Kerien

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Modèle:Infobox Commune de France

Kerien {{#ifeq:1|0|[kɛʁjɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.

Le nom de la commune en breton est Kerien-Boulvriag.

Géographie

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Situation

Kerien est située à Modèle:Unité au sud de Bourbriac (chef-lieu du canton). Les communes les plus proches sont Kerpert, Lanrivain, Maël-Pestivien, Magoar.

La paroisse fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch.

Géologie et relief

De Duault à Corlay en passant par Kerien et Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mètres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

Entre Bourbriac et Kerien, se trouve le col de Roc'h C'hlas Vihan situé à Modèle:Unité d'altitude sur la route de Bourbriac par la Modèle:Nobr ; l'ascension du col fait environ Modèle:Unité de long pour une dénivellation moyenne d'environ 2,5 %.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Kerien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (61,3 %), terres arables (27,5 %), prairies (8,3 %), forêts (2,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Préhistoire

L'occupation humaine est attestée dès le Néolithique comme en témoignent les très nombreux menhirs qui ont été érigés sur le territoire de la commune : alignement de Kersaliou, menhir et dolmen de Creac'h-an-Archant, menhir de Cosquer Jehan, menhir de Crech Quenez Bras, menhirs de Kerligan, menhir de Kerohou Vraz, menhir de Magourou.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Karian vers 1330<ref name="Noms de lieux bretons">Modèle:Ouvrage.</ref>, parrochia de Querien en Quintin en 1407, trefve Querien en 1535 et en 1536, Querrien en 1543<ref name="infobretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Kérien signifie littéralement « ville froide » ; mais on croit que ce mot est une corruption de Ker Jan, qui veut dire ville, « lieu de Jean »<ref name="infobretagne" />,<ref name="Noms de lieux bretons" />.

La paroisse de Kérien, ou mieux Ker-Jan devrait son nom à la petite chapelle Saint-Jean, beaucoup plus ancienne que le bourg, si on s'en rapporte à la tradition<ref name="infobretagne" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les foires de Kerien ont été créées en 1878<ref>Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Kerien porte les noms de 47 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

La mission interalliée Aloès est parachutée à Kerien le Modèle:Date- pour prendre le commandement des opérations FFI en Bretagne ; elle était composée d'une vingtaine d'officiers dont le colonel Éon<ref>Joseph Marie Éon, voir http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=67421</ref> alias Signe, le colonel Dewavrin alias Passy, le colonel Dupérier alias Resultante, le lieutenant Mansion ainsi que du colonel Stevens, de Diener, du radio Henri Durand, de Jed Daniel, du SAS, de Cary-Elwes, du caporal Erik Mills, du radio Delplanque, de Georges Lalisse et de Maurice Schumann (mais ce dernier n'a pas sauté, car il a eu peur). Le but de l'opération était de coordonner les actions de résistance en Bretagne ; le P.C. fut installé dans la ferme des Le Mouel<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'État-Major FFI des Côtes-du-Nord de Marceau (Yves Le Hégarat) secondé par Louis Le Meur (alias commandant Rolland [1] ) est déjà sur place, ayant libéré la zone avant l'arrivée des GI's. Le 6 aout, le commandant Rolland aidé par une vingtaine d'hommes, sous les ordres du colonel Passy, mirent en déroute 200 allemands. Quatre resistants sont morts au cours du combat: Yves Le Roux, Alexandre Le Moal, Gustave Gorregues, Jean-Marie Lavenan (plaque) <ref>Archives Service Historique de la Défense de Vincennes, cote GR 16P 360965, et GR 8Ye 103857.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Le monument aux morts de Kerien porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name=":0" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Un soldat (Robert Boutier) originaire de Kerien est mort pour la France pendant la Guerre d'Algérie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées. Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section Kerien a perdu 78 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 965 à 218 habitants entre ces deux dates.

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Photos

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Compléments

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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