Ploudiry
Modèle:Infobox Commune de France
Ploudiry {{#ifeq:1|0|[pludiʁi]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.
Géographie
Ploudiry a été chef-lieu du canton de Ploudiry jusqu'au redécoupage cantonal de 2014 en France et fait désormais partie du canton de Pont-de-Buis-lès-Quimerch. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Situation
Ploudiry est située au centre du triangle formé par les villes de Landivisiau (au nord-est), de Landerneau (au nord-ouest) et de Sizun (au sud) ; située dans le Haut Léon, un peu au nord des Monts d'Arrée, la commune est constituée pour l'essentiel par un plateau assez bosselé allant de Modèle:Unité, une altitude rencontrée aussi bien dans la partie orientale de son finage, entre le hameau de Rolocaré et le bois de Saint-Antoine, qu'à sa limite occidentale, au lieu-dit Ty Garde (le bourg de Ploudiry lui-même atteignant Modèle:Unité à l'emplacement du château d'eau), et s'abaissant progressivement vers le sud (jusqu'à Modèle:Unité au niveau du hameau de Leuzeureugan) que vers l'est où une partie amont de la vallée de l'Élorn lui sert de limite communale (l'Élorn coule à cet endroit entre 80 et Modèle:Unité d'altitude) avec Sizun, et surtout vers le nord où une partie située plus en aval de cette même vallée de l'Élorn lui sert également de limite communale, cette fois-ci avec Bodilis, ce fleuve côtier coulant à cet endroit entre 30 et Modèle:Unité d'altitude. La rive gauche de la vallée de l'Élorn, dont le versant est très pentu, est restée pour l'essentiel boisée, formant le bois de Saint-Antoine dans sa partie amont et le bois de Kerfaven dans sa partie aval.
Le paysage agraire traditionnel de Ploudiry est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en hameaux et fermes isolées.
Transports
Ploudiry n'est desservie que par des routes départementales (le CD 35 traverse le bourg, venant à l'ouest de La Martyre et se dirigeant à l'est vers Loc-Eguiner ; le CD 764 (ancienne route nationale 164 déclassée), allant de Carhaix à Landerneau, traverse la partie sud du territoire communal ; le CD 30, qui longe la partie orientale de la commune en empruntant la vallée de l'Élorn, allant de Sizun au sud en direction de Landivisiau est beaucoup plus fréquenté, mais ne dessert pas véritablement la commune) ou communales.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Modèle:Centrer
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Urbanisme
Typologie
Ploudiry est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,7 %), terres arables (37 %), forêts (11,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,5 %), mines, décharges et chantiers (3 %), prairies (1,9 %), zones urbanisées (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploediri en 1173, Ploeziry en 1292, Ploediri vers 1330 et Ploueziry en 1357<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Ploudiry signifierait « La paroisse des chênes »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'étymon indo-européen *deru- (avec le sens polysémique de solide, ferme comme un arbre) se retrouve en effet dans le sens de chêne, l'arbre par excellence, dans le gaulois dervos<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Préhistoire
L'allée couverte de Gorre Coat, longue de Modèle:Unité, se trouve dans le bois de Kerfaven<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Origines
Ploudiry était autrefois une paroisse très importante, qui avait pour trèves Pencran, Loc-Éguiner, La Roche, La Martyre et Pont-Christ, toutes devenues communes à l'exception de la dernière, qui a été absorbée par La Roche-Maurice<ref name="Girard, Benjamin - La Bretagne maritime / par B. Girard,... - 1889 - monographies">Benjamin Girard, "La Bretagne maritime, 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f280.image.r=Dirinon.langFR</ref>. La paroisse incluait aussi Saint-Julien de Landerneau et même, plus anciennement, Le Tréhou et Tréflévénez. L'église Saint-Pierre de Ploudiry était un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de Daoulas<ref>Jean-Martial Besse et Charles Beaunier, "Abbayes et prieurés de l'ancienne France.... 8, Province ecclésiastique de Tours", A. Picard et fils, Paris, 1920, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5859266j/f299.image.r=Ploudiry.langFR</ref>. Les seigneurs de Rohan, installés à La Roche-Maurice, et de Brézal, en Plounéventer, se disputaient le titre de seigneurs préminenciers.
À partir probablement du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Ploudiry est une enclave au sein du Diocèse de Cornouaille, qui est rattachée au Diocèse de Léon.
En 1173, la paroisse est mentionnée sous le nom de Ploediri.
Les premiers prieurs-recteurs dont les noms sont connus sont Olivier an Mesgoez (1474-1482), frère Riou du Guermeur (1495-1518), frère Jean Le Goarant (1535-1542), Olivier du Chastel (aussi abbé de Daoulas), frère Jean Simon (1569-1571). D'autres, plus tardifs, sont également connus comme Louis Le Vergotz (1669-1692), le frère Pinson (1705) ou Le Bris, recteur à partir de 1785.
Vers 1770, on comptait pour Ploudiry et ses trèves environ Modèle:Nombre dont 1 320 pour Ploudiry, 950 pour La Martyre, 640 pour Loc-Eguiner, 525 pour Pencran, 525 pour La Roche-Maurice, environ 300 pour Pont-Christ et 570 pour Saint-Julien de Landerneau<ref name="L'or bleu">Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, "L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas", Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.
Moyen Âge
Le Ny est une maison d'ancienne extraction chevaleresque ayant pris part aux réformations et montres de 1426 à 1534 pour le compte de Ploudiry, Taulé, Le Drennec, Landouzan, Guiclan, Saint-Thégonnec ; la famille était seigneur de Trébrit, de Penanguer et de l'Île-Yvon, en Ploudiry, ainsi que de maint autres lieux<ref>Joseph-Marie de Kersauson de Pennendreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f224.image.r=Ploudiry.langFR</ref>.
Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Les « juloded » de Ploudiry
Ploudiry se trouvait au cœur de la zone toilière du Haut-Léon qui fut très prospère aux {{#switch: XVIII
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}}. Jean-François Brousmiche a écrit vers 1830 qu'il existait « dans Ploudiry des cultivateurs marchands de toiles qui posséd[aient] des fortunes de six, dix et même douze mille francs de revenu »<ref>Jean-François Brousmiche, Voyage dans le Finistère en 1829, 1830 et 1831, Quimper, réédition 1977, page 10</ref>. Charlotte Berthou, de Botlavan en Ploudiry, laisse à sa mort en 1742 un patrimoine de Modèle:Nombre dont 73 % consiste en toile ou fil. Quarante kanndi ont été recensés à ce jour sur le territoire de la commune actuelle de Ploudiry, c'est après Plounéour-Ménez, Commana et Sizun, la commune qui en comptabilise le plus. La densité des métiers à tisser y était forte : 106 pour 100 inventaires après décès (ce qui s'explique par la présence dans certaines maisons de plusieurs métiers à tisser) contre 55 à 60 % en moyenne pour l'ensemble de la zone toilière du Haut-Léon<ref name="L'or bleu"/>.
Le plus connu des « juloded » de Ploudiry fut Alain Pouliquen (né le Modèle:Date à Resloas en Plounéour-Ménez, fils d'Hervé Pouliquen et Marie Cam, propriétaire, décédé le Modèle:Date à Landerneau, marié le Modèle:Date à Ploudiry avec Marie Croguennec). Leur fils, Alain Pouliquen, du village de Mescoat, né le Modèle:Date au village de Mescoat, fut aussi un « julod » connu. Tous les deux furent maires de Ploudiry. Modèle:Article détaillé Le Modèle:Date, après avoir fait relâche au village de Kéréon en Guimiliau, sept chouans dirigés par Jean François Edme Le Paige de Bar, prennent en otage Alain Pouliquen, propriétaire et fabricant de toiles au village de Mescoat en Ploudiry, le conduisent au village de Lestrézec en Berrien où il est menacé de mort, puis à Scrignac où Le Paige de Bar bénéficie de complicités<ref>Parmi les complices arrêtés peu de temps après, Charles Le Foll, cultivateur et marchand de bœufs à Rustang en Scrignac ; Corentin Jaffray, de Scrignac ; Maurice Le Masson, aubergiste au Squiriou ; Joseph Guitton, du Cosquer du Run en CarnoëtModèle:Etc. Charles Le Foll, Corentin Jaffray et Joseph Guitton sont condamnés à mort par le tribunal spécial de Quimper le Modèle:Date (19 pluviôse an XI) et guillotinés quatre jours plus tard</ref>, et le font chanter jusqu'à ce qu'il écrive dans les jours qui suivent plusieurs lettres à ses enfants exigeant une rançon de Modèle:Nombre, à déposer tantôt à l'auberge du Squiriou, tantôt dans une auberge de Carnoët où elle est finalement remise à Le Paige de Bar, l'otage étant enfin libéré le Modèle:Date<ref>Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère", revue "Annales de Bretagne", Modèle:N° et 4, année 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f354.image.r=Guerlesquin.langFR</ref>.
Lors de l'enterrement d'Alain Pouliquen (père), le Modèle:Date, l'abbé de Troérin écrit à son propos : Modèle:Citation bloc
Les pauvres et la mendicité à Ploudiry
Selon une étude faite en prenant comme référence l'année 1760 à partir du rôle de la capitation, sur 100 paysans capités de Ploudiry, « 3 à 5 % sont riches, 20 % sont aisés, 30 % sont des petits paysans, alors que 45 % sont domestiques, journaliers ou tisserands ». La même étude précise que « 4 à 8 % de la population, qui ne sont pas capités, sont acculés à vivre de la mendicité » et que les domestiques sont alors 325 sur le territoire de la paroisse<ref name="L'or bleu"/>.
Dans l'enquête sur la mendicité dans le Léon ordonnée en 1774 par Jean-François de la Marche, le recteur de Ploudiry cite parmi les sources de la mendicité « certains mariages faits entre mendiants couverts d'infirmités, malgré la résistance et la fermeté des recteurs. De cet assemblage mal assorti naît une infinité de malheureux, héritiers des maux des auteurs de leurs jours, qui dégradent l'espèce humaine. Sortis du seuil de l'indigence, nés avec des maladies incurables, presqu'abandonnés dès qu'ils commencent à respirer, ils ne perpétuent qu'une génération faible peu propre à l'État et toujours à charge des paroisses. (...) Un pauvre tisserand, un journalier (..), quelque laborieux qu'ils soient, ne peuvent fournir à la subsistance de six ou sept enfants dans le bas âge »<ref>Fanch Roudaut, "Clergé breton et lutte contre la misère : l'exemple du diocèse de Léon (1774)", Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1988, Modèle:N°, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/abpo_0399-0826_1988_num_95_4_3308</ref>. Le même curé écrit qu'à Pont-Christ « les trois-quarts des habitants sont à l'aumône ».
Ploudiry en 1778
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Ploudiry en 1778 : Modèle:Citation bloc
Révolution française
Les deux députés représentant la paroisse de Ploudiry lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le Modèle:Date étaient Alain Pouliquen et Olivier Léon<ref>J. Madival et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises" , imprimé par ordre du Corps législatif. Modèle:1er, 1787-1799, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f496.image.r=Locquenole.langFR</ref>.
Le Modèle:Date, après avoir fait relâche au village de Kéréon en Guimiliau, sept chouans prennent en otage Alain Pouliquen, propriétaire et fabricant de toiles au village de Mescoat en Ploudiry, le conduisent au village de Lestrézec en Berrien où il est menacé de mort, puis à Scrignac où De Bar bénéficie de complicités<ref>Parmi les complices arrêtés peu de temps après, Charles Le Foll, cultivateur et marchand de bœufs à Rustang en Scrignac ; Corentin Jaffray, de Scrignac ; Maurice Le Masson, aubergiste au Squiriou ; Joseph Guitton, du Cosquer du Run en Carnoët, etc. Charles Le Foll, Corentin Jaffray et Joseph Guitton sont condamnés à mort par le tribunal spécial de Quimper le Modèle:Date (19 pluviôse an XI) et guillotinés quatre jours plus tard</ref>, et le font chanter jusqu'à ce qu'il écrive dans les jours qui suivent plusieurs lettres à ses enfants exigeant une rançon de 30 000 francs, à déposer tantôt à l'auberge du Squiriou, tantôt dans une auberge de Carnoët où elle est finalement remise à De Bar, l'otage étant enfin libéré le Modèle:Date<ref>Daniel Bernard, "Études sur la Chouannerie dans le Finistère", revue "Annales de Bretagne, Modèle:N° et 4, 1937, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f352</ref>.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Quand le nouveau recteur de Ploudiry, un ancien prêtre réfractaire, lança en 1804 un interdit sur Tanguy Mocaër, ancien recteur constitutionnel, celui-ci sortit de l'église paroissiale, suivi de toute l'assistance<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Un moulin à papier existait à Penanfers<ref>Georges-Michel Thomas, "Le moulin à papier de Penanfers en Ploudiry", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CVII, 1979</ref>.
A. Martevill et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Ploudiry en 1845 : Modèle:Citation bloc Entre 1871 et 1880 au moins, François De L'Estang du Rusquec, propriétaire à Tréflévénez, est conseiller général du canton de Ploudiry<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, avril 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55797915/f8.image.r=Ploudiry.langFR</ref>. Lors des élections de 1880, il obtient Modèle:Nombre sur 995 suffrages exprimés<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, 1871, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55629544/f281.image.r=Ploudiry.langFR</ref>.
En 1879, « l'école des filles de Ploudiry se tient actuellement dans un ancien ossuaire sombre et humide et qui menace ruine. La construction d'une Maison d'École est indispensable et urgente. La commune, qui présente un projet s'élevant à Modèle:Unité, ne pouvant contribuer à la dépense que pour une somme de Modèle:Unité, demande à l'État et au département un secours de Modèle:Unité<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55621158/f246.image.r=Ploudiry.langFR</ref> ». La construction d'une école de filles à Ploudiry est programmée en 1880<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, avril 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55797915/f12.image.r=Ploudiry.langFR</ref>. L'école des garçons, qui a besoin de réparations urgentes, bénéficie en 1880 d'une subvention du Conseil général du Finistère<ref>Rapports et délibérations, Conseil général du Finistère, août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562053m/f264.image.r=Ploudiry?rk=85837;2</ref>.
Dans son roman L'Auberge du Grand-cerf publié en 1882, E. Parmentin évoque à trois reprises la foire de Ploudiry et son marché aux chevaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les transports étaient alors difficiles, comme en témoigne ce récit d'un voyageur venu de Brest pour participer à une chasse au loup à Ploudiry en 1882 : Modèle:Citation bloc
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Ploudiry porte les noms de 65 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, Jean Floch est un marin disparu en mer le Modèle:Date lors du naufrage du croiseur cuirassé Amiral Charner au large des côtes syriennes ; Alain Cren est décédé alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Pierre Roquinarc'h a été tué à l'ennemi le Modèle:Date à La Clytte (Belgique) ; les autres sont décédés sur le sol français<ref name="MGW 19444">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=19444</ref>.
L'Entre-deux-guerres
En 1921 est créée la caisse locale de Ploudiry dépendant de la caisse régionale de Bretagne des Assurances mutuelles agricoles (ancêtre de l'actuel Groupama<ref>http://www.corporate.groupama.com/groupe/histoire-du-groupe/histoire-du-groupe-@/article.jspz?id=295</ref>) dont le siège est à Landerneau<ref>Bulletin trimestriel de l'Union des syndicats agricoles du département du Morbihan, 15 août 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5698925b/f12.image.r=Henvic.langFR</ref>.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Ploudiry porte les noms de Modèle:Nombre mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux Jean Moal et Joseph Sanquer sont décédés à Oran (Algérie), Jean Léon à Sully-sur-Loire, Jean Floch à Essen (Allemagne) ; Louis Gallou a été tué à l'ennemi le Modèle:Date à Arthonnay (Yonne) ; Alain Bozec et Guillaume Kerdilès à Ploudiry et Yves Pennec au Cloître-Saint-Thégonnec<ref name="MGW 19444" />.
Jean Sizorn, né en 1923 à Ploudiry, décédé en 2001 à Landerneau, fut un résistant FTP actif pendant la Seconde Guerre mondiale<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Langue bretonne
L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date.
Le label Ya d’ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le Modèle:Date.
Politique et administration
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Héraldique
Démographie
Modèle:Population de France/tableau
Modèle:Population de France/graphique
Monuments et sites
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Ploudiry, église paroissiale, la façade vue de l'ouest.
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Ploudiry, église paroissiale : le porche.
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Ploudiry, église paroissiale : détail du porche 1.
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Ploudiry, église paroissiale : porte méridionale.
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Ploudiry, église paroissiale vue septentrionale.
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Ploudiry, église paroissiale, la flèche.
- L’église paroissiale Saint-Pierre a été reconstruite entre 1854 et 1857 par Joseph Bigot ; des parties de l'église précédente ont été conservées (abside, bas-côté sud) ; elle datait de 1700 comme le prouve l'inscription située sur le bas-côté sud : « Cette église a été rebâtie de nevee l'an 1700 lors fabriques Jean Kerbrat - Joseph Hellouet ». Le porche sud date de 1665<ref>http://www.infobretagne.com/ploudiry.htm</ref>. La maîtresse-vitre de l'église, qui date de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été décrite par Jean-Pierre Le Bihan<ref>Jean-Pierre Le Bihan, "La maîtresse-vitre de l’église Saint-Pierre de Ploudiry", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, tome CXX, 1991</ref> et comprend une Crucifixion dans sa partie supérieure et des scènes de la Passion du Christ dans sa partie inférieure (la Cène, Jésus-Christ au Jardin des Oliviers, l'Arrestation du Christ). L'église possède trois retables : celui du Rosaire<ref>La confrérie du Rosaire à Ploudiry a été créée en 1633</ref> (1643, peint par François Le Cocq, peintre à Saint-Pol-de-Léon), celui du Saint-Nom-de-Jésus (1657, provient de l'église de La Martyre, transféré en 1793 à la suite d'un arrêté du district de Landerneau), et celui du maître-autel (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). La chaire à prêcher est du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les fonts baptismaux datent du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. De nombreuses statues décorent l'église dont celles de saint Michel, de saint Herbot, de sainte Barbe, de saint Yves, etc. ainsi qu'un Ecce Homo et une Pietà. Le bénitier à l'entrée de l'église porte l'inscription : ASPERGES ME D(OMI)NE YSSOPO et le calice en vermeil S.JAN.1648.M.CESSOV.P.NOVEL.OMNES.F.EN.PLOUDIRI. Un autre bénitier porte l'inscription : CETTE PISCINE A ESTE FAICT FAIRE PAR Y PAPE P. EN SA VIE L.A.1675.. En 1957 de nouveaux vitraux, signés Job Guével, ont été réalisés, l'un consacré à saint Pierre, l'autre à la Vierge.
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Ploudiry, église paroissiale, le chœur.
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Ploudiry, église paroissiale, le maître-autel, vue d'ensemble.
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Ploudiry, église paroissiale, le maître-autel, partie centrale.
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Ploudiry, église paroissiale, détail de la frise du maître-autel 1.
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Ploudiry, église paroissiale, détail de la frise du maître-autel 2.
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Ploudiry, église paroissiale, autel du rosaire.
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Ploudiry, église paroissiale, autel du rosaire (tableau avec médaillons).
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Ploudiry, église paroissiale, pietà.
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Ploudiry, église paroissiale : réservoir d'eau lustrale<ref>Ce bénitier porte l'inscription : LABRVM PAROAE AQVAE LVSTRALIS (« cuve pour l'eau bénite de la paroisse »)</ref>.
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Ploudiry, église paroissiale : bénitier.
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Ploudiry, église paroissiale : fonts baptismaux avec baldaquin.
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Ploudiry, église paroissiale, bannière de procession.
- L'ossuaire (ou reliquaire), transformé en chapelle Saint-Joseph, date de 1635 mais a été restauré en 1731. L'ange situé au-dessus du bénitier extérieur tient une banderole avec l'inscription : BONNES.GENT.QVI.PR.ICY.PASSEZ.PRIEZ.DIEU.POVR.LES.TREPASSEZ. ; sur mes chapiteaux des gaines : G.GOULM.Y.BOSEC.FABRIC/QVES/EN.LAN.1635 ; sur le clocheton : CE.RELIQUAIRE.A.ETE.REBATI.LORS.FABRIQVES.D.M.H.LE GVEN..INIZAN.1731.
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Ploudiry : l'ossuaire, vue d'ensemble 1.
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Ploudiry : l'ossuaire, la porte d'entrée.
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Ploudiry, détail de l'ossuaire : l'Ankou.
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Ploudiry, détail de l'ossuaire : le guerrier.
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Ploudiry, détail de l'ossuaire : le juge.
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Ploudiry, détail de l'ossuaire : la noble dame.
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Ploudiry, détail de l'ossuaire : le laboureur.
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Ploudiry, détail de l'ossuaire : bénitier extérieur et sa banderole.
- La chapelle Saint-Antoine, en forme de croix latine, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et possède des retables de la même époque, ainsi que plusieurs statues dont une de saint Pol ainsi qu'un Ecce Homo. Le calvaire de la chapelle Saint-Antoine date de 1689 et une fontaine, datant aussi du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, se trouve à proximité.
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La chapelle Saint-Antoine (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) et son calvaire.
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Le calvaire près de la chapelle Saint-Antoine.
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Détail du calvaire de la chapelle Saint-Antoine
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Inscription située sur le socle du calvaire près de la chapelle Saint-Antoine et portant la date de son érection (1689).
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La fontaine située en contrebas de la chapelle Saint-Antoine.
- Douze croix et calvaires sont recensés sur le territoire de Ploudiry<ref>http://www.croix-finistere.com/commune/ploudiry/ploudiry.html</ref> dont la croix du cimetière (date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la croix de Kerlann<ref>http://fr.topic-topos.com/croix-de-kerlann-ploudiry</ref> qui date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le calvaire de Primel (du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la croix dite Cros ar Pap à Kerbader<ref>http://fr.topic-topos.com/croix-dite-croas-ar-pap-ploudiry</ref> (qui date aussi du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la croix de Botvalan (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), etc.
- Le monument aux morts.
Personnalités
- Jean Mingam, artiste peintre, 1927-1987<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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