Ploéven

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Modèle:Infobox Commune de France

Ploéven {{#ifeq:1|0|[ploevɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune française, située dans le département du Finistère en région Bretagne. Ploéven fait partie de la Communauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay.

En 1992, la commune a obtenu le Label « Communes du patrimoine rural de Bretagne » pour la richesse de son patrimoine architectural et paysager<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Géographie

Description

Fichier:Map commune FR insee code 29166.png
Carte de la commune de Ploéven.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France La commune fait partie traditionnellement du Pays Glazik. Son finage forme un rectangle étiré en longueur dans le sens ouest-est, et peu large dans le sens nord-sud, surtout à l'ouest, raison pour laquelle la commune ne dispose que d'une courte façade littorale d'environ un kilomètre donnant sur la Baie de Douarnenez (Anse de Kervijen, pointe du Marrouz, plage de Ty Anquer [Ty an Quer]) ; la façade littorale offre deux plages de sable fin séparées par une pointe aux falaises atteignant plusieurs dizaines de mètres d'altitude. La commune est limitée par deux petits fleuves côtiers : le ruisseau de Kerharo au nord, sépare Ploéven de Plomodiern (un de ses affluents sert aussi partiellement de limite communale avec Cast côté est) et le ruisseau de Ty Anquer limite la commune au sud, la séparant de Plonévez-Porzay.

Mariage de la mer et de la campagne, Ploéven est une petite commune de bord de mer, au fond de la baie de Douarnenez et au centre de la riche plaine du Porzay. Les roches affleurantes sont principalement des schistes et grès siluriens. Modèle:Article détaillé Son paysage se présente sous la forme d'amples vallonnements, alternance de collines et vallons, s'étageant d'est en ouest, par paliers, vers la mer ; les points les plus élevés se situent donc vers l'est de la commune, atteignant jusqu'à Modèle:Unité à Barvédel où un oppidum a existé, non loin de la chapelle Sainte-Barbe.

L'aspect visuel du paysage actuel est la conséquence de transformations relativement récentes. La trame bocagère serrée que constituait le parcellaire d'autrefois a fait place, à la suite du remembrement réalisé en 1965, à un domaine agricole qui dégage désormais de vastes perspectives faisant apparaître le bâti des villages, jadis protégés par la végétation, les collines des communes voisines et l'océan. Le bourg, légèrement excentré vers le sud-ouest, est vers Modèle:Unité d'altitude.

La commune a échappé à la rurbanisation et à la périurbanisation (peu de lotissements, y compris aux alentours du bourg), ainsi qu'à l'urbanisation littorale, parvenant à conserver un littoral totalement naturel.

L'ancienne palue de l'anse de Kervigen, alimentée par le fleuve côtier Kerharo, décrite en 1951 comme « en voie d'assèchement total »<ref>Robert Corillon, Les progrès de l'assèchement de quelques lagunes et étangs de la région maritime finistérienne. Conséquences sur l'appauvrissement de la flore, "Bulletin de la Société scientifique de Bretagne : Sciences mathématiques, physiques et naturelles", 1951, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6581492j/f84.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=493564;4</ref>, a été réhabilitée. C'est désormais un site naturel de Modèle:Unité, à cheval sur les communes de Plomodiern et Ploéven, désormais depuis 2015 propriété du département du Finistère et géré par l'EPAB (Établissement public de gestion et d'aménagement de la baie de Douarnenez), composé principalement d'une roselière principalement occupée par le roseau commun (Phragmite australis)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; un système de vannes détourne une partie de l'eau du Kerharo vers le marais, ces vannes étant fermées du début du printemps à la fin juillet afin de lutter contre la prolifération des algues vertes dans la baie de Douarnenez car les eaux du Kerharo sont chargées en nitrates ; les roseaux avec leur système racinaire et les micro-organismes associés jouent un rôle d'épuration et l'eau sortant du marais est dépourvue de nitrates<ref name="pan">Panneau d'information touristique situé sur place.</ref>.

L'anse et le marais de Kervijen
La plage et les falaises de Ty Anquer

Lieux-dits et écarts

À l'est : Kerdern, Cosquer, Pen ar Hoat, Kerveldréach, Kerlaouéret, le Rest, Gorzit, Douarinou, Ty Harn, Barvédel, Kerhant, Kermanach, Coatmeur, Kerguilou, Ty Bleis, Kergréac'h, Goloper, la Garenne, Kervenou, Pont Menn, Keramporchet, Kerlaziou, Kernevez, Pen ar Chlun, Kergoulouarn, Pen ar Menez, le Varc'h, Moulin du Varc'h, Kerchouren (Créachouren).

À l'ouest : Kergonnec, Kerforc'h, Kerherven, Rozalen, Kermerien, Kergonan, Penhoat, Ty Anquer.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont : Plonévez-Porzay, Cast, Plomodiern.

Les communes proches : Douarnenez, Kerlaz, Locronan, Saint-Nic.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Ploéven est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Quimper, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), zones agricoles hétérogènes (40,2 %), zones urbanisées (2,6 %), prairies (2 %), zones humides côtières (0,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploemeuguen vers 1330, Plemeguen en 1368<ref>voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper, Modèle:P..</ref>, Ploeguen en 1402<ref>voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper, Modèle:P..</ref>, Ploemeguen en 1405 et 1468<ref>voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper, Modèle:P. ; Actes du Saint-Siège, Modèle:P. ; Loth, Les Noms des Saints Bretons, Modèle:P..</ref>, Poeven en 1410 et 1411, Ploeguen-Porzay en 1535, Ploeveguin en 1574<ref>voir Peyron, Cartulaire de l’église de Quimper, Modèle:P..</ref>.

Ploéven vient du breton ploe (paroisse) et d’Even, qui serait un prêtre martyr du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; ce patron primitif de Ploéven se serait vu substituer par la suite saint Méen, probablement car il n'était plus connu<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons..", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58167704/f162.image.r=Ploeven?rk=42918;4</ref>.

Histoire

Origines

Ploéven (étymologiquement en breton ploue d'Even, « paroisse d'Even » en français) est une paroisse de l'Armorique primitive qui fut scindée, avant le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en plusieurs paroisses nouvelles dont Plonévez-Porzay (Plonévez signifiant ploue nouvelle en breton, paroisse nouvelle en français), Kerlaz, Locronan, Quéménéven, Cast et peut-être Saint-Coulitz<ref name="inf">http://www.infobretagne.com/ploeven.htm</ref>. Mais saint Ouen, qui n'a historiquement rien à voir avec la Basse-Bretagne a peut-être été confondu avec saint Owein, qui fut roi du royaume de Rheged dans le nord de l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle).

Préhistoire et Antiquité

Le tumulus de Kerlaouéret est situé à proximité de la chapelle Sainte-Barbe ; datant de l'âge du bronze, ce serait une sépulture de chef.

Des tombes à coffre (surnommées "tombes des korrigans") datant de l'âge du bronze ancien, d'une longueur de Modèle:Unité sur Modèle:Unité de large, émergent du sable en avant de l’île Salgren, côté Ty Anquer, par marée très basse (4 dalles verticales recouvertes d'une autre). Il s'agit de sépultures individuelles renfermant un corps en position recroquevillée<ref>Pierre-Roland Giot, Informations archéologiques, revue "Gallia préhistoire", consultable https://www.persee.fr/doc/galip_0016-4127_1962_num_5_1_1210</ref>.

La stèle protohistorique de Ploéven fut probablement utilisée à des fins de cérémonies funéraires ou cultuelles par les Celtes. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle encore, lors des veillées au coin du feu, on racontait (à tort) que cette pierre aurait servi de gibet. Elle est aussi connue sous le nom de "quenouille de Sainte-Barbe"<ref name="pan" />.

Des pieux plantés dans la tourbe, distants d'une trentaine de centimètres, ont été identifiés dans le marais de Kervijen ; ce seraient des vestiges d'une ancienne pêcherie datant de l'époque romaine<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Moyen Âge

Le fief de Kéménet [Quéménet] comprenait alors les paroisses de Saint-Nic, Plomodiern, Ploéven, Plounevez et une partie de Locronan, ainsi que Penhars<ref>Paul Aveneau de La Grançière, "Notes historiques sur la paroisse de Pluguffan, avec notices généalogiques sur la plupart des familles de la Basse-Bretagne", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5474912f/f83.image.r=Crozon?rk=6566556;0</ref>.

La paroisse de Ploéven était représentée lors de la réformation de 1536 par Jean Le Gentil, seigneur de Barvédel (et aussi de Pontlez en Cast) ; Jean Le Dourguen, seigneur de Keredern ; Laurent Penhoat, seigneur des Salles et d'Anvorach ; le nommé Guengat, seigneur de Kerac'han ; le vicomte du Faou, seigneur de Kermanac'h ; Guillaume Tréanna, seigneur de Kermerrien. La famille Le Gentil, qui habitait le manoir de Barvédel, situé sur le bord de la route de Ploéven à Cast, est la plus connue des familles nobles de Ploéven (Hervé Le Gentil est cité en 1334 ; son petit-fils Jan Le Gentil participa aux campagnes de Bertrand Du Guesclin ; le manoir de Barvédel resta dans cette famille jusqu'en 1571<ref>Modèle:Lien web.</ref>, passant ensuite par héritages successifs aux mains de la famille Hirgarz (en raison du mariage de Jean Hirgarz avec Marguerite Le Gentil), puis de celle du Chastel<ref name="inf" /> : Alain du Chastel, chevalier, seigneur du Rusquec, de Pontlez, de Barvédel, etc., en fournit aveu au Roi le Modèle:Date-.

Époque moderne

Un arrêt du Conseil du roi en date du Modèle:Date-, « portant règlement pour les Toiles à voiles qui se fabriquent à Lokornan, Poulan, Plonevez, Porzay, Mahalon, Melard, Plomodiern, Ploveren [Ploeven], Saint-Nie, Cast, Quemeneven, Guengat et autres lieux des environs en Bretagne » ordonne « que les dites Toiles feront marquées aux deux bouts des noms et demeures des fabriquans, ou de ceux qui font fabriquer» et « marquées comme deffus de la marque du bureau [des toiles] »<ref>Modèle:Article.</ref>. Vers le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle on dénombrait 150 métiers à tisser à Locronan, 55 à Plonevez-Porzay, 36 à Quéménéven, 30 à Cast, 24 à Guengat, 20 à Ploéven, etc<ref>Modèle:Ouvrage</ref>..

La « maladie de Brest » (le typhus) gagna en Modèle:Date- la presqu'île de Crozon et dans les premiers jours de mars se répandit dans la subdélégation du Faou. « Le Modèle:Date- il a déjà envahi Ploumodiern, Ploéven, Plounévez-Porzay, Locronan, Saint-Nic, Dinéaud. Le chirurgien envoyé dans cette région compte déjà Modèle:Nombre et 100 malades à Plounévez-Porzay, Modèle:Nombre et 127 malades à Ploumodiern, Modèle:Nombre à Ploéven. Ploéven est une paroisse petite et pauvre, ajoute-t-il ; ce ne sont en grande partie que des journaliers ; il y a actuellement 40 malades, non compris les convalescents »<ref>A. Dupouy, Les épidémies en Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, revue "Annales de Bretagne", n° de novembre 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k214900h/f37.image.r=Ploeven?rk=1802584;0</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Ploëvin [Ploéven] de fournir Modèle:Nombre et de payer 65 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Ploéven en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Par décret de l'Assemblée constituante en date du Modèle:Date- « Plomodiern, auquel seront réunies les paroisses de Ploëven et Saint-Nic, comme succursales avec leurs anciens territoires, sauf les parties qui en sont distraites pour être réunies à Châteaulin et Cast, réunissant au territoire actuel de la succursale de Ploëven tous les villages de Plomodiern situés à l'ouest du grand chemin de Locronan à Laubrac [Lanfrank probablement] jusqu'à la Lieue de Grève » forme une paroisse unique. Par ailleurs les villages nommés Donarinon, Kerdern et Les Cosques sont distraits de la paroisse de Ploeven pour être réunis à celle de Cast<ref>"Collection générale des loix, proclamations, instructions, et autres actes du pouvoir exécutif, publiés pendant l'Assemblée nationale constituante et législative, depuis la convocation des Etats généraux jusqu'au 31 décembre 1791, tome 10, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9693399v/f261.image.r=Plomodiern?rk=2403445;2</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Ploeven en 1845 : Modèle:Citation bloc En 1852, J.-M.-P.-A. Limon indique que les habitants de Ploéven coupent tous les ans, conformément aux décisions du conseil municipal les « herbes marines » (goémon)<ref>J.-M.-P.-A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f379.image.r=Porzay?rk=4742512;4</ref>.

Le Modèle:Date- le journal La Presse écrit que la dysenterie s'est déclarée, il y a environ quinze jours, dans les communes de Quéménéven, Cast, Dinéault et Ploéven. « Il y a eu malheureusement déjà une quarantaine de décès; et soixante-dix ou quatre-vingts personnes sont encore malades »<ref>Journal La Presse, n° du 15 novembre 1856, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k477495n/f2.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=21459;2</ref>.

Benjamin Girard décrit ainsi Ploéven en 1889 : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Langue bretonne Châteaulin.jpg
Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Châteaulin (dont le maire de Ploéven) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).

La Belle Époque

L'hebdomadaire La Calotte, connu pour ses opinions anticléricales, écrit en 1900 que les paysans de Ploéven « offrent des poulets et des crins qui, vendus au pied de la croix (toujours !) rapportent de 500 à Modèle:Nobr francs au curé. (...) De ces volailles, de ces grains, de ces crins de cheval, de ces queues de vache, le clergé garde le nécessaire pour les besoins du presbytère. Le surplus est vendu soit aux enchères publiques, soit directement aux marchands de gros »<ref>Journal La Calotte, n° du 11 novembre 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6363612s/f2.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=278971;2</ref>.

Le Modèle:Date-, Maurice Bienaimé, parti de la région parisienne à bord de son ballon dirigeable, qui participait au Grand Prix de l'Aéro-Club de France, dût atterrir au bord de la Baie de Douarnenez en Ploéven, se trouvant face à la mer<ref>Journal Le Gaulois, n° du 24 septembre 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k535560q/f3.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=21459;2</ref> ; ayant parcouru Modèle:Unité, il termina quatrième de cette compétition<ref>Journal Gil Blas, n° du 26 septembre 1912, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7534895x/f5.image.r=Ploeven?rk=1072966;4</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Ploeven église Saint-Méen 6.jpg
Ploéven : le monument aux morts.

Le monument aux morts de Ploéven porte les noms de Modèle:Nombre et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux 3 au moins sont morts sur le front belge (Jacques Curunet et Corentin Fertil dès le Modèle:Date- à Maissin et Hervé Mahé le Modèle:Date- à Zonnebeke) et 1 au moins (Joseph Gouezec le Modèle:Date-) en Serbie ; deux sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne (Alain Perfezou en 1916 et Jean Kersalé, décédé le Modèle:Date-, donc après l'armistice) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="mgw">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=47282</ref>.

L'Entre-deux-guerres

En 1922 le conseil départemental d'hygiène donne un avis favorable à la translation du cimetière, situé jusque-là autour de l'église, à son emplacement actuel au sud-est du bourg<ref>"Procès-verbaux et rapports du conseil départemental d'hygiène et des commissions sanitaires du Finistère : lois des 15 février 1907 et 7 avril 1903 relatives à la protection de la santé publique 1922", 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6505561c/f22.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=128756;0</ref>.

Le tronçon à voie métrique allant de Châteaulin à Crozon de la ligne ferroviaire de Carhaix à Camaret-sur-Mer ouvre le Modèle:Date- ; des gares ou haltes ferroviaires existaient à Kerhillec, Plomodiern-Ploéven, Saint-Nic, Argol, Telgruc, Tal-ar-Groas et Crozon-Morgat ; la ligne est prolongée en 1925 jusqu'à Camaret ; elle ferma le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé Madame Pierre Le Carré, décédée en Modèle:Date-, avait eu 18 enfants<ref>Journal La Croix, n° du 22 juillet 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k261905s/f2.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=85837;2</ref>.

Un décret daté du Modèle:Date- attribue à la commune de Ploéven, « à défaut de bureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Ploéven, et actuellement placés sous séquestre ». Un décret daté du Modèle:Date- crée à Ploéven un bureau de bienfaisance<ref>"Journal officiel de la République française. Lois et décrets", n° du 5 avril 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64897010/f5.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=343349;2 et n° du 29 janvier 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6514075n/f23.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=557942;4</ref>.

Le pont sur le ruisseau de Kerharo, sur l'actuelle route départementale Modèle:N°, entre Ploéven et Plomodiern, fut emporté par une crue en Modèle:Date-, rendant les communications pratiquement impossibles entre les deux communes jusqu'à sa reconstruction<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 14 décembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6580311/f7.image.r=Plomodiern?rk=1051507;2</ref>.

L'abbé Le Beux, recteur de Pluguffan, décrit ainsi Ploéven vers 1936 : « Son territoire forme un plateau légèrement incliné vers la mer. Il est très fertile, excellent pour la production du froment, de l'avoine, des légumes, de la pomme de terre, etc.., mais d'une terre trop lourde pour donner du seigle, de l'orge, du sarrasin. Comme engrais, les cultivateurs y emploient, en plus du fumier ordinaire de leurs fermes, le goémon, le sable de la grève de Kerigilan [Kervijen] et des engrais chimiques. De grands arbres, chênes, châtaigniers, ormes, poussent sur les talus élevés et protègent ainsi les nombreux vergers qui fournissent à la population un excellent cidre. (...) La population de Ploéven portait le costume glazik. Depuis la Grande Guerre, hélas ! le velours a pris la place des broderies en fils de soie de quatre couleurs, et les hommes ont délaissé le chupen pour porter un patelot quelconque (...) »<ref>Cité par http://www.infobretagne.com/ploeven.htm</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Ploéven porte les noms de cinq personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles Jean Ferrant, quartier-maître fusilier à bord du contre-torpilleur Chacal, coulé par les Allemands le Modèle:Date- au large du Cap d'Alprech<ref name="mgw" />.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Patrimoine

Ploéven offre un patrimoine, d'une variété et d'une richesse peu commune, avec des vestiges préhistoriques et gallo-romains, une stèle de l'Âge de Fer, deux zones fortifiées médiévales, des édifices religieux, un habitat rural traditionnel et des maisons typiques.

Son patrimoine naturel présente un heureux mariage entre la mer et la campagne. La possession d'un habitat de qualité associée à des opérations de valorisation ont permis à Ploéven d'obtenir, en 1992, le label Commune du patrimoine rural de Bretagne.

Pour garantir cet héritage du passé, la commune vient de mettre en place une zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysagers (ZPPAUP). Indépendamment des monuments, les Circuits du Patrimoine Rural permettent de découvrir un habitat du domaine privé particulièrement intéressant.

Patrimoine religieux

Église paroissiale Saint-Méen

Fichier:Ploéven (29) Église 01.JPG
L'église paroissiale Saint-Méen : vue extérieure d'ensemble.

Dédiée à saint Méen, cette construction basse, irrégulière, en granit et schiste, date en grande partie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (un des piliers de la nef porte la date de 1574). Elle a été restaurée en 1634 et sa tour-clocher, de conception classique en Cornouaille, foudroyée en 1735, fut reconstruite en 1737 et à nouveau en 1893<ref name="inf" />.

Sous l'Ancien Régime, les prééminences de fondateurs de l'église paroissiale appartenaient aux seigneurs de Barvédel, de la famille Le Gentil.

De plan rectangulaire, elle possède une nef de quatre travées, avec bas-côtés, séparées par des colonnes rondes et octogonales sans chapiteau. S'ajoutent, en façade sud, une sacristie (1680), une chapelle latérale et un porche d'entrée qui s'ouvre par une arcade en plein cintre, supportée par deux colonnettes engagées.

La voûte lambrissée du porche est agrémentée de peintures de 1660 représentant les quatre Docteurs de l'Église : saint Ambroise, saint Augustin, saint Grégoire et saint Jérôme (peintures classées). La voûte lambrissée du chœur est recouverte d'une peinture du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant en huit panneaux la Passion du Christ : Notre-Seigneur devant Pilate, Couronnement d'épines, Flagellation, Montée au Calvaire, Crucifixion, Descente de Croix, Mise au tombeau, Résurrection de Jésus. Le lambris de la nef est orné d'un semis de têtes d'anges, soleils de Louis XIV, étoiles et fleurs de lys<ref>Jean-Marie Abgrall, Peintures dans l'église de Ploéven, "Bulletin de la Société archéologique du Finistère", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2075933/f176.image.r=Plo%C3%A9ven</ref>.

L'église paroissiale Saint-Méen : vues générales
La voûte lambrissée du porche de l'église Saint-Méen
La voûte lambrissée du chœur de l'église Saint-Méen

Le mobilier comprend, notamment, en pierres polychrome, une remarquable pietà de 1747, des statues du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de saint Méen et de saint Corentin ; en bois polychrome un Christ en croix.

Le mobilier de l'église Saint-Méen

Cette église paroissiale a été restaurée. Les travaux, commencés au mois de Modèle:Date-, viennent de voir leur achèvement en Modèle:Date-. L'enclos a été redessiné ; l'aménagement paysager valorise cet espace consacré.

Chapelle Saint-Nicodème

Dédiée à saint Nicodème, en forme de large croix latine, avec chevet à pans coupés, elle présente au Nord une façade en schiste et granite.

Datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle a fait l'objet de plusieurs extensions et restaurations. Une porte en anse de panier donne accès au transept sud sur lequel deux inscriptions se remarquent : « H QUEMENER FR : 1593 » et « DAVOL FA 1607 ».

Sur le mur sud de la nef, s'ouvre une porte semblable portant la date de 1592, avec des pieds-droits prismatiques.

Le pignon ouest est surmonté d'un clocher à dôme et lanternon. L'un des rampants présente un escalier extérieur.

La sacristie, de plan hexagonal date de 1712. Cet édifice renferme un très beau mobilier dont des statues du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des autels en bois polychrome et une clôture de chœur en bois peint du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Cette chapelle fut restaurée après les importants dégâts causés par l'ouragan de 1987.

Chapelle Sainte-Barbe

Cette jolie chapelle, dédiée à sainte Barbe, émergeant d'un vallonnement arboré, date du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle à l'exception de la sacristie qui porte l'inscription de 1736. Selon la tradition, une chapelle plus ancienne aurait été construite sur ce site par des moins venus d'Outre-Manche. Dédiée à sainte Barbe, elle était invoquée contre la foudre et les incendies.

Elle a été fondée par les seigneurs de Barvédel, de la famille Le Gentil, qui possédaient les prééminences dans l'église paroissiale.

En forme de tau, elle est construite en granite, blocs de schiste et de grès armoricain. La chambre des cloches, sans balustrade, est surmontée d'une flèche à pinacles et gables aveugles de type léonard.

La baie est du chevet, à réseau flamboyant, comporte un superbe vitrail du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle aux tons bleu, jaune, argent et gris qui traite du thème de la Crucifixion.

L'intérieur possède un riche mobilier en bois polychrome, dont un maître-autel du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, des statues des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }} et {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} ainsi qu'une table de communion des {{#switch: XIX

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À l'extérieur, un beau calvaire (1585) avec un écusson presque effacé par le temps mais où l'on reconnaît cependant un dragon volant, blason de la famille le Gentil, seigneurs de Barvédel et de Pontlez<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine civil

Fichier:087 Stèle Ploeven.jpg
La quenouille de Sainte-Barbe (stèle protohistorique).

Économie

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Personnalités liées à la commune

  • Louise le Gentil de Barvédel, dame d'honneur de la duchesse Anne de Bretagne, reine de France, fille de Yvon le Gentil, seigneur de Barvédel et de Pontlez, et de Louise de Tréanna. Louise le Gentil de Barvédel épousa au château de Blois en Modèle:Date- en présence de la famille royale, Charles d'O, seigneur d'O, de Fresne et de Maillebois, premier écuyer de la reine Anne de France, duchesse de Bretagne, fils de Jean d'O, seigneur d'O, de Fresne et de Maillebois et de Jeanne de Montfaucon. La famille le Gentil, seigneurs de Barvédel, Pontlez, Coëtninon, Pencran, Rosmorduc, etc., remonte son origine au chevalier Jehan le Gentil (1371) qui fut un des compagnons d'arme du connétable du Guesclin. Elle a donné plusieurs branches dont sont issus en ligne cadette Jean-Philippe-Guy le Gentil, marquis de Paroy qui fut l'un des précepteurs du dauphin, fils du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette et Emmanuel-Marie-Jean-L'Evangéliste le Gentil, baron de Quélern, maréchal de camp, qui accompagna comme jeune officier du Génie le général Bonaparte dans son expédition d'Égypte et contribua comme membre de la Commission d'Égypte à la rédaction de l'ouvrage La Description de l'Égypte conservé à la Bibliothèque du Sénat à Paris.
  • Léopold-Léon Chavignaud (1861-1930), écrivain né à Châteaulin, mais domicilié principalement à Paris, a habité par moments le manoir de Pen-Hoat en Ploéven<ref>Jean Azaïs, "Annuaire international des lettres et des arts de langue ou de culture française", 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6572821w/f74.image.r=Plo%C3%A9ven?rk=2145933;2</ref>.
  • René Trellu (1889-1973) : né à Ploeven, instituteur principalement à Commana (Finistère), auteur de Contes et récits des Monts d'Arrée et de Montagnes Noires (1956) et de Pilhou ha Bolennou (1971) : voir Commana pour sa notice détaillée.

Littérature

Événements

  • [néant]

Jumelages

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Notes

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Références

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Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Communauté de communes de Pleyben-Châteaulin-Porzay Modèle:Portail