Plélauff

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Modèle:Infobox Commune de France

Plélauff {{#ifeq:1|0|[plelof]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. Elle fait à présent partie du canton de Rostrenen.

Géographie

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Situation

Le Bro Kost ar c'hoad (le pays à côté du bois) occupe un territoire de 25 kilomètres carrés dont la moitié est recouverte de bois et de landes. Il se situe entre Gouarec au nord et Silfiac au sud et comprend une partie de Plélauff, Perret, une partie de Sainte-Brigitte et l'est de la commune de Silfiac. Le hameau de la Lande de Gouarec en Plélauff, situé en bordure de la forêt de Quénécan fait partie du territoire Kost ar C'hoad, contrairement à son bourg, qui lui se situe en pays Pourlet tout comme sa voisine Mellionnec. Le bois en question, bordé à l'ouest par ce "pays" est la forêt de Quénécan, au nord-ouest de Pontivy.

Le Kost ar c'hoad est aussi le nom d'une danse bretonne traditionnelle de la famille des gavottes. En Modèle:Date-, à Silfiac en Morbihan, était organisé un concours de danse et de musique Kost au C'hoat. Ce concours mis en compétition une vingtaine de couple de danseurs et une dizaine de couples de musiciens. Cette manifestation perdurera quelques années à Silfiac, puis cette fête sera transférée à Gouarec, sur l'ancien champ de foire.

Modèle:Images

Cadre géologique

Fichier:Carte géologique de Bubry.jpg
Carte géologique : la diorite de Plélauff est associée au massif granitique de Rostrenen (pluton au nord de Guémené). Chacune de ces deux unités contient des enclaves de sa voisine, ce qui suggère la contemporanéité des deux magmas à l'origine du massif<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Modèle:Article connexe

Plélauff est localisée dans le domaine centre armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagnes successives. L'histoire géologique du territoire plélauffien est marquée par le cycle cadomien (entre 750 et 540 Ma) qui se traduit par la surrection de la chaîne cadomienne qui devait culminer à environ Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et regroupait à cette époque (avant l'ouverture de l'océan Atlantique) des terrains du Canada oriental, d'Angleterre, d'Irlande, d'Espagne et de Bohême<ref>E. Égal et al., Carte géol. France (1/50 000), feuille Pontrieux-Etables-sur-Mer (204), éditions du BRGM, 1996, p. 5</ref>. Cette ceinture cadomienne se suit à travers le Nord du Massif armoricain depuis le Trégor (baie de Morlaix) jusqu'au Cotentin. À une collision continentale succède une période de subduction de l'océan celtique<ref>La position de cet océan est suggérée par une importante anomalie magnétique orientée NE-W qui a été reconnue dans la partie médiane de la Manche actuelle et qui pourrait être un corps ophiolitique Cf. Modèle:Ouvrage.</ref> vers le sud-est, sous la microplaque Armorica appartenant alors au supercontinent Gondwana. Des failles de direction N40°-N50°enregistrent un raccourcissement oblique, orienté environ NNE-SSW<ref>Modèle:Article.</ref>. Au Précambrien supérieur, la région est soumise à un régime extensif, associé à l'évolution post-orogénique cadomienne, qui contrôle la sédimentation briovérienne alimentée par l'érosion de la chaîne. La tectonique régionale entraîne un métamorphisme à haute température et basse pression, les sédiments sont ainsi fortement déformés, plissés, formant essentiellement des schistes et des gneiss<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le territoire de Plélauff est surtout marqué par la phase orogénique bretonne de l'orogenèse varisque, au début du Carbonifère inférieur, ou Tournaisien, il y a environ 360 Ma. La collision continentale au cours de l'orogenèse varisque proprement dite se traduit dans le Massif armoricain par un métamorphisme général de basse-moyenne pression, formant les gneiss et micaschistes, par des phases de cisaillement et par une anatexie générant migmatites et granites. Elle se traduit enfin, par la mise en place de nombreuses intrusions granitiques (leucogranite de Bubry-Pontivy, monzogranite porphyroïde de Rostrenen) à travers les schistes cristallins, concomitamment aux cisaillements et à ce métamorphisme<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'unité géologique traditionnellement appelée « massif de Rostrenen » est formé par un cortège de roches plutoniques comprenant notamment le lobe de granite porphyroïde homogène de Rostrenen, avec des enclaves de diorite quartzique dans sa partie orientale. Cette diorite de Plélauff est une roche sombre grenue, gris foncé à bleu-noir<ref>Modèle:Pdf Bos P., Clément J.-P., Castaing C., Chantraine J., Lemeille F., Notice explicative de la carte géologique de France (1/50 000) feuille Rostrenen (312), éditions BRGM, 1997, p. 25</ref>. Elle présente une assez forte diversité : diorite quartzique, diorite, mais aussi granodiorite, voire passage au gabbro. Susceptible d'un bon poli et d'un débitage facilité en raison de la météorisation superficielle en boules<ref>Elle est cependant parfois déparée Modèle:Citation en limonite.</ref>, elle a été exploitée dans de nombreuses carrières encore en activité vers les années 1960-1970<ref>Modèle:Article.</ref>. On peut observer son utilisation à Modèle:Citation. Elle est également utilisée dans les édifices religieux (église de Gouarec où elle est associée à des moellons en schiste bleu de provenance locale, chaînages d'angle en diorite et en granite porphyroïde de Rostrenen sur l'église de Plélauff) ou civils (demeures du bourg de Plélauff, viaduc ferroviaire de Guily-Glas, viaduc de la Douffine…)<ref>Modèle:Article.</ref>.

De la limonite, disséminée en rognons dans des terrains datant du silurien a été exploitée par le passé dans une bande de 200 mètres d'épaisseur passant de l'ouest vers l'est par Kerauter, Kerdaniel (en Plélauff), Rosquelfen (en Laniscat), Saint-Gelven, Bézénan et Bois-des-Houx [Bodenhours] (en Caurel pour les deux derniers lieux-dits cités)<ref>Modèle:Article.</ref>.

Relief et hydrographie

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rostrenen », sur la commune de Rostrenen, mise en service en 1954<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

Le Canal de Nantes à Brest est, sur ce tronçon, fermé à la navigation commerciale depuis 1967. Toutefois des travaux de restauration ont été entrepris : par exemple l'écluse de Gouarec (située en fait en Plélauff car c'est le cours naturel du Doré qui sert de limite communale) est à nouveau opérationnelle depuis 2019<ref>Modèle:Article.</ref> et une cale de mise à l'eau ainsi qu'un embarcadère pour bateaux légers type canoë ont été aménagés<ref>Modèle:Article</ref> ; les divers aménagements entrepris ont permis une reprise de la navigation de loisir jusqu'au lac de Guerlédan vers l'est et jusqu'à l'étang de la Pitié, à la limit de Plouguernével et Mellionnec, ves l'ouest.

Urbanisme

Typologie

Plélauff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rostrenen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,6 % 68
Terres arables hors périmètres d'irrigation 16,6 % 430
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,3 % 113
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 49,5 % 1283
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 3,5 % 91
Forêts de feuillus 19,6 % 509
Forêts de conifères 1,7 % 44
Forêts mélangées 1,9 % 50
Landes et broussailles 0,08 % 2
Forêt et végétation arbustive en mutation 0,04 % 1
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Les formes anciennes du nom de la ville sont : Parrochia de Plelauff en 1283, Ploelanv (graphie erronée de Plelauff) en 1289<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Ploelan en 1311, Plelan en 1315, Ploilan en 1316, Plelann en 1333, Ploelauf en 1448, Ploelauff en 1464 et en 1481, Ploelan et Plelauff en 1477, Pellac en 1536, Pellan de 1471 jusque vers 1660 <ref>Dans un aveu de la vicomté de Rohan</ref>, Plouslauff, Ploelauf, Pleslauff, Pellauf, Pellof et Plélauff dès 1790<ref name=infobretagne>Modèle:Lien web.</ref>.Les deux dernières lettres "ff" indiquent que la voyelle précédente était nasalisé.

Le nom de Plélauff vient du mot breton ploe qui veut dire paroisse et de lann qui veut dire ermitage<ref name=infobretagne/>, Ploe-lann ayant évolué pour donner "Plélauff" en français et Pellann en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Préhistoire

L'occupation humaine est attestée sur le territoire de la commune dès le Néolithique comme en témoignent les deux allées couvertes de Kerrivalan et du Bonnet-Rouge, toujours visibles, ainsi que deux menhirs désormais disparus qui étaient situés près de Parc-ar-menhir<ref name="Langouët">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Antiquité

Des mines de plomb argentifère, exploitées à l'époque gallo-romaine, l'ont été à nouveau à l'époque mérovingienne (des pièces de bois datées vers 750 après J.-C. ont été découvertes dans des galeries)<ref name=giot>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen-Âge

Fichier:Plan de la forteresse de Castel-Cran.jpg
Plan de la forteresse de Castel-Cran en Plélauff (par Hervé de Keranflec'h, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, 1891).

Le camp fortifié de Castel Cran, qui domine le Blavet, cité dans la Charte de Redon en 871, est un prototype de château féodal, avec des murs formés de plaquettes schisteuses maçonnées à sec, qui a fait l'objet de reconstructions les siècles suivants<ref name=giot/>.

Castel-Cran date peut-être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plus probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle; il domine Gouarec (la forteresse est située sur une hauteur dominant la rive droite du Blavet en aval du bourg) ; elle a été fouillée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Hervé de Keranflec'h, comte de Keranflec'h-Kernezne<ref>Modèle:Article.</ref>, qui y trouva des restes de murs ayant 1,5 mètre d'épaisseur. Des fouilles illégales ont malheureusement endommagé le site<ref>Modèle:Article.</ref>.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en Sainte-Brigitte »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le XXe siècle

Les guerres du XXe siècle

Le monument aux Morts porte les noms de 90 soldats morts pour la Patrie<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • 80 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 9 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 1 est mort durant la Guerre d'Indochine.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Lieux et monuments

Fichier:Stèles-du-Moustoir Plélauff France.jpg
Stèle de l'âge du Fer dite du « Moustoir ».
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XI|-| – | XI }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}), vestiges. Castel Cran est cité en 871 dans le Cartulaire de Redon. Le site est fouillé par C. de Keranflec'h-Kernezne à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Celui-ci le date du {{#switch: -

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}}, s'appuyant notamment sur la découverte d'une monnaie dont il attribue la frappe au roi de Bretagne Erispoë. Selon P. Guigon, il s’agirait en fait une pièce mancelle du {{#switch: -

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}}, ce qui correspond aux caractéristiques constructives<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Il s’agit probablement d’un site plus ancien réutilisé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=giot/>. De Keranflec'h signale les traces d’un violent incendie (cendre, pierres vitrifiées, fer fondu...) qu’il interprète comme une destruction par le feu  au cours d’un siège. Les actes de l'abbaye de Bon Repos, distante de 3 km et fondée en 1184, ne mentionnant pas Castel Cran, il semble probable que le château ait déjà disparu à l’époque. Le site, recouvert de végétation, se trouve sur un éperon rocheux triangulaire aux pentes abruptes dominant de plus 30 m la vallée du Blavet, dans un méandre<ref name=":0" />. La forteresse est un pentagone irrégulier<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon la disposition en éperon barré, le côté méridional qui relie le plateau fortifié aux hauteurs environnantes est protégé par un fossé et par une levée de terre et de pierres surmontée d’un mur.  A l’angle ouest y est accolée une construction trapézoïdale qui semble être la tour-maîtresse. L’entrée, percée dans une avancée rectangulaire en partie éboulée, s’ouvre sur la face ouest, contigüe à la tour (?) qui la commande. Un bâtiment de 8 m de long aux murs moins épais se dresse contre le mur au nord de la cour. Les murs, établis sur le rocher au plus près de l’à-pic, sont faits de plaques de schiste superposées liées à l’argile. Ils sont conservés par endroit jusqu’à une hauteur de 2 m au sud (2 mètres d'épaisseur côté sud)<ref name=":0" />.

  • La maison de la statue. Près du canal, une statue de granite irrévérencieuse représentant un homme urinant orne une maison particulière.
  • Le canal de Nantes à Brest. Sa présence donne au lieu un authentique cachet. L'écluse est régulièrement occupée, en été, par un club de canoë-kayak.
  • Équitation : le centre équestre Camina accueille toute l'année les jeunes cavaliers.

Personnalités liées à la commune.

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Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette CC du Kreiz-Breizh Modèle:Portail