Caurel (Côtes-d'Armor)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Caurel {{#ifeq:1|0|[kɔʁɛl]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (Kaorel en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie

Localisation

La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch. Le village de Caurel se trouve à vol d'oiseau à Modèle:Unité au nord-ouest de la ville de Mûr-de-Bretagne (désormais commune de Guerlédan) et est à une cinquantaine de km au sud de Saint-Brieuc.

Fichier:Map commune FR insee code 22033.png
Carte de la commune de Caurel et des communes avoisinantes.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Description, relief et hydrographie

Modèle:Images La commune présente un relief particulièrement accidenté. Au nord-est, l'altitude atteint Modèle:Nobr sur une butte sur laquelle se trouve l'allée couverte de Corn er Houët et les 5 éoliennes du parc éolien de Caurel-Saint-Mayeux. La vallée du Blavet a été engloutie sous les eaux du lac artificiel de Guerlédan, dont la surface de l'eau est à Modèle:Nobr d'altitude (le fond de la vallée du Blavet était vers Modèle:Nobr d'altitude avant la création du lac), à la suite de la construction du barrage sur le cours de la rivière plus en aval. Les sites des anciennes ardoisières, situés dans la vallée, ont été ennoyés. Mais le lac a aussi permis la création d'activités touristiques lacustres, notamment aux alentours de Beau Rivage. Le bourg est en situation centrale vers Modèle:Nobr d'altitude. Modèle:Images L'essentiel du finage communal, en pente assez forte, est en situation d'adret, car exposé au sud, ce qui explique que la commune bénéficie d'un micro-climat favorable, abrité des vents du nord, à l'exception de l'extrême-nord du territoire communal (hameaux de Bézénan et Kermabbihan, situés au-delà de la ligne de crête, et exposés au nord.

La commune était limitée au sud par le Blavet (désormais par le lac de Guerlédan), à l'est par le ruisseau du Guer, affluent de rive gauche du Blavet, qui se jette désormais dans le lac de Guerlédan et forme la limite communale avec l'ancienne commune de Mûr-de-Bretagne (désormais Guerlédan); à l'extrême-nord le ruisseau de Kermabbihan, affluent du Daoulas, est aussi un sous-affluent du Blavet et forme un temps la limite communale avec Saint-Mayeux.

Camille Vallaux a décrit les gorges de Caurel telles qu'elles étaient avant la construction du barrage de Guerlédan et leur ennoiement sous les eaux du lac ; il écrit que le canal n'est plus, pour la Bretagne intérieure, « un élément d'activité économique. Il est un élément de beauté avec les sinuosités de ses eaux noires et profondes, ses écluse multiples, ses déversoirs, son halage. Il l'est, en particulier, dans la traversée des gorges étroites et tortueuses de Caurel, où il emprunte le cours du Blavet sur Modèle:Unité, de l'abbaye de Bon-Repos à Saint-Aignan. Et ce sont ces gorges qu'on va noyer, sur Modèle:Unité, et sous une épaisseur de Modèle:Nobr, le reflux des eaux retenues au barrage de Guerlédan »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Géologie

Les schistes noirs ardoisiers ((« schistes à Modèle:Lien » des auteurs anciens) datant de l'ordovicien moyen (-470 et -453 millions d’années) ont été exploités en particulier à Saint-Gelven, Caurel et Mûr-de-Bretagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1884 Alphonse Debauve écrit que les carrières de Saint-Gelven fournissent alors environ 5 millions d'ardoises par an et celles de Mûr-de-Bretagne et Caurel environ 3 millions<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

De la limonite, disséminée en rognons dans des terrains datant du silurien a été exploitée par le passé dans une bande de 200 mètres d'épaisseur passant de l'ouest vers l'est par Kerauter, Kerdaniel (en Plélauff), Rosquelfen (en Laniscat), Saint-Gelven, Bézénan et Bois-des-Houx [Bodenhours] (en Caurel pour les deux derniers lieux-dits cités)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1999 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Paysages et habitat

Caurel présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées ; les principaux hameaux sont Kergoff, Keriven, la Ville Neuve, Porz Guer, les Granges, Kerscouarnec, Kerbranic, Porz Pohon et Bézénan.

Fichier:Caurel - Vallée du Blavet vue des bois de pins - AD22 - 16FI550.jpg
Le bois de Caurel et la vallée du Blavet (lac de Guerlédan).

Le bois de Caurel occupe une situation quasi-péninsulaire entre la partie principale du lac de Guerlédan et sa partie annexe de l'anse de Landroanec ; culminant à Modèle:Nobr, son pourtour est pentu car il correspond aux anciens versants encaissés du Blavet et du ruisseau du Guer, désormais pour leurs parties les plus basses ennoyés sous les aux du lac dont la surface est à Modèle:Nobr d'altitude.

Transports et énergie

Fichier:KaourelTi-gar.JPG
L'ancienne gare de Caurel.

La route nationale 164, aménagée en voie express (axe de Rennes, via Montauban-de-Bretagne à Châteaulin) contourne le village de Caurel par le nord en passant à flanc de coteau (Caurel est desservi par l'échangeur de Ty Bris, situé dans a commune voisine de Saint-Gelven). Elle a remplacé l'ancienne Route nationale 164bis, désormais déclassée en route départementale 2164 qui traversait le bourg de Caurel, étiré en longueur le long de cette route dans le sens est-ouest. Les liaisons routières nord-sud sont plus difficiles, la ligne de crête au nord et le lac de Guerlédan, très étiré en longueur dans le sens est-ouest, au sud, formant des obstacles notables : il faut contourner le lac via Mûr-de-Bretagne à l'est, ou via l'abbaye de Bon-Repos à l'ouest, pour aller vers le sud, par exemple vers Pontivy.

La ligne de Chemin de fer de Carhaix à Loudéac, mise en service en 1902 pour son tronçon Rostrenen - Loudéac), qui faisait partie de l'étoile ferroviaire de Carhaix, a desservi Caurel jusqu'à sa fermeture en 1967.

Le canal de Nantes à Brest (Blavet canalisé) qui formait la limite sud de la commune, a vu sa navigabilité cesser lors de la construction du barrage de Guerlédan ; 17 écluses ont été englouties alors en 1929, dont de nombreuses situées en Caurel<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web</ref>, dont par exemple l'écluse Modèle:N°, dite de Caurel<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; mais une navigation de croisière sur le lac a été développée à partir de Beau-Rivage et, aux alentours de ce village, des hébergements et activités touristiques ont vu le jour. Des assecs ont été effectués en 1985 et en 2015 pour vérifier l'état du barrage.

L'ancien Blavet canalisé lors de l'assec de 2015

La rive nord du lac de Guerlédan, située en partie en Caurel, est longée par le GR 37.

Le lac de Guerlédan vu de Caurel et le site de Beau-Rivage

Situées en bordure de crête à Modèle:Unité d'altitude, les cinq éoliennes du parc de Caurel-Saint-Mayeux ont Modèle:Nobr de hauteur ; chacune produit Modèle:Nobr, soit entre Modèle:Nobr de Modèle:Nobr, soit l'équivalent de la consommation hors chauffage d'une localité de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Caurel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (27,7 %), forêts (23,7 %), prairies (21,8 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Correllum en 1190, Kaurel en 1204<ref name="books.google.fr">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon Hervé Abalain, le nom serait dérivé de corylus (coudrier)<ref name="books.google.fr"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Fichier:Caurel - Ty-Min - AD22 - 16FI552.jpg
Le menhir de Ty Min (carte postale Émile Hamonic).

La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoignent quelques menhirs encore visibles (menhir de Ty Min, alignement de Bel-Air) et des sépultures (Allée couverte de Corn-er-Houët), ainsi que de nombreux outils trouvés aux alentours, et datant aussi du Néolithique.

La voie romaine allant de Condate (Rennes) à Vorgium (Carhaix) passe à Modèle:Nobr du bourg ; elle passait par Mûr-de-Bretagne, Kergoff, la chapelle Saint-Golven en Caurel, Kervégan, la chapelle Notre-Dame-des-Champs, l'église de Saint-Gelven, la lande de Lan-Izelan [Lan-Uvelan] (où la voie a été retrouvée sur plus d'un kilomètre) et la colline de la Voie Blanche, puis par Stang-er-Mel (en Gouarec) et Kerlan (en Canihuel), où se dresse encore, au centre du village, une borne milliaire anépigraphe<ref group=Note>C'est-à-dire sans inscription.</ref>, surmontée d'une petite croix<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen Âge et Temps modernes

Caurel proviendrait du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plussulien ; elle est citée pour les premières fois en 1204 et 1241 dans des chartes de l'abbaye de Bon-Repos (en 1219 un seigneur local, Jean de Caurel, abandonna ses droits sur la terre et le bois de Caurel à cette abbaye).

Caurel était sous l'Ancien Régime une trève de Saint-Mayeux et dépendait de l'évêché de Cornouaille.

Une chapelle dédiée à Notre-Dame existait déjà sous ce vocable en 1245 ; elle fut endommagée lors de la Guerre de succession de Bretagne et fut restaurée après 1393<ref name="InfoBretagne">Modèle:Lien web.</ref>.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Corlay , un des trois membres de la vicomté de Rohan comprenait 12 paroisses ou trèves : « Corlé [Corlay] (résidence seigneuriale), Saint-Martin-des-Prés, Merléac, le Quilio, Saint-Mayeuc, Saint-Gilles-Vieux-Marché, Caurel, Laniscat, Saint-Guelven, Rosquelfen, Saint-Igeau, Plussulien »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Dans la nuit du 21 au Modèle:Date-, dix hommes masqués, avec à la tête le prieur de l'abbaye de Bon-Repos, (ils avaient l'habitide de commettre des actes de brigandage) assaillirent la maison des épox Bertho, dans le village de Keriven : « après avoir enfoncé plusieurs portes, ils pénétrèrent dans la chambre des époux qu'ls arrachèrent de leur lit, et traînèrent en chemise sur le chemin de la chapelle Saint-Gelven (...) Ils s'apprêtaient à violer [l'épouse] quand les habitants des maisons voisines, attirés par les cris, forcèrent les misérables à s'éloigner »<ref>Modèle:Article.</ref>.

La chapelle est reconstruite au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, seul le porche sud de l'ancienne chapelle étant conservé ; le clocher et la tour ouest datent de 1788<ref name="InfoBretagne" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Caurel en 1843 : Modèle:Citation bloc

Fichier:Carrière Ardoise Caurel 1889.jpg
Description en 1889 des conditions d'exploitation de l'ardoisière possédée par Modèle:Mme Le Denmat à Caurel (journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest).
Fichier:Vente ardoisière Caurel 1894.jpg
La mise en vente de la principale ardoisière de Caurel en 1894 (journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest).

Joachim Gaultier du Mottay décrit ainsi Caurel en 1862 : Modèle:Citation bloc

Les ardoisières de Keriven employaient vers 1860 au moment de leur activité maximale Modèle:Nobr et produisaient chaque année de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr ardoises, exportées en grande partie par le canal de Nantes à Brest<ref>E. Gautier, L'émigration bretonne, "Bulletin de l'entr'aide bretonne de la région parisienne", 1953.</ref>. Les ardoisiers habitaient principalement les villages de Kergoff et de Keriven ; le travail était très pénible<ref>Conseil Général des Côtes d’Armor, Direction Agriculture Espaces Ruraux et Naturels, Service Randonnée et Espaces Naturels, Au pays de l’ardoise bleue, janvier 2010, p.13-45</ref>. Le déclin de la production s'amorça à partir de 1870 en raison de la diminution de la qualité des ardoises (le gisement s'épuisant) et de la concurrence croissante des ardoisières d'Anjou<ref>Jacques Garreau, Bernard Tanguy et Yves-Pascal Castel, "Bretagne intérieure", éditions Privat, 1995, Modèle:ISBN.</ref>. Cette ardoisière, appartenant antérieurement à la commune de Caurel et exploitée à leur gré par les habitants des hameaux proches, fut vendue dans la décennie 1860 à Modèle:Mme Le Denmat, laquelle exposa lors de l'exposition universelle de 1889<ref>Modèle:Article.</ref>, mais finit par mettre en vente son entreprise en 1894.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En 1902 une épidémie de fièvre typhoïde survnit dans les communes de Mûr-de-Bretagne, Caurel, Saint-Caradec, Saint-Gilles-Vieux-Marché et Saint-Guen<ref>Modèle:Article.</ref>.

Alfred Ély-Monbet, sculpteur et ébéniste, ouvrit un atelier à Caurel en 1906 qu'il dénomma Atelier de Saint-Guénolé, et se lança dans la production de meubles et sculptures de style breton, ouvrant également un atelier-école d'ébénisterie ; il fut aussi actif dans les mouvements régionalistes bretons, notamment au sein de l'Union régionaliste bretonne. Capitaine de réserve, il est mort pour la France le Modèle:Date- à Langemark (Belgique)<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

La plaque commémorative située dans l'église de Caurel porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 5 sont morts en Belgique, dont 3 (Joseph Auffret à Sambreville, Jean Le Hallay et Julien Videlo à Maissin) dès le Modèle:Date- ; un autre Joseph Auffret est mort en Serbie en 1918 ; Golven Henri est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Jean Paulou, tué le Modèle:Date- à Bezonvaux (Meuse), soit deux jours avant l'armistice et Mathurin Le Doran, mort de maladie à l'hôpital maritime de Cherbourg le Modèle:Date-, donc après l'armistice<ref name="memor">Memorialgenweb.org - Caurel : plaques commémoratives de l'église</ref>.

Julien Audren, né en 1887 à Caurel, soldat au [[102e régiment d'infanterie|Modèle:102e régiment d'infanterie]], fut fusillé pour l'exemple le Modèle:Date à Villers-Marmery (Marne) pour « abandons de poste à répétition »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Un projet d'adduction et de distribution d'eau potable est évoqué à Caurel en 1931<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

La plaque commémorative située dans l'église de Caurel porte les noms de Modèle:Nobr mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Hyacinthe Galiot et Pierre Le Boudec, tués à l'ennemi au printemps 1940 lors de la campagne de France ; Mathurin Le Baron, mort en captivité en Allemagne ; Émilienne Treussard, tuée par un soldat allemand qui avait tenté d'abuser d'elle<ref name="memor" />.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

Fichier:Caurel musée style breton.jpg
L'ancien musée de Caurel : intérieur en style breton (carte postale).

L'activité des carrières d'ardoises, concurrencée par les ardoisières d'Anjou, cesse peu après la Seconde Guerre mondiale.

Trois soldats originaires de Caurel (Pascal Jan, Francis Julou<ref>Francis Julou, capitaine à la Légion de marche de la Garde républicaine, décédé des suites de ses blessures le Modèle:Date à My Tho (Cochinchine) ; décoré de la Légion d'honneur et de la Croix de guerre, voir sa fiche individuelle sur Memorialgenweb.org.</ref>, Fernand Pincivy) sont morts pendant la guerre d'Indochine et deux (Ernest Capitaine, Gérard Le Nagard) pendant la guerre d'Algérie<ref name="memor" />.

Un atelier d'ébénisterie et de sculptures bretonnes, dit "atelier Saint-Guénolé", tenu par Julien Bacon (qui reprit l'ancien atelier d'Alfred Ély-Monbet), a ouvert dans les décennies 1950 et 1960 à Caurel ; il présentait aussi un "musée d'art breton"<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le Modèle:Date- Caurel, qui faisait partie de l'arrondissement de Guingamp, est transférée dans l'arrondissement de Saint-Brieuc<ref> 2016_12_13 AP arrondissements Côtes d'Armor.pdf </ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique Entre 1851 et 1999 la commune de Caurel est passée de Modèle:Nobr, en bonne partie à cause du déclin, puis de la fermeture, des ardoisières. La diminution de la population s'est poursuivie depuis (Modèle:Nobr en 2018), mais à un rythme plus lent.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Voir aussi

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets

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