Gouarec

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Modèle:Infobox Commune de France Gouarec {{#ifeq:1|0|[gwaʁɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune française, chef-lieu de canton du département des Côtes-d'Armor en région Bretagne. La commune est en plein cœur de l'Argoat. Gouarec est située dans une vallée verdoyante au fond de laquelle coule le canal de Nantes à Brest. Elle présente des maisons typiques et un environnement presque médiéval.

Ses habitants sont les Gouarécains et les Gouarécaines.

Géographie

Localisation

Gouarec se trouve à vol d'oiseau à Modèle:Unité à l'est de Rostrenen, à Modèle:Unité au nord-ouest de Pontivy et à Modèle:Unité au sud de Guingamp. La commune fait partie du territoire breton traditionnel du pays Fañch. Gouarec est la commune qui se trouve la plus au sud de la zone de Dañs plinn, une gavotte propre à ce pays. Dans la tradition cette ronde avait pour but d'aplanir les aires à battre avant les périodes de moisson.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Relief et hydrographie

Le finage de Gouarec présente un dévivelé de 83 mètres, les points les plus élevés (210 mètres) étant à la limite ouest du territoire communal au niveau de l'éolienne la plus à l'est du parc éolien de Lanzel, qui est situé pour l'essentiel dans la commune voisine de Plouguernével . Le finage est en pente vers l'est jusqu'à la vallée du Blavet, ce fleuve côtier servant de limite communale avec Sainte-Tréphine et Laniscat (désormais Bon-Repos-sur-Blavet) ; la partie méridionale du finage est en pente vers le sud jusqu'à la vallée du Doré, cet affluent de rive droite du Blavet servant de limite communale avec Plélauff (le tracé du canal de Nantes à Brest emprunte côté ouest l'ancien cours de la rivière Doré en s'en écartant un peu toutefois par endroits). Modèle:Images Situé au creux et à la confluence des vallées des deux cours d'eau précités, le site du bourg, à 127 mètres d'altitude, se trouve dans leur presqu'île de confluence et est traditionnellement très humide, connaissant périodiquement des inondations, les deux cours d'eau sortant de leur lit et envahissant les terrains avoisinants. Plusieurs toponymes sont révélateurs : Stang ar Mel, Stang Go, Stang Very (en breton stang signifie "mare", "zone humide").

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rostrenen », sur la commune de Rostrenen, mise en service en 1954<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Transports

La commune a été desservie dans le passé par la ligne ferroviaire de Carhaix à Loudéac à voie métrique du Réseau breton, ouverte en partie en 1898 (mais la section entre Rostrenen et Loudéac ne fut mise en exploitation que le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>) et fermée en 1967 (désormais reconvertie en voie verte).

Un tronçon de 4,3 km de l'ancienne voie ferrée, dont les rails avaient été déposés, longeant l'ancien canal de Nantes à Brest, à été remis en état par une poignée de passionnés de l'association "Chemin de fer de Bon-Repos" entre Gouarec et l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos et fait circuler depuis 2023 un train touristique tiré par une vieille locomotive diesel allemande, une "Christoph Schöttler" <ref>Modèle:Article.</ref>.

Fichier:Laniscat Les falaises du Rocher Rouge.jpg
Les falaises du Rocher Rouge en Laniscat (juste à l'est de Gouarec) et la route nationale 164bis vers 1925 (carte postale Émile Hamonic).

La route nationale 164 partiellement aménagée en voie express contourne par le nord le bourg de Gouarec, lequel est desservi par l'échangeur du Poteau. L'ancienne route nationale 164bis, qui traversait le bourg, a été déclassée en RD 2164 , cette route longe la rive gauche du Blavet, passant au pied de la falaise du Bonnet Rouge (située en Laniscat, désormais intégré dans la commune nouvelle de Bon-Repos-sur-Blavet), en direction de l'abbaye Notre-Dame de Bon-Repos et du lac de Guerlédan côté est ; elle se dirige vers Plouguernével côté ouest. Le bourg est aussi desservi par la RD 8 en direction de Plounévez-Quintin côté nord et traversé par la par la RD 5 qui vient de Perret côté sud et de Sainte-Tréphine côté nord, ainsi que par la RD 76 qui, vers le sud-est, va en direction de Plélauff, et, côté nord-est en direction de Laniscat.

Le canal de Nantes à Brest est, sur ce tronçon, fermé à la navigation commerciale depuis 1967. Toutefois des travaux de restauration ont été entrepris : par exemple l'écluse de Gouarec (située en fait en Plélauff car c'est le cours naturel du Doré qui sert de limite communale) est à nouveau opérationnelle depuis 2019<ref>Modèle:Article.</ref> et une cale de mise à l'eau ainsi qu'un embarcadère pour bateaux légers type canoë ont été aménagés<ref>Modèle:Article</ref> ; les divers aménagements entrepris ont permis une reprise de la navigation de loisir jusqu'au lac de Guerlédan vers l'est et jusqu'à l'étang de la Pitié, à la limite de Plouguernével et Mellionnec, ves l'ouest.

Paysages et habitat

Le paysage agraire traditionnel de Gouarec est le bocage accompagné d'un habitat dispersé formé d'écarts constitués de hameaux ("villages") et fermes isolées, mais ceux-ci sont peu nombreux en raison de la petitesse du territoire communal.

Le bourg est excentré dans l'angle sud-est du finage. Limité dans son extension par la presqu'île de confluence, il s'est développé depuis la Seconde Guerre mondiale vers le nord-ouest en direction de Saint-Gilles, vers le nord (Park Braz) et vers l'ouest (Stang ar Mel et le long de la RD 2164 dans les quartiers de Kerjaffray et Kernévez).

Une zone d'activités a commencé à se développer à proximité de l'échangeur de la RN 164 dans le quartier de Ker Laurent, à la limite ouest de la commune.

La partie de la commune située au nord de la RN 164 à conservé son aspect totalement rural.

Urbanisme

Typologie

Gouarec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rostrenen, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,7 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), prairies (14,7 %), zones urbanisées (11,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Fichier:022 Gouarec.jpg
Gouarec : panneau d'entrée d'agglomération bilingue français-breton.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Guouarec en 1184, Goarec en 1254, Gouerec en 1280, Goarec en 1373, Gouarec en 1395, Sainct Gilles de Goarec en 1670<ref name=infob>Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom de la commune provient selon les sources les plus répandues du mot gwareg qui signifie « arc », « arcade » ou encore « courbe » en langue bretonne, désignant ici l'arc décrit par la rivière du Blavet sur la commune<ref>Dictionnaire compact du breton contemporain bilingue breton - français F. Favereau éditions Skol vreizh 2005</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Gouarec">Gouarec - Découverte du Patrimoine - P. Le Dour et P. Jezequel - octobre 2014</ref> Une interprétation différente, moins citée, est proposée par Jean-Marie Ploneis qui perçoit dans Gwareg l'adjectif gallois gwaredog. Ce terme signifie « rédempteur » ou « protecteur » et pourrait être une allusion au château disparu des Rohan<ref name="Gouarec" />.

Histoire

Antiquité

La voie romaine de Condate (Rennes) à Vorgium (Carhaix) passait par Mûr-de-Bretagne, Kergoff, la chapelle Saint-Golven en Caurel, Kervégan, la chapelle Notre-Dame-des-Champs, l'église de Saint-Gelven, la lande de Lan-Izelan [Lan-Uvelan] (où la voie a été retrouvée sur plus d'un kilomètre) et la colline de la Voie Blanche, puis par Stang-er-Mel (en Gouarec) et Kerlan (en Canihuel), où se dresse encore, au centre du village, une borne milliaire anépigraphe<ref group=Note>C'est-à-dire sans inscription.</ref>, surmontée d'une petite croix<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>.

Une villa romaine datée du {{#switch: ou

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: III|-| – | III }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle

}} de notre ère, située à proximité du presbytère de Gouarec, fut fouillée en 2008 ; elle comprenait huit pièces disposées de manière symétriques autour de deux couloirs orthogonaux<ref>Yves Ménez et Stéphane Hinguant, "Fouilles et découvertes en Bretagne", éditions Ouest-France, 2010, Modèle:ISBN.</ref>. La ville était reliée par une voie romaine avec Saint-Brieuc.

Près de la chapelle Saint Gilles, on a découvert des substructions et un canal (sans doute un aqueduc) construit avec soin, d'époque romaine. Des pièces romaines furent aussi trouvées lors de la construction du Canal de Nantes à Brest.

Moyen Âge

Fichier:Plan de la forteresse de Castel-Cran.jpg
Plan de la forteresse de Castel-Cran en Plélauff (par Hervé de Keranflec'h, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, 1891).

Une citadelle ruinée (située en Plélauff) datant peut-être du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, plus probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ou du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, domine Gouarec (elle est située sur une hauteur dominant la rive droite du Blavet en aval du bourg) ; elle a été fouillée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Hervé de Keranflec'h, comte de Keranflec'h-Kernezne<ref>Modèle:Article.</ref>, qui y trouva des restes de murs ayant 1,5 mètre d'épaisseur. Des fouilles illégales ont malheureusement endommagé le site<ref>Modèle:Article.</ref>.

Gouarec est mentionnée dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : en 1187 Alain, vicomte de Rohan, donne aux cisterciens de l'abbaye de Bon-Repos un territoire au bord du Blavet pour y établir des pêcheries, des écluses et des moulins. Le bourg est édifié autour du château médiéval des Rohan.

Un couvent de Templiers aurait existé près de la chapelle Saint-Gilles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Selon un aveu de 1471 la châtellenie de Gouarec, un des trois membres de la vicomté de Rohan, « s'étendait sur treize paroisses ou trèves : Plouray, Mellionec, Plouguernével, Saint-Gilles, Gouarec, Plélauf, Lescouët, Penret ou Perret, Sainte-Brigitte, Silfiac, Cléguérec (partie nord), Saint-Aignan, Saint-Caradec, Trégomel. La résidence seigneuriale, dans cette châtellenie, était le château de Penret, aussi appelé le château des Salles<ref>Modèle:Lien web.</ref>, en Sainte-Brigitte »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Temps modernes

Fichier:Cassini Plouguernével.jpg
Carte de Cassini de la paroisse de Plouguernével et de ses trèves (Bonen, Locmaria, Saint-Gilles [Gouarec]) datant de 1787.

Gouarec, sous le nom de Saint-Gilles, était une trève de Plouguernével.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Gouarec en 1778 : Modèle:Citation bloc

Avant la Révolution française Gouarec, dénommé Saint-Gilles-Goarec, n'est qu'un hameau dépendant de Plouguernével situé au confluent du Blavet et du Doré ; mais ce hameau a toutefois une certaine importance en raison de sa situation et des foires qui s'y tiennent grâce à sa halle ; à proximité se trouvent trois édifices imposants : la chapelle Saint-Gilles, la chapelle Notre-Dame de la Fosse et le pavillon des Rohan, pavillon de chasse, mais aussi siège de justice dépendant de la juridiction de Corlay, les seigneurs de Rohan y ayant droit de haute, moyenne et basse justice et conservant certains droits féodaux, par exemple sur la lande de Gouarec, jusqu'à la Révolution française<ref name=infob/>.

Révolution française

La promotion en commune et chef-lieu de canton date de 1790.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La construction de l'église paroissiale est achevée le Modèle:Date-, à l'exception du clocher, construit par la suite<ref name="Mairie de Gouarec. Historique">Modèle:Lien web.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Gouarec en 1843 : Modèle:Citation bloc En 1849, 14 foires étaient organisées chaque année à Gouarec, bien que le préfet des Côtes-du-Nord ait écrit en 1837 : « Ces foires sont en trop grand nombre. Il en résulte un déplacement trop souvent répété des habitants des communes voisines qui pour la plupart n'ont rien à y faire et qui ne s'y rendent que pour boire dans les cabarets. Il serait bien qu'elles fussent réduites : on y ferait les mêmes affaires et il y aurait un bénéfice réel pour l'agriculture »<ref>Fernand Ruchon, "Rostrenen au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1993, [[[:Modèle:ISBN]]].</ref>.

Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Gouarec dispose d'une école de garçons ayant 41 élèves et d'une école de filles en ayant 43, celle-ci disposant d'un pensionnat. Il précise aussi que son « territoire [est] très accidenté, à l'exception de la partie ouest, qui est assez unie » et que le sol schisto-argileux est d'assez bonne qualité » et qu' « environ 1/6e de la contenance est en prés donnant d'excellents produits ; 1/6e reste en landes peu susceptibles d'être mises en culture » ; il ajoute que le bourg « est sans importance, quoique bien situé » et que « l'établissement des Sœurs hospitalières et institutrices de Saint-Augustin, fondé vers 1825 [en fait le Modèle:Date-], (...) est très florissant »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ces religieuses font construire les années suivantes une maison d'habitation et une chapelle en bordure du chemin qui monte à Saint-Gilles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- le conseil municipal vote la construction de l'hôtel de ville<ref name="Mairie de Gouarec. Historique" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Gustave Geffroy décrit ainsi Gouarec (qu'il écrit Goarec) en 1905 : Modèle:Citation bloc

La Première Guerre mondiale

Fichier:Gouarec - église Notre-Dame de la Fosse - monument aux morts.JPG
Le monument aux morts de Gouarec.

Le monument aux morts de Gouarec fait état de Modèle:Nobr morts pour la France, dont Modèle:Nobr (Alexis Harnay) est disparu en mer ; 3 (Claude Bernard, Mathurin Jouan et Jean Rouxel) sont morts en Belgique ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name=genweb>Modèle:Lien web.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

L'électrification du bourg de Gouarec est achevée le Modèle:Date-<ref name="Mairie de Gouarec. Historique" />.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts porte les noms de Modèle:Nobr morts pour la France ; parmi eux : le Modèle:Date- à 13 h 30, Louis Allenou, boulanger-pâtissier de la commune et responsable FTPF, né le Modèle:Date- à Gouarec, et son mitron Roger Melscoët sont arrêtés par la Gestapo au domicile du boulanger, situé au 14 rue au Lin. Après un violent interrogatoire, ils sont envoyés le même jour dans le quartier allemand de la maison d'arrêt de Saint-Brieuc. Le 19 mai, ils sont transférés au camp Margueritte de Rennes où Melscoët est libéré. Louis Allenou est, lui, envoyé sur le Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne Il est déporté par le convoi du Modèle:Date- avec Modèle:Nombre pour le camp de concentration de Neuengamme, destination qu'il atteindra le 31 juillet. Enregistré sous le matricule 40.182, il est affecté au kommando Bremen-Ostefort où il a comme tâche de réaliser un bunker pour sous-marins.). Il est évacué en avril 1945 à la suite de l'arrivée des Soviétiques vers le camp de Neuengamme principal puis celui de Sandbostel.

Le 19 avril, les Allemands font embarquer plusieurs milliers de déportés sur 4 bateaux navires : les paquebots Cap Arcona et Deutschland IV (ce dernier n'étant finalement pas chargé), les cargos Thielbek et Athen qu'ils prévoient de couler avec des sous-marins. Cependant, à 14h30, la Royal Air Force bombarde les navires sans savoir que certains sont remplis de déportés, le Cap Arcona et le Thielbek coulent, près de Modèle:Nombre périrent en Modèle:Nobr. Georges Allenou était à bord du Cap-Arcona.

Aujourd'hui, sa maison est encore visible, transformée depuis en boutique d'antiquité. Une plaque commémorative a été apposée à sa façade, en hommage à ce fameux résistant gouarécain. Son nom apparaît aussi sur le monument aux morts.

Georges Gaude, chasseur au 501e régiment de chars de combat est tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Écouché (Orne).

Jean Le Moulec, résistant FTPF, arrêté à Silfiac, est condamné à mort et exécuté dans la citadelle de Port-Louis en juin 1944. Auguste Paulou, autre résistant, arrêté sur dénonciation à Gouarec par des gendarmes français, après avoir été contraint de travailler pour les Allemands à Dantzig, puis à Kiel, fut transféré au Camp de concentration de Natzweiler-Struthof où il décéda le Modèle:Date-<ref name="genweb" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Une école privée catholique de garçons, l'école Saint-Georges, ouvre en septembre 1948<ref name="Mairie de Gouarec. Historique" />.

Un soldat (Jacques Girot) originaire de Gouarec est mort pour la France durant la guerre d'Algérie<ref name=genweb/>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2020, environ 150 Britanniques habitent à Gouarec alors que la population communale totale est d'environ Modèle:Nobr. Une association basée à Gouarec, Intégration Kreiz-Breizh, œuvre depuis 2003 auprès des Britanniques installés dans le Centre-Bretagne qui sont environ un millier installés à cheval sur le Finistère, les Côtes-d'Armor et le Morbihan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

Le canal de Nantes à Brest a marqué l'économie du bourg. On voit encore les vestiges du port fluvial et l'écluse restaurée récemment pour le passage des « houseboats » de tourisme. Une grande maison bourgeoise, près du canal, témoigne de la prospérité des commerçants à l'époque des chalands. L'eau fait partie aussi des malheurs de la ville, lorsque, au moment des crues, on se déplace en barque dans les rues de Gouarec.

Lieux et monuments

Les halles de Gouarec

Fichier:011 Gouarec.jpg
Les halles de Gouarec.
Halles de Gouarec
Halles de Gouarec.

Les Halles construites au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle étaient tout d'abord la propriété du Duc de Rohan. En 1851, la commune s'en rendit propriétaire et le Modèle:1er de chaque mois se déroulera sous ses arcades une foire. La commune perçut de ce fait un droit d'étalage de la part des commerçants participant à ce marché.

Véritable monument historique, la halle était à l'origine le lieu du marché, à l'étage se trouvait l'école. Le marché ouvert a été transformé en salle des fêtes. Des travaux terminés fin 2013 ont permis de dégager les arches de la halle et de lui redonner son aspect d'antan<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le pavillon de Rohan

Modèle:Article détaillé Ancien rendez-vous de chasse, il servait également à rendre la justice. Construit en schiste et granite, la façade est inscrite aux Monuments historiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Restauré récemment, le pavillon de Rohan est orné sur sa façade du blason de la Maison de Rohan avec les macles « symbole d'une pierre métallifère » exploitée dans la région et transformée notamment aux « Forges des Salles », un site unique créé pour la transformation du métal. Le pavillon de Rohan a connu de nombreux locataires. L'un des plus originaux était un photographe hollandais qui y avait installé son laboratoire photographique. L'instabilité de la fourniture de courant électrique néfaste au bon fonctionnement de la machine de développement l'a découragé.

Le pavillon de Rohan abrite l'association franco-anglaise AIKB (Association Intégration Kreiz Breizh) dont le but est d'aider l'intégration des habitants anglophones dans la région. En plus, l'Association gère le Point Info Tourisme de la ville. Dans les étages, des salles accueillent des expositions temporaires de peintures, sculptures et photographies.

Autres lieux et monuments

  • Église paroissiale Notre-Dame de la Fosse, construite en 1828.
  • Maisons éclusières sur le canal de Nantes à Brest (en Plélauff, mais à la limite de Gouarec) : la Villeneuve<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Personnalités liées à la commune

Vie locale

D'autres lieux contribuent à l'animation de Gouarec : les deux terrains de camping dont l'un, situé sur la commune de Plelauff, est uniquement réservé aux campings-cars, le mini-golf près de l'ancien « Hôtel du Blavet », la galerie d'art contemporain (ouverte de façon ponctuelle), face à la Halle.

Le club des passionnés de navigation sur le canal de Nantes à Brest a construit une grande barque en bois qui a été mise à l'eau en avril 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

<references />

Modèle:Palette CC du Kreiz-Breizh Modèle:Portail