Saint-Coulitz

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Coulitz {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ kuli]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Situation, relief et hydrographie

Fichier:Map commune FR insee code 29243.png
Carte de la commune de Saint-Coulitz.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Saint-Coulitz est situé dans la partie centrale du département du Finistère, dans le Bassin de Châteaulin, au nord-est du Porzay, au Nord du prolongement occidental des Montagnes Noires et au Sud (rive gauche) du fleuve côtier Aulne qui limite la partie nord de son finage, tant à l'Est, au Nord qu'à l'Ouest, dans le lobe du méandre très accentué, dont le bourg occupe le centre, que ce fleuve fait au niveau de la commune.

Le relief de Saint-Coulitz présente des dénivelés importants : l'altitude atteint plus de 220 mètres sur le flanc nor du Menez Quelc'h, un des sommets des Montagnes Noires, dont la commune possède une petite partie (sa partie sommitale, qui atteint Modèle:Unité d'altitude, fait partie de Plomodiern) ; toute cette partie sud du territoire communal, autour de Pennarzuil, le Run et Kerroué, est en pente assez forte et en position d'ubac. La partie orientale de la commune est dominée par le Menez Troboa, qui atteint 166 mètres d'altitude et dont les flancs, aussi en pente notable, sont totalement en Saint-Coulitz. Un sommet secondaire atteint 106 mètres à Pennaleurguer dans la partie occidentale du finage communal. Quelques très modestes affluents de rive gauche de l'Aulne ravinent ce terroir, s'encaissant notablement à proximité de leur confluence avec le fleuve côtier, certains servant un temps de limite communale, tant à l'Ouest avec la partie sud de Châteaulin, qu'à l'Est dans le vallon de Pennod avec Lothey ; un autre coule dans le centre-ouest de la commune, confluant avec l'Aulne près de Coatigrac'h.

La partie intérieure du méandre de l'Aulne qui forme la partie nord de Saint-Coulitz culmine à Modèle:Unité d'altitude (le bourg et vers Modèle:Unité) et forme un plateau dont le hameau de Kertanguy occupe le centre et est limité par le versant de rive gauche de la vallée de l'Aulne, en pente très forte côté est de la commune, notamment à l'Est du bourg ; la pente s'atténue dazns la partie nord du lobe du méandre en raison de sa situation en position de rive convexe de part et d'autre du hameau de Gouésnarc'h et jusqu'à Coatigrac'h ; plus en aval, la pente du versant du fleuve côtier redevient forte en raison de l'amorce du méandre suivant de l'Aulne, dont la partie occidentale de Saint-Coulitz occupe cette fois-ci la rive concave, de part et d'autre du lieu-dit La Pointe et notamment sur le flanc nord du mont Banine qui atteint Modèle:Unité d'altitude. Le fleuve côtier, qui coule à Modèle:Unité d'altitude à son entrée sur le territoire communal, n'est plus qu'à Modèle:Unité à sa sortie de la commune. Modèle:Article détaillé

Modèle:Images

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Segal S A », sur la commune de Saint-Ségal, mise en service en 1985<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Habitat

Fichier:365 Saint-Coulitz.jpg
La mairie de Saint-Coulitz.

L'habitat rural de Saint-Coulitz est dispersé en de nombreux écarts regroupant pour la plupart entre une et trois fermes. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le bourg n'est constitué que de trois fermes et de l'église paroissiale. L'aménagement du Canal de Nantes à Brest (achevé en 1842), la construction de la ligne de chemin de fer (mise en service en 1867), l'arrivée précoce de l'électricité (1887) ont contribué à transformer la commune, suscitant un développement de l'agriculture et de l'élevage, et la construction de nombreuses dépendances agricoles édifiées (soues à porcs, étables, écuries, granges...). La présence de deux ardoisières sur la rive gauche de l'Aulne explique la présence de nombreux carriers dans les divers recensements effectués au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

À partir de la décennie 1980 la proximité de Châteaulin explique une certaine rurbanisation (impantation de pavillons dispersés) et la création de petits lotissements, en fait peu nombreux, autour du bourg et dans les secteurs de la commune les plus proches de Châteaulin (La Pointe et Pennaros)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transports

Le Canal de Nantes à Brest a été aménagé dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en utilisant le cours de l'Aulne. Trois écluses ont été construites à hauteur de la commune de Saint-Coulitz (écluse n°233, dite de Prat Hir ; écluse n°234, dite de Toul ar Rodo et écluse n°235 dite de Coatigrac'h), mais, de même que le chemin de halage et les maisons éclusières, elles ont été placées côté Châteaulin ; seul le chemin de contre-halage est côté Saint-Coulitz. Ce canal a été déclassé en 1957 et n'est donc plus classé voie navigable. Modèle:Article détaillé

L'ancienne route nationale 170 (actuelle D 770) traverse la partie sud-est de la commune, de même que la ligne ferroviaire allant de Quimper à Landerneau (puis Brest), mais aucune gare ne dessert la commune, la plus proche étant la gare de Châteaulin. La voie express Route nationale 165 longe la limite orientale de la commune, mais aucun échangeur ne dessert directement la commune, celui de Ti-Hémon (à la limite de Briec et Lothey) en étant le plus proche.

En raison du relief et de sa situation à l'intérieur du lobe du méandre très prononcé que forme l'Aulne (aucun pont n'en permet le franchissement au niveau de la commune), la majeure partie de la commune, dont le bourg, est très enclavée, desservie seulement par des aves routiers secondaires

Urbanisme

Typologie

Saint-Coulitz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,7 %), terres arables (40,3 %), forêts (14,8 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (1,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les parties boisées coïncident avec les versants en pente forte de la rive gauche de l'Aulne d'une part, et des parties aval des petits affluents de l'Aulne d'autre part.

Toponymie

Fichier:368 Saint-Coulitz.jpg
Panneau bilingue français et breton à la sortie du bourg.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancto Collito en 1295, Sanctus Collitus en 1516<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Saint Coulit en 1558<ref name="ib">Modèle:Lien web.</ref>.

Le nom de Saint-Coulitz provient du nom d'un saint irlandais du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle nommé Coulitz ou Couleth<ref name="ib" /> ; celui-ci aurait été le confesseur de sainte Brigitte.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

La pierre gravée de Penhoat, décrite par Paul du Châtellier en 1901, n'a pas été datée avec précision (époque préhistorique ou gauloise). Elle se trouve désormais au Musée de Bretagne à Rennes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une voie romaine venant de Vorganium via Le Faou et Châteaulin longeait l'actuelle limite occidentale de la commune (passant par Banine et Stang ar Lijou), et son tracé vers le sud passait par les territoires de Cast et Quéménéven pour rejoindre Civitas Aquilonia (Quimper).

Moyen-Âge

La paroisse de Saint-Coulitz provient d’un démembrement vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la paroisse de Plonévez-Porzay, elle-même issue d'un démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Ploéven. La paroisse dépendait de l'évêché de Cornouaille.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Saint-Coulitz était le centre administratif du Parc-au-Duc, territoire ducal, que le duc de Bretagne Jean le Roux fit clore par un mur d'une trentaine de kilomètres de long, surnommé le "Mur du Diable".

Époque moderne

Cette commune est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets rouges en 1675.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Coulit [Saint-Coulitz] de fournir 17 hommes et de payer 111 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Un haut-fourneau a probablement existe par le passé, à une date indéterminée, à Coatigrac'h, sur la rive gauche de l'Aulne ; des amas de laitier et quelques loups de fer [résidus de fer] y étaient encore visibles en 1913<ref>Modèle:Article.</ref>. Selon Y. Gestin, il s'agirait d'une fonderie de canons et de boulets utilisant de l'hématite locale<ref>Y. Gestin, "Histoire de Châteaulin et légendes castellinoises", 1946.</ref>.

Selon Louis Charpentier, dans une monographie intitulée "De Funnay à Ty Mur. Mémorable aventure d'Escailleurs ardennais qui s'en furent au pays d'Armor, exploiter les pierres d'ardoises", vers 1777 des Ardennais, venant principalement de la région de Fumay, vinrent trouver du travail dans les ardoisières de la vallée de l'Aulne, apportant avec eux l'art de mieux tailler l'ardoise. Dans l'impossibilité de trouver leur lieu réel d'origine, P.-A. Limon les surnomme "Parisiens" dans son livre "Usages et règlements locaux en vigueur dans le Finistère" publié en 1857, et les ardoises bretonnes furent surnommées "parisiennes". Cette immigration concerna principalement les communes de Port-Launay, Châteaulin, Lopérec, Saint-Coulitz, Pleyben, Lothey, Gouézec, Lennon, Spézet, Motreff, Châteauneuf-du-Faou et Saint-Goazec. Les noms de famille se sont transformés au fil du temps : les Waslet sont devenus Voachelet, Les Lefèvre sont devenus Lefeuvre, les Bouchy Bouché, etc.<ref>Modèle:Article.</ref>

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Coulitz en 1778 : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Par la loi du Modèle:Date, tous les villages de la paroisse de Cast « situés en deçà du grand chemin qui conduit de Châteaulin à Quimper (...) feront partie de la paroisse de Saint-Coulitz, réunie comme succursale à Châteaulin »<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 34-51. Assemblée nationale législative", série 1, tome 46, 1890-1897, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49561j/f589.image.r=Ch%C3%A2teaulin</ref>.

Pennarun, prêtre desservant à Saint-Coulitz, après avoir prêté le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé, se rétracta ensuite, devenant donc prêtre réfractaire<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Cadastre Saint-Coulitz section du bourg.jpg
Le cadastre de Saint-Coulitz en 1810 (section du bourg).

En 1838, les carrières d'ardoise de Châteaulin, Saint-Coulitz, Lothey et Saint-Ségal sont si multiples qu'elles se touchent « presque l'une à l'autre », mais Camille Vallaux constate en 1905 que ces carrières sont « toutes, sans exception, abandonnées »<ref>Camille Vallaux, "La Basse Bretagne. Étude de géographie humaine", 1905</ref>.

En 1848, Louis Guizien, entrepreneur de Châteaulin, ouvre une ardoisière à Poulpichon en Saint-Coulitz<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Coulitz en 1853 : Modèle:Citation bloc

Un rapport d'avril 1872 indique que Saint-Coulitz fait partie des 28 communes du Finistère à être encore sans école<ref>Modèle:Article.</ref>.

Armand du Châtellier indique en 1884 qu'un trésor contenant environ un millier de deniers principalement à l'effigie du duc Conan III ont été trouvés à Kergaliou en Saint-Coulitz. Malheureusement ce trésor fut vite dispersé, chacun y puisant librement pendant plusieurs semaines<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1885 André Hallays qui traverse la région en partant de Châteaulin écrit : « Nous traversons des villages : (...) Saint-Coulitz, Gouézec ; tous ont la même physionomie : deux ou trois fermes, quelques habitations d'un aspect propre, mais, à l'intérieur, d'une saleté repoussante. (...) Dans un coin, l'ossuaire, pauvre réduit de quatre pieds à peine dont les pierres sont disjointes et les vitres fêlées. C'est là qu'on vide pêle-mêle le trop-plein du cimetière ; si l'on manque de plac, on déterre les vieux squelettes, et on les entasse dans l'ossuaire ; lorsque l'ossuaire est trop plein, on porte à la fosse commune des monceaux de crânes et de tibias anonymes. (...) Les paysans que nous rencontrons sont de petite taille ; ils ont conservé les larges braies de toile, les vestes courtes et le chapeau rond à double ruban de velours, tiennet un bâton à la main (...). Quant aux femmes, elles nous semblent d'une triste laideur ; touts sont vêtues de jupes et de corsages, sales, troués, rapiécés, mais toutes jusqu'aux plus misérables portent une immense collerette dont la blancheur est immaculée, et dont les plis sont d'une régularité irréprochable. C'est dans cet accoutrement qu'elles gardent leurs vaches »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date- est mise en service une usine hydroélectrique construite par la "Société Châteaulinoise d'Éclairage Électrique", près de l'écluse de Coatigrac'h, sur la rive gauche du Canal de Nantes à Brest, ce qui permit à Châteaulin d'être la Modèle:3e ville de France à être électrifiée ; quelques exploitations agricoles de Saint-Coulitz en bénéficièrent également. Cette usine ferma en 1946. Cette usine est décrite ainsi lors de sa mise en service : Modèle:Citation bloc Un décret du Président de la République en date du Modèle:Date- autorise la création d'un bureau de bienfaisance dans la commune de Saint-Coulitz<ref>Modèle:Article.</ref>.

En 1892 un triste fait divers, le suicide dans des conditions atroces de la jeune Marie Gouritin<ref group=Note>Marie Gouritin, née le Modèle:Date- à Saint-Coulitz</ref>, originaire de Saint-Coulitz, et partie comme domestique à Paris, parce qu'elle se retrouvait enceinte et abandonnée par son amant, fut évoqué largement dans la presse parisienne de l'époque<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Fichier:Langue bretonne Châteaulin.jpg
Protestation de 12 maires de l'arrondissement de Châteaulin (dont le maire de Saint-Coulitz) qui déclarent refuser d'indiquer sur les certificats de résidence des curés s'ils utilisent la langue bretonne lors de l'instruction religieuse (catéchisme, sermons).

Le Modèle:Date- plus de 500 convives assistèrent dans le village de Kervavill en Dinéault au banquet du double mariage de deux sœurs Marie-Anne et Anne-Marie Hélias avec respectivement Yves Le Gall, de Dinéault (mais né à Rosnoën) et Yves Hervé Le Quéau<ref group=Note>Yves Marie Le Quéau, né le Modèle:Date- à Rouantélez en Saint-Coulitz, décédé le Modèle:Date- à Rouantélez en Saint-Coulitz.</ref>, frère de Sébastien Le Quéau, maire de Saint-Coulitz<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date- le receveur de l'enregistrement de Châteaulin se rendit au bourg de Saint-Coulitz afin de procéder à l'inventaire des biens de l'église. « Il a trouvé toutes les portes fermées et s'est rendu au presbytère, où le recteur lui a fait connaître qu'il avait reçu des ordres pour ne pas laisser faire l'inventaire. En présence de ce refus, l'agent du gouvernement s'est retiré, après procès-verbal du constat »<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le Modèle:Date- un décret du Président de la République attribue au bureau de bienfaisance de Saint-Coulitz les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église de Saint-Coulitz, qui étaient placés sous séquestre<ref>Modèle:Article.</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Coulitz porte les noms de 26 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref name="q1">Modèle:Lien web.</ref>. Certaines familles ont été particulièrement concernées, par exemple la famille Le Quéau dont deux enfants furent tués pendant la guerre : Êmile, caporal au 262e régiment d'infanterie, tué le Modèle:Date- à Moreuil (Somme) et Charles, décédé le Modèle:Date-, tandis qu'un autre frère, Sébastien, était lui décoré de la Croix de Guerre et survécut à la guerre, décédant en 1935<ref>Modèle:Article.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Fichier:Fête patronale Saint-Coulitz 1927.jpg
Le programme de la fête patronale de Saint-Coulitz du 18 septembre 1927 (journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest du Modèle:Date-).

Le Pardon de saint Coulitz était organisé chaque année vers le milieu du mois de septembre ; c'était l'occasion d'une fête patronale.

La Seconde Guerre mondiale

Albert Guennec, résistant FFI, blessé mortellement par un milicien le Modèle:Date- à Plonévez-du-Faou et décédé à Carhaix<ref>Modèle:Lien web</ref>, est la seule personne originaire de Saint-Coulitz morte pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="q1" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

Kofi Yamgnane est élu conseiller municipal (il est dans l'opposition au maire de l'époque) en 1983 et devient maire en 1989 (il le resta jusqu'en 2001). Son élection déchaîna dans certains milieux un torrent de haine. Des habitants de Saint-Coulitz reçurent des lettres d'insulte, par exemple ce message : « Les Bretons sont-ils à ce point tarés, dégénéré, alcooliques pour ne trouver qu'un nègre à élire ? » ou encore, adressé à Kofi Yamgnane : « Sale négro, remonte dans tes arbres, mon caca pour éclaircir ta peau »<ref>Kofi Yamgnane, Mémoires d'outre-haine, édition Locus Solus, 2021, Modèle:ISBN</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le parc éolien de Menez Troboa, géré par Éole génération (filiale de GDF-Suez), a été mis en service en 2009 ; il est constitué de 4 éoliennes de même puissance (Modèle:Unité chacune, produisant en tout l'équivalent de la consommation en électricité de Modèle:Nobr foyers) qui culminent à 80 mètres d'altitude pour trois d'entre elles et à 100 mètres pour la quatrième<ref>https://www.saint-coulitz.fr/pratique/la-vie-economique/71-le-parc-eolien.html et https://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/eoliennes-de-saint-coulitz-7-500-foyers-alimentes-17-10-2009-612715.php.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

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Jumelages

Modèle:…

Événements

Le bourg de Saint-Coulitz attire l'attention des médias en 1989 quand Kofi Yamgnane, ingénieur franco-togolais et conseiller municipal depuis 1983, est élu maire PS de la commune ; il est l'un des rares maires noirs en France métropolitaine, dans une commune par ailleurs sans population de couleur, mais non historiquement le premier. L'Antillais Raphaël Élizé, socialiste lui aussi, avait été élu maire de Sablé-sur-Sarthe en 1929, commune peuplée de près de Modèle:Nombre à l’époque. Plus récemment, Auguste Senghor, neveu de Léopold Sédar Senghor, a été maire du May-sur-Èvre, commune de 800 habitants, de 1975 à 1989, puis de 1995 à 2008, avant de devenir maire de Saint-Briac-sur-Mer, commune de presque Modèle:Nombre, en 2008.

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Monuments

Fichier:366 Saint-Coulitz.jpg
L'église paroissiale Saint-Coulitz vue du sud.

Légende

Fichier:Pierre gravée Penhoat.jpg
La pierre gravée de Penhoat en Saint-Coulitz (dessin de Paul du Chatellier).
  • Les pas de la Vierge : Une roche schisteuse est dénommée Roc'h ar Verhes ("Pierre de la Vierge"), car selon des habitants du village voisin de Penhoat [Pen ar C'hoat], la Vierge Marie serait apparue il y a quelques siècles à cet endroit ; mal reçue par les habitants qui l'auraient poursuivie à coups de pierre, elle s'en fut de l'autre côté du ravin où on lui aurait élevé un sanctuaire. Une pierre portant des cupules passent pour être des empreintes des pieds de la Vierge ; d'autres, plus petites, seraient des impacts des pierres qui lui auraient été jetées<ref>Modèle:Article.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:...

  • Kofi Yamgnane, homme politique franco-togolais, maire de Saint-Coulitz de 1989 à 2001.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

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