Corlay

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Corlay (Modèle:MSAPI<ref group="Note">Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.</ref><templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) (Korle en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie

Localisation

Situé en Argoat, Corlay se trouve à proximité de Saint-Mayeux, du Haut-Corlay, de Plussulien, au centre de la Bretagne. Le bourg de Corlay est situé à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord-ouest de Loudéac, à Modèle:Unité au nord de Pontivy, à Modèle:Unité au sud de Guingamp, à Modèle:Unité au sud-ouest de Saint-Brieuc et à Modèle:Unité à l'ouest de Rennes. Par ses traditions, la commune appartient à la Basse-Bretagne et plus localement au territoire breton du pays Fañch. La limite entre la Bretagne bretonnante et la Bretagne gallo passait juste à l'est de Corlay.

Fichier:Map commune FR insee code 22047.png
Carte de la commune de Corlay et des communes avoisinantes.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France


Géologie et relief

Modèle:Images

La rivière de Corlay, un affluent du Sulon et un sous-affluent du Blavet, arrose le bourg de Corlay et marque la limite nord de la commune (limite avec la commune du Haut-Corlay).

L'altitude de la commune varie de Modèle:Unité à Modèle:Unité. Le bourg se trouve à une altitude voisine de Modèle:Unité. De Duault à Corlay en passant par Saint-Nicolas-du-Pélem, sur plus de 30 km, un massif granitique correspondant à la partie ouest du batholite de Quintin, domine, atteignant 290 mètres, les collines schisteuses de la partie orientale du bassin de Châteaulin situées à son sud.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,9 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Corlay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,8 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), zones urbanisées (6,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

Corlay est une petite ville très ancrée dans son espace rural ce qui influe sur l'économie de la commune. Néanmoins celle-ci compte quelques industries dont Vérandaline, un fabricant de vérandas. Le commerce, pour sa part y connait un profond déclin depuis les années 70 (plus de 60 magasins ont disparu). Aucun supermarché n'est implanté à Corlay même si Carrefour y possède une supérette équipée d'une station service<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Toponymie

Attesté sous les formes Mons de Corle en 1184 et en 1221, Corle en 1235 et en 1246, Par. de castro de Corle en 1276, Corle en 1309 et en 1318, Castrum Corle vers 1330 et en 1368, Castrum Corlay en 1516 et en 1574, Corlay en 1535-1536. On trouve les formes Castro Corlé (en 1603), Corllé, Corrllay et Corlay (dès 1620).

L'explication de Jacques Cambry, selon laquelle Corlay vient de « korr lez », « la cour des nains »<ref>Jacques Cambry, Mémoires pour l'Académie celtique, page 320.</ref>, ne peut être retenue. Corlay pourrait plus vraisemblablement dériver du latin coryletum qui signifie coudraie, un lieu planté de coudriers.

Histoire

Moyen-Âge

Corlay a été une paroisse de l'Armorique primitive, qui englobait alors aussi les paroisses du Haut-Corlay et de Saint-Bihy, Le Bodéo, La Harmoye et Saint-Martin-des-Prés. Le château de Corlay, aurait été construit vers 1195 par Henri, chevalier, seigneur de Corlay. Il est mentionné pour la première fois en 1296. Détruit lors des guerres qui ensanglantèrent la Bretagne, notamment la guerre de Cent Ans, il fut reconstruit à neuf en 1485 par le vicomte Jean II de Rohan, avec la permission du duc François II d'y rétablir le guet, donnée par lettre donnée à Nantes le Modèle:Date-<ref name="ety">Modèle:Lien web.</ref>.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay, un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Temps modernes

Les troubles des Guerres de la Ligue

La ville de Corlay était aussi fortifiée, comme l'illustre le siège de la ville et du château de Corlay, qui dépendaient alors de la principauté de Guémené, par le duc de Mercœur en 1592 lors des Guerres de la Ligue ; ces deux places furent prises et occupées par des troupes espagnoles alliées aux Ligueurs, mais le Modèle:Date- des troupes françaises dirigées par Sourdéac, Yves du Liscouët et de Kergourmarc'h battirent les troupes espagnoles. Mais en 1594 Guy Eder de la Fontenelle s'empara de la ville et du château de Corlay, s'y retrancha et fit de grands ravages dans les environs jusqu'à ce que le maréchal d'Aumont marche sur la ville en janvier 1595 dans le but de l'assiéger, mais La Fontenelle en déguerpit avant. En 1599 Henri IV ordonna de démolir le château qui était déjà en bonne partie ruiné en raison des conflits survenus<ref name="jea">Modèle:Ouvrage. </ref>.

L'essor des activités textiles

Aux Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la production textile de toiles dites « de Bretagne » se développa dans le quadrilatère Saint-Brieuc - Corlay - Pontivy - Moncontour ; ces toiles renommées étaient exportées en Espagne et dans les colonies espagnoles (elles étaient appelées bretanas, quintines ou pondivi) via Cadix principalement, où des marchands français, notamment Malouins (par exemple les familles Magon, de la Haye, Éon) étaient installés<ref name="martin">Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article détaillé

Corlay décrit en 1778

Fichier:Cassini Corlay.jpg
Carte de Cassini de la région de Corlay (1787).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Corlay en 1778 : Modèle:Citation bloc Corlay ressortissait à Ploërmel.

Révolution française

Devenue chef-lieu de canton, la ville de Corlay est occupée par 500 chouans en 1795<ref name="ety" />. Corlay devint aussi le siège d'un doyenné<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Ruines du château de Corlay (dessin de 1896).jpg
Les ruines du château de Corlay en 1896.

Un premier hippodrome est aménagé à Corlay vers 1830 dans les landes de Kerguillio. La piste décrit « une lande en partie défrichée, une piste étroite circulant en capricieux méandres et franchissant des vallons, des coteaux, des ravins, des terres en pleine culture, les talus, les haies et les barrières des champs comme obstacles »<ref>"Le publicateur des Côtes-du-Nord" cité par Thierry Jigourel, "Le cheval en Bretagne", éditions Coop Breizh, 2017.</ref>.

En 1835 Corlay procède à un échange de territoire avec Saint-Mayeux, cédant à cette commune l'enclave de Kerfaven et annexant en contre-partie le village de Kernion<ref name="ety" />.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Corlay en 1843 : Modèle:Citation bloc La coiffe de Corlay était une coiffe caractéristique du Pays Fañch<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web.</ref>.

Corlay est aussi le nom d'un étalon célèbre qui, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, « porta à l'apogée l'élevage du pays dont il portait le nom »<ref>F. M. Bléas, "Les chevaux bretons", Morlaix, 1913.</ref>. Le comte Henry de Robien évoque dans un livre paru en 1908 un étalon dénommé "Corlay" placé dans un box de l'administration des haras dans l'enceinte du château de Corlay, qui était très renommé et prolifique, attirant les propriétaires de juments qui affluaient à Corlay pour les saillies ; cet étalon célèbre est mort dans les dernières années du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article détaillé

Le XXe siècle

L'élevage des bidets bretons

Fichier:Course Corlay.jpg
Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande (1837-1895) : Départ pour les courses de Corlay (1889).
Fichier:Courses de Corlay en 1889.jpg
Adhémar Louis Gaspard de Clermont-Gallerande : Courses de Corlay (1889).

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'élevage des bidets bretons a fait la renommée de la région de Corlay. En 1905 Gustave Geffroy écrit : « La gloire de Corlay, c'est, plus que partout ailleurs, l'élevage des chevaux, dits doubles bidets de montagnes, qui sont le produit d'une race ramenée dans la pays à l'époque des Croisades. Des courses sont bien sûr organisées plusieurs fois par an. Les douze foires annuelles ont pour objet la vente de ces chevaux, richesse de la région toute en prairies, la culture y étant presque totalement négligée. Les routes sont sillonnées de cavaliers qui dressent des montures et s'exercent à l'équitation. Pays de centaures<ref name="gus">Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Article détaillé

La persistance des traditions

Gustave Geffroy écrit aussi que les hommes, y compris les jeunes gens, portent « presque tous le costume local : large chapeau, veste Louis XVI s'ouvrant sur un gilet à double rangée de boutons, culotte de cheval et houseaux bridés sur des chaussures armées d'éperons. Les femmes (...) sont des fileuses, leur réputation est grande, leur fil fin et régulier peut servir aux dentelles »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le même auteur écrit aussi que « sur la place de l'église, chaque dimanche avant la messe, s'installe un petit marché de beurre, d'œufs, de lait, de poteries. Ce sont les marchands du temple, dont l'installation remonte à une époque reculée »<ref name="gus" />.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Corlay porte les noms de 96 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org">Modèle:Lien web.</ref>.

Un soldat (Darius Dupays) est mort durant le conflit du Levant en 1920 en Turquie.

L'Entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Corlay porte les noms de 15 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale<ref name="memorialgenweb.org"/>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Lieux et monuments

  • La fontaine Saint-Alain

Hippisme et élevage équin

Modèle:Article détaillé

Fichier:Course bretonne à Corlay.jpg
Course de chevaux à Corlay au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Modèle:Encadré Corlay est réputée pour ses courses de chevaux, la ville dispose d'ailleurs d'un hippodrome, « Le Petit Paris ». La société de courses de Corlay fut créée en 1842. Le cheval de Corlay est la race chevaline locale créée au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à partir de croisements entre le bidet breton et des chevaux de sang. En exploitant un filon calcaire (le seul de centre-Bretagne) à Cartravers, près de Corlay, les éleveurs ont enrichi leurs pâtures en calcium, conférant aux chevaux élevés une meilleure ossature<ref name="France3Bretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

L'équipôle de Corlay, situé en fait sur les communes du Haut-Corlay et Canihuel, est un complexe équestre, créé par l'agrandissement de l'hippodrome préexistant, nommé « Le Petit Paris ». Il accueille des courses hippiques et des épreuves de sports équestre, notamment d'endurance.

Personnalités liées à la commune

  • Arthur Le Bail dit André Liabel, acteur, réalisateur et scénariste né à Corlay (1871-1942).

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Portail