Saint-Igeaux

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Igeaux {{#ifeq:1|0|[sɛ̃tiʒo]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} ou Saint-Ygeaux est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie

Situation

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Relief et hydrographie

Le finage de Saint-Igeaux est formé principalement d'un plateau bosselé situé le plus souvent entre 220 et 180 mètres d'altitude, culminant à 121 mètres un peu au sud du bourg, lequel est vers 200 mètres d'altitude. Modèle:Images Seules les vallées, situées principalement en périphérie du finage, sont à une altitude moindre : le Sulon, affluent de rive gauche du Blavet, sert à l'ouest de limite avec Saint-Nicolas-du-Pélem et Sainte-Tréphine : il est à seulement 137 mètres d'altitude lorsqu'il quitte la commune, à la limite de Laniscat ; son affluent, la Rivière de Corlay, est à 157 mètres à son entrée dans la commune, à sa limite nord, et à 140 mètres lors de sa confluence avec le Sulon ; elle sert de limite avec Canihuel et Saint-Nicolas-du-Pélem.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caurel-Edf », sur la commune de Caurel, mise en service en 1999<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

Saint-Igeaux est à l'écart des grands axes de transport : la RD 44, entre Laniscat et Plussulien, traverse la partie sud-est de son finage, mais sans passer par le bourg, desservi seulemt par une bretelle routière, la RD 44a, à partir de cet axe. Les autres routes de la commune sont uniquement d'intérêt local.

Paysages et habitat

Saint-Igeaux présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux ("villages") et fermes isolées. Les principaux hameaux sont Kergrohen, Rullien, Fontaineleur, Languellec, Penanguer, Nonéno, Goaslouarn, Hellez, Kersalliou, etc<ref name="Étymologie et histoire de Saint-Igeaux">Modèle:Lien web.</ref>.

Le bourg, de modeste importance, est légèrement excentré au centre-est du territoire communal. La commune a totalement conservé son caractère rural.

Urbanisme

Typologie

Saint-Igeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85 %), prairies (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Treffve Sainct Tujeau en 1535, Saint-Ygeau au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>. Bernard Tanguy a écrit : « Son nom rappelle le souvenir d'un obscur saint breton qui serait également l'éponyme de la paroisse bretonne primitive de Pligeau (Modèle:Cf. Saint-Gilles-Pligeau). Alors que dans ce toponyme, il apparaît sous la forme simple Itiau, c'est, semble-t'il, la forme hypocoristique To-Itiau, constituée avec le préfixe to 'ton", qui explique Saint-Ygeaux. Bien que cet hypochoristique soit représenté dans d'anciennes litanies bretonnes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'hagionyme féminin Ticiawa (pour Titiawa), il n'est pas douteux qu'il s'agisse ici d'un hagionyme masculin »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En breton, la commune se nomme Sant-Ijo.

Saint-Igeaux vient de Itiaw<ref>Modèle:Article.</ref>, peut-être le nom d'un ermite ayant vécu au Haut Moyen Âge. Son nom rappelle le souvenir d'un obscur saint breton qui serait également l'éponyme de la paroisse bretonne primitive de Pligeau (Saint-Gilles-Pligeaux)<ref>Modèle:Ouvrage et Modèle:Article.</ref>. Le nom de saint Ignace a été attribué bien plus tard à l'église alors tréviale par volonté de l'Église catholique de substituer des saints officiellement reconnus par elle à des saints bretons plus ou moins inconnus<ref>Andrew Paul Sandford et Yves Pascal Castel, Patrimoine sacré en Bretagne, éditions Coop Breizh, 2012 Modèle:ISBN.</ref>. La fontaine de dévotion située près de l'église reste dédiée à saint Igeaux.

Histoire

Préhistoire

Un dépôt de 84 fragments d'épées en bronze, correspondant à sept épées complètes et à d'autres partiellement reconstituées, disposées autour d'un chaudron en tôle de bronze, ont été trouvées entre 2002 et 2005 à Kerboar<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des haches à talons et un marteau en bronze ont été trouvés dans un dépôt voisin, et un fragment de torsadé en or dans un autre. Ces dépôts, selon une datation au radiocarbone, datent de l'âge du bronze entre Modèle:Date- et Modèle:Date- ans avant notre ère. Les fouilles ont été effectuées par Yves Ménez, Muriel Fily et Maréva Gabillot<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Un tumulus datant de l'âge du cuivre a été découvert en 2013 au Hellès : il contenait des vestiges de poteries contenant des débris métalliques cassés volontairement<ref>Modèle:Article.</ref>.

Antiquité

Le site de Nonéno a livré depuis 1998 des deniers et quinaires de l'époque de la République romaine et des deniers julio-claudiens ; en tout 18 deniers et 2 quinaires<ref>Modèle:Article.</ref>.

Moyen Âge

Saint-Ygeaux provient d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plussulien.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay , un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 paroisses ou trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Temps modernes

Fichier:Laniscat Cassini.jpg
Carte de Cassini de Laniscat, Saint-Igeaux et Saint-Gelven.

Saint-Ygeaux (alors écrit Saint-Ygeau, par exemple par Jean-Baptiste Ogée) était une trève de Laniscat.

La Révolution française

En 1790, Saint-Ygeaux est inclus dans la commune de Laniscat.

Pendant la Révolution, Saint-Ygeaux devient Mont-Ygeaux avant de retrouver de nouveau son nom.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Sous le nom écrit « Saint-Ygeaux », Saint-Igeaux est érigé en succursale par l'ordonnance royale du Modèle:Date-<ref name="Répertoire des églises et chapelles du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier">Modèle:Article.</ref>, puis en commune séparée de Laniscat par la loi du Modèle:Date-. Le nom de la commune devient officiellement Saint-Igeaux par un décret en date du Modèle:Date-<ref name="Étymologie et histoire de Saint-Igeaux" />Modèle:Source insuffisante. Mais la population locale continue à utiliser la graphie "Saint-Ygeau" et le gentilé est « Ygeaulois ».

En 1845, « les sections de Saint-Gelven et Saint-Igeaux, en Laniscat, demandent à en être séparées et érigées en communes (...) Ces sections, qui ont chacune une population d'environ 900 habitants (...) allèguent les mêmes motifs pour cette séparation. Ce sont les difficultés de communication avec le chef-lieu, l'abandon dans lequel on laisse leurs ponts, leurs chemins et l'emploi exclusif de la prestation<ref group=Note>La prestation était une obligation de travail d'entretien qui pesait alors sur les habitants des communes.</ref> sur ceux qui sont utiles au bourg de Laniscat ou à ses environs (...). Laniscat, qui a actuellement Modèle:Nobr habitants, et qui par ces demandes serait menacée d'être réduite à Modèle:Nobr, résiste de toutes ses forces et repousse le reproche de partialité (...) »<ref>Modèle:Article.</ref>. Le conseil général des Côtes-du-Nord émit un avis défavorable, mais Saint-Gelven et Saint-Igeaux obtinrent satisfaction en 1850, devenant alors des communes indépendantes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Joachim Gaultier du Mottay décrit ainsi Saint-Igeaux en 1862 : Modèle:Citation bloc

Joachim Gaultier du Mottay précise aussi qu'une croix en granite, due au sculpteur Hernot, vient d'être érigée dans le cimetière.

En 1890 Jean-Marie Rigaud écrit : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Une mission se tint à Saint-Igeaux en janvier 1901<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Igeaux porte les noms de 41 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, deux (Théodore Le Floch en 1915 et Louis Mahé en 1918) sont morts en Belgique ; les autres sont décédés sur le sol français, par exemple Guillaume Huidoux<ref group=Note>Guillaume Huidoux, mort des suites de ses blessures le Modèle:Date- à Sainte-Menehould (Marne).</ref>, décoré (tout comme Théodore Le Floch, cité précédemment) à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="Base de données des Morts pour la France">Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Un crime qui fut commis le Modèle:Date- à Saint-Igeaux, celui d'une septuagénaire, dont fut accusé et pour lequel fut condamné un immigré tchécoslovaque, défraya la chronique et fut évoqué à plusieurs reprises dans de nombreux journaux de la presse nationale, par exemple dans le journal L'Œuvre<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le hameau de Goasnat est décrit en 1932 par un journaliste, à l'occasion de ce crime commis l'année précédente à cet endroit : Modèle:Citation bloc

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Igeaux porte les noms de 4 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : Vincent Le Gall, Léon Menguy et Bertrand Philippe, tous les trois soldats, ont été tués lors de la Bataille de France au printemps 1940 et Joseph Sérandour, marin, est mort de maladie contractée en service en septembre 1940<ref name="Base de données des Morts pour la France" />.

Mathurin Le Roux, soldat des Troupes françaises d'occupation en Allemagne, fut tué accidentellement le Modèle:Date- à Löffingen (Allemagne)<ref name="Base de données des Morts pour la France" />.

Une rafle fut organisée à Saint-Igeaux par les Allemands le Modèle:Date-, visant un lieu de rendez-vous pour les résistants, le café-tabac de Raymonde et Anselme Le Gall ; ceux-ci étaient absents, mais leur maison fut incendiée et sept jeunes gens arrêtés et emprisonnés quelque temps à Saint-Brieuc<ref>Modèle:Article.</ref>. Parmi les résistants originaires de Saint-Igeaux : Joseph Monjaret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, son frère Constant Monjaret (qui fut par la suite député) et Hélène Mahé<ref>Modèle:Article.</ref>

Le journal La Champagne décrit dans son édition du Modèle:Date- l'action des résistants Francs-tireurs et partisans à partir de la ferme de Ouatnès en Saint-Nicolas-du-Pélem, route de Saint-Igeaux (lieu non trouvé) le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Monument aux Morts Saint-Igeaux.jpg

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section Saint-Igeaux est, après Loc-Envel, la commune de Bretagne dont la population a diminué le plus en pourcentage (- 82 %) entre 1851 et 1999, passant de 800 à 151 habitants entre ces deux dates<ref>Jean Ollivo, Bretagne. 150 ans d'évolution démographique, Presses universitaires de France, 2005 Modèle:ISBN.</ref>.

Lieux et monuments

Fichier:Eglise de Saint-Igeaux.jpg
Église de Saint-Igeaux.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Attestation louis pichouron.jpg
Attestation des actes de résistance de Noémie Le Meur.
  • Noémie Le Meur née Guyomard, poétesse et résistante, née à Kergrohen près du bourg de Saint-Ygeaux le Modèle:Date-, décédée en Modèle:Date- à Dinan. Elle est élevée par son oncle Henri Mahé, et ses cousines Marie, Jeanne, et Hélène<ref>[1]</ref>. Avec son mari Louis Le Meur, elle enseigne à l'école de Paule, Calanhel, puis Callac, Bulat-Pestivien, et le Hinglé en fin de carrière. Durant l'Occupation, elle organise la résistance dans les secteurs de Callac, Rostrenen, Bourbriac, et Saint-Nicolas-du Pelem de Modèle:Date- à aout 1944. De Modèle:Date- à Modèle:Date-, elle répartit les armes en provenance des parachutages de Duault et Maël-Pestivien, dont son mari Louis Le Meur<ref>[2]</ref>, commandant FTP puis FFI Roland, était le dépositaire.

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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