Bernard Dupérier
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire Modèle:Infobox Politicien
Léon Sternberg de Armella, dit Bernard Dupérier, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès dans la même ville, est un militaire français, Compagnon de la Libération par décret du 5 janvier 1943. Aviateur rejoignant les rangs des forces françaises libres, il s'illustre dans les combats aériens au-dessus de la Manche et des côtes françaises puis opère à terre en Bretagne après le débarquement de Normandie. Après la guerre, il entre en politique et devient député en 1962.
Biographie
Avant-guerre
Fils d'un administrateur de sociétés, Léon Sternberg de Armella naît à Paris le 13 juin 1907<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>. Après des études d'ingénieur à l'École supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile (ESTACA), il s'engage en 1927 dans l'Armée de l'air et passe son brevet de pilotage le 25 mai 1928<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>. Il est alors affecté avec le grade de sergent au Modèle:37e régiment d'aviation basé au Maroc<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Démobilisé en 1930, il reste cependant lieutenant de réserve et continue ses activités aéronautique en étant pilote d'essai puis administrateur de sociétés<ref name=":0" />.
Seconde Guerre mondiale
Remobilisé en 1939 comme lieutenant de réserve, il est affecté à la Modèle:32e escadre de réserve puis démobilisé après l'armistice du 22 juin 1940 sans avoir eu l'occasion de combattre<ref name=":0" />. Refusant la défaite, il s'enfuit aux États-Unis en décembre 1940 et à New-York le 15 janvier 1941, il s'engage dans les forces aériennes françaises libres sous le nom de Bernard Dupérier, nom de jeune fille de sa mère qu'il conservera après la guerre<ref name=":1" />. Rejoignant les FAFL en Angleterre le 8 mars, il est promu capitaine et passe un stage en Modèle:Lang puis est affecté au Modèle:N° Squadron de la Royal Air Force le 27 mai<ref name=":2" />. Le 6 juillet 1941 il abat un Messerschmitt Bf 109, première de ses victoires aériennes<ref name=":0" />. Alors que son unité est mise au repos, il souhaite poursuivre la lutte et obtient d'être transféré en septembre au Modèle:N° Squadron qui vient relever le Modèle:N°<ref name=":2" />. Un mois plus tard, il est incorporé au tout nouveau Groupe de chasse Île-de-France dont il prend le commandement de l'escadrille "Versailles"<ref name=":1" />. Le 11 avril 1942, le commandant du groupe Île-de-France, Philippe de Scitivaux, est abattu et fait prisonnier. Bernard Dupérier prend alors la tête de l'unité et est promu commandant le Modèle:1er mai<ref name=":2" />. Il se distingue particulièrement lors des opérations au-dessus de la Manche et des côtes françaises. Après une nouvelle victoire aérienne contre un Focke-Wulf Fw 190 en mai, il abat en collaboration un bombardier ennemi le 19 août 1942 lors du raid de Dieppe<ref name=":1" />. Le 2 novembre, il abat encore deux Fw 190 dans le ciel d'Abbeville<ref name=":0" />.
Il est muté au quartier-général des FAFL de décembre 1942 à mai 1943, date à laquelle il retrouve les combats dans les rangs du Groupe de chasse Alsace dont il prend le commandement le 30 août après la mort au combat du commandant René Mouchotte<ref name=":2" />. À nouveau vainqueur d'un Fw 190 le 24 septembre, il est nommé Wing leader de la Wing de Biggin Hill<ref name=":0" />. Il sera plus tard l'un des rares français à accéder au grade de Wing commander de la Royal Air Force<ref name=":0" />. Le Modèle:1er décembre 1943, il prend le commandement de l'escadre aérienne française en Grande-Bretagne puis est muté en février 1944 à la section administrative du quartier général<ref name=":1" />. Trois mois plus tard, il est détaché à l'état-major du général Kœnig commandant des forces françaises en Angleterre et des Forces françaises de l'intérieur<ref name=":2" />. Promu colonel le 25 juin 1944, Bernard Dupérier est parachuté en Bretagne où il commande le Modèle:3e bureau de l'état-major des FFI<ref name=":0" />. Essayant en vain d'obtenir la reddition des allemands tenant la ville de Saint-Brieuc, il guide ensuite le 6 août la colonne de blindés américains chargés de libérer la ville mais est gravement blessé lors de l'opération<ref name=":1" />. Après de longs mois d'hospitalisation et de convalescence, il est affecté en avril 1945 au Centre de rassemblement administratif du personnel Modèle:N°<ref name=":2" />. Lorsque la guerre se termine, il totalise 337 heures de vol de guerre en 211 missions et compte 7 victoires aériennes, faisant officiellement de lui un As de l'aviation<ref name=":0" />.
Après-guerre
Colonel de réserve en 1946, il reprend son ancienne activité d'administrateur de société aux États-Unis et en France<ref name=":0" />. Toujours actif dans le milieu de l'aéronautique, il est consultant chez Boeing et administrateur d'Air France<ref name=":0" />. Entré en politique, il fonde l'association "Appel au général de Gaulle" en 1958, plaidant pour un retour au pouvoir de l'ancien chef de la France libre<ref name=":0" />. Il est élu député de la [[Sixième circonscription de Paris de 1958 à 1986|Modèle:6e circonscription de Paris]] lors des élections législatives de 1962<ref name=":2" />. Il exercera également les fonctions de membre du conseil de l'Ordre de la Libération, président d'honneur de l'amicale des forces aériennes françaises libres, membre honoraire de l'académie de l'air et de l'espace, président d'honneur de l'Aéro-Club de France et président d'honneur de la Fédération aéronautique internationale<ref name=":0" />. Bernard Dupérier meurt le 8 juin 1995 dans le Modèle:5e de Paris<ref>Modèle:Lien web</ref> et est inhumé à Barbas en Meurthe-et-Moselle<ref name=":0" />.
Décorations
Hommages
- À Paris, dans les jardins du Trocadéro, une esplanade a été baptisée en son honneur.
Publications
Références
Voir aussi
Bibliographie
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- Modèle:Article.
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