Lennon (Finistère)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Lennon {{#ifeq:1|0|[lɛnɔ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Fichier:Map commune FR insee code 29123.png
Carte de la commune de Lennon (Finistère) et des communes avoisinantes.

Situation, relief et hydrologie

Lennon est sise dans le centre du département du Finistère, entre les monts d'Arrée, plus au nord, et les montagnes Noires, au sud. Le finage communal est délimité au sud par l'Aulne canalisé (canal de Nantes à Brest), à l'est par le Ster Goanez, affluent de rive droite de l'Aulne, à l'ouest par un autre affluent de rive droite de l'Aulne qui conflue avec celui-ci au niveau du pont de Ty Men. Le territoire communal, globalement en pente vers le sud, est compris entre Modèle:Unité (dans le nord-ouest du finage communal, au sud du hameau de Chelvest) et Modèle:Unité d'altitude (dans la vallée de l'Aulne, au niveau du pont de Ty Men) ; le bourg, situé sur le plateau, est vers Modèle:Unité d'altitude.

La commune présente un aspect de bocage avec un habitat rural dispersé entre de nombreux hameaux et fermes isolées.

Transports

Le canal de Nantes à Brest n'est plus navigable et l'ancienne voie ferrée à voie étroite du Réseau breton allant de Carhaix à Châteaulin, ouverte en 1904 et fermée en Modèle:Date- n'existe plus (Lennon possédait une gare, située au nord du hameau de Ty Blaise) ; la commune est traversée par la route nationale 164, aménagée en voie express, allant de Châteaulin à Montauban-de-Bretagne, en direction de Rennes, la commune étant desservie par l'échangeur de Ty Blaise.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressortit au type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 1,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plonevez-du-Faou », sur la commune de Plonévez-du-Faou, mise en service en 1988<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Quimper », sur la commune de Pluguffan, mise en service en 1967 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Lennon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (65,4 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), prairies (4,6 %), forêts (4,5 %), zones urbanisées (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire

Étymologie et origines

En breton lenn signifie « étang ». Selon Joseph Loth, le nom proviendrait peut-être de saint Nonna, mais plutôt de sainte Nonne, deux saints souvent confondus et tous les deux honorés en plusieurs endroits du Finistère (sainte Nonne est aussi honorée par exemple à Dirinon et un lieu-dit "Lannon" existe à Bannalec)<ref>Joseph Loth, Les noms de saints bretons, "Revue celtique", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473212x/f164.image.r=Lennon.langFR</ref>. Une autre hypothèse, émise entre autres par Taldir Jaffrennou, avance l'idée que le mot "Lennon" proviendrait du breton lan qui signifie « petit monastère » ou « ermitage ».

Le nom de la paroisse s'écrivait Lemnon en 1217, Lennon dès 1330<ref name="infobretagne.com">Modèle:Lien web.</ref>.

Antiquité

Une stèle gauloise en grès, datant de l'Âge du fer, a été trouvée à Kergoniou et représente une divinité à deux têtes adossées, peut-être symbolisant la vie et la mort. Elle se trouve au « Musée départemental breton » de Quimper.

Moyen Âge

Fichier:Blason de Claude Mahé, seigneur de Kermorvan en Lennon.svg
Le blason de Claude Mahé, seigneur de Kermorvan en Lennon.

Lennon est issu du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Pleyben. La paroisse dépendait de la châtellenie de Châteaulin et de l'évêché de Cornouaille<ref name="infobretagne.com"/>.

Une motte féodale est encore visible à l'est du hameau de Kérezec.

Claude Mahé, écuyer, seigneur de Quermorvan [Kermorvan], de Kerovant, de Pradenou, de Berdouaré, etc. est confirmé par lettres patentes du roi de France dans ses titres de noblesse en Modèle:Date-<ref>Georges Le Gentil, comte de Rosmorduc, "La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse", tome 3, 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5586686v/f552.image.r=Lennon.langFR</ref>.

Les recteurs de Lennon sont connus depuis 1366, année où Jean an Bolaës, de Pont-Croix, cède sa cure à Guillaume Kaër, de Quimper. Le livre d'Yves Chaussy, moine bénédictin à la cure de Lennon, Une paroisse bretonne Lennon, publié en 1953, fournit la liste de tous les prêtres connus de Lennon depuis le Moyen Âge<ref name="ReferenceA">Dom Yves Chaussy, "Une paroisse bretonne Lennon", Librairie Saint-Corentin, Quimper, 1953</ref>.

Époque moderne

Fichier:293 Lennon Reliquaire de Saint-Maudez.jpg
Lennon (Finistère) : le reliquaire de Saint-Maudez (daté de 1567, en argent).

En 1593, pendant les guerres de la Ligue, des paysans de Landeleau, de Cléden, de Spézet, de Loqueffret, de Lennon et de plusieurs autres bourgs participèrent au siège du château du Granec en Landeleau alors tenu par le brigand Guy Éder de la Fontenelle, qui en tua environ huit cents<ref>Chanoine Jean Moreau, "Histoire de ce qui s'est passé en Bretagne durant les guerres de la Ligue en Bretagne", consultablehttps://books.google.fr/books?id=5bsaAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=Landeleau+histoire&source=bl&ots=BihIjQA9DA&sig=AWIpHydgqFXFNb0bTm50wTbz4CY&hl=fr&ei=bb-RTK6fF9jPjAf6tvSbBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=4&ved=0CB0Q6AEwAziEAg#v=onepage&q=Landeleau&f=false</ref>.

Selon Yves Chaussy, en septembre et octobre 1741, une épidémie de dysenterie provoque de nombreux décès à Lennon (52 décès sont enregistrés pendant ces deux mois). L'épidémie de fièvre typhoïde propagée depuis Brest par l'escadre du comte de la Motte provoque en 1758 70 décès à Lennon, mais c'est une épidémie de nature non précisée survenue en 1786 qui provoqua le plus de décès (12 décès enregistrés dans la paroisse cette année-là)<ref name="ReferenceA"/>.

Tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la famille de La Sauldraye<ref>Par exemple Joachim-Jérôme de La Sauldraye (1672-1754), seigneur de Brigné et de Kergoniou, voir http://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr;p=joachim+jerome;n=de+la+sauldraye</ref>, seigneurs de Kergoniou tentèrent d'imposer leur droit de prééminence qui leur était contesté<ref name="infobretagne.com"/>. Jean-Baptiste Ogée a décrit ainsi Lennon à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc

Selon Louis Charpentier, dans une monographie intitulée "De Funnay à Ty Mur. Mémorable aventure d'Escailleurs ardennais qui s'en furent au pays d'Armor, exploiter les pierres d'ardoises", vers 1777 des Ardennais, venant principalement de la région de Fumay, vinrent trouver du travail dans les ardoisières de la vallée de l'Aulne, apportant avec eux l'art de mieux tailler l'ardoise. Dans l'impossibilité de trouver leur lieu réel d'origine, P.-A. Limon les surnomme "Parisiens" dans son livre "Usages et règlements locaux en vigueur dans le Finistère" publié en 1857, et les ardoises bretonnes furent surnommées "parisiennes". Cette immigration concerna principalement les communes de Port-Launay, Châteaulin, Lopérec, Saint-Coulitz, Pleyben, Lothey, Gouézec, Lennon, Spézet, Motreff, Châteauneuf-du-Faou et Saint-Goazec. Les noms de famille se sont transformés au fil du temps : les Waslet sont devenus Voachelet, Les Lefèvre sont devenus Lefeuvre, les Bouchy Bouché, etc<ref>Modèle:Article.</ref>..

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 1843, A. Marteville et Pierre Varin, continuateurs d'Ogée, recensent, pour une superficie totale communale de Modèle:Unité, Modèle:Unité de terres labourables, Modèle:Unité de prés et pâtures, Modèle:Unité de bois, Modèle:Unité de vergers et jardins, Modèle:Unité de landes et incultes. La commune possède alors, outre l'église paroissiale, trois chapelles (celle de Kernac'hguen dans la partie sud de la commune ; celle de Sainte-Barbe, dans sa partie nord-ouest ; celle de Saint-Nicolas, tout près du canal de Nantes à Brest) et six moulins à eau (dont ceux de Sainte-Barbe, Kerivin, Botdoa et Kergoniou). Les auteurs ajoutent : « L'agriculture est peu florissante dans cette commune, où l'on connaît à peine les prairies artificielles ; l'avoine cependant est l'objet d'un assez fort commerce, on en exporte pas moins de 15 à 20 000 hectolitres par an. On fait quelques élèves [élevages] de chevaux ; malheureusement les cultivateurs préfèrent encore les étalons du pays à ceux des haras »<ref>Jean Ogée, A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", consultable https://books.google.fr/books?id=DI8DAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ei=-GiOVMD8JMrUasHBgbgG&ved=0CEIQ6AEwBQ#v=onepage&q=Lennon&f=false</ref>.

En 1861, le Conseil général du Finistère accorde une subvention de Modèle:Unité à la commune de Lennon pour la reconstruction de son église paroissiale et une autre subvention de Modèle:Unité en 1872 pour la reconstruction de son presbytère<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562885b/f112.image.r=Lennon.langFR et août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f370.image.r=Lennon.langFR</ref>. Le même Conseil général refuse en 1872 la création, demandée par le Conseil municipal, d'une foire à Lennon car « la multiplicité des foires détourne les cultivateurs de leurs travaux » et que « la commune de Lennon se trouve à proximité de celles de Châteauneuf, de Pleyben, de Brasparts, qui possèdent des foires et marchés, où les cultivateurs de Lennon trouvent de faciles débouchés »<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f372.image.r=Lennon.langFR</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts de Lennon<ref name="memorial-genweb.org">Memorialgenweb.org - Lennon : monument aux morts</ref> porte les noms de 108 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Jean Gendron<ref>Jean Gendron, né le Modèle:Date à Gouézec</ref>, caporal clairon au [[118e régiment d'infanterie|Modèle:118e régiment d'infanterie]], décédé le Modèle:Date des suites de ses blessures à l'hôpital temporaire Modèle:N°5 d'Amiens (Somme) fut décoré à titre posthume de la Croix de guerre avec étoile de bronze. Huit soldats sont morts sur le sol belge, dont six en 1914 lors de la Course à la mer et les deux autres en 1918 ; deux soldats membres de l'Armée française d'Orient sont morts dans les Balkans, l'un, Yves Miossec<ref>Yves Miossec, né le Modèle:Date à Lennon, marsouin au [[57e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:57e régiment d'infanterie coloniale]], disparu le Modèle:Date à Seddhul-Bahr (Turquie)</ref>, décédé en Turquie, et l'autre, Yves Gendron<ref>Yves Gendron, né le Modèle:Date à Lennon, canonnier servant au [[21e régiment d'artillerie coloniale|Modèle:21e régiment d'artillerie coloniale]], mort de maladie le Modèle:Date à l'hôpital de Prilep (Macédoine)</ref>, en Macédoine ; un marin, Jean Motreff<ref>Jean Motreff, né le Modèle:Date à Pleyben, marsouin au [[3e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:3e régiment d'infanterie coloniale]], mort le Modèle:Date à bord du Provence</ref> est mort en mer ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français. Un soldat, Guillaume Ollivier<ref>Guillaume Ollivier, né le Modèle:Date à Lennon, marsouin au [[9e régiment d'infanterie coloniale|Modèle:9e d'infanterie coloniale du Maroc]], mort de maladie le Modèle:Date à Casablanca (Maroc)</ref> est mort aussi au Maroc en 1914.

L'Entre-deux-guerres

Des jeunes paysans finistériens, notamment 6 familles de Lennon, émigrent pendant la décennie 1920 en direction du Périgord et du sud-ouest de la France ; certains s'installent dans le Périgord, notamment dans le canton de Seyches et dans la région de Monflanquin<ref>Sylvain Le Bail, Cœurs de Breizh. Aux Bretons d'ici et d'ailleurs, Les oiseaux de papier, 2009, Modèle:ISBN.</ref>. Modèle:Article détaillé

L'« auberge rouge » de Ty-Men

En 1938 a lieu aux assises du Finistère à Quimper le procès dit de l'« auberge rouge » qui défraya la chronique en son temps : à la suite de la découverte de deux corps, l'un, celui de Jean-Louis Goïc, ouvrier agricole demeurant à Kerisit en Pleyben, le Modèle:Date- dans le canal de Nantes à Brest à Modèle:Unité en amont de l'écluse de Rosvéguen en Lennon, l'autre celui d'un inconnu semblant d'origine asiatique et surnommé le « marchand chinois » car il était marchand ambulant. Trois hommes dont deux originaires de Lennon (le troisième de Châteauneuf-du-Faou) sont accusés de ces meurtres. Selon une version, ces crimes auraient eu lieu dans l'auberge de Ty-men en pleyben, d'où le nom donné à l'affaire. La rumeur publique attribua aux accusés d'autres disparitions survenues dans la région dans la quinzaine d'années précédentes<ref>Journal L'Humanité, n° 14275, 18 janvier 1938, Gallica</ref>. Les deux accusés principaux furent condamnés aux travaux forcés l'un Joseph-Marie Créteau à perpétuité, l'autre Jean Cadiou à vingt ans et le troisième Jérôme Maudire à 5 ans de réclusion<ref>Journal L'Humanité, n°14278, 21 janvier 1938, Gallica</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Lennon porte les noms de 14 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, un marin, François Le Saux<ref>François Le Saux, né le Modèle:Date à Lennon, matelot mécanicien à bord du contre-torpilleur Jaguar coulé au large de Dunkerque le Modèle:Date.</ref>, est mort en mer<ref name="memorial-genweb.org"/>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Lennon a fait partie dès 1790 du département du Finistère, du district de Châteaulin devenu arrondissement en 1801 et du canton de Pleiben devenu Pleyben en 1801.

Démographie

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Économie

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Vie locale

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Monuments et sites

  • Église de la Sainte-Trinité : construite entre le {{#switch: et le
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq:  et le |-| – |  et le  }}Modèle:S mini- siècle

}}, elle fut reconstruite en 1862 par l'architecte diocésain Joseph Bigot<ref>http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29003450</ref>.

  • La maison éclusière de Rosvéguen, où vécut un temps dans son enfance le peintre Jules Noël, présente l'histoire de la partie finistérienne du canal de Nantes à Brest.
  • Le chaland Victor, dernier vestige de la batellerie ayant navigué sur le canal de Nantes à Brest, visible au pont de Ti-Men, à la limite des communes de Pleyben, Gouézec et Lennon.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Liens externes

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