Le Tréhou

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Modèle:Voir paronymes Modèle:Infobox Commune de France

Le Tréhou {{#ifeq:1|0|[lə tʁeu]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Le Tréhou est située dans le centre nord du département du Finistère, à l'ouest des monts d'Arrée ; les altitudes les plus élevées se trouvent dans la partie sud-est du finage communal, atteignant 172 mètres à l'est-nord-est de Bodénan, mais descendant jusqu'à 36 mètres dans la partie aval de la vallée du fleuve côtier la Mignonne (ce cours d'eau limite au nord la commune), à l'ouest de la commune ; le bourg est vers 97 mètres d'altitude. Les vallées de la Mignonne et de plusieurs de ses petits affluents de rive gauche, notamment le ruisseau du Moulin du Pont, qui ont leur source pour la plupart dans la commune, encaissées, échancrent assez profondément le territoire communal qui est très vallonné.

Le paysage rural est traditionnellement bocager avec un habitat dispersé en hameaux et fermes isolées.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,8 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sizun », sur la commune de Sizun, mise en service en 1983<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, mise en service en 1966 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Tréhou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,6 %), terres arables (34,9 %), forêts (19,1 %), prairies (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (1,5 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la paroisse apparaît au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Le Tréhou est probablement issu du morcellement de la grande paroisse de l'Armorique primitive de Ploudiry. Le nom de la localité est attesté sous les formes Treffou vers 1330, Trevou en 1363, Treffvou en 1446, Treffou en 1467 et 1618, Treffuou en 1481 et Le Treffvou en 1521<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Tréhou vient du breton trevou (« trève »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, subdivision de la paroisse). On dit aussi traditionnellement en breton an Treoù Leon pour distinguer Le Tréhou de la commune du Trévoux qui se dit an Treoù Kerne car celle-ci est située en Cornouaille).

Histoire

Origines, Préhistoire et Antiquité

Fichier:Hache à douille type Le Tréhou.jpg
Hache à douille de type Le Tréhou du dépôt de Guesman datant de l'âge du bronze final.

La naissance du village se situe entre 1800 et 800 ans Modèle:Av JC Un dépôt de 900 haches à douille datant de l'âge du bronze final a été trouvé à Guesman en 1958 (on pense qu'elles servaient de monnaie)<ref>Jacques Briard, "Les dépôts paléomonétaires de l'Europe atlantique protohistorique", Revue numismatique, 2001, n° 157, consultable http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/numi_0484-8942_2001_num_6_157_2316</ref>. Elles sont aujourd'hui exposées au Musée départemental breton à Quimper.

Les habitants n’étaient pas « d’irréductibles Gaulois » car les Romains s'y sont visiblement bien installés. Il existe, en effet, toujours des traces de leur présence. On peut les découvrir entre Reunguen et Brec’hoat. Mais nos valeureux ancêtres ont su tirer parti de cette occupation car les historiens les soupçonnent d’avoir habité certains camps fortifiés (Quillivinnec et Brec’hoat) jusqu’au Moyen Âge.

Moyen Âge

En 1309, un miracle est attribué à saint Yves : sur les conseils de l'évêque de Léon Guillaume de Kersauzon, qui visitait alors la paroisse du Tréhou, une femme folle fut conduite « les membres liés, au tombeau du saint [à Tréguier], dans lequel elle pénétra par une petite ouverture pratiquée au chevet. Après y être entrée et y être demeurée quelques instants, elle en sortit libre » et avait retrouvé la raison. « De ce miracle ont été témoins un grand nombre de personnes »<ref>Texte traduit du latin et publié par Joseph-Marie de Kersauson de Penandreff, "Histoire généalogique de la maison de Kersauson", 1886, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55649073/f542.image.r=Tr%C3%A9hou</ref>.

La paroisse du Tréhou faisait partie de l'archidiaconé de Léon relevant de l'évêché de Léon et était sous le vocable de Sainte-Pitère, sous le patronage de Sainte Piterre. Elle avait comme trèves Tréflévénez érigée en paroisse indépendante en 1801 et Tréveur (ou Trévéreur), qu'elle a absorbée.

La famille du Quiniou était seigneur du dit lieu en Le Tréhou, ainsi que du Rest en Dirinon ; cette famille fut présente aux réformations et montres entre 1446 et 1481 dans les évêchés de Léon et de Cornouaille (les Du Bot de Kermaria devinrent propriétaires de cette seigneurie par la suite<ref>René Kerliver, "Répertoire général de bio-bibliographie bretonne", 1886-1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58160499/f466.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=2274689;2</ref>) ; la famille de Kervézélou était seigneur du dit lieu en la paroisse du Tréhou<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f327.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=1695287;2 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f67.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=1695287;2</ref>.

Époque moderne

La culture du lin a été pendant longtemps la richesse du pays. Ce sont les juloded, paysans-marchands, producteurs du lin, qui dirigeaient la commune. Le Tréhou était au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au cœur de la zone toilière du Léon consacrée à la culture et à la transformation du lin et du chanvre : 27 kanndi y ont été dénombrés à ce jour ; selon les inventaires après décès la fréquence des métiers à tisser y était de 141,3 pour 100 inventaires, même si le lin n'y était apparemment assez peu cultivé et devait être souvent acheté ailleurs. Parmi les paysans-marchands, Guillaume Le Sanquer, de Leslurun, dont la fortune s'élève lors de son décès en 1727 à 23 738 livres selon son inventaire après décès ; celle d'un homonyme, décédé en 1733, s'élève à 27 788 livres et il donnait du travail à plusieurs tisserands<ref>Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, "L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas", Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Tréhou en 1778 : Modèle:Citation bloc

La Révolution française

Les deux députés représentant les paroisses et trèves de Le Tréhou, Tréflévénez et Trévéreur (ou Tréveur) lors de la rédaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven le Modèle:Date étaient Yves Maguéres et François Tournellec<ref>J. Madival et E. Laurent, "Archives parlementaires de 1787 à 1860 : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises" , imprimé par ordre du Corps législatif. Modèle:1re série, 1787-1799, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k480097g/f495.image.r=Locquenole.langFR</ref>.

En 1791, les habitants de Trévéreur tentèrent d'empêcher la paroisse du Tréhou d'absorber leur trève, les privant ainsi de vicaire ; jusqu'à présent « nous pouvions, pauvres et riches, faire apprendre à nos enfants au moins à lire et écrire en les faisant aller (...) presque tous chez notre vicaire » écrivent-ils<ref>Jean Rohou, "Fils de ploucs", tome 2, 2007, éditions Ouest-France, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Lors du Concordat de 1801, Tréflévénez est érigée en paroisse indépendante du Tréhou.

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Tréhou en 1843 : Modèle:Citation bloc

Les travaux de construction du chemin d'intérêt commun Modèle:N°8 (actuelle départementale Modèle:N°35) sont décidés en 1874<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55647045/f723.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0</ref>, mais la commune restait très enclavée ; en 1879, un rapport du Conseil général du Finistère indique qu' « une portion considérable et très habitée du terrain situé (...) entre les bourgs du Tréhou, d'Irvillac et de Saint-Éloy » se trouve dépourvue de routes praticables pour atteindre Landerneau et que les habitants ne peuvent atteindre cette localité sans faire des détours qui allongent leurs parcours de 6 à 8 kilomètres, à moins de passer la rivière de Daoulas à un gué souvent impraticable et difficilement abordable<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55621158/f291.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=85837;2</ref>.

Dans les dernières décennies du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'Assemblée nationale autorisait chaque année la commune à percevoir des surtaxes à l'alcool à l'octroi du Tréhou, par exemple en 1898, 1899, 1901, 1915, etc.<ref>"Feuilleton / Chambre des députés", n° du 8 mars 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6498555t/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=21459;2 et n° du 23 novembre 1915, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65622397/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0 ; "Feuilletons / Sénat", n° du 25 février 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64307183/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=42918;4</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

L'étude de Me Guennoc, notaire au Tréhou, est supprimée par décret du Président de la République en date du Modèle:Date<ref>"Journal du notariat", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5677491r/f500.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=3047225;2</ref>.

En 1906, l'inventaire des biens d'église provoqua au Tréhou « portes barricadées, sommations légales infructueuses, fracture des portes à coups de hache, protestations et cris de la foule »<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 23 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k482507g/f3.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0</ref>.

En 1909, Le Tréhou est ainsi présenté dans une revue touristique : « Les deux clochers de Tréhou pointent du fond d'une dépression où coule un ruisseau abondant entre des prés. Voici le village, un calvaire à personnages entouré d'ifs centenaires »<ref>"Revue mensuelle / Touring-club de France", août 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64959699/f33.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=2081555;2</ref>.

François Manach, quartier-maître torpilleur, fut l'une des 27 victimes mortes lors de l'accident qui provoqua la perte du sous-marin Pluviôse le Modèle:Date au large de Calais<ref>Journal La Lanterne, n° du 29 mai 1910, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7514692f/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=772536;0</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:009 Le Tréhou Monument aux morts.JPG
Le monument aux morts du Tréhou.

Le monument aux morts du Tréhou porte les noms de 46 soldats et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois sont morts sur le front belge dès 1914 (Jean Le Roux et François Marc) ou 1915 (François Le Menn) ; deux sont des marins disparus en mer (Jean Couchouron et Joseph Péron) ; Jean Manach est mort en captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français, par exemple François Caroff, mort à Verdun en 1916<ref name="mem">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Monument breton à Maissin.jpg
Calvaire du Tréhou au cimetière de Maissin (Ardenne belge).

Les 20, 21 et Modèle:Date de nombreux soldats bretons tombèrent sur le sol de la commune belge de Maissin (Province du Luxembourg) dans des combats contre les troupes allemandes. Pour commémorer ces morts, un calvaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de la commune du Tréhou a été transféré<ref>Dans son livre Amour de l'Ardenne l'avocat et poète Thomas Braun décrit en plusieurs pages la cérémonie qui précéda le démontage du calvaire et donne copie du discours qu'il prononça ce jour-là au nom des autorités civiles et religieuses de la commune de Maissin (Belgique).</ref> en 1932 dans le cimetière franco-allemand de cette petite commune ardennaise. Ailleurs dans la même commune un monument commémore les Bretons et Vendéens du {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:|  }} }} de ligne tombés dans ces combats<ref>Source : plaque commémorative dans le cimetière de Maissin, route de Lesse.</ref>.

L'Entre-deux-guerres

Le Journal des débats politiques et littéraires explique comment la décision de transférer à Maissin le calvaire de Croas-Ty-Ru<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 octobre 1931, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k658693q/f5.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=64378;0</ref> (il était situé dans un chemin creux) du Tréhou fut prise en 1931 : Modèle:Citation bloc

Le calvaire fut inauguré dans son nouvel emplacement de Maissin le Modèle:Date<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 23 août 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5070592/f2.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=85837;2</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Fichier:016 Le Tréhou Plaque commémorative résistants.JPG
Stèle commémorative en l'honneur des cinq résistants tués.

Le monument aux morts du Tréhou porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles deux (François Barvec<ref group=alpha>François Barvec, né le Modèle:Date au Tréhou, maître torpilleur sur le sous-marin Doris coulé par le sous-marin allemand U-9 au large des Pays-Bas le Modèle:Date, décoré de la Légion d'honneur et de la Médaille militaire.</ref> et Jean Bouguennec<ref group=alpha>Jean Bouguennec, né le Modèle:Date à Saint-Éloy, quartie-maître radiotélégraphiste à bord du sous-marin Actéon coulé lors du débarquement anglo-américain en Afrique du Nord le Modèle:Date dans le golfe d'Oran.</ref>) sont des marins disparus en mer<ref name="mem" />.

Dans le cadre du raid allemand sur Brasparts (le Modèle:Date, des troupes allemandes partent de Brest pour aller libérer une centaine de soldats allemands retenus prisonniers par des FFI dans une école de Brasparts), et passent par Le Tréhou où ils font prisonniers par surprise deux résistants FFI de la compagnie de Plounéour-Ménez qui se trouvaient là et poursuivent leur route vers Brasparts où ils parviennent à libérer après de brefs combats leurs camarades emprisonnés. Sur le trajet de retour, les Allemands passent par Saint-Éloy, puis par Le Tréhou. À la sortie du bourg en direction d'Irvillac, les résistants de la compagnie de Plounéour-Ménez ouvrent le feu sur le convoi mais cinq d’entre eux (Jean Abgrall, Hubert Bozec, Jean Kermarrec, Albert Madec et André Ollivier, ce dernier originaire du Tréhou)<ref>Modèle:Lien web.</ref> sont tués et le convoi allemand poursuit sa route en passant par le carrefour de Croas Guerniel où un résistant est tué. Mais les combats les plus sanglants ont lieu le même jour à Irvillac<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Blason

Modèle:…

Démographie

Modèle:Population de France/section

Politique et administration

Fichier:450 Le Tréhou Mairie.jpg
Le Tréhou : la mairie.

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Associations sportives

  • ASTT

Jumelages

Le Tréhou est jumelée avec la commune de Cressia en France dans le département du Jura.

Monuments et sites

L'église est construite en moellons associant à la pierre de Logonna et au kersanton des microgranites d'origine locale<ref>Louis Chauris, Mise en œuvre de quelques microgranites du centre Finistère dans les constructions, Société géologique et minéralogique de Bretagne, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2010, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687436n/f60.image.r=Irvilla</ref>.

Modèle:Article détaillé

  • Le Monument aux morts de 1914-1918.

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

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Bibliographie

  • Marie-Hélène Prouteau, Le Cœur est une place forte (roman), éditions La Part Commune, Rennes, 2019, 140 pages, Modèle:ISBN.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article(s) connexe(s)

Liens externes

Modèle:Palette Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas Modèle:Portail