Ignace d'Antioche
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Saint
Saint Ignace<ref>Ignatius est un nom romain hellénisé et non pas grec ni syriaque. (Plutarque, Crassus, 27. Anthologie Palatine, XV, 29).</ref> d'Antioche<ref>La ville d'Antioche fut fondée en 300 a. J.-C. par Séleucus {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} Nicator et fut peuplée principalement par 3 500 familles macédoniennes et grecques</ref> (en Modèle:Lang-grc / Ignátios Antiokheías) ou Ignace le Théophore (en Modèle:Lang-grc / Ignátios ho Theophóros), né vers 35 dans la province de Syrie et mort à Rome en martyr, probablement en 107 ou 113, fut le troisième évêque d'Antioche, après saint Pierre et Évode, à qui il succéda vers 68. Probablement disciple direct des apôtres Pierre et Jean, il est surtout connu pour avoir forgé le terme de "christianisme" à travers sa parole et ses lettres apostoliques, associant notamment le martyre pour la foi aux grains de blé moulus pour devenir le pain de l'Eucharistie.
Ses lettres apostoliques développant une première théologie eucharistique le font ranger parmi les Pères apostoliques, et la deuxième génération<ref>Modèle:2e génération après les apôtres (96 à 163), y compris Clément : Épître aux Corinthiens, la Didachè, le Martyre de Polycarpe, Hermas et donc Ignace d'Antioche.</ref> des Pères de l'Église. Ses écrits nous font savoir qu'il fut arrêté comme chrétien et conduit sous escorte à Rome où il s'attendait à être jeté aux bêtes (damnatio ad bestias), mais on ignore les circonstances de sa mort<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
C'est un saint pour l'Église catholique latine, qui le fête le 17 octobre (ce fut longtemps le [[1er février|Modèle:Abréviation discrète février]]), et pour les Églises orthodoxes et catholiques orientales, qui le fêtent le 20 décembre.
Histoire
Seul le récit tardif du Martyre de Saint Ignace nous donne un récit de sa vie. On déduit, d'après Eusèbe de Césarée, qu'il serait né vers 35 dans la province de Syrie. Il fut le troisième évêque d'Antioche, après saint Pierre et Évode, à qui il succéda vers 68<ref>Eusèbe de Césarée, H.E. 3.22</ref>. Antioche est alors la troisième ville de l'empire après Rome et Alexandrie et compte environ 500 000 habitants.
Selon le Martyre de saint Ignace, Ignace fut arrêté par les autorités et transféré à Rome pour être mis à mort dans l'arène, pendant la persécution de Trajan. On espérait ainsi faire un exemple afin de freiner l'expansion du christianisme. Au contraire, sur le chemin qui l'amenait à la mort, il rencontra et encouragea de nombreux chrétiens, écrivit des lettres aux Éphésiens, aux Magnésiens, Tralliens, Philadelphiens, Smyrniens, et aux Romains, de même que la lettre à l'évêque Polycarpe de Smyrne, qui selon la tradition était un disciple de saint Jean l'Évangéliste<ref name="magnificat">Modèle:Article.</ref>.
Son désir très fort du martyre sanglant dans l'arène, que lui attribue le récit, peut sembler étrange au lecteur moderne : il conçoit le martyre comme une libation, un sacrifice envers le Christ.
Lettres authentiques et apocryphes
Les lettres d'Ignace d'après les témoignages primitifs
- Eusèbe de Césarée, qui écrit deux siècles plus tard, consacre un chapitre entier de son Histoire ecclésiastique à la vie et aux sept lettres écrites par Ignace sur le chemin de Rome :
- « De Syrie, Ignace fut envoyé à Rome pour être livré en pâture aux bêtes sauvages, à cause du témoignage qu'il avait rendu du Christ. En accomplissant son voyage à travers l'Asie, sous la surveillance sévère des gardes dans toutes les villes où il s'arrêtait, à travers des prédications et des avertissements, il renforçait les Églises; et surtout, il exhortait, avec la plus grande vigueur, à se garder des hérésies, qui commençaient alors à se multiplier, et recommandait de ne pas se détacher de la tradition apostolique<ref>H.E. 3, 36</ref>. »
La première étape du voyage d'Ignace vers le martyre fut la ville de Smyrne, où était évêque Polycarpe, disciple de l'apôtre Jean. Ignace y écrivit quatre lettres, respectivement aux Églises d'Éphèse, de Magnésie, de Tralles et de Rome. « Parti de Smyrne », poursuit Eusèbe « Ignace arriva à Troade, et de là, envoya de nouvelles lettres » deux aux Églises de Philadelphie et de Smyrne, et une à l'évêque Polycarpe.
- Le témoignage de Polycarpe de Smyrne.
Quelques jours après le passage d'Ignace à Philippes, les Philippiens prièrent Polycarpe de leur communiquer les lettres de l’évêque d’Antioche qu’il possédait.
Polycarpe répond à cette demande :
- « Comme vous nous l'avez demandé, nous vous envoyons les lettres d'Ignace, celles qu'il nous a adressées et toutes celles que nous avons chez nous<ref>Lettre aux Philippiens XIII, 1.</ref>… »
- Lettre à Polycarpe
Consensus sur la fausseté d'une partie du corpus
Vu le faible nombre d'écrits de cette période de l'Église, ces lettres (CPG 1025-1036) eurent une influence dans le développement de la théologie chrétienne. Elles semblent avoir été écrites en grande hâte et sans véritable plan, comme une succession non systématique de pensées.
Ignace est le premier écrivain chrétien dont les écrits nous sont parvenus et qui insiste fortement sur la loyauté à l'évêque de la ville, assisté par les presbytres (prêtres) et les diacres. Les écrits antérieurs mentionnent en effet soit les évêques soit les presbytres, et donnent l'impression qu'il y avait plusieurs évêques par communauté. Ignace insiste aussi sur la valeur de l'Eucharistie, et l'appelle un « médicament pour la vie éternelle ». Il montrait que l'Église romaine avait primauté sur les autres Églises, car elle présidait à l'amour.
Cependant, sur la quinzaine d'épîtres qui nous sont parvenues sous le nom d'Ignace d'Antioche, seules sept, celles citées par Eusèbe de Césarée, sont aujourd'hui considérées couramment comme authentiques. Les problèmes d'authenticité ne concernent pas seulement le nombre d'écrits, mais aussi leur contenu.
En effet, certaines de ces lettres nous sont parvenues sous trois « formes » : une brève, une moyenne et une longue. L'ensemble des critiques Modèle:Incise s'accordent pour reconnaître à la forme « moyenne » (on dit aussi « recension moyenne ») les caractères d'originalité, la forme brève (pour les lettres à Polycarpe, aux Romains et aux Éphésiens, en syriaque) s'avérant une forme abrégée de ces lettres, tandis que la forme longue (présente dans les manuscrits contenant les lettres reconnues comme pseudépigraphes) est une recension interpolée dans une optique théologique ultérieure. Les lettres, dans la forme « moyenne », nous sont parvenues en différentes langues : quelques manuscrits grecs présentent les lettres à Polycarpe, aux Éphésiens, Magnésiens, Tralliens, Philadelphiens, et Smyrniotes, un autre la Lettre aux Romains. Cette lettre « aux Romains » se trouve aussi insérée dans un manuscrit syriaque du Martyre de saint Ignace. Une version latine, faite sur le grec, de ces lettres est aussi connue, ainsi qu'une version arménienne, faite sur une traduction syriaque. Enfin, la Lettre aux Smyrniotes est aussi connue par une version copte. L'ensemble de ces versions a permis de rétablir le texte des épîtres dans un degré de probabilité tout à fait remarquable. Signalons aussi une version arabe de la forme « moyenne » des sept lettres dépendant du texte syriaque qui n'a guère été remarquée<ref>Voir « Un ancien témoin arabe des lettres d'Ignace d'Antioche » dans la revue Parole de l'Orient, 1968.</ref>.
Par contre, les lettres aux Tarsiens, Antiochiens, Philippiens, au diacre Héron, à l'apôtre Jean, à la Vierge Marie, ainsi que la correspondance avec la prosélyte Marie, présentes dans les manuscrits offrant la forme « longue » (interpolée) des lettres d'Ignace sont reconnues comme des pseudépigraphes nettement plus tardifs.
Quant au récit du Martyre de saint Ignace, quoiqu'il ait été abondamment utilisé pour rédiger les « biographies » d'Ignace, il est malheureusement tardif. Les divers anachronismes qu'il comporte ne permettent absolument pas d'y voir un document historiquement fiable : c'est un de ces innombrables « actes de martyrs » où l'imagination du rédacteur supplée au manque d'information.
Débat sur l'authenticité des lettres de la recension moyenne
En 1979, le philologue Robert Joly affirme, au terme d'un examen en grande partie philologique, que même les sept Lettres couramment tenues pour authentiques d'Ignace d'Antioche, personnage selon lui fictif<ref>Charles Munier, « Où en est la question d'Ignace d'Antioche ? Bilan d'un siècle de recherches 1870-1988 », dans W. Haase, Aufstieg und Niedergang der Römischen Welt, vol. II.27.1, p. 379 : Modèle:Citation.</ref>, seraient « un faux issu du milieu smyrniote vers 165<ref>Robert Joly, Le dossier d'Ignace d'Antioche, Éditions de l'université de Bruxelles, Bruxelles, 1979. Les mots cités sont sur la dernière page de couverture. Voir aussi p. 115.</ref> ». L'abbé Roger Gryson, professeur de patristique et d'histoire de l'Église ancienne à l'université catholique de Louvain-la-Neuve, reconnaît que R. Joly a au moins montré que la thèse traditionnelle n'est pas aussi certaine qu'on le croyait<ref>« Il conclut à juste titre qu'on n'est pas fondé, en tout cas, à considérer l'authenticité comme assurée et qu'elle doit être tenue, à tout le moins, pour sujette à caution » (Roger Gryson, dans Revue théologique de Louvain, t. X, 1979, p. 450. Cité par Robert Joly, « À propos d'Ignace d'Antioche. Réflexions méthodologiques. », Problèmes d'histoire du christianisme, n° 9, 1980, p. 31.)</ref>.
La thèse de R. Joly ne convainc cependant pas tout le monde. Par exemple, W. R. Schoedel la rejette en 1980<ref>W. R. Schoedel, « Are the Letters of Ignatius of Antioch Authentic ? », Religious Studies Review, vol. 6 (1980), p. 196-201.</ref> et Charles Munier en 1993<ref>Charles Munier, « Où en est la question d'Ignace d'Antioche ? Bilan d'un siècle de recherches 1870-1988 », dans W. Haase, Aufstieg und Niedergang der Romischen Welt, vol. II.27.1, pp. 359-484, spéc. 378-379, Walter de Gruyter, 1993, partiellement consultable sur Google Livres.</ref>.
Reinhard M. Hübner en 1997<ref>Reinhard M. Hübner, « Thesen zur Echtheit und Datierung der sieben Briefe des Ignatius von Antiochien », Zeitschrift für Antikes Christentum, vol. 1, n° 1 (1997), p. 44-72.</ref> et Thomas Lechner en 1999<ref>Thomas Lechner, Ignatius adversus Valentinianos? Chronologische und theologiegeschichtliche Studien zu den Briefen des Ignatius von Antiochien, vol. 47 des Supplements to Vigiliae Christianae, Brill, 1999, partiellement consultables sur Google Livres.</ref> reviennent, contre Ch. Munier et W. R. Schoedel, à une thèse proche de celle de R. Joly<ref>Pour une discussion des thèses de Hübner et de Lechner, voir : Andreas Lindemann, « Antwort auf die ‘Thesen zur Echtheit und Datierung der sieben Briefe des Ignatius von Antiochien’ », Zeitschrift für Antikes Christentum, vol. 1, n° 2 (1997), p. 185–94; Georg Schöllgen, « Die Ignatianen als pseudepigraphisches Briefcorpus : Anmerkung zu denThesen von Reinhard M. Hübner », Zeitschrift für Antikes Christentum, vol.2, no. 1 (1998), p. 16-25; Mark J. Edwards, « Ignatius and the Second Century: An Answer to R. Hübner », Zeitschrift für Antikes Christentum, vol. 2, no. 2 (1998), p. 214–26; Hermann Josef Vogt, « Bemerkungen zur Echtheit der Ignatiusbriefe », Zeitschrift für Antikes Christentum, vol. 3, no. 1 (1999), p. 50–63.</ref>.
En 2000, C. Moreschini et E. Norelli écrivent : « La majorité des savants (à laquelle nous nous rallions) n’a toutefois pas accepté ces propositions ; aucun élément décisif n’oblige à considérer comme un faux tout ou partie de la recension moyenne des lettres d’Ignace (cf. Munier cité dans la bibliographie<ref>C. Moreschini et E. Norelli, Histoire de la littérature chrétienne ancienne grecque et latine. I . De Paul à l’ère de Constantin, Labor et fides, Genève, 2000, p. 138.</ref>). » Paul Foster, en 2007<ref>Paul Foster, op. cité : « So far the scholarly concensus has not shifted to any marked extend because of the arguments mounted by Lechner and Hübner…The majority of scholars retain the traditional dating proposed by Lightfoot of around 110 CE, without showing awareness of its flimsy basis. » p. 88.</ref>, souligne que les arguments de Hübner et Lechner n’ont pas modifié le consensus entre chercheurs, qui conserve la datation proche de 110; Foster ajoute que les partisans de cette datation ne se montrent pas conscients de sa fragilité. En 2009, Otto Zwierlein reprend la thèse d'un faux, confectionné vers 170<ref>Otto Zwierlein, Petrus in Rom, Untersuchungen zur antiken Literatur und Geschichte, vol. 96, Berlin, Walter de Gruyter, 2009 (2e éd. 2010), p. 183-237.</ref>. En 2013<ref> : « I will not be discussing literary texts that have been taken by some scholars to be forgeries but that I consider to be authentic. Thus, for example, I will certainly be dealing with the fourth-century Pseudo-Ignatian letters, but I will not be discussing the seven letters of the Middle Recension, even though there is an history – some of it quite recent – of taking these letters also as forgery. I do not find the recent arguments of Hübner and Lechner to be any more persuasive than the older arguments by Weijenborg, Joly, and Rius Camps on the matter ; I think the seven letters are authentic, and so I will not discuss them as polemical forgeries. » Bart D. Ehrman, Forgery and Counter-forgery: The use of literary deceit in early christian polemics, Oxford University Press, 2013, p. 5-6.</ref>, Bart D. Ehrman déclare ne pas trouver convaincants les arguments contre l'authenticité, mais il ne les discute pas.
Théologie de saint Ignace
À partir de ses lettres tenues pour authentiques, il est possible de brosser un tableau de la pensée théologique d'Ignace.
À titre d'exemple, nous nous bornerons à indiquer sa christologie et sa théologie eucharistique.
Tout en affirmant l'unité de Dieu (Magn 8.2), Ignace évoque la Trinité soit par la formule Modèle:Citation (Magn 13.1) soit Modèle:Citation (Magn 13.2). Le Saint-Esprit est cité à diverses reprises, outre les deux précédentes : Phil « suscr » et 7.1-2, Éph 18.2, Éph 9.1.
Tout en affirmant (contre les docètes) la réalité de la vie humaine de Jésus-Christ (Smyrn 4.2, 5.2 ; Éph 7.2, 18.2, 20.2 ; Smyrn 3.1, 4.2, voir aussi Magn 11 ; Trall 9, Smyrn chap 1 à 6), Ignace affirme avec non moins de force sa divinité (Smyrn 1.1 ; Trall 7.1 ; Éph « suscr », 1.1, 15.1, 19.3 ; Rom « suscr », 3.3, 6.3 ; Polyc 3.2, 8.3 ; Magn 6.1, 7.2…)
Sa théologie eucharistique est par ailleurs très précise : il définit en effet l'eucharistie comme un Modèle:Citation (Éph 20.2) dénonçant au passage ceux (en l'occurrence des docètes) qui Modèle:Citation (Smyrn 7.1). Il prévient de ne reconnaître comme Modèle:Citation (Smyrn 8.2 ; voir aussi Philad chap. 4).
Sa théologie ecclésiale insiste longuement dans toutes ses lettres (Magnésiens 2, 1; 3,1; 6,1;13, 1et 2) Philadelphiens (Prologue, 1,1; 7,1 et 3, 2), Smyrniotes (8, 1 et 2; 9,1), Romains (1, 3 et 2, 1) Tralliens (3, 1 ; 7,1 et 2; 13, 2), Ephésiens (2, 2; 4,1; 6,1 et 22, 2) sur l'importance de l'évêque qui occupe la place de Dieu dans l'Eglise locale, entouré de ses prêtres et de ses diacres, qui préside l'Eucharistie et gouverne son église, et à qui est due, comme à Dieu, une obéissance filiale. Au sujet des évêques, ces lettres sont citées par la constitution Lumen Gentium du concile Vatican II, à cause de leur importance fondamentale concernant la constitution hiérarchique de l'Eglise catholique.
Source : Les Pères apostoliques, texte grec, traduction, introduction et notes par A. Lelong, 1927.
Écrits
Extrait : Genèse d'un texte et recours aux Écritures. Ignace, aux Éphésiens<ref>Genèse d'un texte et recours aux Écritures. Ignace, aux Éphésiens. Persée (portail), 1991.</ref>.
- Soyons frères
Notes et références
Annexes
Bibliographie
Œuvres traduites
- Ignace d'Antioche, Polycarpe de Smyrne, Lettres. Martyre de Polycarpe, texte grec, introduction, traduction et notes par Pierre-Thomas Camelot (1945), o.p., Paris, Éditions du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » 10 bis, 2007. (Reproduction identique, non mise à jour, d'une édition de 1969. Les études postérieures à 1969 ne sont pas mentionnées.)
- Lettres d'Ignace d'Antioche, traduction et notes par Pierre-Thomas Camelot, o.p., dans Les Écrits des Pères apostoliques, Texte intégral, Cerf, 2001.
- Lettres d'Ignace d'Antioche, in Premiers écrits chrétiens, dir. B. Pouderon, J.-M. Salamito, V. Zarini, La Pléïade, NRF, Gallimard, pp. 191-220.
Études
- Robert Joly, « Le dossier d'Ignace d'Antioche. Réflexions liminaires », dans Mélanges Armand Abel, vol. 3, Brill Archive, 1974, Modèle:P., partiellement consultable sur Google Livres. (Prémices de l'ouvrage de 1979.)
- Robert Joly, Le dossier d'Ignace d'Antioche, Bruxelles, Éditions de l'université de Bruxelles, 1979.
- Robert Joly, « Le dossier d'Ignace d'Antioche. Réflexions méthodologiques », Problèmes d'Histoire du christianisme 9, Bruxelles 1980, 31-44.
- W.R. Schoedel, « Are the Letters of Ignatius of Antioch Authentic ? », Religious Studies Review, vol. 6 (1980), p. 196-201.
- Charles Munier, « Où en est la question d'Ignace d'Antioche ? Bilan d'un siècle de recherches 1870-1988 », dans W. Haase, Aufstieg und Niedergang der Romischen Welt, vol. II.27.1, Modèle:P., Walter de Gruyter, 1993, partiellement consultable sur Google Livres.
- Reinhard M. Hübner, « Thesen zur Echtheit und Datierung der sieben Briefe des Ignatius von Antiochien », Zeitschrift für Antikes Christentum, vol. 1, n° 1 (1997), p. 44-72.
- Thomas Lechner, Ignatius adversus Valentinianos? Chronologische und theologiegeschichtliche Studien zu den Briefen des Ignatius von Antiochien, vol. 47 des Supplements to Vigiliae Christianae, Brill, 1999, partiellement consultables sur Google Livres. Voir recension dans Bernard Sesboüé « Bulletin de théologie patristique grecque », Recherches de science religieuse 2/2002 (Tome 90), Modèle:P., en ligne.
- Claudio Moreschini, Enrico Norelli, Histoire de la littérature chrétienne ancienne grecque et latine. I . De Paul à l’ère de Constantin, Labor et fides, Genève, 2000.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Paul Foster, The Writings of the Apostolic Fathers, T&T Clark Biblical Studies, 2007.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Bart D. Ehrman, Forgery and Counter-forgery: The use of literary deceit in early christian polemics, Oxford University Press, 2013.
- Édouard Cothenet, L'Église d'Antioche, coll. "Aux origines du Christianisme », Paris, Gallimard, Folio Histoire, 2000, Modèle:P..
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- David Nirenberg : Antijudaïsme : Un pilier de la pensée occidentale, chap. 3, 2023, Éd. Labor et Fides, Modèle:ISBN.
Articles connexes
- Pasteur d'Hermas
- Didachè
- Clément de Rome
- Martyre de saint Polycarpe
- Persécution des chrétiens à la période romaine
- Liste des saints de la Légende dorée
Liens externes
- Les Pères apostoliques : Ignace d’Antioche, cours de patrologie de sœur Gabriel Peters o.s.b., Patristique.org
- Lettre d'Ignace d'Antioche aux Éphésiens
- Audience du pape Benoît XVI du 14 mars 2007 consacrée à Ignace d'Antioche, Vatican
- Ignace (saint), évêque d'Antioche : vie, lettres et doctrine, Dictionnaire de théologie catholique
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}St. Ignatius of Antioch, John Bonaventure O'Connor, Catholic Encyclopedia, Vol. 7, New York, Robert Appleton Company, 1910, New Advent
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Épîtres fallacieuses de saint Ignace d'Antioche, tiré des Pères anténicéens, Vol. 1. édité par Alexander Roberts, James Donaldson, et A. Cleveland Coxe (1885), New Advent