Perret (Côtes-d'Armor)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ancienne commune de France

Perret {{#ifeq:1|0|[pɛʁɛt]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une ancienne commune française située dans le « pays » du Kost ar c'hoad du département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne. Perret est maintenant englobé dans la commune nouvelle de Bon-Repos-sur-Blavet.

Géographie

Situation

Le Bro Kost ar c'hoad (le pays à côté du bois) désigne un ensemble de trois communes des Côtes-d'Armor : Gouarec, Plélauff et Perret et d'une commune du Morbihan : Sainte-Brigitte. Le bois en question, bordé à l'ouest par ce « pays » est la forêt de Quénécan, au nord-ouest de Pontivy. Le Kost ar c'hoad est aussi le nom d'une danse bretonne traditionnelle, une gavotte en 8 temps<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Relief et hydrographie

Fichier:451 Blavet près de Bon Repos.jpg
Le Blavet près de l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos.

L'ancienne commune de Perret était limitée au nord par le Blavet (rive droite de ce fleuve côtier) entre le lieu-dit "Le Bas de la Lande" qui se trouve face à l'abbaye de Bon-Repos (située sur sa rive gauche dans l'ancienne commune de Saint-Gelven) et la confluence avec le Ruisseau des Forges, affluent de rive droite du Blavet, qui sert à la fois de limite communale orientale avec Sainte-Brigitte et de limite départementale entre les Côtes-d'Armor et le Morbihan.

Le Ruisseau des Forges, qui porte en amont le nom de "Ruisseau du Pont Thomas" alimente le long de son cours plusieurs étangs : l'Étang des Salles, l'Étang du Fourneau et plus en aval, un troisième étang plus petit ; tous les trois sont partagés avec la commune de Sainte-Brigitte. Un autre ruisseau, le Ruisseau du Pouldu, aussi affluent de rive droite du Blavet, sert un temps de limite occidentale à Perret, séparant cette ancienne commune de Plélauff, avant de couler totalement pour sa partie aval au sein de cette dernière commune.

Fichier:Perret - Gorges de la Forêt des Salles - AD22 - 16FI2825.jpg
Les Gorges de la Forêt des Salles (vers 1905).

Perret présente des dénivelés importants : le point le plus haut (287 mètres) est situé à son extrême sud-ouest, à l'ouest du hameau de Ker Jobic et près de la limite communale avec Silfiac ; la partie centrale du finage forme un plateau bosselé penché vers le nord, mais qui remonte ensuite jusqu'à une autre ligne de hauteurs atteignant 283 mètres près de Lan-ar-Hours et 259 mètres encore plus au nord, dans le Bois du Fao, situé dans le nord-est du territoire communal et qui domine les vallées du Blavet et du Ruisseau des Forges, dont les vallées sont très encaissées. Le point le plus bas (126 mètres) se trouve à la confluence du Blavet avec le Ruisseau des Salles. Le bourg est vers 225 mètres d'altitude.

La commune est restée très boisée : les bois de Mérousse, du Fao et de l'Abbaye (ce dernier se situant pour sa majeure partie en Plélauff) sont en fait des prolongements occidentaux de la forêt de Quénécan ; la partie sud de cette ancienne commune est en bonne partie couverte de landes, dénommée d'ailleurs "La Lande de Perret".

Transports

Outre le Canal de Nantes à Brest (Blavet canalisé) désormais fermé à la navgation commerciale (mais ouvert pour ce tronçon à la navigation touristique, l'ancienne commune de Perret n'est desservie que par des routes secondaires, notamment la RD 15 venant côté sud de Cléguérec et Silfiac et allant vers le nord en direction de Gouarec, et la RD 44 menant côté nord à l'abbaye de Bon-Repos.

Paysages et habitat

Outre les bois et landes, le reste du paysage agraire est constitué de bocage avec un habitat dispersé constitué d'écarts formés de hameaux et fermes isolées. Perret a conservé son caractère rural, le bourg, excentré à l'ouest de son finage, ayant toutefois connu à ses alentours une modeste croissance depuis la Seconde Guerre mondiale.

Toponymie

Le nom est attesté sous la forme Penret en 871, 1184, 1298, 1395, 1479 et 1511, puis Perret à partir de 1536<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Perret vient de pen (« tête ») et ret (« ruisseau »)<ref>Modèle:Lien web</ref>Modèle:Source insuffisante, et signifie donc « la source du ruisseau »Modèle:Refnec.

Les toponymes de deux villages de la commune (la Verrerie et la Vieille-Verrerie) indiquent la présence d'une verrerie à une date qui reste indéterminée.

Histoire

Moyen-Âge

Perrait serait issu d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plélauff et aurait dépendu jadis du petit monastère de Sent Duconan, situé dans la paroisse de Cléguérec. Perret, sous le nom de Penret, est cité pour la première fois dans une notice du cartulaire de Redon en 871<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en Sainte-Brigitte »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le château des Salles de Rohan

Fichier:Sainte-Brigitte Château Rohan.jpg
Les ruines du château des Salles, qui appartint à la famille de Rohan, vers 1930 (carte postale).

Le château des Salles de Rohan, dit aussi Penret, ou encore Pen-Raithé<ref>Modèle:Lien web.</ref>, situé dans la forêt de Quénécan, à la limite de Sainte-Brigitte et Perret, édifié initialement sur les ruines d’une motte féodale par un vicomte de Rohan, Alain Ier de Rohan, en 1128, est reconstruit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Alain VIII de Rohan. Le terme “Salles” vient du breton et désigne un logis. Le château des Salles de Rohan appartient au réseau de forteresses des Rohans (Pontivy, Josselin, etc). Il contrôle un site connu très tôt pour la fabrication du fer : on voit encore, sur la plage de l’étang, des concrétions de cristaux d’oxyde de fer, les fameuses “macles” qui ornent le blason des Rohan<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Minerai et charbon de bois issus de la forêt de Quénécan alimentèrent le premier haut fourneau de Sainte-Brigitte créé dès 1440 par Alain IX de Rohan<ref name="Les Salles de Rohan">Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

Selon Jean-Baptiste Ogée « Le château des Salles, dont on voit encore (en 1778) les ruines, était habité en 1511 par Jean, vicomte de Rohan, qui le nomma le manoir des Salles de Peret dans l'acte qu'il fit passer pour la fondation de l'hôpital de Landerneau ». Il écrit aussi qu'en 1667 le château des Salles était habité par la famille de Rohan et « qu'il existait alors, à ce qu'on dit, un droit féodal d'après lequel les habitants de Gouarec, Perret et Sainte-Brigitte étaient tenus de battre fréquemment l'étang pour empêcher les grenouilles de coasser et de troubler le repos de la châtelaine »<ref name="Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les forges des Salles de Rohan

Fichier:Coupe géologique région Gouarec.jpg
Coupe géologique de la région de Gouarec montrant notamment le minerai de fer (F. Kerforne, 1920).

La nouvelle forge des Salles de Rohan fondée en 1622 ou 1623 par le duc Henri II de Rohan permit le rassemblement à cet endroit d’une communauté d’une douzaine de familles huguenotes comprenant le premier adjudicataire des forges, Geoffroy de Fineman, sieur d’Angicourt, venu des Ardennes. Ceux-ci sont à l'origine de la communauté protestante locale<ref name="Les Salles de Rohan" />.

Après une décadence au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les forges redevinrent plus actives un peu avant la Révolution française et connurent leur apogée vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais déclinèrent à partir de 1870 pour fermer dès 1880. Modèle:Article détaillé

Perret au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Silfiac Cassini.jpg
Carte de Cassini de la paroisse de Siflac et de sa trève de Perret (1787).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Perret en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

La création des départements a entraîné l'inclusion de Silfiac dans le Morbihan et de Perret, ancienne trève de Silfiac, dans celui des Côtes-du-Nord.

Le Modèle:Date- Boishardy, chef chouan, « attaqua les Forges des Salles avec Modèle:Nobr hommes, y détruisit un atelier de fabrication de salpêtre, massacrant les ouvriers, pilla la maison du maire et s'empara de tout ce qu'il put trouver, notamment de 40 fusils, de deux pièces de canon et d'un baril de poudre »<ref name="Géographie historique des Côtes-du-Nord">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'école des garçons existait avant 1833 au hameau des Forges. Elle fut transférée au bourg en 1870 et remplacée au hameau des Forges par une école mixte privée<ref name="Géographie historique des Côtes-du-Nord" />.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainisi Perret en 1845 : Modèle:Citation bloc Les mêmes auteurs décrivent aussi les Forges des Salles : Modèle:Citation bloc Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Perret possède une école de garçons ayant 29 élèves et une de filles en ayant 8 ; que son territoire est très accidenté, surtout près du Blavet, et peu boisé (mais ayant 26 hectares de taillis dépendant de la forêt de Quénécan. Il ajoute qu'un quinzième de la superficie est en bonnes prairies et que près de la moitié du sol reste en landes. Il précise aussi que « l'église, qui a pour patron saint Nicodème, date de 1758. La chapelle de Guerhmané, dédiée à la Sainte Vierge, est placée sur une éminence entourée de bois. Une autre chapelle, située près des forges, est desservie régulièrement ». Il indique aussi que la Géologie est constituée de « schistes modifiés par le granite ; grès à l'est et au sud ; à l'étang des Salles, gisement remarquable de fort belles macles ; à la butte du Course, carrière d'excellentes pierres réfractaires ; minerai de fer abondant au contact du grès et des schistes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Jean-Marie Rigaud précise en 1890 que l'église est entourée du cimetière et de magnifiques ifs âgés de plusieurs siècles<ref name="Géographie historique des Côtes-du-Nord" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Perret porte les noms de 31 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux Jean Caurel est mort en Belgique dès 1914 ; François Le Guernic est mort en captivité en Allemagne en 1918 ; tous les autres (sauf peut-être deux pour lesquels les précisions manquent) sont morts sur le sol français dont Ambroise Fraboulet, décédé le Modèle:Date- à Dugny (Meuse), décoré à la fois de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="MémorialGenWeb Relevé">Modèle:Lien web</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Perret porte les noms de 3 personnes mortes pour la France durant la Seconde Guerre mondiale : Jean Alabic, résistant, déporté au camp de concentration de Natzweiler-Struthof, puis à celui de Dachau, puis à celui de Mauthausen, est mort en déportation le Modèle:Date- à Melk (Autriche) où il avait été affecté dans un kommando ; François Le Ruyet, résistant, déporté au camp de concentration de Neuengamme, est mort en déportation le Modèle:Date- au camp de concentration de Ravensbrück où il avait été transféré ; Jean Le Métayer, résistant, déporté au camp de concentration de Neuengamme, est mort en déportation le Modèle:Date- à Bremen Farge<ref name="MémorialGenWeb Relevé" />.

Politique et administration

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Démographie

Modèle:Section démographie d'article de commune de France Perret a perdu 77 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de 808 à 190 habitants entre ces deux dates.

Lieux et monuments

  • L'église paroissiale Saint-Nicodème, dédiée à saint Nicodème ; elle date de 1758 et a été restaurée en 1849 ; elle est en forme de croix latine avec chapelle des fonts baptismaux en appentis ; son clocher a été reconstruit entre 1885 et 1889 ; l'église possède quelques statues anciennes dont une de saint Nicodème tenant en main une couronne d'épines et un flacon de parfum<ref group=Note>C'est Nicodème qui ensevelit le corps de Jésus après la Descente de Croix.</ref> , qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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