Saint-Guen
{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Ancienne commune de France
Saint-Guen {{#ifeq:1|0|[sɛ̃gɥɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une ancienne commune du département des Côtes-d'Armor, dans la région Bretagne, en France.
Cette commune fusionne le Modèle:Date- avec la commune de Mûr-de-Bretagne pour devenir la commune de Guerlédan<ref>Commune nouvelle. Feu vert pour le nom "Guerlédan", Le Télégramme, 4 novembre 2016</ref>.
Géographie
Description
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Carte de l'ancienne commune de Saint-Guen et des communes avoisinantes.
Trnsports
La commune a été desservie par le passé par la ligne ferroviaire de Carhaix à Loudéac à voie métrique du Réseau breton, ouverte en partie en 1898 (mais la section entre Rostrenen et Loudéac ne fut mise en exploitation que le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>) et fermée en 1967 (désormais reconvertie en voie verte).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Saint Guen en 1444, treffve de Sainct Guen en 1535 et en 1536<ref name=B.TANGUY>Bernard TANGUY : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes-d'Armor. 1992.</ref>.
Saint Djuin en gallo, Sant Wenn en breton<ref name=B.TANGUY/>.
Saint-Guen éponyme de Pleuven<ref>Hervé ABALAIN : Noms de lieux bretons. Universels Gisserot. 2000.</ref>.
Histoire
Moyen Âge et Temps modernes
Saint-Guen est un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Neulliac<ref name="InfoBretagne">Modèle:Lien web.</ref>.
Selon un aveu de 1471, Saint-Guen était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan<ref>Modèle:Article.</ref>.
Saint-Guen était une trève de Mûr ; sa chapelle fut construite vers 1650 à l'initiative d'un curé de Mûr. Le fief de la Roche-Guéhenneuc était la principale terre seigneuriale sous l'Ancien Régime<ref name="M&V 4.761">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Catherine Daniélou<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, née en 1619 à Quimper, voyante, est morte en odeur de sainteté à Saint-Guen le Modèle:Date-<ref name="M&V 4.761" />.
Saint-Guen dépendait de l'évêché de Quimper, de la subdélégation de Pontivy et ressortissant au siècle royal de Ploërmel.
Révolution française
Saint-Guen devient une commune en 1790 et une paroisse indépendante en 1803.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Saint-Guen cède en 1840 à Saint-Connec les villages de Luzurien, Pendelin, le Bot-Pierre et en 1841 Tréhouet à Saint-Caradec, annexant en échange les villages de Guergadic, Parc-Meur, Le Petit-Rodoué et Lézouen, Le Communo et Lotavy<ref name="InfoBretagne" />.
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Guen en 1845 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
En 1902 une épidémie de fièvre typhoïde survnit dans les communes de Mûr-de-Bretagne, Caurel, Saint-Caradec, Saint-Gilles-Vieux-Marché et Saint-Guen<ref>Modèle:Article.</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Guen porte les noms de 40 soldats morts pour la Patrie pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois sont morts en Belgique (Joseph Stéfaux dès le Modèle:Date- à Rossignol ; Joseph Madoré et Hyacinthe Le Pottier le Modèle:Date- à Boezinge) ; Joseph Le Ponner est mort en Grèce dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, dont Yves Rault, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Dreslincourt (Oise), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="MémorialGenWeb">Modèle:Lien web</ref>.
L'Entre-deux-guerres
Un soldat (Joachim Le Bihan) originaire de Saint-Guen est mort pour la France au Maroc en 1926<ref name="MémorialGenWeb" />.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Guen porte les noms de 11 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles Yves Poinçot, arrêté pour avoir secouru des aviateurs américains qui avaient sauté en parachute car leur avion B-17 allait s'écraser dans la Lande de Carmoise, déporté au Camp de concentration de Natzweiler-Struthof où, classé Nuit et brouillard, il est décédé le Modèle:Date- ; Arthur Jaglin, Hyacinthe Garin et Victor Pédrot, né tous trois à Saint-Guen, ainsi que Pierre Beurrel, qui vivait à Saint-Guen et Ange Rault, furent cinq résistants FTPF de la compagnie de Saint-Caradec tués par les Allemands le Modèle:Date- au Pont-Quémer en Mûr-de-Bretagne ; Marcel Le Pottier, blessé, fut assassiné le même jour par les Allemands dans le cimetière de Saint-Guen<ref name="MémorialGenWeb" />.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La commune nouvelle de Guerlédan est créée par la fusion, le Modèle:Date-, des communes de Mûr-de-Bretagne et Saint-Guen. Modèle:Article détaillé
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Histoire linguistique
En 1806 selon l'étude de Charles Coquebert de Monbret, la commune parle breton.
En 1843, À. Marteville et P. Varin, dans le dictionnaire d'Ogée, mentionnent que la commune parle breton.
En 1862, Joachim Gaultier du Mottay décrit qu'on y parle généralement le français et très peu le breton.
En 1874 Guillaume le Jean décrit Saint-Guen :"Toute cette commune parle le breton et le français, dans la même proportion que les communes voisines, Saint-Mayeux, Saint-Connec, c'est-à-dire que tout ce qui a moins de trente ans ne sait que le français, tout ce qui est plus âgé parle les deux langues.
En 1886, Paul Sébillot précise que la commune parle français.
Victor-Marie le Bris, né au bourg de Saint-Guen en 1851, curé archiprêtre de Loudéac en 1902 écrit: Il est possible que je sois le dernier curé bretonnant de Loudéac.
Démographie
Modèle:Section démographie d'article de commune de France
Lieux et monuments
- Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine<ref>Modèle:Mérimée</ref>.
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L'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine.
- Chapelle Saint-Tugdual ou Saint-Pabu, classée monument historique<ref>Modèle:Mérimée</ref>. Voir aussi : Jubé de la chapelle Saint-Pabu.
- Croix du Sénéchal, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref>Modèle:Mérimée</ref>.
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La croix du Sénéchal.
- Fontaine Saint-Elouan, également inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques<ref>Modèle:Mérimée</ref>.
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La fontaine Sainte-Marie-Madeleine.
- Fontaines à dévotion à Sainte-Marie-Madeleine et lavoirs attenants<ref>Modèle:Mérimée</ref>.
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La fontaine Sainte-Marie-Madeleine et les lavoirs attenants.
- La chapelle Saint-Elouan et sa fontaine<ref>Modèle:Lien web</ref>
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La chapelle Saint-Elouan.
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Le tombeau de saint Elouan adossé à la chapelle 1.
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Le tombeau de saint Elouan adossé à la chapelle 2.
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La fontaine Saint-Elouan.