Trélazé

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Modèle:Infobox Commune de France

Trélazé est une commune française située dans la petite couronne est d'Angers dans le département de Maine-et-Loire, en région des Pays de la Loire.

Jouxtant la ville d’Angers, la ville de Trélazé fait partie de la première couronne d’Angers Loire Métropole. Elle est partie intégrante de la zone urbaine d’Angers.

La commune s'est fortement développée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sous l'impulsion des ardoisières de Trélazé. Le gisement étant épuisé, l'activité industrielle s'arrête en 2014.

C'est une ville fleurie, 4 fleurs au palmarès 2011 du concours des villes et villages fleuris.

Géographie

Localisation

Commune angevine, Trélazé se situe au sud-est de la ville d'Angers, sur les routes Modèle:Nobr, Les Ponts-de-Cé, Modèle:Nobr, Angers, et D 952 , La Daguenière / Angers<ref name="geoportail">IGN et BRGM, Géoportail Trélazé (49), consulté le 18 novembre 2012</ref>.

Communes limitrophes

Transports

Environnement, biodiversité

L’existence de friches ardoisières, de zones humides au bord de l’Authion, la présence de parcs, la persistance de quelques zones agricoles et bois font de Trélazé une zone fragile face à l'urbanisation. Le territoire de Trélazé accueille six des douze types de végétation présents en Maine-et-Loire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

L’association ADDULT réalise depuis 2019 un inventaire de la biodiversité<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Trélazé en liaison avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), la ville, l’université d’Angers et le Conservatoire national de la biodiversité de Brest. C’est ainsi qu’ont déjà été observé et recensé sur Trélazé, 144 espèces d’oiseaux, 46 espèces de papillons de jour, 8 espèces d’amphibiens, 431 espèces de plantes sauvages, plus de 100 espèces d’arbres sur l’espace public<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La centaine de points d’eau de la commune (mares, fossés, lacs, cours d’eau), bien que menacés et en diminution constituent par ailleurs une richesse à protéger et à enrichir.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges Gard », sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire, mise en service en 1950<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le département de la Sarthe, mise en service en 1944 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Trélazé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angers, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Section à sourcer

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (27,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,7 %), prairies (18,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), forêts (7,6 %), cultures permanentes (2,2 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), terres arables (1,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers

L'analyse cartographique, sur trois siècles, de la ville de Trélazé fait apparaitre une dispersion de fermes, hameaux, cités ouvrières, manufactures qui progressivement se sont constitués en 11 quartiers ou entités dont 7 totalement urbanisés.

  • Le Bourg / Curieusement excentré autour de son église et de la mairie il est constitué du bourg centre, de son extension, de la Chevalerie et de Malembert.
  • Malaquais / Ce quartier regroupe autour de son marché historique, Malaquais, Bel Air et sa chapelle.
  • La Maraichère / L'école de la Maraichère et l’ancienne manufacture donnent leurs identités à plusieurs ensembles urbains et paysagers: Saint Lezin, le Vissoir, le Poirier et la Maraichère.
  • Grand Bellevue / Ce grand ensemble densément peuplé regroupe la cité de Plaines rénové, le Petit Bois, la Cité Bellevue et l’ensemble sportif de la Goducière. Classé quartier prioritaire, il compte près de Modèle:Nombre habitants en 2018<ref>Quartier Prioritaire : Le Grand Bellevue sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
  • Jaurès / La rue Jean Jaurès, axe historique de la commune délimite quatre sous quartiers proches des Pont de Cé, ce sont les Allumettes, la cité des Teillieres, les lotissements de la Pyramide, et la longue rue Jaurès proprement dite.
  • Beaumanoir / Ce quartier limitrophe d'Angers, a été constitué à partir d'une de plusieurs demeures nobles.
  • Quantinière et secteur agricole / De l'autre coté de la voie ferrée Angers-Saumur ce secteur agricole a été partiellement urbanisé avec les Zac de la Guerinière et de la Quantinière, il accueille aussi la dernière ferme de la commune, des vergers, de grands propriétés, et les bois de la Bodinière et des Verrières..
  • Le parc ardoisier / L’arrêt de l'activité minière a libéré de grandes friches, dont l'une est devenue le parc des ardoisières connecté à Saint Barthélemy, mais on dénombre aussi le site ardoisier encore en friche, l'Aubinière, et Grand Maison.
  • Aréna et Authion / D’autres fiches ou zones naturelles inondables se positionnent entre le bourg et la rivière de l'Authion, avec la salle de spectacle de l'Arena, Monthibert, le Buisson, la Porée.et les bords de l'Authion,
  • Les ZAE / Plusieurs zones d'activité économique complètent le tissu urbain: zones artisanales, zone industrielle de Malenbardières et un important pole santé.

Trélazé possède ainsi une personnalité urbaine spécifique avec des écosystèmes originaux au cœur de l’agglomération angevine.

Toponymie

Le nom de localité est attesté sous la forme latinisée Trelaxiacus<ref>Ville de Trélazé, Découvrir Trélazé</ref>; Trelazeium en 1157 - 1189<ref name="Dauzat">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Il s'agit d’une formation toponymique gauloise ou gallo-romane dérivée avec le suffixe -(i)acum<ref name="Dauzat"/>, qui a généralement abouti à une terminaison dans l'ouest de la France (plus anciennement -ei : Trelazei + désinence latine fictive -um). Le premier élément représente peut-être un anthroponyme latin *Trellasius<ref name="Dauzat"/> (formation indigène non attestée) dérivé conjecturel du nom de personne latin Trellius<ref name="Dauzat"/> ou peut-être du nom de personne gaulois non attesté *Trexalius, dérivé de Trexius, et devenu *Trelaxius par métathèse.

Histoire

Antiquité

Modèle:Section à sourcer Le site de Trélazé est occupé dès l’époque gallo-romaine comme l’attestent des vestiges retrouvés à Cartigné.

Moyen-Âge

Trélazé est mentionné comme paroisse au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. À cette époque et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, son territoire est alors partagé entre seigneuries laïques et ecclésiastiques.

Le début de l’exploitation ardoisière

Dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les ardoisières à ciel ouvert bénéficient d’une belle notoriété. La carrière de Tire Poche, première exploitation connue dans la région, ouvre en 1406, suivie par celle de Bouc Cornu en 1457. Elles produisent une excellente ardoise choisie plus tard pour couvrir par exemple les toits du château de Chambord. Au fil des ans, les perreyeux creusent, au prix d’un travail pénible, plus de 30 carrières. Ainsi apparaissent sur la veine de schiste ardoisier, buttes et carrières aujourd’hui inondées, appelées désormais « vieux fonds ».

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 250 ardoisiers produisent annuellement quelque 5 millions d’ardoises. En 1766, les exploitations de Villechien, La Paperie, l’Aubinière, la Noue, les Carreaux emploient déjà plus de 600 ouvriers.

Tout au long de l’Ancien Régime l’extraction ardoisière se fait manuellement en connaissant un début de spécialisation entre les ouvriers « d’en haut » (de surface) et « d’en bas » (de fond) : remontée de la pierre à dos d’homme par de longues échelles, fendeurs taillant au ciseau des lauzes grossières, eau et déchets évacués du fond à l’aide d’un tour à bras.

Les ardoisières à l’ère de l’industrialisation

En 1830, l’avènement de la machine à vapeur permet de s’enfoncer jusqu’à Modèle:Unité sous terre, mais les fonds deviennent de plus en plus dangereux. L’installation du gaz en 1847 et la production d’électricité en 1878 orientent l’activité vers l’exploitation en mine. Apparaissent alors dans le paysage, les chevalements du Champ Robert, Hermitage, Fresnaies, Monthibert, Grands Carreaux, nécessitant le travail de plus de Modèle:Nombre. Aujourd’hui, Monthibert au Bourg et la moderne descenderie aux Fresnaies permettent d’atteindre les exploitations souterraines (plus de Modèle:Unité).

Fichier:Puits n° 7 de Monthibert.jpg
Le puits n° 7 Monthibert

Au cours des siècles, les carriers ou perreyeux connurent conditions pénibles de travail, accidents mutilants et schistose. Les conditions de vie sont précaires. Il faut de longues années d’action syndicale sous l’impulsion de Ludovic Ménard notamment, pour obtenir en 1947 le bénéfice de la sécurité sociale minière et le statut des mineurs. Jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et après avoir passé la Révolution sans bouleversement majeur, Trélazé reste un gros bourg mi-ouvrier mi-paysan comme le rappellent les sculptures encadrant la porte d’entrée de l’hôtel de ville. Le développement de l’industrie ardoisière avec ses nouvelles méthodes d’exploitation, et l’établissement d’une manufacture d’allumettes en 1864, appellent une main-d’œuvre nouvelle. Les Bretons en particulier arrivent à Trélazé. Le linguiste Paul Sébillot signale d'ailleurs en 1878 une « colonie bretonnante » d'ouvriers originaires principalement de l'arrondissement de Châteaulin.

Le Second Empire

Modèle:Article connexe Le coup d’État du 2 décembre 1851 orchestré par Louis-Napoléon Bonaparte met un terme aux réformes républicaines et démocratiques. Ce coup de force entraîne dans toute la France des insurrections populaires. Une société secrète du nom de Marianne se fixe pour objectif de renverser le régime et de rétablir une république démocratique et sociale. En Anjou, la société secrète recrute parmi les filassiers et les ardoisiers.

Le Modèle:Date-, des centaines d’ouvriers des ardoisières de Trélazé se révoltent. L’émeute éclate dans la soirée du Modèle:Date- à Saint-Barthélemy-d’Anjou. Les carriers pillent la gendarmerie pour s’emparer des armes. Ils pénètrent ensuite dans les faubourgs d’Angers en chantant la Marseillaise par défi contre Napoléon III et le Second Empire. Le mouvement prend de l’ampleur au cours de la nuit et au petit matin, plus de 600 hommes avec, à leur tête, François Attibert, un ouvrier de carrière marianniste, marchent sur Angers. Prévenue, la force publique les attend avec les armes. L’insurrection tourne court. Il n’y aura aucune victime, mais on procédera à des centaines d’arrestations. Les responsables Jean-Marie Secrétain, Joseph Pasquier et François Attibert sont déportés à Cayenne.

En Modèle:Date-, la Loire en crue provoqua des ruptures de la levée en amont à la commune de Trélazé envahissant la vallée du l’Authion. L’eau se déversa alors sur la commune de Trélazé submergeant les carrières des ardoisières, provoquant la mort d’une demi-douzaine d’ouvriers ainsi que l’arrêt du site pendant plusieurs mois. À la suite de cette catastrophe, l’empereur Napoléon III se rendit sur le site pour « porter réconfort aux sinistrés » et essayer de restaurer son image ternie par la répression au mouvement de la Marianne. Le chef d’État s’engagea à cette occasion à faire construire une levée protégeant désormais la commune des inondations. Celle-ci existe toujours et est appelée « chemin Napoléon ».

Les Bretons à Trélazé à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:Nobr des Modèle:Nobr habitants sont bretons, pour beaucoup d'entre eux originaires des Montagnes Noires ou des Monts d'Arrée ; « ils mènent une existence dangereuse et insalubre, exposés sans protection aux maladies pulmonaires occasionnées par les poussières de ces ardoises qu'ils extraient à longueur de journée du fond de profondes galeries, à plusieurs dizaines de mètres sous terre, sans aération et sans aucune mesure d'hygiène. (...) [Les Bretons] travaillent à près de 99% au fond, occupant les postes les plus exposés, les plus insalubres, les plus dangereux et... les moins bien payés ! ». En 1889, à l'instigation d'un prêtre d'origine bretonne qui était vicaire à Trélazé, l'abbé Durand, 400 d'entre eux partirent de Trélazé vers l'Argentine dans l'espoir d'une vie meilleure ; tous y ont disparu sans qu'aucune trace historique les concernant n'ait été retrouvée<ref>Abbé Cadic, "Le bulletin de la paroisse bretonne de Paris", 1909, cité par Marcel Le Moal, "L'émigration bretonne", éditions Coop Breizh, 2013, Modèle:ISBN.</ref>.

En 1890 les Bretons représentent la moitié des effectifs des ardoisières. Les entreprises encouragent le regroupement familial afin de les retenir, leur proposant des logements décents et prenant en charge la scolarisation des enfants, même si ceux-ci peuvent être embauchés dès l'âge de 10 ans. Leur quartier est surnommé "La petite Bretagne" avec un curé et un médecin bretonnants.

L'immigration bretonne décline au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et, après la Première Guerre mondiale, les entreprises recrutèrent principalement une main d'œuvre étrangère, principalement espagnole<ref>Modèle:Article.</ref>.

La fin de l'activité ardoisière

À partir des années 1960, la crise frappe de plein fouet les deux pôles industriels de la ville : licenciement massifs aux ardoisières et fermeture de la manufacture d’allumettes, alors première au niveau national en termes de production.

Le gisement étant épuisé, le groupe Imerys annonce en Modèle:Date- un plan social, et la fin de l'exploitation<ref name="of-28mars2014">Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Angers du département du Maine-et-Loire.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton d'Angers-Sud, puis, de 1973 à 1985, du canton d'Angers-4, année où elle intègre le canton d'Angers-Trélazé<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale. Modèle:Article connexe

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Angers-7<ref>Légifrance, Décret Modèle:N°-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.</ref> Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Trélazé est membre d'Angers Loire Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 sous le nom de communauté d’agglomération du Grand Angers et transformée en communauté urbaine en 2016, auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Angers Loire Métropole est elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers<ref>Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté DRCL Modèle:N° 879 du 13 décembre 2011, RAA spécial du 21 décembre 2011.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire, la liste PS menée par le maire sortant Marc Goua obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (62,66 %, 28 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par<ref>Résultats officiels pour la commune Trélazé</ref> :
- Boris Battais (FG, 883 voix, 18,18 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Jean-François Garcia (DVG, 727 voix, 14,97 %, 2 conseillers municipaux élus) ; - Philippe Lebrun (LO, 203 voix, 4,18 %, pas d'élu).

Lors de ce scrutin, 39,70 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article connexe

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Maine-et-Loire, la liste LREM et PS menée par le maire sortant Marc Goua obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (54,01 %, 26 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- Boris Battais (DVG, Modèle:Unité, 40,88 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Philippe Lebrun (LO, 185 voix, 5,09 %, pas d'élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,13 % des électeurs se sont abstenus. Modèle:Article détaillé

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu

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Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Modèle:Article connexe

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 39,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,3 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,43 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Modèle:...

Manifestations culturelles et festivités

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Médiathèque Hervé Bazin.jpg
Bâtiment de la médiathèque Hervé Bazin.

Le festival estival de Trélazé est un festival musical et culturel organisé par la ville de Trélazé, chaque année durant tout l'été, depuis 1996.

Ce festival propose des spectacles musicaux et des expositions artistiques dans divers lieux de la ville : le parc du Vissoir, le parc Jean Guéguen, l'église Saint-Pierre, la place Picasso, le musée de l'Ardoise et les anciennes écuries des ardoisières.

Entre 60 000 et 80 000 festivaliers assistent aux différents spectacles et expositions.

Santé

Modèle:...

Sécurité

Le centre de sécurité de Maine-et-Loire se trouve au centre de la ville de Trélazé.

Sports

La commune compte six sites :

  • Arena Loire, salle de spectacle et de sport dont la construction s'est achevée en Modèle:Date-, Modèle:Nombre, et qui a accueilli le championnat d'Europe de basket-ball féminin 2013<ref>Le Monde, Un Euro de basket féminin à l'accent provincial, consulté le 17 juin 2013</ref> ;
  • Goducière, comprenant 2 gymnases, 1 salle de gymnastique, 1 stade, 1 terrain d'entraînement, 1 piste d'athlétisme, 1 plateau extérieur, 1 piscine ;
  • Petit Bois, comprenant 1 gymnase, 1 stade, 1 plateau extérieur, 1 terrain hockey roller, 1 espace multisports (agorespace) ;
  • Bernard-Bioteau, comprenant 2 stades gazon synthétique, 1 boulodrome, 1 espace multisports (agorespace), 1 piste de bicross. Ce site est le lieu de résidence du club Foyer Espérence Trélazé ;
  • Daniel-Rouger, comprenant 1 stade gazon, 1 stade stabilisé, 1 terrain d'entraînement. Ce site est le lieu de résidence du club de football Eglantine Sportive Trélazéenne ;
  • Profac, comprenant 1 salle de gymnastique, 1 salle de musculation, 1 salle de boxe, 1 dojo, 1 terrain de pétanque<ref>Ville de Trélazé, Le sport à Trélazé</ref>.

Économie

Tissu économique et industriel

Sur 739 établissements présents sur la commune à fin 2010, 2 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 55 % de celui du commerce et des services et 25 % du secteur de l'administration et de la santé<ref name="inseeeco">Insee, Statistiques locales du territoire de Trélazé (49), consultées le 16 juin 2013</ref>. Fin 2015, sur les 939 établissements actifs, 1 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 57 % de celui du commerce et des services et 26 % du secteur de l'administration et de la santé<ref name="insee-dossier-2020">Modèle:Lien web.</ref>.

On peut lister un certain nombre d'entreprises industrielles présentes sur la commune : Modèle:Section vide ou incomplète

L'industrie ardoisière

Modèle:Référence nécessaire

Le gisement étant épuisé, l'exploitation ardoisière a fermé ses portes en 2014<ref name="of-28mars2014" />.

Modèle:Article détaillé

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Section à sourcer

Fichier:Ardoisières.JPG
Chutes d’ardoises inexploitables pour la confection de tuiles.
Fichier:Musée de l'ardoise.JPG
Le bâtiment accueillant le musée de l'ardoise.
  • Chevalements : le premier chevalement métallique de Trélazé est construit en 1910. Le chevalement du Modèle:N°8 bis Hermitage, que l’on doit à Gustave Eiffel, est l’un des plus anciens (1922), mais constitue surtout l’un des principaux éléments d’architecture industrielle à Trélazé, tant par la finesse de ses élévations que par la recherche décorative des parties supérieures. Le chevalement du puits Modèle:N°7 Monthibert est l’un des derniers construits à Trélazé (1976 — rue Ferdinand-Vest). Toujours en activité, il ne comporte pas de toit et ses poutres sont à âme pleine.
  • La chapelle Saint-Lézin : l’édifice actuel a été élevé en 1830 et présente un fronton triangulaire de style néo-classique. Ce n’est pourtant pas la première chapelle dédiée au patron des ardoisiers comme en témoignent des documents mentionnant une chapelle dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Récemment restaurée, la municipalité en a fait l’acquisition pour un euro symbolique en 2003.
  • L’église Saint-Pierre : érigée sur les décombres de l’ancienne église, l’église Saint-Pierre est construite entre 1840 et 1843. En forme de croix latine avec une nef et deux chapelles constituant les bras de la croix, elle est caractéristique des édifices néo-classiques de la vallée de la Loire. Régulièrement entretenue au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l’église bénéficie en 2000 d’une importante restructuration intérieure. L’installation de l’orgue historique de la collégiale Saint-Martin d’Angers parfait l’embellissement de l’édifice.
  • La mairie : construite en même temps que l’école du bourg en 1837, la mairie présente une façade joliment ouvragée mettant en avant les valeurs du travail : l’industrie ardoisière et l’agriculture. Agrandie par le célèbre architecte angevin Dainville en 1871, elle fait ensuite l’objet de travaux d’aménagement, de réfection et de ravalement. Au début des années 2000, la municipalité a entrepris des travaux d’extension et de restructuration totale de la mairie qui répondent désormais aux besoins des habitants de la commune.
  • La manufacture d’allumettes : réhabilitée et accueillant des espaces culturels municipaux (médiathèque, école de musique et de danse, théâtre, cyber-centre) et associatifs, la première manufacture d’allumettes a été construite en 1863 par les frères Lebatteux. Pour des raisons de fort développement économique, le site est abandonné en 1930 après la construction de la "Manu", rue Jean-Jaurès, sur un site bien plus vaste et plus fonctionnel. Cinquante ans plus tard, la "Manu", qui occupe le premier rang national en termes de production, ferme à son tour et le site est vendu à des entreprises privées. Le site appartient aujourd'hui au Toit Angevin, entreprise sociale d'habitat devenue la société Podeliha. Son projet de reconversion en quartier d'habitat a démarré en 2017 et la première opération d'habitat a obtenu le Grand Prix Départemental d’architecture début 2020.
  • Les Tellières : cité ardoisière parmi les premières construites à Trélazé à partir de 1865 et achevée en 1921, les Tellières forment un ensemble orthogonal de petites maisons jumelles. Un vestige fleuri témoigne de l’existence d’un château d’eau, un lavoir et une halle ayant disparu.
  • Musée de l’ardoise de Trélazé.
  • Château du Périneau-Verrières.

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

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Bibliographie

  • Trélazé, cité des faiseurs d'histoire, Jacques Thomé, 1988
  • Trélazé ; une vie, une ville, un musée, Bernard Augereau, 1988
  • A ciel ouvert, Trélazé, œuvre collective, 2003
  • Ludovic Ménard : 1855-1935, François Lebrun et Alain Jacobzone, 2003
  • Mémoires des migrations de Trélazé, de la fin du siècle dernier à aujourd’hui, œuvre collective,1989
  • Trélazé : 26-27 aout 1855, une révolution en Anjou, Geneviève Morin, 1988
  • Arbres en ville, le cas de la ville de Trélazé, mémoires de R Perlade, T Rodier, C Vigne et ADDULT, 2019
  • Histoire urbaine de Trélazé, Pascal Reysset, 2018

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

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