Canihuel

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Modèle:Infobox Commune de France

Canihuel {{#ifeq:1|0|[kaniyɛl]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (breton : Kanivel en forme locale et Kanuhel en forme standard) est une commune française située en Argoat, dans le département des Côtes-d'Armor en région Bretagne.

Géographie

La commune de Canihuel se trouve dans le canton de Saint Nicolas-du-Pélem. Canihuel est une paroisse appartenant au pays Fañch (Bro Fañch en breton), partie de l'extrémité orientale de la Cornouaille (Bro-Gernev en breton).

À Canihuel, se trouvent certains contreforts des monts d'Arrée. L'altitude moyenne de Canihuel est de 200 mètres environ. Sa superficie est de 32,14 km ². Sa latitude est de 48,34 degrés nord et sa longitude de 3,106 degrés ouest.

Le finage de Canihuel est très contrasté entre la partie nord qui correspond à la bordure méridionale du massif granitique de Quintin et à un paysage de bocage, et la partie sud qui est un bassin schisteux présentant un paysage plus ouvert (les terroirs agricoles sont fortement différenciés : les c'hrwec'hou [les hauteurs] sont beaucoup plus pauvres que les diasoù [parties basses], plus riches). Une guirlande de bois occupe l'escarpement haut d'une cinquantaine de mètres qui sépare ces deux entités<ref>Serj Le Maléfan, "Granites de Bretagne", Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

Les bourgades les plus proches de Canihuel sont : Le Haut-Corlay à 4,05 km, Kerpert à 4,28 km, Corlay à 4,34 km, Saint-Gilles-Pligeaux à 4,41 km, Saint-Nicolas-du-Pélem à 4,96 km.

La rivière du Sulon qui se jette plus loin dans le Blavet, et qui donnait son nom à l'ancienne équipe de football de Canihuel (A.S. du Sulon), traverse la commune et l'étang du Pellinec.

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Communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche<ref group=Note>Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).</ref>, « Saint-Brieuc », sur la commune de Trémuson, mise en service en 1985 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref> à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Canihuel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Extraction de matériaux 1,2 % 31
Terres arables hors périmètres d'irrigation 47,3 % 1529
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 7,3 % 237
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 22,3 % 720
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 10,0 % 334
Forêts de feuillus 8,6 % 279
Forêts mélangées 3,1 % 101
Source : Corine Land Cover<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Toponymie

Attesté sous la forme traduite en latin Beatia Maria de Colle Alto en 1393, (bulle de 1393, Couffon), Quenec'h-Uhel au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Quenihuel en 1669.

Le nom latin signifie « haute colline » qui est une traduction exacte du breton knec'h « colline » et uhel « haut » (cf. Breizh-Uhel)

Histoire

Préhistoire

Le territoire de Canihuel est fréquenté dès le néolithique ainsi que l'atteste la présence de menhirs (Menhirs de Goresto, Menhir de Restobert, Menhir de Bodquelen) et d'un tumulus aplani près du lieu-dit de Montohan. La découverte en 1872 d’un dépôt de 25 haches à douilles vient confirmer ce fait.

Moyen-Âge

La paroisse est dite Beatia Maria de Colle Alto dans une bulle de 1393 (Couffon). Quenec'h-Uhel était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une trêve de la paroisse de Bothoa. Canihuel est érigée en paroisse indépendante en 1803 et dépend du diocèse de Quimper. La première municipalité y fut élue en 1790.

La motte féodale du Pellinec fut le siège d'une importante seigneurie ; Geoffroy de Pelinoc (ou Pelinec) figure d'ailleurs en 1370 dans une montre de Du Guesclin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Époque moderne

La seigneurie du Pellinec appartint entre 1680 et 1731 à la famille de Francheville

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'assassinat de Jean Le Foll, un cultivateur de Plounévez-Quintin, le Modèle:Date-, se produisit dans un cabaret isolé, dénommé "Le Petit Paris", situé à Canihuel, à l'intersection des routes de Corlay à Saint-Gilles-Pligeaux et du Vieux-Bourg à Canihuel ; le juge de paix du canton de Bothoa écrit alors : « Ce lieu est sinistre et funeste aux voyageurs qui y passent la nuit. Les habitants de cette partie du Haut-Corlay, Corlay et Canihuel, n'osent pas parler et craignent d'être victimes de leur sincérité.Voilà d'où provient la difficulté de découvrir la société des scélérats qui sont nichés dans ce pays et qui viennent au "Petit Paris" y préparer leurs mauvais desseins. Les propriétaires de ce cabaret, Jean-Louis Bertho et son épouse, furent déjà dans les prisons de Loudéac et plût au ciel qu'ils n'en fussent jamais sortis »<ref>Georges Laporte, Une cause célèbre du pays de Corlay au siècle dernier, journal L'Ouest-Éclair, n° du 19 avril 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6247860/f4.image.r=Bothoa?rk=321890;0</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les guerres du XXe siècle

Le Monument aux Morts fait état de 82 soldats Morts pour la France<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • 69 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 10 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.
  • 2 sont morts durant la guerre d'Algérie.
  • 1 est mort durant la guerre d'Indochine.

Événements réguliers

Tous les ans sont organisés des festoù-noz, celui dit « de la Grotte », courant juin, auquel ont déjà participé les groupes Ar Re Yaouank, Pevar Den ou Ampouailh et celui de la Trinité, courant juillet, qui vient soutenir l'action de l'Association des amis de la chapelle de la Sainte-Trinité.

Le pardon de Canihuel, en l'honneur de la Vierge Marie, est organisé le deuxième dimanche de juillet. La messe tenue en l'église Notre-Dame de Canihuel est suivie d'une procession lors de laquelle est portée la statue de la Sainte Vierge jusqu'à la Grotte de la Vierge. Lors de la procession est traditionnellement chanté le Kantig Itron Varia Ganivel.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Conseillers départementaux

Modèle:Article détaillé

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique Canihuel a perdu 76 % de sa population entre 1851 et 1999, passant de Modèle:Nobr à 409 habitants entre ces deux dates.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La croix du chemin de Run-ar-Bley (1781).
  • Château du Bois-Berthelot.
  • Lavoir et "Grotte de la Sainte-Vierge" à proximité du bourg, probablement ancien lieu de culte druidique. Une pierre a été dressée à droite de la grotte avec ce texte : Reconnaissance à Notre Dame pour la protection de Canihuel - 1947-1997 - Reconnaissance à l'Abbé Morellec. Ce-dernier avait en 1944 fait le vœu de construire une grotte dédiée à la Vierge au cas où la commune serait épargnée par l'armée allemande. Ce fut le cas. La grotte a été inaugurée le 9 juillet 1950<ref>Selon le Comité pour l'Étude de la Résistance Populaire dans les Côtes-du-Nord.</ref>.

Hippisme

L'équipôle de Corlay, situé en fait sur les communes du Haut-Corlay et Canihuel, est un complexe équestre, créé par l'agrandissement de l'hippodrome préexistant, nommé « Le Petit Paris ». Il accueille des courses hippiques et des épreuves de sports équestre, notamment d'endurance.

Personnalités liées à la commune

  • Josué du Boisberthelot de Beaucours (1662-1750) : fils du châtelain de Canihuel (trève de Bothoa), il s'engagea dans l'armée et devint architecte au Québec : arrivé en 1688, il dessina les fortifications de Trois-Rivières en 1691, Québec en 1692-1693, Montréal entre 1707 et 1709, Chambly de 1709 à 1711 et Louisbourg de 1715 à 1716, avant de devenir gouverneur à Trois-Rivières à Montréal de 1733 à 1748.
  • Marie-Josèphe Bertrand (1886-1970) : surnommée Joze’r C’hoed, célèbre chanteuse traditionnelle de langue bretonne, elle a inspiré des chanteurs en breton comme Erik Marchand et Yann-Fañch Kemener. Un CD audio lui est consacré : "Grands interprètes de Bretagne 4 - Marie-Josèphe Bertrand - Chanteuse du Centre-Bretagne" édité en 2009 par Dastum et enregistré par Claudine Mazéas de 1959 à 1965<ref>Modèle:Lien web

</ref>.

  • Étienne Chevance (1905-1989) : né à Canihuel, et décédé à Saint-Nicolas-du-Pélem, Étienne Chevance, militant de la libre pensée et membre de l’Union rationaliste, a été instituteur à Rostrenen et syndicaliste dans l'enseignement. Il a écrit "Bribes de mon enfance", édité par l'Amitié par le livre en 1991.
  • Ampouailh, groupe de musique bretonne. Deux des membres du groupe (Simon et Thibault Lotout) sont originaires de Canihuel. Leur premier album (Fest-noz ar Gêr Wenn) y a été enregistré en 2009<ref>Modèle:Lien web

</ref>.

Héraldique

Modèle:Article connexe Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

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Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Palette CC du Kreiz-Breizh Modèle:Portail