Dirinon
Modèle:Infobox Commune de France
Dirinon {{#ifeq:1|0|[diʁinɔ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Commune essentiellement rurale de Modèle:Nombre, elle est située entre Landerneau et Daoulas. Ses habitants, les Dirinonais et les Dirinonaises, étaient 2 554 au recensement de 2008<ref>populations légales 2008 sur le site de l’INSEE</ref>.
Géographie
Dirinon se trouve à la limite du Léon et de la Cornouaille, à proximité des deux villes de Brest (distante de Modèle:Nombre) et Landerneau (situé à Modèle:Unité au nord-est). La commune est limitée au nord-ouest par l'estuaire de l'Élorn et la rivière de Daoulas et au sud elle s'étend jusqu'à la vasière et la grève de Landrevezen<ref>Modèle:Lien web.</ref> en bordure de la Rade de Brest (rive nord de l'embouchure de la rivière de Daoulas)<ref>http://maps.google.fr/maps?hl=fr&sugexp=lttma,n%3D200&cp=15&gs_id=5&xhr=t&q=Dirinon&pq=dirinon+%C3%A9conomie&rlz=1C1GGGE_frFR444FR444&gs_upl=&bav=on.2,or.r_gc.r_pw.,cf.osb&ix=hea&ion=1&biw=1440&bih=742&bs=1&um=1&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x4816b4828d2e99eb:0x40ca5cd36e56e10,Dirinon&gl=fr&ei=UG8pT7iFL4Td8QPJ7encAw&sa=X&oi=geocode_result&ct=title&resnum=2&sqi=2&ved=0CDcQ8gEwAQ</ref>. Son finage est étiré en longueur dans le sens nord-nord-est au sud-sud-est.
La commune est principalement constituée de grès dans sa partie nord-ouest et de schistes argileux dans sa partie sud-est. Les altitudes s'échelonnent du niveau de la mer à Modèle:Nobr pour le point culminant situé entre Bodron et Kernoster ; le bourg est à Modèle:Nobr d'altitude et l'altitude moyenne de la commune est de Modèle:Nobr. « Le bourg de Dirinon est situé sur un plateau dominant un vaste horizon ; aussi, dans le trajet en chemin de fer de Quimper à Landerneau, voit-on admirablement ce clocher que la voie ferrée contourne pendant 6 ou 7 kilomètres, et qui semble vous poursuivre comme une obsession »<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron">Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, "Notices sur les paroisses : Dirinon", Bulletin de la commission diocésaine d'histoire et d'archéologie, Quimper, Modèle:7e, 1907, Modèle:P., Modèle:P., consultable http://catholique-quimper.cef.fr/images/stories/bibliotheque/pdf/pdf_notices/dirinon.pdf</ref>. Du bourg de Dirinon, l'on aperçoit les monts d'Arrée et le Menez-Hom.
Les rochers de Quillien offrent un beau point de vue sur l'Élorn, la rade de Brest et les villes de Brest et de Landerneau. Les rochers de Kerloussouarn dominent le bois et l'étang du Roual<ref>http://www.cpie-elorn.net/docs/roual.pdf</ref>, principal plan d'eau douce de la commune, alimenté par deux petits cours d'eau qui prennent leur source sur les hauteurs de Loperhet, le Roual et le Linglas ; l'étang, d'une superficie de Modèle:Nombre, a été aménagé en 1622 (son pignon sud porte l'inscription « Ollivier Coatnempren, seigneur du Rouazle a faict faire ce moulin et chaussée l'an mil six centz et vingt et devx ») pour l'alimentation en eau du moulin du Roual dans un yeun ("cuvette marécageuse" en breton, probablement une ancienne tourbière, creusée dans les grès dits de Landévennec) ; en aval, le Roual traverse en cluse les hauteurs formées de quartzites qui dominent la rive sud de l'estuaire de l'Élorn dans lequel se jette ce petit fleuve côtier. Le parc de loisirs de Creac'h-ar-Roual, qui s'étend aussi sur la commune de Landerneau, avec des parcours piétonniers aménagés, de petits animaux (brebis naines) et un arboretum, se trouvent à proximité.
Albert Clouard décrit ainsi la campagne de Dirinon en 1892 : Modèle:Citation bloc
Localisation
Transports
Route
La RN 165, qui est une voie express reliant Brest à Quimper et Nantes passe au sud-ouest de la commune, desservie par deux échangeurs, l'un sur la route menant à Loperhet, l'autre en direction de Daoulas.
Transports ferroviaires
La gare de Dirinon - Loperhet est desservie, par le réseau TER Bretagne et se trouve sur la ligne de Savenay à Landerneau, voie ferrée non électrifiée et à voie unique reliant aussi Brest à Quimper. Modèle:Article détaillé Les TER y font Modèle:Nombre par jour, 2 en venant de Quimper et 2 en venant de Brest, du lundi au dimanche.
Les horaires de passage sont affichés sous un abri, situé en bordure de voie. Il est possible de joindre la gare de Landerneau, par un poste d'appel spécialement conçu, pour avertir d'un éventuel retard de train ou incident sur la voie.
Transport aérien
- L'aéroport de Brest-Bretagne, situé à Guipavas, est distant de Modèle:Unité.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Dirinon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,7 %), terres arables (34,2 %), forêts (18,1 %), prairies (2,8 %), zones urbanisées (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), zones humides côtières (0,1 %), eaux maritimes (0,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Dirinon est composé de Diri et de Non, signifiant les « chênes de Sainte Nonne ». L'étymon indo-européen *deru- (avec le sens polysémique de solide, ferme comme un arbre) se retrouve en effet dans le sens de chêne, l'arbre par excellence, dans le gaulois dervos et le vieux-breton dar qui a comme pluriel diri<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Introduction
L'histoire de cette commune est intéressante tant par les vestiges qu'elle conserve de l'époque préhistorique et de l'époque gallo-romaine que par la richesse de son patrimoine religieux et le nombre des manoirs qui s'y trouvaient au Moyen Âge. (Résumé de Dirinon et son Pays au fil de l'histoire de la Bretagne, Tome II, écrit par Jean-Bernard de La Brosse)
Origines et étymologie
Dirinon fait partie de la Cornouaille (même si la localité est à la limite nord de la Cornouaille, toute proche du Léon), la paroisse dépendant de l'évêché de Cornouaille pour le spirituel et obéissant pour le temporel à l'usement de Cornouaille<ref>J.-M. P-.A. Limon, "Usages et règlements locaux en vigueur dans le département du Finistère", 1852, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5688569v/f23.image.r=Dirinon.langFR</ref>. C'est un ancien démembrement de la paroisse de Plougastel-Daoulas. Jusqu'à la Révolution française, la paroisse de Dirinon incluait les trèves de Saint-Urbain et Trévarn. C'était aussi un prieuré dépendant de l'abbaye de Daoulas<ref>Jean-Martial Besse, "Abbayes et prieurés de l'ancienne France, tome 8, Province ecclésiastique de Tours", 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j/f283.image.r=Dirinon.langFR</ref>. Geoffroy, évêque de Quimper de 1170 à 1185, confirmant la fondation de l'abbaye de Daoulas par les seigneurs de Léon, ajouta à leurs libéralités la prébende de Dirinon, que l'évêque Guillaume, dans un acte de 1218, appelle église de Sainte-Monitte ou Nonitte. L'église paroissiale de Dirinon fut possédée jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un prieur chanoine régulier de l'abbaye de Daoulas ; ce prieuré fut uni à la mense conventuelle de l'abbaye de Daoulas le Modèle:Date en vertu d'une bulle du Pape Alexandre VI<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>.
Le nom de Dirinon provient de sainte Nonne et signifie La terre de Nonne. Celle-ci, après avoir fui le Pays de Galles où elle aurait été violentée par le prince Ceredig (dit aussi Xanthus), se serait réfugiée dans la forêt de Talarmon et aurait donné naissance à son fils saint Divy à cet endroit. « Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, on montrait encore à Dirinon les rochers où sainte Nonne avait coutume de prier et où on croyait voir l'empreinte de ses genoux. Au bas de la pierre était la trace de ses genoux et en haut le creux où elle déposa son enfant »<ref>Paul Sébillot, " Le folklore de la France. Le ciel et la terre", 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123017g/f382.image.r=Divy.langFR</ref> « sur un rocher qui s'amollit comme de la cire pour former un berceau au nouveau-né »<ref>Hippolyte Sarton, "Cinq jours en Basse-Bretagne", 1899, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57771390/f11.image.r=Divy.langFR</ref>. « L'eau manquant pour baptiser son fils, sainte Nonne adressa sa prière à Dieu et, peu après, elle put baptiser son fils à la belle fontaine de Dirinon » écrit encore Paul Sébillot<ref>Paul Sébillot, " Le folklore de la France. La mer et les eaux douces", 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k123018v/f190.image.r=Divy.langFR</ref>. Il est fort probable que cette protection sous le vocable de Sainte Nonne, soit la christianisation d'un culte plus ancien. Modèle:Article détaillé Ce récit légendaire est une trace de l'ancienne immigration galloise en Armorique (plus précisément cambrienne) aux alentours du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont on trouve de nombreuses autres traces toponymiques dans la région<ref>E. Morin, "La vie de sainte Nonne", Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger, janvier 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35871h/f652.image.r=Daoulas.langFR</ref>, les nombreux saints bretons d'origine galloise en étant une autre preuve, saint David ou saint Nonna (à ne pas confondre avec sainte Nonne) par exemple.
La tradition populaire dit que la chapelle Sainte-Nonne a été primitivement l'église paroissiale. Elle ajoute qu'on voulut d'abord bâtir l'église loin de l'endroit où elle est maintenant, à Gorre Lan-Urvan, mais que l'architecte, voyant qu'une puissance surnaturelle renversait les murs à mesure qu'il les construisait, plaça une des pierres destinées à l'édifice sur une charrette attelée de bœufs, qui se rendirent d'eux-mêmes à l'endroit qu'avait choisi la sainte. Cette pierre se montre encore dans la chapelle<ref name="Marteville et Varin">Marteville et Varin, continuateurs du "Dictionnaire de Bretagne" de Jean-Baptiste Ogée, 1843</ref>.
Le pardon de Sainte-Nonne avait lieu traditionnellement le deuxième dimanche après la Fête-Dieu, donc fin juin. Selon A. Marteville et P. Varin, annotateurs en 1843 du livre de Jean-Baptiste Ogée Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne paru initialement entre 1778 et 1780, « l'on conserve les reliques de la Sainte à Dirinon, dans un reliquaire d'argent de la forme d'une chapelle et dans le goût du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, portant les armes des seigneurs de Lesquivit, Lezuzan et de Kerbringal »<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>.
Préhistoire et Antiquité
Deux stèles funéraires datant de l'âge du fer se trouvent, l'une derrière la mairie, l'autre à Kervern Mindu. Un dolmen est situé près du village de Linglaz. Deux tumuli ont été identifiés, l'un sur la montagne de Gorre-Menez, près de la route allant de Landerneau à Plougastel-Daoulas, l'autre sur une parcelle dénommée Quistillic près du village de Trébéolin<ref name="Dirinon : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Landerneau)">http://www.infobretagne.com/dirinon.htm</ref>.
Des enceintes fortifiées existent : l'une, de forme rectangulaire, se trouve dans le parc de Créac'h ar Roual et est dénommée « camp romain » ; une seconde, circulaire, est au Castellic de Brenot, à Modèle:Unité au nord-ouest du bourg ; une troisième, oblongue, dénommée Parc ar Roué, se trouve dans le bois de Lesquivit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Des tronçons de voies romaines et gauloises ont été identifiés dans la commune : la voie romaine allant de Quimper à Landerneau via Le Faou et Daoulas passait par Dirinon<ref>René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes", 1893 consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57842440/f269.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Moyen Âge
Le registre de réformation de la noblesse de 1448 mentionne pour Dirinon, au village de Lesquivit, le « Chasteau du roy Conmeur », allusion probable à Conomor, roi de Domnonée, qui vivait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Une motte féodale de forme rectangulaire, longue de Modèle:Nobr et large de Modèle:Nobr, entourée d'une douve de Modèle:Nobr de largeur, se trouve dans l'angle nord-est du bois du Roual ; quelques traces de substruction se trouvent à l'intérieur dont un puits<ref>Flagelle, "Les curiosités archéologiques du canton de Landerneau", Bulletin de la Société Académique de Brest, 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2075318/f600.image.r=Divy.langFR</ref>.
Les principales familles seigneuriales et les principaux manoirs
La famille du Louët, le manoir de Pennarun et la famille Toutenoutre
La famille duLouët, seigneur de Liorzinic à Plougastel-Daoulas et de Keranc'hoat en Loperhet, etc., était aussi seigneur du Plessix et de Lesquivit en Dirinon. L'actuel château de Lesquivit, qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été construit par des membres de la famille du Louët à l’emplacement de l'ancienne enceinte médiévale « Castel ar Roue », édifiée par la même famille du Louët<ref name="Château de Lesquivit, Dirinon">http://fr.topic-topos.com/chateau-de-lesquivit-dirinon</ref>.
En 1585, le manoir de Pennarun (Penn a Run signifie en breton : "à l'extrémité de la colline") passe par alliance aux Toutenoutre, par le mariage de Jérôme de Toutenoutre avec Gilette Le Louët. La Chambre des comptes de Bretagne possède des archives concernant un certain « Olivier de Toutenoutre, écuyer, seigneur de Penanrun et autres lieux » et les Archives du Finistère conservent un acte du Modèle:Date concernant une dame Marie de Keroudant, veuve douairière de Louis Toutenoutre, seigneur de Penanrun, et autres lieux, demeurant en son manoir de Penanrun, paroisse de Dirinon. Les armes des seigneurs de Toutenoutre (d'argent à trois hures de saumon coupées d'azur) se trouvent sur le calvaire situé dans l'enclos paroissial de Dirinon.
Ce manoir possédait une chapelle : par exemple le Modèle:Date y est célébré le mariage de François-Louis Gouin de Clapiseau, conseiller du roi, commissaire de Marine, fils de François-René et de Anne-Charlotte de Toutenoutre, avec Marie-Véronique de Penfentenyo, fille de Mathieu et de Marie-Elène Corgerat de Beaumont<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>.
Pour des renseignements plus détaillés sur la famille du Louët, voir : Modèle:Article détaillé
La famille de Kerguern
Selon Pol Potier de Courcy, la famille de Kerguern (ou de Kerguer-Mendu), ramage de Clunécan, était seigneur du dit-lieu en la paroisse de Dirinon, ainsi que de Kernizi (en Plougastel-Daoulas) et de Lanvaon (en Plouguerneau ?). Cette famille, reconnue d'ancienne extraction noble en 1670 depuis au moins huit générations, est attestée aux montres et réformations de 1426 à 1562 pour la paroisse de Dirinon. Son blason est de sable a trois aigrettes huppées d'argent (comme Clécunan); aliàs : brisé d'une étoile de même en chef, pour la branche de Kernizi. Sa devise est : Utinam<ref>Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, tome 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f33.textePage.langFR</ref>. Parmi ses membres connus :
- Mathieu de Kerguern, seigneur de Kerguern, vivant en 1426, épouse Constance de Kergoët ;
- Jean de Kerguern, seigneur de Kernizi, vivant en 1426, épouse Alice Buzic ;
- Leur fils, Hervé de Kerguern, marié à Isabelle de Kerret de la maison du Fresque.
- Un autre fils, Louis de Kerguern, est abbé de Landévennec (décédé en Modèle:Date-)<ref>Marc Simon, L'Histoire de l'abbaye de Landévennec</ref>.
Deux hameaux nommés l'un Kervern-Tréanna, et l'autre Kervern-Mindu, situés sur la rive nord de la rivière de Daoulas à quelques centaines de mètres l'un de l'autre, dans une zone humide qui justifie ce nom de Kervern, existent encore aujourd'hui dans la commune de Dirinon :
- Kervern-Mindu habité par des membres de la famille de Kerguern au moins jusqu'en 1732 (Olivier de Kerguern jusqu'en 1673, puis son fils Guillaume de Kerguern qui décède en 1732) avant de passer aux mains de Charles du Boisguehenneuc ;
- Kervern-Tréanna passe aux mains de la famille Tréanna dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la suite du mariage d'une héritière de Kerguern avec un de Tréanna. Guyaumarch de Tréanna, seigneur de Kervern, sénéchal de Daoulas y vit en 1529 et ce manoir resta la résidence des sénéchaux de Daoulas, jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>http://fr.groups.yahoo.com/group/Noblesse-Bretonne/message/26813</ref>. Les seigneurs de Kervern-Tréanna avait leurs blasons sur une verrière dans l'église abbatiale de Daoulas (écartelé d'argent à la grande macle d'azur [Tréanna] et d'azur aux trois tourteaux d'argent [Kervern]) et ceux de ses alliances<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La famille et le manoir du Rouazle (Roual)
La famille du Rouazle (ou Roual) était seigneur dudit lieu, le manoir du Roual, en la paroisse de Dirinon et de Penancoët en la paroisse de Sizun. Cette famille était présente aux réformations et montres de 1448 à 1503, pour les paroisses de Dirinon et de Saint-Houardon (Landerneau). Son blason est "D'or à trois merlettes de sable" et sa devise : Sel pétra ri ("Prends garde à ce que tu feras")<ref>Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, tome 2, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f378.textePage.langFR</ref>.
Parmi les membres de cette famille connus :
- Eudes du Rouazle, accompagné de 10 hommes en armes, est croisé en 1248 lors de la septième croisade.
- Jean du Rouazle, receveur du vicomte de Léon en 1373.
Fondu en 1505 dans Coëtnempren (par mariage de l'héritière avec un Coëtnempren), la terre du Rouazle a appartenu par la suite aux familles Keraldanet, Acigné et Pantin.
Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le manoir du Roual est habité par Vincent Rochcongar, paysan-marchand toilier le plus fortuné de la paroisse<ref>Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, "Le lin au pays de Landerneau-Daoulas", Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
La famille Huon (seigneurie de Kerliezec)
La famille Huon possédait la seigneurie de Kerahélan en Plougastel-Daoulas et celle de Kerliézec en Dirinon. Cette famille est présente aux réformations et montres de 1426 à 1562, pour la paroisse de Dirinon.
En 1805 est signalée l'existence d'une chapelle à Kerliezec, placée sous le patronage de Notre-Dame de l'Assomption (disparue depuis).
Le manoir de Lézuzan
Un manoir dit de Lézuzan se trouvait près du moulin de Lézuzan : il n'en reste que quelques ruines. Le Modèle:Date, un marché est conclu pour la réalisation par un sieur Fenestre de Quimper d'un retable du Saint-Sacrement pour la chapelle de Lézuzan (située dans l'église paroissiale) et l'achat de six chandeliers d'argent. Ce retable fait l'objet d'un autre marché le Modèle:Date pour le dorer à l'huile : « mettra premièrement neuf couches de blanc luisant fond albâtre, puis six de celles qu'on met pour recevoir l'or, et toutes les sculptures seront dorées à fond et tout le reste en blanc »<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>.
Les autres seigneuries et manoirs
Le manoir de Kersulec (trève de Saint-Urbain) était habité par la famille Gilard (Gillard), famille qui a fourni plusieurs procureurs du Roi et prévôts de la marine<ref>Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, cité par J. Baudry, "Étude historique & biographique sur la Bretagne à la veille de la Révolution, à propos d'une correspondance inédite (1782-1790)", tome 1, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816873q/f38.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Cette trêve de Saint-Urbain possédait d'autres seigneuries, celle de Beuzidou par exemple, ou encore celle de Kerdaoulas, dont les seigneurs possédaient un enfeu dans l'église paroissiale de Dirinon.
Une seigneurie de Lanviliau (qui fait référence à saint Miliau) existait aussi à Dirinon, habitée par exemple en 1579 par Jacques de Tréanna.
Seigneurie de Quillien Mathurin Le Forestier de Quillien, né à Landerneau en 1644 et décédé en 1727 fut seigneur de Quillien en Dirinon et de Kérisit, paroisse de Daoulas<ref>Gustave Chaix d'Est-Ange, "Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. XVIII Fel-For", 1922, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k112011p/f362.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Un mystère breton du Moyen Âge : la Vie de sainte Nonne
La Vie de Sainte Nonne (Buhez santez Nonn hac ez map deuy) est l'un des rares monuments de la littérature ancienne en langue bretonne. C'est un manuscrit sur papier de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle découvert à Dirinon en 1834 par l'abbé Marzin, secrétaire de l'évêque de Quimper, et publié en 1837 par l'abbé Sionnet, accompagné d'une traduction par Legonidec<ref>"Buhez santez Nonn" ou "Vie de sainte Nonne et de son fils saint Divy, archevêque de Ménevie en 519" avec une introduction de l'abbé Sionnet et accompagné d'une traduction littérale de Legonidec et d'un fac-similé du manuscrit, Paris, Merlin, 1837</ref>. Mais le texte du mystère a été composé en langue bretonne antérieurement au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.
Le poème, sous forme de drame et précédé d'un prologue, raconte la vie de sainte Nonne, les miracles qui s'opérèrent sur son tombeau, l'épiscopat et la mort de saint Divy, et évoque d'autres personnages comme Ambroise Merlin, saint Patrice et saint Gildas. L'auteur, anonyme, a commis des anachronismes, plaçant le récit en pleins société féodale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle alors que sainte Nonne a vécu à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>E. Morin, "La vie de sainte Nonne", Revue des sociétés savantes de la France et de l'étranger, janvier 1861, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35871h/f645.image.r=Daoulas.langFR</ref>.
Julien Maunoir à Dirinon
Julien Maunoir, célèbre prédicateur, prêcha une Mission à Dirinon en 1644<ref>Une description de cette Mission de 1644 est disponible http://www.infobretagne.com/dirinon.htm</ref> et une autre en 1660<ref>R.P.G. L Roux, "Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir", 1848, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k/f277.image.r=Dirinon.langFR</ref>: « Il prit, outre son compagnon, neuf prêtres séculiers, qui voulurent bien se donner à lui, pour travailler ensemble à la vigne du Seigneur. Avec ce renfort, on entendit à Dirinon plus de 8000 confessions générales, la plupart très nécessaires, et cette Mission, au sentiment du Père Maunoir, fut une de celles qui ont procuré plus de gloire à Dieu et plus d'avantages aux hommes »<ref>Dom Guy Alexis Lobineau, "Les vies des saints de Bretagne", 1725, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k114592x/f571.image.r=Daoulas.langFR</ref>.
Pendant la Mission de juin 1644 se produisirent les faits suivants : Modèle:Citation bloc
Une croix en bois commémorative des Missions du Père Maunoir était présente dans l'église paroissiale au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : Modèle:Citation bloc
=== Les {{#switch: XVIII
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Le Modèle:Date, une rebénédiction du cimetière de Dirinon est organisée par le prieur recteur de Loperhet, à la demande du recteur de Dirinon « devenu pollué par l'effusion violente de sang répandu par quelques mauvais garnements et gents de néant »<ref>Voir le texte complet, http://www.infobretagne.com/dirinon.htm</ref>. On n'en sait pas plus sur cette affaire.
En 1712, l'église paroissiale est en grande partie reconstruite : « le sanctuaire aura 18 pieds de longueur, autant de largeur, autant de hauteur. Les chapelles de croasade [croisée] seront avancées dehors de 20 pieds 1/2 avec 18 pieds de largeur. La fenêtre de la chapelle de Lezuzan, au levant, sera augmentée d'un pied 1/2. La sacristie aura 18 pieds de longueur sur 10 de largeur, la muraille sera faite en pierre de taille de la chapelle de Lezuzan à celle de la Trinité ». Le duc de Rohan réclame ses armes au plus haut de la grande vitre ; les paroissiens acceptent en renâclant « à ses péril et fortune ». Le Modèle:Date, le fabricien Jean Orcil se plaint que nonobstant qu'il ait assigné « par trois ou quatre fois des charrettes pour charroyer les pierres qui sont en la grève de Daoulas, il n'est venu que deux charrettes. Or les artisans qui doivent venir pour tailler les pierres demanderont des indemnités s'ils ne peuvent travailler ; en conséquence on nomme dans les cordellées (ou sections) de Didreachoat, du haut, du milieu et du bas de la paroisse des personnes qui feront le rôle des charrettes qui devront faire le charroi en marquant le jour où elles doivent charroyer afin de savoir les défaillants et les rappeler à l'ordre »<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>.
En 1759, une ordonnance de Modèle:Souverain2 ordonne à la paroisse de Dirnion [Dirinon] de fournir 44 hommes et de payer 288 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.
Au mois de septembre 1774, le tonnerre tomba sur le clocher de l'église paroissiale<ref name="Dirinon : Histoire, Patrimoine, Noblesse (commune du canton de Landerneau)"/>, en renversa l'extrémité, endommagea la toiture de l'église, brisa plusieurs vitres et brûla la dorure du retable des Trépassés. Le 16 octobre suivant, l'on décida de descendre de dix pieds la flèche, et de la reconstruire « de manière qu'elle ait de 40 à 45 pieds de hauteur à partir de la plate-forme. Cette restauration fut faite sans tenir compte de l'inclinaison donnée par les lignes de la pyramide, ce qui produit une déviation désagréable à l'œil. L'ancienne pierre formant pinacle sert actuellement de piscine près des fonts baptismaux »<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>.
Jean-Baptiste Ogée écrit en 1780 à propos de Dirinon : « À 10 lieues au nord-nord-ouest. de Quimper, son évêché et son ressort; à 42 lieues de Rennes, et à 1 lieue 1/3 de Landernau, sa subdélégation. Cette paroisse, dont la cure est à l'alternative (et à portion congrue), compte 1600 communiants, y compris ceux de Saint-Urbin (Saint-Urbain) et de Saint-Trevarn<ref>La chapelle de Trévarn se trouve actuellement dans la commune de Saint-Urbain</ref>, ses trèves. Son territoire, coupé de plusieurs vallons, renferme des terres labourables assez fertiles en grains et pâturages, beaucoup de landes, et un bois taillis d'environ une lieue de circuit. Ses maisons nobles sont : les manoirs de l'Esquivi [Lezquivit], Lez-Urzan [Lezuzan], Penanru, le Plessis-Coët-Junval, Kerhervé, Kervern-Lanvillieau et le château de Kerdola (Kerdzoulas) »<ref>Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire de Bretagne, 1780</ref>.
Révolution française
La paroisse de Dirinon et sa trève de Trévarn, qui comprenaient alors 25 feux, élurent deux délégués, François Le Guen et Henry Roux, pour les représenter à l'assemblée du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper au printemps 1789<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 5, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f514.image.r=Plovan?rk=4206029;2</ref>.
Dans le cahier de doléances qu'ils ont rédigé à la veille de la Révolution française, les paroissiens de Dirinon se plaignent des charrois militaires auxquels ils sont astreints et de l'attitude des troupes à leur égard : « Que souvent ils sont dans le cas d'aller à Morlaix et à bien d'autres pour le charoi des troupes, bagages, etc., villes distantes de dix lieux du bas de la paroisse. Et la moitié du temps la charge passe un grand tier au-delà du to de l'ordonnance de sorte que les voitures se trouvent ordinairement rompu, et si on s'en plaindrait, on ai toujours maltraité, même dans un voyage on avait tué des chevaux. »<ref>Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115319g/f569.image.r=Divy.langFR</ref>. Ils demandent également : « Qu'on ait à nommer quatre des délibérants les plus élevés pour estimer dommages faits par les bestiaux et autres plaintes de dégradation, laquelle justice sera faite sous huit jours »<ref>Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution", chapitre XV : Les droits d'usage et les usurpations seigneuriales, Annales de Bretagne, 1906-1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1153183/f307.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
François Le Guen et Henry Roux sont les deux délégués représentant les 25 feux de Dirinon et sa trève de Trévarn lors de l'élection des députés du tiers-état de la sénéchaussée de Quimper pour les États généraux de 1789<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages, série 1, tome 5, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49520z/f512.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Ange-Christophe Le Gac de Quistillic, curé de Dirinon de 1773 à 1792, refusa de prêter le serment de fidélité à la Constitution civile du clergé en mai 1792 et dut se réfugier à Plounéventer dont il était originaire ; son vicaire M. Cudennec, aussi prêtre réfractaire, se cacha au château de Lesquivit. Ce curé revint toutefois brièvement exercer ses fonctions à Dirinon entre novembre 1794 et février 1795, date à laquelle il fut frappé par la paralysie<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>.
Un instituteur ambulant de Dirinon fut soupçonné d'avoir répandu l'alarme dans plusieurs villages de Dirinon pendant l'insurrection du Léon en mars 1793 : Modèle:Citation bloc
L'église Sainte-Nonne fut "visitée" par les Révolutionnaires, le manoir de Pennarun, qui datait du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et était la propriété de la famille Toutenoutre, fut alors saccagé.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Le vice-amiral de Bernard de Marigny, né le Modèle:Date à Sées, décédé le Modèle:Date à Brest, préfet maritime de Brest, marié avec Alexandrine-Gabrielle de Coëtnempren de Kersaint, habitait sous l'Empire le manoir de Lesquivit et fut maire de Dirinon entre 1808 et 1813. Il était propriaitaire des fermes a Lannuzel. Grâce sa générosité il sauva la chapelle de Saint Divy de la démolition. En 1805, il réclame des reliques pour satisfaire les paroissiens de Dirinon : Modèle:Citation bloc
A. Marteville et P. Varin, qui complètent en 1843 le "Dictionnaire de Bretagne" de Jean-Baptiste Ogée, précisent que pour une superficie totale de 3302 hectares, la commune possède alors Modèle:Nombre de terres labourables, Modèle:Nombre de prés et pâturages, Modèle:Nombre de vergers et jardins, Modèle:Nombre de canaux et étangs, Modèle:Nombre de terrains incultes. La commune possédait alors Modèle:Nombre de bois dont Coat an Abbat ("Bois de l'Abbé", dénommé ainsi car il appartenait à l'abbaye de Daoulas) et le bois du Rouazle, proche du manoir éponyme. La commune possédait alors Modèle:Nobr (dont ceux de Kerliézec, de Poulguyon, du Rouazle, de Lezquivit, de Lésuzan). Les principaux hameaux (villages) étaient alors Bodron, Kerlaouénan, Lannuzel, Poulercadec, Kerloussouarn, Kerbringales, Lezquivit, Kervern et Kermadan.
Dirinon est épargné par les épidémies de choléra qui ont sévi à plusieurs reprises dans le courant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans de nombreuses communes du Finistère, seule l'épidémie de 1865-1866 fait une victime dans la commune<ref>Henri Monod, "Le Choléra (histoire d'une épidémie, Finistère 1885-1886)", 1892, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61500477/f40.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
En 1868, le conseil général du Finistère vote une subvention de Modèle:Nombre pour la reconstruction du presbytère de Dirinon<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565213q/f110.image.r=Dirinon.langFR</ref> et en 1880 une subvention de Modèle:Nobr pour la réparation de la "maison d'école"<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565139m/f210.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Une mission se déroule à Dirinon en mai 1870 ; un groupe statuaire dans l'église Sainte-Nonne commémore l'événement (deux autres missions ont eu lieu depuis, l'une en 1909, l'autre en 1957).
En 1872, M. du Laz, agriculteur à Pennarun en Dirinon, obtient la deuxième prime d'assolement de l'arrondissement de Brest en raison de « sa pratique d'un assolement alterné de 7 ans » ; en 1873, il est le seul agriculteur de l'arrondissement à mériter une prime d'assolement<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, août 1872, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55646502/f189.image.r=Dirinon.langFR et août 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5564668r/f449.image.r=Dirinon.langFR</ref>. En 1900, c'est François-Marie Kerneis, agriculteur au Stangmeur, qui est fait chevalier du Mérite agricole en raison des nombreuses récompenses qu'il a obtenu, en Modèle:Nobr de pratique, dans de nombreux concours d'élevage<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 13 février 1900, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6388010/f3.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Le Modèle:Date, un train de voyageurs parti de Brest et se dirigeant vers Quimper dérailla entre Dirinon et Daoulas. Le mécanicien fut tué et le chauffeur assez gravement blessé ; il n'y eut pas de blessés parmi les voyageurs, mais les dégâts matériels furent assez importants<ref>L'Oued-Sahel. Journal politique, littéraire, commercial et agricole, Modèle:N° du 9 août 1891, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57606205/f2.image.r=Dirinon.langFR</ref>. Le Modèle:Date, un train de voyageurs parti de la gare de Dirinon dérailla entre les kilomètres 763 et 764 de la ligne de Savenay à Landerneau. Le tender, projeté sur la machine, fut culbuté les roues en l'air, le fourgon renversé du côté gauche, et les quatre premières voitures de voyageurs déraillèrent ; un seul voyageur fut légèrement contusionné, mais le chef de train fut grièvement blessé à la tête. La cause du déraillement resta inconnue<ref>L'Alliance. Fédération des mécaniciens, chauffeurs, conducteurs de France. Organe du Syndicat général professionnel, février 1894, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5851042z/f16.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Le Modèle:Date, un soldat en permission originaire de Landerneau, Yves-Marie Cabon, en raison du froid vif, s'amusa à faire des glissades sur l'étang du Roual à Dirinon, qui était gelé ; la glace se rompit et le soldat se noya<ref>Journal Le Temps Modèle:N° du 7 janvier 1893, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2335676/f2.image.r=Dirinon.langFR et http://recif.cgf.asso.fr/recif_result.php?auth=b60634a9c93f38db986f5dc693d6594f&amount=1&to=cgf&key=08104356-1285840383&ref=20120208-38638-22551&language=</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les querelles liées à la laïcité
Les mesures anticléricales prises par le gouvernement, en particulier la Loi sur les Associations de 1901 provoquent le Modèle:Date, l'organisation d'un grand pèlerinage des écoles libres se déroule au Folgoët<ref>Bulletin des Congrégations, Modèle:N° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57578801/f13.image.r=dirinon.langFR</ref> ; l'abbé Hameury, curé de Dirinon, y prononce un prêche en breton dans lequel il compare les Sœurs des écoles à des « anges qui instruisent vos enfants pendant que vous êtes aux travaux des champs, et ce sont ces braves anges qu'aujourd'hui on jette dehors ». L'orateur se demande ensuite ce que vont devenir les enfants du peuple. Il dit que les pères de famille ont montré qu'ils sont prêts à défendre leur foi jusqu'à verser leur sang jusqu'à la mort. Il termine en disant d'avoir de la résignation et du courage<ref>La lanterne de Boquillon, Modèle:N° du 5 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6144148z/f18.image.r=dirinon.langFR</ref>.
En 1903, le curé de Dirinon écrit que ce serait vouer la population adulte « à bref délai à une ignorance complète en matière religieuse que de vouloir lui prêcher en une autre langue que le breton »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
La querelle des inventaires a concerné Dirinon. Le journal Le Gaulois écrit le Modèle:Date : « L'inventaire de l'église de Dirinon, barricadée depuis six mois environ, a été effectué ce matin. Deux pelotons de cavaliers ont fait évacuer la foule massée au pied du tombeau de la Sainte vénérée dans la paroisse. Les ouvriers civils n'ayant pas pu enfoncer la porte, épaisse de Modèle:Unité, on a dû recourir aux sapeurs. Pendant ce temps, les fidèles chantaient le Credo »<ref>Journal Le Gaulois Modèle:N° du 23 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k533429w/f3.image.r=Daoulas.langFR</ref>.
Le pardon de Sainte-Nonne vers 1906
Pierre-François Floch, recteur (curé) de Dirinon en 1906 fait la description suivante du pardon de Sainte-Nonne : Modèle:Citation bloc
Vers 1906 également, le cimetière de Dirinon est ainsi décrit : Modèle:Citation bloc
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Le café-forge de la famille Malléjac vers 1910.
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Dirinon : vêtement féminin traditionnel du début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Musée de Dirinon)
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Dirinonais du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Musée de Dirinon).
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Dirinon : un couple de mariés au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Musée de Dirinon).
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Costumes d'enfants dirinonais au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (Musée de Dirinon).
Un fait divers sanglant à Dirinon en 1913
Dans la nuit du 23 au Modèle:Date, quatre des cinq personnes qui vivaient dans une ferme du hameau de Kéranroux en Dirinon furent frappées à coup de couteau (l'une décéda, Modèle:Mme Muzellec) par un domestique qui se cacha d'ailleurs ensuite dans un four et ne fut retrouvé qu'après plusieurs jours de recherche<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643921v/f7.image.r=Dirinon.langFR</ref>. Le rapport d'un médecin expert qui examina le meurtrier fournit des précisions intéressantes, y compris sur certains aspects des conditions de vie de l'époque : Modèle:Citation bloc
L'entre-deux-guerres
En 1921 est créée la caisse locale de Dirinon dépendant de la caisse régionale de Bretagne des Assurances mutuelles agricoles (ancêtre de l'actuel Groupama<ref>http://www.corporate.groupama.com/groupe/histoire-du-groupe/histoire-du-groupe-@/article.jspz?id=295</ref>) dont le siège est à Landerneau<ref>Bulletin trimestriel de l'Union des syndicats agricoles du département du Morbihan, 15 août 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5698925b/f12.image.r=Henvic.langFR</ref>.
En 1929, le Milin Coz ("Vieux Moulin") de Dirinon est encore en activité, tenu alors par M. Glinec, minotier<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 30 octobre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6579865/f6.image.r=dirinon.langFR</ref>.
Le Modèle:Date, un car de la compagnie SATOS écrase et tue deux cultivateurs du village de Trébéolin en Dirinon, Élie Thépaut et Jean Le Bot, sur la route de Daoulas, à 500 m du bourg de Loperhet<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 10 février 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6595505/f5.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Une troupe théâtrale de Dirinon, la Strollad Dirinon, dirigée par Arthur de Dieuleveult (Arzur Breiz), joua des pièces en breton pendant l'Entre-deux-guerres : par exemple en 1935 elle se produit lors du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XXVe{{#if:| }} }} congrès du Bleun-Brug qui se tient à Pleyben ; parmi les acteurs originaires de Dirinon, Jean-François Muzellec et Jean-Marie Daniel<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 4 septembre 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6602746/f5.image.r=Dirinon.langFR</ref>. Elle se produisit aussi par exemple lors du Gorsedd de 1938 qui se déroula à Châteaulin<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 16 juillet 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6613187/f5.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Paul Nizan a passé une partie de son enfance à Dirinon en raison du poste qu'occupait son père, ingénieur ferroviaire. Dans un roman à forte connotation autobiographique, Antoine Bloyé, publié en 1933, il décrit Dirinon, « le village du kilomètre sept cent cinquante-neuf »<ref>Distance ferroviaire séparant Dirinon de Paris</ref> : Modèle:Citation bloc
Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Lors d'un exercice de tir aux Salins-d'Hyères se produisit le Modèle:Date un accident qui tua quatorze marins du croiseur cuirassé Latouche-Tréville ; parmi les victimes se trouvait un quartier-maître originaire de Dirinon, Jean-Pierre Goulard<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 2 octobre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641940m/f4.image.r=Dirinon.langFR</ref>.
Le monument aux morts de Dirinon porte les noms de Modèle:Nobr de la commune morts pour la France dont 64 pendant la Première Guerre mondiale et 17 pendant la Seconde Guerre mondiale ; une personne est indiquée comme décédée "hors conflit" sans autre précision<ref>Memorialgenweb.org - Dirinon : monument aux morts</ref>.
Politique et administration
Les maires successifs de Dirinon
Modèle:ÉluDébut<ref>Modèle:Lien web.</ref> |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Le blason de Dirinon
Modèle:Blason-ville-fr Le blason choisi par la commune de Dirinon en 1983 est un assemblage des blasons de quatre familles nobles qui vivaient dans la paroisse aux {{#switch: XVI
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}}<ref>http://www.dirinon.fr/le-blason-de-la-commune.htm</ref> :
- Le léopard appartenait aux premiers seigneurs de Kerdaoulas (trève de Saint-Urbain) les Névet, à noter qu'ils arborent un léopard morné sur leur blason<ref>Armorial de Pol Potier de Courcy.</ref>
- Le chevron et les trois oiseaux de mer, dits huppes, étaient aux seigneurs de Lézuzan, les Maufuric.
- Les trois annelets appartenaient aux seigneurs de Kerguern et Kervern.
- Les trois merlettes aux seigneurs du Rouazle.
Le chiffre placé en abyme représente les initiales de Sainte-Nonne et de Saint-Divy, et la couronne indique que la fille de saint Brec'han (ou Brecan), éponyme de la montagne Brecon Beacons au Pays de Galles et roi de Domnonée et petite-fille de Conan Meriadec, (souverain de Galles)<ref>http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=Sant_Brec'han</ref> et le fils de Xanthus (monarque du Ceredigion) étaient de race royale (il s'agit de sainte Nonne et de saint Divy). Les hermines de Bretagne accompagnent ses emblèmes. Ce blason se trouve accompagné de la devise bretonne de la Maison du Roualze : Sell petra ri ("Regarde ce que tu feras" ou "Réfléchis avant d'agir").
Jumelages
- Dirinon est jumelé avec la commune de Doussard (Haute-Savoie).
Démographie
Lors du recensement de 1886, le bourg de Dirinon n'avait qu'une population agglomérée de 67 habitants<ref>Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f280.image.r=Dirinon.langFR</ref>, pour une population communale totale de 1605 habitants à cette même date ; autrement dit, le bourg était tout petit.
Modèle:Population de France/section
Commentaire : Après être restée remarquablement stable tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (si l'on excepte le résultat de l'année 1800, douteux), la population augmente faiblement de Modèle:Nobr entre 1793 et 1851, année où la population atteint son maximum du siècle avec Modèle:Nombre, pour diminuer de Modèle:Nobr pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les fluctuations du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été bien plus importantes, Dirinon, frappé par l'exode rural, perdant Modèle:Nobr entre 1901 et 1968, le déclin étant quasi constant pendant ces deux premiers tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Concernée ensuite par la périurbanisation en raison de la proximité de l'agglomération brestoise, sa population a augmenté fortement, gagnant Modèle:Nombre entre 1968 et 2008 (Modèle:Nombre en Modèle:Nobr), l'augmentation la plus spectaculaire s'étant produite entre 1975 et 1982 (gain de Modèle:Nobr en Modèle:Nobr, soit Modèle:Nombre, ou encore Modèle:Nombre l'an)<ref name="INSEE">http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&plusieursReponses=true&zoneSearchField=DIRINON&codeZone=29045-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>.
Cette forte augmentation démographique récente est certes due pour partie à un solde naturel positif (Modèle:Nombre l'an entre 1999 et 2008 par exemple), mais surtout à un solde migratoire nettement positif entre 1968 et 1999, qui a culminé entre 1975 et 1982 avec Modèle:Nombre l'an. Toutefois ce solde migratoire a été légèrement négatif entre 1999 et 2008 (Modèle:Nombre l'an). Cette ville-dortoir a une population jeune : les Modèle:Nombre y forment en 2008 29,4 % de la population totale contre 11,1 % pour les Modèle:Nobr et plus, d'où un excédent naturel important (Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr en 2009). La densité de population est passée de Modèle:Nobr au km² en 1968 à Modèle:Nobr par km² en 2008<ref name="INSEE"/>.
La périurbanisation explique le grand nombre des logements récents liés aux nombreux lotissements construits : le nombre des logements est passé de 287 en 1968 à 984 en 2008, soit une augmentation de Modèle:Nobr en Modèle:Nobr (Modèle:Nombre), presque tous résidences principales (22 résidences secondaires seulement en 2008)<ref>http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=DIRINON&codeZone=29045-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.
Enseignement
Dirinon possède deux écoles primaires :
- L’École primaire publique Jean Rouxel (124 élèves en 2011-2012).
- L’École primaire privée Sainte-Nonne (83 élèves en 2011-2012).
- L’Institut d'Éducation Motrice de Dirinon (80 salariés) au Roual (la section d’enseignement et d’éducation spécialisée regroupe des enfants et adolescents de 6 à 16 ans ; la section de préparation à la vie sociale pour les adolescents et jeunes adultes de 16 à 20 ans ; la section de préparation à la vie sociale option professionnelle de 16 à 20 ans).
Activités économiques
Production d'énergie
- Le site de Dirinon accueille deux turbines à combustion de Modèle:Nombre chacune. Elles fonctionnent au gaz naturel ou au fioul domestique et ne servent que ponctuellement pour faire face aux pointes de consommation électrique et assurer une sécurité d'approvisionnement électrique à la pointe de Bretagne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Deux éoliennes Vestas d'une puissance installée totale de Modèle:Nombre ont été installées fin 2004.
Industrie
- Zone industrielle de Lannuzel (desservie par le rail<ref>Modèle:Lien web.</ref>) :
- Technature (sous-traitant cosmétique : 110 salariés), entreprise créée en 1996<ref>http://www.bretagne-innovation.tm.fr/Actualites/TechNature-le-nouveau-partenaire-breton-du-conditionnement-sur-mesure</ref>.
- Tôlerie Itec (50 salariés), entreprise créée en 1986<ref>http://www.itec-france.fr/notre-societe.html</ref>.
- Société industrielle de tôlerie et chaudronnerie.
- Cronolac (traitement des surfaces).
Services
- Une plate-forme logistique du distributeur alimentaire Logidis (groupe Carrefour, Modèle:Nobr en tout) a été abandonnée en 2007.
Monuments et sites
L'enclos paroissial
L'enclos paroissial fut construit à la faveur de la prospérité toilière de julods et grâce au mécénat de familles nobles qui ont laissé leurs blasons, par exemple sur le calvaire, comprend :
- l'église Sainte-Nonne ({{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XVIII
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}}
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}). La porte ouest de l'église, en anse de panier, est surmontée d'une accolade feuillagée et le fronton supérieur simulant une toiture est de style Renaissance<ref>http://fr.topic-topos.com/enclos-paroissial-dirinon</ref>. Le porche sud date de 1618 et possède des statues des douze Apôtres. Le clocher, construit entre 1588 et 1593, est à double galerie et est, avec celui de La Roche-Maurice, le premier de ce type à avoir été construit. Un petit ossuaire d'attache [accolé à l'église] aux baies rectangulaires date de 1618. Une restauration importante, voire une reconstruction, date de 1712. L'église fut agrandie d'un chœur et d'un transept qui sont plus élevés que la nef au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Une description de ses vitraux est consultable sur un site Internet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'église est classée monument historique par arrêté du Modèle:Date-. Entre 2009 et 2012, l'église a connu des travaux importants, principalement une restauration de la charpente, réalisée par l'entreprise Perrault Frères, des environs d'Angers et de la toiture, par une entreprise de Morlaix. La restauration a concerné aussi les sablières et les peintures des voûtes (nef, transept et chœur)<ref>https://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Les-travaux-dans-l-eglise-arrivent-a-leur-terme-_29045-avd-20111203-61799030_actuLocale.Htm</ref>.
- la chapelle Sainte-Nonne, dédiée elle aussi à sainte Nonne, date du (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et possède des reliques de la sainte et un gisant du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui passa à tort pour être le tombeau de la sainte, mais la paroisse détient dans une châsse en argent datant des environs de 1450 ses reliques. Jusqu'à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au moins, les enfants morts en bas âge étaient souvent enterrés dans cette chapelle « sans doute en mémoire de sa tendresse pour son fils saint Divy »<ref name="Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron"/>. Située à l'intérieur du placître de l'église, cette chapelle se compose d'une nef lambrissée et se termine par un chevet plat. La chapelle et le mur qui l'entoure sont classés monument historique par arrêté du Modèle:Date-.
- Le gisant de Sainte-Nonne (1450), en pierre de kersanton.
- La fontaine de Sainte-Nonne date de 1623]et c'est le Seigneur Maufric de Lézuzan qui la fit construire. Elle est située dans un cadre boisé, sur la route allant du bourg à Kerverrot. Elle se trouve actuellement proche de la partie est de la zone industrielle de Lannuzel. La région était autrefois entièrement boisée et c'est non loin de là, dit-on, qu'avait été édifié l'ermitage de Sainte Nonne. Près de la fontaine se trouve la pierre sur laquelle, selon la légende, C'est là qu'est né Saint Divy (fils de Sainte Nonne) et l'eau jaillit (de la fontaine pour permettre à sainte Nonne de faire baptiser son enfant.
- Oratoire de Sainte- Nonne. Au croisement de la route de Kerverrot et la route de Croix de Mission se trouve un petit oratoire en pierre avec une statue de sainte Nonne. L'abée le Roux dans sa monographie sur Dirinon, affirme que cet oratoire se trouve là pour montrer la route à prendre pour arriver à l'ermitage.
- Le calvaire, qui porte les blasons des familles Du Louët et Simon de Kerbringal, représente sur sa face ouest le Christ entouré de la Vierge Marie et saint Jean, et sur sa face est une Vierge à l'Enfant, saint Pierre tenant la clef du Paradis, et Marie-Madeleine portant le vase des aromates<ref>http://fr.topic-topos.com/calvaire-dirinon</ref>.
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Dirinon : l'église Sainte-Nonne.
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Dirinon : le clocher de l'église Sainte-Nonne 1.
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Dirinon : le clocher de l'église Sainte-Nonne 2.
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Dirinon, église Sainte-Nonne, bannière de procession représentant saint Divy.
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Dirinon, église Sainte-Nonne, bannière de procession représentant le Christ en croix.
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Dirinon : église Sainte-Nonne, le reliquaire en argent de sainte Nonne.
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Dirinon : la fontaine Sainte-Nonne.
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Le gisant de sainte Nonne (vers 1450), dans la chapelle Sainte-Nonne.
Autres monuments
- La chapelle Saint-Divy, en forme de croix latine, est située à Lannuzel, construite en 1702 (selon la date gravée sur un pignon) mais il est probable que même avant 1702, il existait déjà une chapelle Saint-Divy et que 1702 n'était qu'une extension, jouant ainsi de rôle d'annexe pour l'église Sainte-Nonne. En effet Lannuzel (Lannuzel Creis, Lannuzel Uhella et Lannuzel Izella) comprenait de nombreuses maisons mais la chapelle fut tout de même démolie en 1809 (manque d'entretien)<ref>Archives diocésaines de Quimper et de Léon, Notices sur les paroisses : Dirinon</ref>, mais reconstruite en 1824 comme l'indique une inscription (grâce à la générosité de M. De Marigny). Il y avait avant, à cet emplacement, une enceinte protohistorique ou lieu sacré de l'époque païenne. La pierre d'angle sud-est sur laquelle repose le transept du sanctuaire semble être une stèle de l'âge de fer. L'ermitage du moine celtique Uzel y a été implanté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La niche, située au-dessus de la porte Renaissance, abrite la statue de saint Fiacre, patron des jardiniers, des horticulteurs et des maraîchers. Chaque dimanche à la chapelle était célébrée la messe. Elle connut plusieurs réparations entre 1986 et 1987. En 2011, le conseil municipal a voté des crédits pour la restauration des vitraux de cette chapelle<ref>http://www.dirinon.fr/images/publications/Compte_rendu_de_Conseil_Municipal.pdf</ref>.
- La fontaine Saint-Divy date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et se trouve au creux d'un vallon, à Modèle:Nobr de Kerverrot. La niche abrite la statue de saint Divy, revêtu de ses habits épiscopaux (mitre et crosse). Isolée, plus rustique que la fontaine Sainte-Nonne, mais, le style est semblable, elle forme un enclos de Modèle:Dunité, où l'on descend par un escalier de cinq marches. L'eau du bassin s'écoule par un petit canal et alimente un lavoir. Comme la fontaine Sainte-Nonne, elle port le blason des Lézuzan.
- Deux autres fontaines : Saint-Albin (au nord du bourg ; une chapelle Saint-Aubin, dédiée à saint Aubin, a existé près du château de Lesquivit jusqu'à la Révolution française) et Sainte-Anne, située au Roual.
- Quinze croix et calvaires sont disséminés sur le territoire communal, datant selon les cas du Moyen Âge au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; Croas-ar-Vossen date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de même que le calvaire de Kerminouarn ; la croix de Comenec'h date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, celle de Kerménélec des environs de 1550, celle de Kergavarec de 1595, Beg-ar-Groas (la Croix rouge) des environs de 1640, celle du cimetière du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la Croix-de-Pencran date de 1743, celle de Kerliézec du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>http://www.croix-finistere.com/commune/dirinon/dirinon.html</ref>.
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Dirinon : le calvaire du cimetière (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle).
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Dirinon : le calvaire de Lesquivit.
- Le manoir du Roual, qui date des {{#switch: XVI
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| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}, possède un corps de logis, avec deux avancées et un cadran solaire daté de 1593<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-du-roual-dirinon</ref>. Un écusson, situé au-dessus de la porte cochère du manoir, porte le blason à six faces avec un trèfle en chef à dextre avec une banderole sur laquelle est inscrite la devise bretonne Sell pe ryi (« Prends garde à ce que tu feras »)<ref>http://fr.topic-topos.com/ecu-timbre-dirinon</ref>. La grande salle du manoir s'éclaire notamment par un oculus du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Le manoir de Pennarun<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-pennarun-detail-dirinon</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Un blason aux alliances des Toutenoutre orne la façade ; une console porte une statue de saint Sébastien. La chapelle du manoir a disparu<ref>http://l-eclectique.over-blog.com/article-le-manoir-de-pennarun-penn-a-run-a-l-extremite-de-la-colline-50570241.html</ref>.
- Le manoir de Kerliezec appartient depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la famille Huon dont les armoiries se trouvent au-dessus de la porte principale. Ce manoir abrite aussi une chapelle<ref>http://fr.topic-topos.com/manoir-de-kerliezec-dirinon</ref>.
- Le château de Lesquivit<ref name="Château de Lesquivit, Dirinon"/>, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille du Louët Par exemple, [[Achille de Harlay|Modèle:Souverain- de Harlay]], seigneur comte de Beaumont, avocat général au Parlement de Paris et conseiller d'État (décédé à Paris le Modèle:Date-), époux de Anne-Renée Louise du Louet (fille unique de Robert-Louis du Louët, marquis de Coëtjunval (en Ploudaniel), doyen du Parlement de Bretagne, héritière de Coëtjunval), y habita au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le château de Lesquivit fut ensuite habité par la famille Bernard de Marigny. À la suite du décès le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Nobr de Fanny Barazer de Lannurien, vicomtesse de Lesguern (en Saint-Frégant), alors propriétaire du château<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du Modèle:Date-, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6615341/f7.image.r=Dirinon.langFR</ref>, le château de Lesquivit est mis en vente en 1939<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 28 mai 1939, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661634b/f15.image.r=dirinon.langFR</ref>.
- Le Musée des Traditions du Vieux Dirinon<ref>http://www.dirinon.fr/musee.htm</ref> se situe au bourg, rue du Traon, à côté de l'église.
- Les ruines du moulin du Roual<ref>http://fr.topic-topos.com/vestiges-du-moulin-du-roual-dirinon</ref>.
Loisirs et sports
- Dirinon organise chaque année le tournoi international de football de Dirinon qui attire plus de Modèle:Nb<ref>http://www.as-dirinon.fr/</ref>, organisé par le club de football local, l'A.S. Dirinon.
- Plusieurs circuits de randonnées pédestres ont été balisés dans la commune<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- 30 associations sportives, culturelles, de loisirs ou de services existent dans la commune, ainsi qu'une bibliothèque et une halte-garderie.
Depuis 2004, la municipalité organise les Trophées du Sport. Cette cérémonie a pour but de féliciter et remercier les clubs, joueurs ou dirigeants, qui œuvrent tout au long de l'année mais aussi les résidents de Dirinon faisant un sport dans une commune extérieure, une école ou autre (DirinonInfo, Modèle:N°).
Légendes
- Le mal de Saint-Divy : en trempant dans l'eau de la fontaine de Saint-Divy la chemise des enfants qui naissent avec une barre bleue entre les yeux (le « mal de Saint-Divy »), on les sauve d'une mort prochaine. Si le linge surnage, le malade guérira ; s'il plonge, il mourra<ref>La Médecine internationale illustrée, n° de juillet 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5759474j/f26.image.r=Divy.langFR</ref>. On peut aussi les mener à Dirinon à la pierre où sainte Nonne, mère de saint Divy, a laissé l'empreinte de ses genoux, afin de les sauver de la mort prématurée que ce signe annonce<ref>Revue mensuelle de l'École d'anthropologie de Paris, 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4425755/f214.image.r=Divy.langFR</ref>.
- La lumière de Sainte Nonne et saint Divy : chaque année, la veille du pardon de Dirinon, une lumière, que personne ne paraît porter, se rend de cette église à la chapelle Saint-Divy, et revient presque aussitôt, accompagnée d'une autre, qui, bientôt après, retourne seule d'où elle est venue. On paraît croire dans cette localité que ce sont sainte Nonne et son fils qui se rendent visite<ref name="Marteville et Varin"/>.
Œuvres littéraires
- Georges-Gustave Toudouze a publié deux romans : Pour tout l'or de la mer et Mona, fille des îles, dont le héros principal se nomme « Dirinon ». Ces romans ont été publiés en feuilleton dans le journal Ouest-Éclair en 1931<ref>Par exemple, journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 3 juin 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658567w/f11.image.r=Dirinon.langFR</ref> pour le premier, et en 1935<ref>Par exemple, journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 mars 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660097d/f13.image.r=dirinon.langFR</ref> pour le second.
Personnalités liées à la commune
- Charles-Marc Du Bois Guéhenneuc<ref>Pour sa généalogie, consulter http://jose.chapalain.free.fr/pageprin707.htm</ref>, né le Modèle:Date au manoir de Kerguern en Dirinon, commanda la gabare le Gros Ventre en 1771, devint lieutenant de vaisseau en 1773, aide-major d'artillerie en 1774 et fut tué à l'ennemi sur le Robuste alors commandé par La Motte-Picquet le Modèle:Date dans le cadre des combats de la guerre d'indépendance américaine. Pendant qu'il était enseigne de vaisseau sur Le Gros Ventre, alors commandé par son cousin Louis de Saint-Alouarn<ref>http://www.guengat.com/4/SaintAlouarn3.html</ref>, gabare qui accompagnait le navire la Fortune commandé par Yves de Kerguélen, il fut la première personne à accoster le Modèle:Date sur les îles Kerguelen: « J'ai fait arborer le pavillon et pris possession au nom du roy, mon maître, en faisant crier trois fois "Vive le Roy" et tirer trois décharges de mousqueterie ». Son récit de la prise de possession des îles Kerguelen a été publié<ref>Philippe Godard et Tugdual de Kerros, "Louis de Saint Aloüarn, lieutenant des vaisseaux du Roy : un marin breton à la conquête des terres australes", éditions Les Portes du Large, 2002. Un extrait est disponible sur internet :http://www.kerguelen-voyages.com/consulter/PagePerso.asp?LangueID=1&IsMenuHaut=1&PagePersoID=1260</ref>. Il était marié depuis 1767 à Châteaulin avec Anne-Marie Le Moyne de Préfontaine. Il était chevalier de l'Ordre de Saint-Louis<ref>http://www.lemarois.com/jlm/tableaux/a13.pdf</ref>.
- Vice-amiral de Bernard de Marigny (1740-1816), se distingua lors de la guerre de Sept Ans et la guerre d'indépendance des États-Unis ; commandant de la Belle Poule, il participa à la Bataille d'Ouessant en 1778 ; il fut vice-amiral, préfet maritime de Brest, maire de Dirinon. Marié le Modèle:Date à Guilers avec Alexandrine-Gabrielle de Coëtnempren de Kersaint (née vers 1752 à Guipavas, décédée le Modèle:Date au château de Lesquivit), veuve d'Alexandre Potier de Courcy et grand-mère de Pol Potier de Courcy.
- Leur fils, Pierre-Charles de Bernard de Marigny, né à Brest en 1785 et décédé en 1849, commissaire général de la marine, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, habita aussi le manoir de Lesquivit. Il se maria avec Pauline Léger.
- Leur fille Caroline-Pauline de Bernard de Marigny (décédée le Modèle:Date à Pau (Basses Pyrénées) épousa Armand-Marie-Francis (dit François) de Lesguern (né en 1815 à Landerneau, décédé le Modèle:Date au château de Lesquivit), ancien élève de l'École Royale Spéciale Militaire de Saint-Cyr, Modèle:7e (1824-1826) et maire de Dirinon de 1848 à 1852.
- Leur fils, Arthur-Paul-Marie de Lesguern, né le Modèle:Date à Brest, marié le Modèle:Date à Morlaix avec Marie-Françoise Barazer de Lannurien, née le Modèle:Date à Morlaix. Il fut maire de Dirinon de 1883 à 1922 et habitait le château de Lesquivit.
- Leur fille Caroline-Pauline de Bernard de Marigny (décédée le Modèle:Date à Pau (Basses Pyrénées) épousa Armand-Marie-Francis (dit François) de Lesguern (né en 1815 à Landerneau, décédé le Modèle:Date au château de Lesquivit), ancien élève de l'École Royale Spéciale Militaire de Saint-Cyr, Modèle:7e (1824-1826) et maire de Dirinon de 1848 à 1852.
- Leur fils, Pierre-Charles de Bernard de Marigny, né à Brest en 1785 et décédé en 1849, commissaire général de la marine, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, habita aussi le manoir de Lesquivit. Il se maria avec Pauline Léger.
- Frañsez Kervella, (1913-1992), linguiste et écrivain de langue bretonne.
- La famille de Dieuleveult :
- François-Marie de Dieuleveult, né le Modèle:Date à Carhaix-Plouguer, décédé le Modèle:Date à Tréguier, docteur en médecine, médecin en chef des hôpitaux de Tréguier, anobli le Modèle:Date, pour services rendus pendant une épidémie. Marié le Modèle:Date à Lannion avec Céleste Marie Hyacinthe Le Gentil de Rosmorduc.
- Paul-Thimothée-Agathe-Ange de Dieuleveult, né le Modèle:Date à Tréguier, décédé le Modèle:Date à Tréguier, maire de Tréguier, conseiller général et député des Côtes-du-Nord de 1849 à 1851<ref>http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=18047</ref>. Marié le Modèle:Date à Saint-Pol-de-Léon avec Olympe Marie Françoise Alexandrine de Kermenguy.
- Arthur-Louis-Marie de Dieuleveult, né le Modèle:Date à Tréguier, décédé le Modèle:Date au château de Kerliezec en Dirinon, marié le Modèle:Date avec Marie Bigot d'Engente et remarié le Modèle:Date à Cléder avec Sidonie Marie Anne de Kermenguy (née le Modèle:Date au château de Kermenguy en Cléder et décédée le Modèle:Date au château de Kerliezec en Dirinon. Elle était la fille d'Émile Louis Marie de Kermenguy (1810-1893), comte de Kermenguy, maire de Saint-Pol-de-Léon en 1848 et député puis sénateur des Côtes-du-Nord.
- Arthur-Paul-Marie de Dieuleveult (Arzur Breiz), né le Modèle:Date au château de Kerliézec en Dirinon, décédé le Modèle:Date au manoir de Kerliézec, fut maire de Dirinon de 1924 à 1944. Marié le Modèle:Date à Pencran avec Marguerite-Marie Le Forestier de Quillien (née le Modèle:Date et décédée le Modèle:Date). Militant bretonnant, il fréquenta l'extrême-droite française dans la décennie 1930, participant par exemple à l'Alliance nationale de l'Ouest en 1938<ref>Journal Ouest-Éclair Modèle:N° du 11 juillet 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661313b/f7.image.r=dirinon.langFR</ref>.
- Arthur-Louis-Marie de Dieuleveult, né le Modèle:Date à Tréguier, décédé le Modèle:Date au château de Kerliezec en Dirinon, marié le Modèle:Date avec Marie Bigot d'Engente et remarié le Modèle:Date à Cléder avec Sidonie Marie Anne de Kermenguy (née le Modèle:Date au château de Kermenguy en Cléder et décédée le Modèle:Date au château de Kerliezec en Dirinon. Elle était la fille d'Émile Louis Marie de Kermenguy (1810-1893), comte de Kermenguy, maire de Saint-Pol-de-Léon en 1848 et député puis sénateur des Côtes-du-Nord.
- Paul-Thimothée-Agathe-Ange de Dieuleveult, né le Modèle:Date à Tréguier, décédé le Modèle:Date à Tréguier, maire de Tréguier, conseiller général et député des Côtes-du-Nord de 1849 à 1851<ref>http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=18047</ref>. Marié le Modèle:Date à Saint-Pol-de-Léon avec Olympe Marie Françoise Alexandrine de Kermenguy.
- François-Marie de Dieuleveult, né le Modèle:Date à Carhaix-Plouguer, décédé le Modèle:Date à Tréguier, docteur en médecine, médecin en chef des hôpitaux de Tréguier, anobli le Modèle:Date, pour services rendus pendant une épidémie. Marié le Modèle:Date à Lannion avec Céleste Marie Hyacinthe Le Gentil de Rosmorduc.
- Philippe de Dieuleveult, né le Modèle:Date à Versailles et disparu dans les rapides d'Inga au Zaïre le Modèle:Date, animateur de télévision, est un descendant de cette famille.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Bernard Guillet de La Brosse, Dirinon et son pays au fil de l'histoire de la Bretagne :
- Tome 1 : Le pays de Dirinon de la préhistoire à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Tome 2 : La Bretagne et le pays de Dirinon de 1865 à 1901, le patrimoine religieux de Dirinon, 2011
- François Le Menn, Dirinon en 1868 - Étude du cadastre