Saint-Divy

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Divy {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ divi]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune française du département du Finistère et de la région Bretagne.

Géographie

Saint-Divy se trouve au nord-ouest de Landerneau et à l'est de Brest : la commune est désormais proche de la voie express route nationale 12 qui passe au nord du finage communal et de l'aéroport de Brest Bretagne. Mais Saint-Divy est longtemps resté isolé comme en témoigne cet extrait d'un texte publié en 1909 : Modèle:Citation bloc

Le centre du village, avec les grands arbres qui entourent l'église, a conservé un aspect rural en dépit de la périurbanisation récente de la commune avec ses nombreux lotissements.

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Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,6 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Divy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Thonan, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36 %), terres arables (29,2 %), prairies (14,3 %), zones urbanisées (9,6 %), forêts (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la commune vient du nom de David de Ménevie, moine gallois, souvent confondu avec saint Ivy, moine du monastère de Lindisfarne en Angleterre. La localité est nommée Sainct Ivy (en 1531), Saint Divy (en 1560), eccl. Sancti Davidis (en 1637), Sainct Ivy (en 1651)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Histoire

Origines

Divy, fils de Ceredig et de sainte Nonne, serait né à Dirinon. Lors de ses pérégrinations en Armorique, il aurait séjourné un temps près de Guipavas dans un lieu où, au Moyen Âge, se trouvait « un manoir fortifié nommé Lésivy, près duquel se réunissaient les Montres de la région. Autour de ce manoir, se groupèrent peu à peu les maisons des paysans qui formèrent le bourg de Saint-Divy, trève de La Forêt<ref>A. De L'Orme, "L'art à Brest du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} : Saint-Divy", Bulletin de la Société Académique de Brest, 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076955/f146</ref> ».

La paroisse de Saint-Divy provient d'un démembrement de La Forest-Landerneau, paroisse de l'Armorique primitive, dont elle fut une trève à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ne devenant paroisse qu'en 1823, même si la commune fut créée en même temps que la plupart des autres communes de France en 1790.

Antiquité

Un sanctuaire druidique, dénommé localement la chapelle de saint Goueznou, se trouve dans un bois près de Pen-ar-Creac'h : il s'agit en fait d'un menhir de deux mètres de hauteur entouré d'une enceinte ; un autre menhir, portant une cannelure à chacun de ses angles, se trouve à proximité. Un tumulus a été identifié à Kerdalaun et des briques romaines trouvées à proximité<ref>Flagelle, "Les curiosités archéologiques du canton de Landerneau", Bulletin de la Société Académique de Brest, 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2075318/f601.image.r=Divy.langFR</ref>.

Un tertre ou tumulus dit des Quiritins se trouve à Modèle:Unité à l'ouest de Saint-Divy, non loin de la fontaine du même nom (le nom proviendrait de Quirinus, nom parfois donné aux Romains). Selon la tradition orale (« Aze eo e bed deved ar Romanisted gant ar Goloaed en amzer Cezar », « C'est là que les Romains furent brûlés par les Gaulois au temps de César » se transmettait-on de génération en génération), un camp gaulois aurait existé à cet endroit et une grande bataille entre Gaulois et Romains aurait eu lieu là et 10 000 Romains (chiffre certainement très exagéré !) auraient été faits prisonniers et brûlés dans un champ dénommé Goarem-Reunnien ; un autre champ du voisinage se nomme Goarem-Brenn ("Champ de Brenn"), or Brenn (Modèle:Page h') signifie "chef des Gaulois<ref>Riou (instituteur à Saint-Divy, qui procéda à la fouille du tumulus), "Monuments et traditions des communes de Roscoff (section de Santec), de Saint-Divy, etc.", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1876, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207555g/f56.image</ref>".

L'ancienne RN 12 (RD 712 actuelle) entre Landerneau et Brest via Guipavas correspond au tracé de l'ancienne voie romaine venant du sud via Landerneau pour atteindre Gesocribate (Brest) ; elle passait donc au sud de Saint-Divy<ref>Ren Kerviler, "Étude critique sur la géographie de la presqu'île armoricaine au commencement et à la fin de l'occupation romaine", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57839621/f72.image.r=Divy.langFR</ref>.

Moyen Âge

La famille de Kerguiziau de Kervasdoué possédait, entre autres seigneuries, le château de La Haye en Saint-Divy, qui fut aussi un temps possédé par la famille de Lézivy<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne". édition 2, tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f110.image.r=Divy.langFR</ref>, dont la dernière trace remonte à 1508 (mariage de Jeanne de Lézivy, veuve de Pierre de La Lande, avec René de Kersauzon)<ref>Joseph-Marie de Kersauson de Pennendreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f294.image.r=Divy.langFR</ref>.

Saint-Divy faisait partie de la châtellenie de Landerneau<ref>Arthur de La Borderie, "Les grandes seigneuries de Bretagne : la vicomté ou principauté de Léon", Revue de Bretagne et de Vendée, 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207871k/f107.image.r=Divy.langFR</ref>.

Époque moderne

Saint-Divy est au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, comme de nombreuses autres localités de la région, un centre de l'activité toilière : on y cultive et on y transforme le lin et le chanvre : par exemple des inventaires après décès citent « centre-soixante quatre livres de chanvre buandé, des chanvres non pesselés (...) et cinq demi-pièces de toile de lin et de chanvre » en 1729 au manoir de la Haye et « une gaignerie de chanvre » en 1742 au manoir de Kerdu. Douze kanndi ont été recensés à Saint-Divy<ref>Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, "L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas", Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le marquis de Poulpry habitait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le manoir de Rosarfeunteun<ref>Comtesse du Laz, "Généalogie de la maison de Saisy de Kerampuil, suivie de pièces justificatives et complémentaires", 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55351888/f288.image.r=Divy.langFR</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Divy de fournir 6 hommes et de payer 39 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Révolution française

Dans le cahier de doléances de Saint-Divy, trève de La Forest, qu'ils ont rédigé à la veille de la Révolution française, les paroissiens de Saint-Divy se plaignent des charrois militaires auxquels ils sont astreints et de l'attitude des soldats à leur égard : « Nos charrettes sont souvent brisées et nous-mêmes sommes souvent injuriés, même quelquefois maltraités »<ref>Henri Sée, "Les classes rurales en Bretagne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à la Révolution", 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115319g/f567.image.r=Divy.langFR</ref>. François Mouden était le seul député représentant Saint-Divy lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven<ref>"Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages", série 1, tome 3, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k49518d/f495.image.r=Bourg-Blanc.langFR</ref>.

Le premier maire de Saint-Divy fut un prêtre originaire de la localité, François-Gabriel Causeur. Ayant signé la protestation du clergé de l'évêché de Léon contre la Constitution civile du clergé<ref>René Kerviler, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", tome 8, 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5816832s/f141.image.r=Divy.langFR</ref>, il fut arrêté, en même temps que le prêtre desservant de la trève, l'abbé Gourmelon le Modèle:Date malgré l'opposition des fidèles présents, car ils furent arrêtés après les vêpres ; ils furent emprisonnés au château de Brest. L'abbé Causeur survécut à la Révolution française et devint aumônier de l'hospice civil de Landerneau jusqu'à sa mort le Modèle:Date à Saint-Divy.

Des habitants de Saint-Divy participèrent à la Révolte contre la conscription obligatoire en 1793 : Modèle:Citation bloc En 1799, la ligne du télégraphe Chappe allant de Paris à Brest ouvre et un de ses relais, situé entre ceux de Guipavas et de Ploudiry, se trouve à Saint-Divy, probablement du côté de Keravel.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Le calvaire de Saint-Divy en 1910.jpg
Le calvaire de l'enclos paroissial de Saint-Divy en 1910.

Le passage de Napoléon III le Modèle:Date à proximité de la commune, sur la route impériale allant de Brest à Landerneau, entre Saint-Divy et La Forêt-Landerneau (à "La Forêt-Saint-Divy") fut un évènement considérable pour la population locale: « À "La Forêt-Saint-Divy" [on avait édifié] un gracieux berceau de mousseline et de fleurs. Autour de ce champêtre monument, s'était groupée la population, ayant à sa tête le clergé en habit de chœur, le maire, les médaillés de Sainte-Hélène, les enfants des écoles avec leurs bannières ; et partout sur la route on remarquait que les cultivateurs avaient revêtus leurs habits du dimanche et chômaient ce jour solennel comme une des plus grandes fêtes de l'année<ref>D'après les archives, consultable http://www.saint-divy.fr/evenements.html</ref> ».

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Modèle:Date, Cantinat, curé de Saint-Divy, fait partie des 31 prêtres du diocèse de Quimper dont les traitements<ref>En vertu du Concordat, les prêtres étaient alors payés par l'État</ref> sont retenus par décision du gouvernement Combes « tant qu'ils ne feront pas emploi de la langue française dans leurs instructions et l'enseignement du catéchisme » car ils utilisaient le breton<ref>Journal La Croix n° 6064 du 18 et 19 janvier 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2199243/f1.image.r=Pouldreuzic.langFR</ref>. Cette même année 1903, le curé de Saint-Divy écrit que les enfants sont « pour aujourd'hui dans l'impossibilité d'apprendre un autre catéchisme que le catéchisme breton »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des foires se tenaient à Saint-Divy apparemment tous les mois : le journal Ouest-Éclair en annonce par exemple une le Modèle:Date<ref>Ouest-Éclair Modèle:N° du 21 mars 1905, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640649t/f4.image.r=Divy.langFR</ref>, une autre le Modèle:Date, une autre le Modèle:Date.

Pendant les premiers mois de 1914, un fait divers (l'assassinat peut-être le Modèle:Date d'un ingénieur directeur de l'usine de blanchiment de coton de La Grande Palud en Landerneau dont le cadavre n'est découvert dans un bois proche que le Modèle:Date) met en cause un veilleur de nuit de Saint-Divy qui avait travaillé dans la même usine; l'affaire fit grand bruit pendant plusieurs semaines, y compris dans les journaux parisiens<ref>Le Petit Parisien Modèle:N° du 16 mars 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5650063.r=Divy.langFR, Modèle:N° du 10 mai 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5650618/f2.image.r=Divy.langFR ; La Presse Modèle:N° du 16 mars 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k597784j.r=Divy.langFR ; etc.</ref>. Il en fut de même en 1929 pour l'assassinat d'une domestique dans la ferme de Ker-Afret<ref>Le Petit Parisien Modèle:N° du 3 septembre 1929, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k607685n/f2.image.r=Divy.langFR</ref>.

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux morts de Saint-Divy porte les noms de 34 habitants de la commune morts pour la France dont 17 pendant la Première Guerre mondiale, 6 pendant la Seconde Guerre mondiale et 1 pendant la guerre d'Algérie<ref>Memorialgenweb.org - Saint-Divy : monument aux morts</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Le service téléphonique ouvre en 1925 seulement (la commune a opposé antérieurement plusieurs refus successifs entre 1909 et 1921) et l'électrification date de 1937.

Démographie

Modèle:Population de France/section

Commentaire : La population de Saint-Divy est restée remarquablement stable tout au long du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, oscillant entre 552 habitants (chiffre de 1821, le minimum démographique du siècle) et 721 habitants (chiffre de 1851, le maximum démographique du siècle), si l'on ne tient pas compte du chiffre atypique et peu crédible du recensement de 1800 (449 habitants). Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, par delà les nombreuses dents de scie d'un recensement à l'autre, le minimum démographique est atteint en 1962 avec 529 habitants (moins qu'en 1793) car la commune est frappée par l'exode rural, mais elle augmente spectaculairement à partir du début de la décennie 1970, gagnant 874 habitants entre 1968 et 1999 (+ 164 % en 31 ans) en raison de sa relative proximité avec Landerneau et Brest, la commune étant désormais concernée par la périurbanisation, même si le nombre des habitants décline légèrement dans la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Le solde naturel est largement positif (+ 0,8 % l'an entre 1990 et 2008) ; entre 2000 et 2008 inclus, le nombre des naissances a été de 152 et celui des décès de 49 seulement, ceci en raison de la jeunesse de la population (les 0 à 19 ans forment en 2008 30,0 % de la population totale, les 65 ans et plus 10,2 % seulement. Le solde migratoire, longtemps négatif pendant les deux premiers tiers du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est devenu positif entre 1968 et 1999, atteignant même + 5,1 % l'an entre 1975 et 1982, puis fléchissant ensuite jusqu'à redevenir négatif depuis 1990 (- 1,8 % l'an entre 1999 et 2008). La densité de la population est passée de 62,6 habitants par km2 en 1968 à 151,4 habitants par km2 en 2008<ref>http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?codeMessage=6&plusieursReponses=true&zoneSearchField=SAINT+DIVY&codeZone=29245-COM&idTheme=3&rechercher=Rechercher</ref>.

En raison de la prolifération des lotissements, le parc immobilier s'est beaucoup agrandi, passant de 143 logements en 1968 à 485 en 2008 (+ 342 logements, soit + 239 % en 40 ans), presque exclusivement des résidences principales, l'apogée étant entre 1975 et 1989 : 231 logements en 12 ans, presque uniquement des maisons individuelles<ref>http://www.recensement.insee.fr/chiffresCles.action?zoneSearchField=SAINT+DIVY&codeZone=29245-COM&idTheme=6&rechercher=Rechercher</ref>.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Économie

Activités industrielles et agricoles

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, comme dans tout le canton, à Saint-Divy on cultive et on travaille le lin, mais pas suffisamment pour que la régression de l'industrie toilière à la fin du siècle ait une répercussion sur la démographie.

Projet de production d'énergie électrique

Le site de Lanvian acheté par l'ex-CUB (Communauté Urbaine de Brest) devenue Brest Métropole Océane, en vue d'installation d'une raffinerie de pétrole à partir d'un terminal en rade de Brest est désormais l'objet d'un projet d'installation de centrale électrique au gaz<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui suscite localement des manifestations d'opposants.

Sites et monuments

Fichier:Eglise de Saint-Divy Bénitier style Renaissance dessin de 1910.jpg
Saint-Divy, église paroissiale, bénitier style Renaissance (dessin de 1910).

Modèle:Article détaillé

Légende

  • Le mal de Saint-Divy : en trempant dans l'eau de la fontaine de Saint-Divy la chemise des enfants qui naissent avec une barre bleue entre les yeux (le « mal de Saint-Divy »), on les sauve d'une mort prochaine. Si le linge surnage, le malade guérira ; s'il plonge, il mourra<ref>La Médecine internationale illustrée, n° de juillet 1930, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5759474j/f26.image.r=Divy.langFR</ref>. On peut aussi les mener à Dirinon à la pierre où sainte Nonne, mère de saint Divy, a laissé l'empreinte de ses genoux, afin de les sauver de la mort prématurée que ce signe annonce<ref>Revue mensuelle de l'École d'anthropologie de Paris, 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4425755/f214.image.r=Divy.langFR</ref>. De manière plus générale, on prête à saint Divy le pouvoir de guérir des diverses maladies des yeux.

Poèmes

Fichier:Saint-Divy Tombe de Charles de Kerzigu de Kervasdoué.jpg
La tombe de Joseph Alexandre Marie Charles de Kerguiziau de Kervasdoué dans l'enclos paroissial de Saint-Divy.

Saint-Divy, malgré son isolement les siècles passés, a inspiré les poètes. Auguste Brizeux a consacré ce poème à saint Divy<ref name="gallica-12148-bpt6k2076955-f138" /> :

<poem>
« Seul bienheureux Divy, fils de Sainte Nonne;
Le Bon Peuple, jamais toi ne t'abandonne,
Tu rayonnes encore, dans ta niche parée
Sous ta chape d'argent et ta mitre dorée
Et voici qu'à cette heure, humble et doux immortel
Un voyageur qui chante est devant ton autel. »
</poem>

Paul Cadiou, poète brestois du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle lui en a consacré un autre, intitulé "Coin de Terre<ref name="gallica-12148-bpt6k2076955-f138" />", parlant de l' :

<poem>
« (...) Enclos de Saint-Divy, vieux charnier de village
Où je rêve d'être couché ! (...)»
</poem>

Chanson traditionnelle bretonne

<poem>
« (...) Mes compliments à ma chère mère
Qui sera fort étonnée
Elle habite à Saint-Divy
Priez Dieu pour qu'il la console. »
</poem>

Personnalités liées à la commune

  • La famille Kerneis : cette famille d'agriculteurs habitant la ferme de Kerdalaun a fourni plusieurs maires à la commune<ref>Ouest-Éclair Modèle:N° du 26 juillet 1837, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5011467/f5.image.r=Divy.langFR</ref> :
    • Guillaumme Kernéis, né en 1680 à Kerauzaos en Saint-Thonan, décédé le Modèle:Date à Landerneau, fut le premier à s'installer à Kerdalaun, dont ne partie des terres lui fut apportée en dot par son épouse Catherine Le Roy, originaire de Kerkreac'h en Ploudaniel ; ils eurent 4 enfants dont :
      • Christophe Kernéis, né en 1720 à Kersaint, époux de Marie-Marguerite Morvan, de Kergaradec en Gouesnou fut maire de Saint-Divy durant de nombreuses années. Il décéda en 1814, laissant 3 enfants dont :
        • Gabriel Kernéis, marié à Abhervé Guéguen, de Meannou, fit le commerce des étalons et le blanchissage de la toile. Il fut maire de Saint-Divy jusqu'à sa mort en 1851, et eut 8 enfants dont :
          • Alain Kernéis, marié avec Marie-Yvonne Kerouanton, de Trénéguer, fut aussi maire et eut 6 enfants dont :
            • Augustin Kernéis, né le Modèle:Date, marié avec Marie-Yvonne Kermarrec, de Kerdalais en Guipavas eut 10 enfants dont :
              • Jean Kernéis, maire de Saint-Divy de 1920 à après 1937.
  • Joseph Alexandre Marie Charles de Kerguiziau de Kervasdoué : colonel de cavalerie, chef de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, officier de la Légion d'honneur, né au manoir de Kervasdoué en Locmaria-Plouzané (Finistère) le Modèle:Date, marié avec Marie Charlotte de la Jaille, décédé au château de La Haye en Saint-Divy le Modèle:Date.

Modèle:Article détaillé

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

<references> <ref name="gallica-12148-bpt6k2076955-f138">A. De L'Orme, "L'art à Brest du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:|  }} }} au {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XVIIIe{{#if:|  }} }} : Saint-Divy", Bulletin de la Société Académique de Brest, 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2076955/f138.r=Divy.langFR</ref> </references>

Liens externes

Modèle:Autres projets

Modèle:Palette Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas Modèle:Portail