Salaün, né en 1926 à Saint-Goazec, participa à partir de l'été 1944 à la compagnie "Victoire" du réseau de résistance "Stalingrad". Il fut arrêté et détenu pendant une semaine à Sizun, avant d'être relâché. Il devint après-guerre officier dans l'infanterie de marine avant de quitter l'armée en 1961 pour travailler dans l'industrie, puis dans un établissement financier. Il est mort en novembre 2005<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Modèle:Portail