Pleuven
Modèle:Infobox Commune de France
Pleuven {{#ifeq:1|0|[pløvɛn]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du Pays fouesnantais située dans le département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Description, relief et hydrographie
Pleuven est une commune du Pays fouesnantais située dans le sud du département du Finistère (au sud de Quimper) et littorale de l'océan Atlantique grâce à l'estuaire du ruisseau de l'anse de Saint-Cadou, ria affluente de rive gauche de celle que forme l'Odet, aux environs de Moulin du Pont ; ce ruisseau de l'anse de Saint-Cadou, un petit fleuve côtier, qui a sa source dans la commune voisine de Saint-Évarzec, forme d'ailleurs la limite nord de la commune, la séparant de Quimper (antérieurement d'Ergué-Armel avant l'annexion de cette commune par Quimper). D'autres tronçons de minuscules fleuves côtiers servent aussi de limite communale à l'ouest avec Gouesnach (ruisseau de l'anse de Kerandraon), au sud avec Clohars-Fouesnant (ruisseau de l'anse du Petit Moulin) et à l'est avec Fouesnant (ruisseau se jetant dans l'anse de Penfoulic, qui a sa source à l'est du bourg de Pleuven).
Modèle:Communes limitrophes Le finage de Pleuven est pour l'essentiel constitué d'un plateau situé vers une cinquantaine de mètres d'altitude (l'altitude la plus élevée atteint 66 mètres à l'ouest du bourg), qui constitue une zone de sources, et donc de divergence hydrographique pour les divers cours d'eau précités et certains de leurs petits affluents. Ce plateau est limité au nord par un talus visible principalement entre Creac'h Quetta, la chapelle Saint-Tudy et le Moulin du Pont, qui limite une zone de comblement alluvionnaire dépassant à peine le niveau de la mer et correspondant à la partie aval du ruisseau de l'Anse de Saint-Cadou (on y a installé une importante station d'épuration mise en service en 2014, juste à l'est de Moulin du Pont<ref>https://www.pleuven.fr/wp-content/uploads/2018/10/Pleuven-mag-janvier-2014.pdf et https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleuven-29170/les-elus-visitent-la-nouvelle-station-depuration-2970510</ref>).
Géologie et paléontologie
Des végétaux fossiles caractéristiques d'une flore éocène (empreintes de feuilles, fruits, bois silicifiés) se trouvent dans des grès datant du tertiaire et reposant sur des gneiss, près de la chapelle Saint-Tudy et aux environs de Moulin du Pont. Ils ont été signalés pour la première fois par Henri du Laurens de la Barre en 1863<ref>Henri du Laurens de la Barre, Sur un gisement de grès tertiaire fossilifère trouvé dans le Finistère, "Mémoires de la Société des sciences physiques et naturelles du département d'Ille-et-Vilaine", tome 1, 1863, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65664113/f41.image.r=Pleuven et Suzanne Durand, "Le tertiaire de Bretagne : étude stratigraphique, sédimentologique et tectonique", 1960, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687182v/f162.image.r=Pleuven</ref>.
Des affleurements d'amphibolite forment une traînée allant de Pleuven à Fouesnant<ref>Charles Barrois, Légende de la carte géologique de Châteaulin, "Annales de la Société géologique du Nord", 1885, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724016b/f77.image.r=Pleuven?rk=2403445;2</ref>.
Transports
Le bourg de Pleuven est traversé par la D 45 qui prend naissance au giratoire de Moulin du Pont et va jusqu'à Fouesnant et Beg Meil ; la D 34, qui vient de Quimper, traverse l'ouest de la commune du giratoire de Moulin du Pont jusqu'à Ty Glaz, desservant plus au sud Bénodet.
Habitat
Le paysage agraire traditionnel était celui du bocage avec habitat dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées, mais le voisinage de Fouesnant et de la Riviera bretonne, ainsi que la proximité de Quimper, a totalement transformé la commune, provoquant une notable rurbanisation : le bourg s'est beaucoup développé avec de nombreux lotissements créés principalement à l'ouest et au sud de celui-ci ; d'autres zones de lotissements se sont développées ailleurs sur le territoire communal, notamment à l'ouest de Moulin du Pont et au Prajou, ainsi qu'aux environs de Ty Glaz.
La zone d'activités de Fouesnant s'est en partie étendue dans la partie orientale du finage communal, avec principalement le centre commercial "Quai 29", constitué principalement par un hypermarché et quelques autres magasins ; le lotissement de Pen Hoat Salaün s'est développé à proximité.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'océan Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plomelin-Inra », sur la commune de Plomelin, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Pleuven est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Fouesnant, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,2 %), terres arables (24 %), zones urbanisées (15 %), prairies (10 %), forêts (9,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
La localité est attestée sous la forme Ploeguen en 1402<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le nom proviendrait du breton plou- (paroisse) et de Uuin (sainte Gwenn)<ref name=info>Modèle:Lien web.</ref>. Le nom de la commune est Modèle:Langue en breton<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La mention Ploe Meguen en 1468<ref>Ernest Nègre, "Toponymie générale de la France", Librairie Droz, 1990, volume 2, page 1045</ref>, semble provenir d'une confusion avec Ploeven.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Un tumulus se trouve dans la propriété du manoir de Créac'h Quetta<ref>http://www.t4t35.fr/Megalithes/AfficheSite.aspx?NumSite=6942</ref>. Une hache en bronze et une soixantaine d'autres objets furent trouvés dans une cachette de fondeur à Kilivérien en Pleuven<ref>Présentations et communications,"Bulletin de la Société préhistorique de France", n° du 22 novembre 1928, consultable :https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k56925112/f18.image.r=Pleuven?rk=21459;2</ref>.
Le Chevalier de Fréminville écrit en 1845 : « Dans la paroisse de Pleuven, on trouve un assez grand système druidique [en réalité mégalithes] près du moulin nommé "le Moulin du Pont". Il consiste en un grand nombre de pierres brutes, les unes plantées, les autres simplement posées sur le sol d’une vaste lande. Parmi tous ces blocs, dont le plus haut a 2 mètres 30 d’élévation, on reconnaît avec peine l’enceinte elliptique d’un cromlech de 33 mètres de périmètre, qui est composé de 10 pierres, dont la plus occidentale est un vrai menhir de 3 mètres de hauteur. Quelques autres blocs, paraissant rangés sur deux lignes droites et parallèles, semblent indiquer une espèce d’avenue, se dirigeant du Moulin du Pont vers la lande où sont les autres pierres. Du reste l’ensemble a subi de grandes mutilations »<ref>Chevalier de Fréminville, "Le guide du voyageur dans le département du Finistère", 1845, pages 61-62.</ref>. De nos jours, seul subsiste un menhir.
La métahornblendite du carrefour de Kerlévot en Pleuven<ref>P.-R. Giot et J. Cogné, Étude pétrographique des haches polies de Bretagne. IV.- Les haches de combat en métahornblendite, "Bulletin de la Société préhistorique de France", tome 52, n°7, 1955, https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1955_num_52_7_3226</ref> qui se présente en quelques bancs de chlorito-amphibolite interstratifiés en un point très limité de la bande de micaschistes allant de Tréguennec jusqu'à Pont-Aven, a été exploitée dès le néolithique ; l'objet le plus connu retrouvé est la statuette à la lyre, représentant une divinité gauloise, retrouvée à Saint-Symphorien en Paule (Côtes-d'Armor) ; le lieu d'extraction de la pierre et celui de sa mise au rebut se trouvent tous deux dans le territoire de la tribu des Osismes<ref>Pierre-Roland Giot et Hervé Morzadec, Utilisation préhistorique de la « métahornblendite » de Pleuven (Finistère) : des haches néolithiques à la statuette gauloise de Paule (Côtes-d'Armor), étude pétroarchéologique, "Comptes rendus de l'Académie des sciences", série 2, octobre 1992, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6296920w/f317.image.r=Pleuven?rk=1459234;4</ref> ; mais des objets divers provenant de ce gisement de métahornblendite ont été retrouvés jusque dans la Somme, une hache polie près d'Abbeville par exemple<ref>J.-P. Hénocq, Une abbaye cistercienne aux XIIe et XIIIe siècles : Valloires, "Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville", 1967, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9739415z/f505.image.r=Pleuven?rk=3261818;4</ref>, une autre à l'Armor en Pleubian<ref>Gilles Chevalier, Une hache naviforme en métahornblendite trouvée à l'Armor-Pleubian, "Bulletin de l’A.M.A.R.A.I.", n° 20, 2007, consultable https://www.academia.edu/38386019/Une_hache_naviforme_me_m%C3%A9tahomblendite_%C3%A0_lArmor-Pleubian_C%C3%B4tes_dArmor_</ref>, etc..
Moyen-Âge
Pleuven est une ancienne paroisse de l'Armorique primitive qui couvrait initialement un vaste territoire, englobant les communes actuelles de Gouesnac'h, Bénodet, Fouesnant, Clohars-Fouesnant, La Forêt-Fouesnant, Saint-Évarzec et la partie sud de Saint-Ivy (d'où le "Bois de Pleuven" situé dans cette dernière commune)<ref name=info/>. Le bourg est situé à une certaine distance de la côte, sur un plateau : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes, les premiers émigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
En 1426 Yvon de Kergoët vivait au manoir de Keroulain, Tiphaine de Kervastar à celui de Kerc'houil et Yvon de Keranrais à celui de Keranrais, mais la majeure paie du territoire de Pleuven dépendait du fief de Bodigneau (en Clohars-Fouesnant). La montre de 1481 de l'évêché de Cornouaille cite trois nobles de Pleuven : Jehan de Kergoët, Yvon Servan et Louis Kergos ; celle de 1562 cite Jehan de Lanros, René Caryou (sieur de Kerguilly) et Jehan Quimarch, sieur de Lanros<ref name=info/>.
Temps modernes
Pendant les guerres de la Ligue, le Modèle:Nobr, trente gentilshommes du pays, commandés par messires de Kermassouet et Baud de Vigne-la-Houlle, qui professaient la religion réformée prirent par ruse la ville de Concarneau. Les habitants des paroisses voisines, commandés par de Pratmaria<ref>Vincent de Coatanezre, seigneur de Pratmaria (en Quimper).</ref> et Jean de Tyvarlen<ref>Jean de Tyvarlen, seigneur du Guilguiffin ; le château de Tyvarlen se trouvait en Landudec, voir http://patrimoine-landudec.olympe.in/Fr/Themes/chateau-tyvarlen.html.</ref> s'assemblent au son du tocsin (« le tocsin sonnait dans les paroisses de Fouesnant, Pleuven, Saint-Évarzec et autres, et nous entourions la place, à la tête de 8 à Modèle:Nobr paysans » et se dirigent vers Concarneau, aidant à la reprise de la ville par les catholiques<ref>Édouard Gorges, "Chroniques bretonnes. Fontenelle, histoire de la Ligue en Bretagne", tome 1, 1844, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5543439g/f130.image.r=Evarzec</ref>.
Une confrérie du Rosaire est créée à Pleuven le Modèle:Date- : « Promesse fut faite de célébrer solennellement chaque année la fête du Rosaire le premier dimanche d'Octobre (...) »<ref name=info/>.
Les paysans étaient astreints aux corvées : par exemple une ordonnance du Modèle:Date-, les habitants des paroisses d'Ergué-Armel, Saint-Évarzec, Clohars-Fouesnant, Gouesnac'h et Pleuven « se rendront au nombre de vingt hommes de chaque paroisse, et chaque jour alternativement suivant les rôles qui seront à cette fin arrêtés » pour réparer un tronçon du « chemin de la ville de Quimper à celles de Concarneau et Rosporden » jusqu'à ce que les réparations « soient finies et parfaites » ; les paysans devaient aussi souvent participer à des transports (par exemple de bois depuis la forêt de Carnoët) liés aux arsenaux de Brest et Lorient<ref>Jean Allouis, "Saint-Évarzec... d'hier à demain", tome 1, Imprimerie régionale, Bannalec, Modèle:ISBN.</ref>.
En 1759 la paroisse de Pleuven devait chaque année fournir 11 hommes pour servir de garde-côtes<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne...", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f6.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pleuven en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Le cahier de doléances de Pleuven, rédigé le Modèle:Date- par l'assemblée électorale du tiers-état de Pleuven, réunie sous la présidence d'Alain Clorennec<ref group=Note>Alain Clorennec, né le Modèle:Date- à Combrit, notaire royal, demeurant au manoir de Kerguily, décédé le Modèle:Date- au presbytère de Pleuven (qu'il avait acheté comme bien national).</ref>, notaire royal en la sénéchaussée de Concarneau, est en majeure partie une copie des « Délibérations du Tiers de Rennes », des 22 au Modèle:Date- ; parmi les articles originaux, l'article 1 : « Que la religion catholique soit toujours constante en Basse-Bretagne », l'article 12 : « Q'il sera fait également répartition égale entre les trois ordres pour la capitation, dans un seul et même rôle », l'article 13 : « Que la corvée en nature soit supprimée (...) »<ref>http://www.infobretagne.com/pleuven-cahier-doleances.htm</ref>. Les paysans de Pleuven se plaignent aussi que « le droit de moute est ruineux, car au lieu du seizième, le meunier prend souvent le quart ou même le tiers »<ref>Jean Savina, Meuniers du temps jadis, "Notre vieux Quimper", 1951, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k165914n/f299.image.r=Pleuven?rk=2188852;0</ref>. Les deux députés élus pour représenter le tiers-état de Pleuven à l'assemblée générale de la sénéchaussée sont Alain Clorennec et Pierre Nédélec<ref group=Note>Pierre Nédélec, agriculteur à Kerlévot, né le Modèle:Date- à Pleuven, maire de Pleuven en 1790, décédé le Modèle:Date- à Pleuven. Il est le frère aîné d'Alain Nédélec, chef des révoltés de Fouesnant en 1792.</ref>. Henri Quéré était recteur de Pleuven lors du déclenchement de la Révolution française ; il se réfugia dans sa famille à Plussulien pendant la Terreur car on retrouve sa signature sur des actes de baptêmes de cette paroisse<ref>"Le diocèse de Saint-Brieuc pendant la période révolutionnaire : notes et documents", tome 1, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k939839z/f88.image.r=Pleuven</ref>.
Le décret de l'Assemblée nationale du Modèle:Date précise que hors la ville, les paroisses du district de Quimper sont réduites à 18. Parmi elles, Clohars, qui aura pour succursales les ci-devant paroisses de Goefnac (Gouesnac'h), Pleuven et Perguet [Bénodet actuellement]»<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce découpage ne fut que provisoire et non repris lors de la création des communes par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II (Modèle:Date).
Des habitants de Perguet, Fouesnant et Pleuven participèrent en 1792 à la révolte de Fouesnant dirigée par Alain Nédélec. Modèle:Article détaillé
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Pleuven en 1845 : Modèle:Citation bloc
Un soldat du 95e de ligne originaire de Pleuven, Corentin Le Déon<ref group=Note>Corentin Le Déon, né le Modèle:Date- à Keraris en Pleuven, cultivateur.</ref>, fut blessé à la jambe droite pendant la Guerre de Crimée<ref>Jean-Charles Chenu, " Rapport au Conseil de santé des armées sur les résultats du service médico-chirurgical aux ambulances de Crimée et aux hôpitaux militaires français en Turquie, pendant la campagne d'Orient en 1854-1855-1856", 1865, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61150980/f438.image.r=Pleuven?rk=3540790;0</ref>.
En 1871 et 1872, le tracé passant par le bourg de Pleuven du chemin d'intérêt commun n°12 [actuels D 34 et D 45] entre Quimper et Fouesnant, préféré à celui passant auparavant par le bourg de Saint-Évarzec, est retenu et aménagé<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", n° de 1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55629544/f540.image.r=Pleuven?rk=42918;4 et n° d'avril 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562178s/f78.image.r=Pleuven?rk=64378;0</ref>.
En 1880 un rapport signale que Pleuven fait partie des six communes du Finistère encore dépourvues de tout moyen d'instruction<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", n° d'août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>.
La première pierre de la nouvelle église de Pleuven est posée par le curé d'Elliant le Modèle:Date-, en présence du maire<ref>Serge Le Gall, "Le pays de Fouesnant", éditions Alan Sutton, 1996, Modèle:ISBN.</ref>.
Un rapport de l'inspecteur d'académie signale en 1880 que la commune de Pleuven fait partie des six communes du département du Finistère « encore dépourvues de tout moyen d'instruction »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Kergloff</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Belle Époque
Un bureau téléphonique ouvre au bourg de Pleuven le Modèle:Date-<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 3 septembre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643737v/f4.image.r=Pleuven?rk=1802584;0</ref>.
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pleuven porte les noms de 42 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale : parmi eux, 4 au moins sont morts en Belgique (Pierre Christien à Arsimont et Corentin Bertholom à Maissin, tous deux dès le Modèle:Date- ; Alain Clorennec à Maissin et Joseph Quiniou à Rossignol, tous deux dès le Modèle:Date- ; deux au moins (Yves Friant et Isidore Nédélec), membres de l'Armée française d'Orient, sont morts en 1915 lors de la bataille de Sedd-Ul-Bahr en Turquie ; Jean Christien, marsouin au [[41e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:41e régiment d'infanterie coloniale]], a été tué à l'ennemi le Modèle:Date- en Serbie où il combattait dans le cadre de l'expédition de Salonique ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, par exemple François Thomas, soldat au [[328e régiment d'infanterie|Modèle:328e régiment d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Tahure (Marne), décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; François Garin, caporal au [[77e régiment d'infanterie|Modèle:77e régiment d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Craonne (Aisne) lors de la bataille du Chemin des Dames, décoré lui aussi de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Pierre Bertholom, né le Modèle:Date- à la métairie de Kergoat en Clohars-Fouesnant, caporal au [[90e régiment d'infanterie|Modèle:90e régiment d'infanterie]], blessé à Craonne lors de la bataille du Chemin des Dames, décéda le Modèle:Date- à l'hôpital d'évacuation numéro 13 de Courlandon (Marne)Modèle:, etc.<ref name=memo3780>Modèle:Lien web.</ref>. Le livre d'or 14-18 de Pleuven précise les coordonnées de tous les soldats de Pleuven morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref>https://www.geneanet.org/archives/releves/search_etat_civil?clef=dep_25&ref=frabref29pleuven</ref>.
Cinq frères Montfort, dont les parents tenaient la ferme de Kerleverien Huella, ont participé à la Première Guerre mondiale : Jean Montfort, né le Modèle:Date-, gazé et réformé en Modèle:Date- (décédé en 1939) ; Paul Montfort, né le Modèle:Date- (décédé le Modèle:Date- à Fouesnant) ; Corentin Montfort, né le Modèle:Date-, prêtre émigré au Pays de Galles à partir de 1905, fut ambulancier au [[118e régiment d'infanterie|Modèle:118e régiment d'infanterie]], puis au [[261e régiment d'infanterie|Modèle:261e régiment d'infanterie]] (prêtre à Beurlay (Charente-Inférieure) après la guerre, il est décédé en 1943) ; Alain Montfort, né le Modèle:Date-, maître pointeur au [[28e régiment d'artillerie|Modèle:28e régiment d'artillerie]], victime d'un accident de tir le Modèle:Date- à Perthes-lès-Hurlus (Marne)<ref>Sa notice nécrologique dit : « Soldat modèle, ayant donné de nombreuses preuves de sa bravoure », voir journal L'Ouest-Éclair, n° du 6 avril 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k567201c/f5.image.r=Pleuven?rk=300430;4.</ref> et Jean-Louis Montfort, né le Modèle:Date-, sergent au [[116e régiment d'infanterie|Modèle:116e régiment d'infanterie]], tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Lenharrée (Marne)<ref>Paul Quéméré, Famille Montfort, revue "Foen Izella", numéro 50, décembre 2017</ref>.
D'autres soldats, revenus vivants, ont été distingués ; c'est le cas par exemple de Jean-Marie Le Loupp, de Pleuven, caporal brancardier au [[2e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:2e régiment d'infanterie coloniale]], décoré de la Médaille militaire au motif suivant : « Au front depuis le Modèle:Date-, s'est fait remarquer en de nombreuses circonstances par sa bravoure et son mépris du danger. À l'attaque du Modèle:Date- a accompagné sous une pluie de balles le médecin major du bataillon sur la première ligne pour relever un officier et un sous-officier blessés. A porté ce dernier sur le dos pendant un parcours de 3 kilomètres »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 6 avril 1916, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k567201c/f5.image.r=Pleuven?rk=300430;4</ref>.
L'Entre-deux-guerres
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Le bourg de Pleuven vers 1920 (carte postale Villard).
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Le « Moulin du Pont » vers 1920.
Le FC Pleuven a été créé en 1931 ; son premier terrain était situé près du château d'eau ; les présidents du club les plus connus ont été Alain Cosquéric<ref group=Note>Alain Cosquéric, né le Modèle:Date- à Pleuven</ref> et Jean Diraison, dont le stade porte le nom de nos jours<ref> Modèle:Article.</ref>.
En Modèle:Date-, Jean Chalony, maire de Pleuven, cultivateur propriétaire à Lesvez, président du syndicat agricole de Pleuven, dorgériste, est inculpé pour « tentative d'organisation du refus collectif de payer l'impôt et de tentative d'organisation du retrait des fonds des caisses de l'État » ; le non-versement par l'État d'une subvention promise lors de la construction d'une école, ce qui entraîna une hausse des impôts locaux, était à l'origine de cette fronde paysanne<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 25 mai 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6601724/f2.image.r=Pleuven?rk=2746794;4 et Journal des débats politiques et littéraires, n° du 14 juin 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k508076w/f3.image.r=Pleuven?rk=21459;2</ref>.
Le Modèle:Date-, le thermomètre descendit jusqu'à -8 °C à la station météorologique de l'école publique du bourg de Pleuven ; « des quantités de pommes de terre et de batteraves ont été gelées, des moteurs ont éclaté »<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 20 décembre 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661475g/f4.image.r=Pleuven?rk=2811172;4</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pleuven porte les noms de 6 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale, dont Yves Le Clac'h, matelot chauffeur à bord du cuirassé Bretagne, mort le Modèle:Date- lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir<ref name=memo3780/>.
Le Modèle:Date-, à la suite d'un combat aérien entre deux avions au sud de Fouesnant, un avion s'écrase près de Clohars-Fouesnant. Les quatre aviateurs américains : Louis Rapin, Lloyd Mahurin, Sdney Jablowitz et Sam Kahn ; ils furent enterrés le Modèle:Date- à Pleuven en présence d'une foule de Modèle:Nombre<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]], page 118</ref>. Un cinquième, le sergent mécanicien Cecil Bell, bien que blessé à une jambe, parvint à s'extraire de la carcasse en feu de l'avion, fut caché grâce à l' aide de deux jeunes Pleuvennoises, Marie Deniel et Jeanne Morvan dans le bois de Creach Queta, et fut ensuite exfiltré en Angleterre par un réseau de résistants<ref>Modèle:Article.</ref>.
Un groupe d'une dizaine de résistants du réseau Turma-Vengeance est basé au Moulin du Pont ; parmi ses membres, Alain Bodivit (sous le pseudonyme de Jean Raminger), qui renseigna les alliés sur les bateaux allemands s'abritant un temps dans l'Anse de Bénodet ; puis participa aux combats pour la libération de Quimper, puis aux opérations du siège de Lorient<ref>http://www.lycee-laennec-pontlabbe.ac-rennes.fr/sites/lycee-laennec-pontlabbe.ac-rennes.fr/IMG/pdf/heros_et_martyrs_de_la_liberation.pdf</ref>.
René Tressard<ref group=Note>René Tressard, né le Modèle:Date- à Quimper.</ref>, instituteur à l'école de Pleuven, résistant, fut arrêté le Modèle:Date- et déporté le Modèle:Date- depuis le camp de Royallieu vers le camp de concentration de Buchenwald, disparût le Modèle:Date- lors de l'évacuation du camp<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
L'après Seconde Guerre mondiale
Y. Rannou est mort pour la France pendant la guerre d'Algérie<ref name=memo3780/>.
En 1960 Pleuven avait environ Modèle:Nobr habitants ; le bourg disposait alors de 3 boulangeries et de 11 cafés. La dernière boulangerie-café-épicerie du bourg, tenue par la famille Kerdranvat depuis 5 générations, a fermé ses portes le Modèle:Date-<ref> La Maison Kerdranvat baisse le rideau à Pleuven, journal Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 9 janvier 2021</ref>
La « salle Joncour » (du nom de famille de ses propriétaires), ouverte en 1951, pouvait accueillir jusqu'à 250 convives lors des bals, banquets et mariages. Elle était située en face du bar-tabac situé de l’autre côté de la rue, dans une maison construite en 1870, qui fut la première salle de danse du village. Elle a été démolie en janvier 2021<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/pleuven/a-pleuven-une-page-se-tourne-apres-la-demolition-de-la-salle-joncour-18-01-2021-12690096.php</ref>.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin Source : Modèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
Monuments et sites
- L'église paroissiale Saint-Mathurin : placée sous le vocable de saint Mathurin, elle a été construite en 1876-1877 selon les plans de l'architecte Ernest Le Guerranic<ref name=info/>, elle comprend un clocher extérieur avec tribune, une nef à 5 travées, avec bas-côtés et un chœur à chevet polygonal<ref>https://www.patrimoine-religieux.fr/eglises_edifices/29-Finistere/29161-Pleuven/125018-EgliseSaint-Mathurin</ref>.
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Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, vue intérieure.
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Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, la Cène.
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Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, statue de saint Jean Discalceat.
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Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, statue de sainte Marguerite.
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Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, statue de saint Mathurin.
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Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, bannière de procession de saint Mathurin.
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Pleuven : église paroissiale Saint-Mathurin, bannière de procession de saint Michel.
- La chapelle Saint-Thomas dont la construction semble remonter avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est consacrée à saint Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry, dont le culte a été répandu dans le Pays fouesnantais par les moines de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas (l'église paroissiale de la commune voisine de Bénodet est aussi dédiée à saint Thomas Becket)<ref name="Fouesnant p3550">http://www.fouesnant-les-ormeaux.fr/articles.php?lng=fr&pg=3550</ref>. C'est un édifice long de Modèle:Unité, et de Modèle:Unité de large entièrement bâti en pierres de taille ; son chevet est aveugle, mais son chœur est éclairé par deux fenêtres latérales. Sa façade, étayée de deux contreforts, possède une porte surmontée d'un arc en plein cintre et de pinacles de style gothique. Des sculptures ornent les quatre angles de la chapelle, dont un dragon et un grotesque. Un écusson situé à la base du clocher porte les armes des Saint-Georges<ref>La famille Jobart de Saint-Georges était alliée à celle des Penfeuntenyo (Cheffontaines en français), Jean-Baptiste Sébastien de Penfeuntenyo (1623 - 1667) s'étant marié avec Marie Jobart de Saint-Georges, certains de leurs descendants habitant le château de Cheffontaines en Clohars-Fouesnant, mais situé tout près de la chapelle Saint-Thomas</ref> et des Penfeunteniou. Certaines parties laissent supposer qu'elle fut édifiée sur une chapelle plus ancienne. Des restes d'une fresque jusque-là masquée sous la chaux et représentant un Christ en croix ont été découverts lors de la restauration effectuée au printemps 1986<ref name="Fouesnant p3550" />. Les vitraux contemporains sont de Pierre Toulhoat.
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Chapelle Saint-Thomas : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Saint-Thomas : vue extérieure, la façade.
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Chapelle Saint-Thomas : vue intérieure, l'autel.
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Chapelle Saint-Thomas : vue intérieure, un vitrail.
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Le calvaire près de la chapelle Saint-Thomas.
- La chapelle Saint-Tudy, dédiée à saint Tudy, édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et restaurée vers 1665. La légende rapporte que saint Tudy, dont le fief se trouvait en Pays bigouden se serait arrêté à cet endroit après une visite à saint Primel. Jean Renault, artiste contemporain, a peint un Christ en croix au centre du retable de la Sainte-Famille, ainsi qu'un chemin de croix<ref name=info/>. À proximité se trouvent les ruines d'un ermitage, avec une fontaine et une croix. Un petit livre lui a été consacrée<ref>Eugène Royer et Joël Bigot, "La chapelle Saint-Tudy : 29170 Pleuven", 2000.</ref>. Un pardon y est organisé chaque année au mois de mai<ref>https://www.ouest-france.fr/bretagne/pleuven-29170/preparation-du-pardon-de-la-chapelle-saint-tudy-4982414</ref>.
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Chapelle Saint-Tudy : vue extérieure d'ensemble.
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Chapelle Saint-Tudy : le retable du maître-autel.
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Chapelle Saint-Tudy : statue d'un saint non identifié.
- Le manoir de Créac'hquéta déjà mentionné lors de la Réformation de 1426, fut la propriété de la famille de Kerouant ; incendié pendant les Guerres de religion vers 1590 ; reconstruit vers 1636 par Jean de Plœuc, baron de Kergolay, seigneur de Kerouant (en Laz) et de Kernuz (en Plomeur), il fut acheté en 1792 par le général d'Empire Moreau dont ses descendants (famille Moreau de Lizoreux<ref group=Note>La famille Moreau a été anoblie par Louis XVIII ; le suffixe "de Lizoreux", nom qui appartenait à ses ascendants paternels, a été ajouté par décret du Modèle:Date- (voir "Bulletin des lois de la République française", n° de juillet 1877, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k210072s/f620.image.r=Lizoreux?rk=536483;2), bénéficiant initialement à Joseph Louis Alexandre Moreau de Lizoreux, né le Modèle:Date- à Lorient, propriétaire, décédé le Modèle:Date- à Quimper.</ref>) sont toujours propriétaires de nos jours.
- La mairie ancienne (propriété "Kervella"), construite après la Révolution par le juge et notaire Alain Clorennec qui fut un personnage très en couleur sur le canton de Fouesnant. L'un de ses descendants la vend à la municipalité à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Le gros chêne pédonculé, classé arbre remarquable en 2005, a été durement touché par une tempête en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il avait 8,80 mètres de circonférence à 1 mètre du sol et 9,60 mètres à 50 cm du sol avant sa destruction partielle. Il doit avoir plus de 700 ans<ref>Jean Auffret, "Les arbres vénérables de Bretagne", Les éditions de la Plomée, 2002, Modèle:ISBN.</ref>.
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Maison ancienne à toit de chaume servant de lieu d'exposition (située près de la mairie).
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Le chêne pédonculé de Pleuven, classé arbre remarquable en 2005, mais en partie détruit par la tempête de Modèle:Date-.
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La place engazonnée de Pleuven, derrière la mairie, où est organisée l'animation estivale.
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Le bourg de Pleuven : la rue devant la mairie.
Démographie
Modèle:Population de France/introduction
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Voir aussi
Revue Foen Izella : spécial Pleuven
Notes et références
Notes
<references group="Note"/>