Irvillac

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Modèle:Infobox Commune de France

Irvillac {{#ifeq:1|0|[iʁvijak]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Modèle:Communes limitrophes Irvillac est situé dans le nord de la Cornouaille, au sud de Landerneau, à l'est de Daoulas, au nord du Faou et à l'ouest des monts d'Arrée. Le finage communal est délimité au nord par la Mignonne, dite aussi rivière de Daoulas, et au sud par le Camfrout, deux petits fleuves côtiers. Les altitudes sont comprises entre Modèle:Unité pour le point culminant (au sud de la commune, à l'ouest du hameau de Creac'h Carnel, où se trouve le château d'eau) et Modèle:Unité (dans la partie aval de la vallée de la Mignonne, à la limite de la commune de Daoulas), le bourg se trouvant vers une centaine de mètres d'altitude.

Le paysage rural traditionnel est du bocage avec habitat dispersé. « Dans tout le secteur compris entre Hanvec, Saint-Éloy et Irvillac, les microgranites sont peu utilisés [pour la construction] par suite de l'abondance d'un schiste bleu sombre apte à fournir d'excellents moellons souvent de grande dimension (schistes dévoniens de Saint-Éloy) »<ref>Louis Chauris, Mise en œuvre de quelques microgranites du centre Finistère dans les constructions, Société géologique et minéralogique de Bretagne, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2010, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687436n/f64.image.r=Irvillac?rk=729617;2</ref>.

L'ancien chemin d'avant la route royale aménagée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle allant de Quimper à Landerneau passait par Irvillac et franchissait la Mignonne à Stang Meyet où subsiste le vieux pont qui permettait de franchir ce cours d'eau<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>.

La voie ferrée allant de Quimper à Landerneau traverse le territoire communal, passant au sud du bourg, mais les trains ne s'arrêtent plus en gare de Daoulas-Irvillac<ref>Modèle:Lien web.</ref>, laquelle, située à la limite communale entre Daoulas et Irvillac, a été détruite en 1984. La voie rapide RN 165 allant de Nantes à Brest via Quimper traverse la partie sud-ouest de la commune, mais Irvillac n'est pas directement desservie par un échangeur à cette route et il faut traverser le bourg de Daoulas pour pouvoir la rejoindre depuis Irvillac, en empruntant la route départementale Modèle:N°.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Irvillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,5 %), zones agricoles hétérogènes (28,9 %), prairies (11,6 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Ploe Ermeliac au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Irvilac en 1172, Leshonarii in Yrvilac en 1186, Irvillac en 1218, Yrvilliac en 1233, Irvillac en 1516 et 1536<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acon (en latin -acum), suffixe d'origine gauloise à caractère localisant et marquant la propriété. Il est précédé d'un anthroponyme gaulois ou gallo-romain, peut-être Armilius<ref>Hervé Abalain, op. cit.</ref>.

Remarque : L'introduction du breton dans la région vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle explique pourquoi la forme suffixe en -ac s'est maintenue comme dans le midi de la France, alors que l'évolution se serait faite en ou éventuellement -ay dans la partie occidentale du domaine d'oïl. Par contre, le suffixe breton de même étymologie -ec (anciennement -oc > -euc) ne s'est pas substitué à -ac contrairement à ce qu'on observe généralement dans la région.

Irvilhag en breton<ref name=":0" />.

Histoire

Préhistoire

Une ceinture en or torsadée fut trouvée en 1925 dans un champ de la commune par un agriculteur qui la vendit à un bijoutier de Landerneau. Ce n'est qu'en 1988 qu'un expert joaillier brestois découvrit sa valeur historique<ref>http://war.hentchou.irvilhag.over-blog.com/article-une-torsade-d-or-dans-un-champ-a-irvillac-71327737.html et http://war.hentchou.irvilhag.over-blog.com/2014/11/les-peripeties-de-la-torsade-d-or-d-irvillac.html</ref>.

Antiquité

Un dépôt de scories ferrugineuses, répandues dans trois champs d'un hectare chacun, a été identifié près de la ferme de Creac'h Carnel (butte de l'ossuaire), sur la route allant d'Irvillac au Faou. La présence de ces résidus de forges dans une contrée aujourd'hui peu peuplée s'explique probablement par le voisinage de la vieille route allant de Quimper à Landerneau et de la rivière de l'Hôpital qui favorisait le transport du minerai de fer, la proximité du bois du Gars fournissant la charbon de bois nécessaire. En outre, la présence de plus de 300 tumuli voisins est l'indice d'une population autrefois plus dense. Cette industrie ancienne se rattachait probablement à des besoins militaires, le poste romain de Cos Castel, situé à l'intersection de deux voies romaines étant situé à Modèle:Unité plus à l'est<ref>L. Azema, Scories ferrugineuses du Finistère, Bulletin de la Société de Sciences naturelles de l'ouest de la France, 1911, Gallica</ref>.

Héraldique

Modèle:Blason commune

Moyen Âge

Selon Arthur Le Moyne de La Borderie, deux saints bretons locaux peu connus provenant d'Outre-Manche, saint Martin et saint Valay, se seraient fixés à Ermelliac (aujourd'hui Irvillac) dans le pagus du Fou, probablement au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Arthur Le Moyne de La Borderie, "Du rôle historique des saints de Bretagne dans l'établissement de la nation bretonne armoricaine", 1883, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57664811/f20.image.r=Irvillac?rk=1051507;2</ref>.

Irvillac est mentionnée comme paroisse dans le Cartulaire de Landévennec dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la ploe Ermeliac comprenait, outre sa trève Saint-Eloy, Logonna-Daoulas et une partie de Daoulas.

En 1186, Hervé, vicomte de Léon, donna à l'abbaye de Daoulas les dîmes de Lozonar, en cette paroisse<ref name="tom4">Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 4, 1780, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist04og</ref>, qui devient une dépendance de cette abbaye. L'ancien château-fort du Cosquer (de nos jours un simple manoir), aux murailles percées de meurtrières, fut probablement construit par les moines de cette abbaye qui devinrent prieurs recteurs d'Irvillac. L'abbaye de Daoulas disposait du droit de haute justice comme le prouve des lettres patentes du roi Charles IX datant de 1567 qui autorisent Jean Le Prédour, abbé de Daoulas, à relever ses patibulaires à Saint-Éloy, tombées depuis quinze ans<ref name="infobretagne">http://www.infobretagne.com/irvillac.htm</ref>.

La famille de Loc'hant, seigneur du dit-lieu, est reconnue de noblesse d'ancienne extraction en 1668 et était présente aux montres entre 1426 et 1536 ; la famille du Ménez, seigneur de Traonvézec, est elle aussi reconnue de noblesse d'ancienne extraction en 1669 et était présente aux montres entre 1536 et 1562<ref>Pol Potier de Courcy, "Nobiliaire et armorial de Bretagne", tome 2, 1862, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f118.image.r=Irvillac?rk=1545072;0 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5406239c/f172.image.r=Irvillac?rk=1545072;0</ref>.

L'activité toilière à Irvillac

Deux activités textiles ont cohabité à Irvillac, principalement au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'une tournée vers le lin comme dans le Pays Chelgen (24 kanndi ont été recensés à Irvillac), l'autre vers la fabrication de berlingue et de bure ; cette coexistence est peut-être due au fait que certains outils utilisés pour les fabriquer sont communs. La laine utilisée provenait principalement des moutons élevés dans la paroisse voisine d'Hanvec.

Après tissage, la berlingue et la bure étaient foulés, « le foulage pouvant apporter jusqu'à 50 % de plus-value par rapport à une pièce non foulée. Il se pratique dans l'un des moulins à foulon de la région, Guern-ar-Hoadic, en Trévarn (Saint-Urbain) sur la Mignonne, Lavadur, en Irvillac et Troéoc, en Hanvec, sur le Camfrout. [...] En 1224, il y avait déjà un moulin à foulon à Daoulas »<ref name="L'or bleu">Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'or bleu (An aour glaz) : le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

À Irvillac, la berlingue et la bure sont essentiellement tissées dans les villages<ref name="village">Le terme village en Finistère est utilisé en lieu et place de celui de hameau. La commune (ou paroisse) comprend son bourg et ses villages.</ref> proches des moulins à foulon de Lavadur, Troéoc et Guern-ar-Hoadic en raison de l'obligation pour les paysans de s'adresser au moulin banal et de la lourdeur des pièces textiles mouillées en raison du foulage et donc lourdes à transporter jusqu'à leur lieu de séchage<ref name="L'or bleu"/>.

En 1797, on recense 10 marchands de berlingue à Irvillac, le mode de vie de ces « paysans-fabricants-marchands », par exemple Guillaume Keromnès, de Mézavern, étant semblable à celui des juloded du Haut-Léon voisin. En régression pendant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la fabrication de berlingue et de bure semble avoir disparu pendant la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="L'or bleu"/>.

Autres faits de l'époque moderne

En 1644 le prédicateur Julien Maunoir prêcha une mission à Irvillac<ref>Edm.-M. P. Du V, "Le R. P. Julien Maunoir, de la Compagnie de Jésus, apôtre de la Bretagne au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle", 1869, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63707557/f185.image.r=Irvillac?rk=1502153;2</ref>. L'église paroissiale Saint-Pierre est construite en 1656 par Vincent de Kerouartz<ref group=alpha>Vincent de Kerouartz, né le Modèle:Date à Lannilis, décédé le Modèle:Date à Daoulas,</ref>, chanoine de Daoulas et prieur d'Irvillac.

En 1756, au décès de Louis Auguste de Rohan-Chabot (1722-1753) (un des fils de Louis II de Rohan-Chabot), mort sans descendance, les terres et seigneuries du Faou, de la Villeneuve, de la châtellenie d'Irvillac et Logonna, correspondant aux paroisses de Rosnoën, Hanvec, Guimerch [Quimerc'h], Lopérec, revinrent aux familles de Châtillon, d'Enrichemont, de Broglie et de Pouyanne et louées pour quelques années au sieur du Pontois<ref group=alpha>René Le Pontois, sénéchal et premier magistrat de la vicomté du Faou, marié en 1666 avec Catherine Derrien, décédé le Modèle:Date à Landerneau</ref>, puis à Joseph Le Roy, greffier de la cour royale de Lesneven et de la principauté de Landerneau<ref>http://www.adu-brest.fr/Des%20LE%20PONTOIS.pdf</ref>. En 1762, ces terres sont vendues à Messire Nicolas I Magon, seigneur de la Gervaisais et de la Gicquelaye, lieutenant général des armées du roi entre 1761 et 1765. C'est alors qu'elles portèrent le nom de « marquisat de la Gervaisais et du Faou »<ref>Comptes-rendus, procès-verbaux, mémoires… de l'Association bretonne, Agriculture, Archéologie, 1912, consultable sur Gallica</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse d'Irvillac de fournir Modèle:Nombre et de payer 242 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Irvillac en 1780 : Modèle:Citation bloc

Louis Bouin, qui serait originaire d'Irvillac<ref group=alpha>Aucune trace d'un Louis Bouin n'existe dans le registre paroissial d'Irvillac</ref>, mousse dans l'escadre du comte de Grasse, fut tué au combat le Modèle:Date dans le cadre de la Guerre d'indépendance américaine lors de la Bataille des Saintes<ref>Henri Mérou, " Les combattants français de la guerre américaine, 1778-1783 : listes établies d'après les documents authentiques déposés aux Archives Nationales et aux Archives du Ministère de la guerre", 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5525402h/f176.image.r=Irvillac?rk=2768254;0</ref>.

Révolution française

Les paroissiens d'Irvillac écrivent dans leur cahier de doléances que « les vassaux sujets aux moulins sont dans l'impossibilité de mettre des bornes à la cupidité des meuniers qu'on peut regarder comme les sangsues du genre humain ».

De Croisys et René Le Gars sont les deux délégués représentant les 200 feux d'Irvillac lors de l'élection des députés du tiers état de la sénéchaussée de Quimper aux états généraux de 1789<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages, série 1, tome 5, Gallica</ref>.

La loi du Modèle:Date réduit, en dehors de la ville de Landerneau, à huit le nombre des paroisses du district de Landerneau, dont celle d'Irvillac<ref>"Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale", tome 12, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f313.image.r=Irvillac?rk=21459;2</ref>.

Joseph-Marie Corvaisier, recteur d'Irvillac, prêtre réfractaire, fut déporté en Modèle:Date- sur un bateau des pontons de Rochefort à l'Île Madame<ref>Eugène Mangenot, "La déportation ecclésiastique de l'an II : (novembre 1793 - avril 1795) : sur les pontons de Rochefort", 1934, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9692990w/f16.image.r=Irvillac?rk=1373397;2</ref>.

Un arrêté Modèle:N° du 7 brumaire de l'an X [[[:Modèle:Date-]]] porte réduction des justices de paix du département du Finistère et supprime celle d'Irvillac<ref>Bulletin des lois de la République française Modèle:N° sur Gallica.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les comptes rendus du Conseil municipal font ressortir, durant cette période, le souci de l’ordre et de la sécurité à l’intérieur du pays.

Ainsi, le 27 vendémiaire an XI (Modèle:Date-), le maire, « instruit des désordres se produisant au chef-lieu de notre commune aux jours de dimanche, déclarons que le premier délinquant sera puni avec la plus grande sévérité ; défense est faite à tout cabaretier de servir à boire et de recevoir chez lui aucun individu, passé 10 heures du soir, si ce n’est les passants étrangers à la commune » .

Afin de renforcer la sûreté intérieure, le sous-préfet demande au maire de prendre des mesures de « surveillance de la commune ». Par un arrêté de police, le maire désigne, le Modèle:Date-, cinq commissaires de police sur l’étendue de la commune, avec la mission de « surveiller et de veiller à la sûreté et à la tranquillité publique, viser et examiner les papiers des étrangers qui leur seront déférés par les habitants ».

Le maire « enjoint à tous les habitants de dénoncer et de conduire à un des commissaires les individus étrangers sur lesquels ils fourniraient le moindre doute ». Les cinq commissaires sont : le sieur Lessègues de Lavadur, le sieur Cosson du bourg, Vincent Kéromnès de Ménehy, François Gouriou de Kerdanet et Guillaume Deniel de Guiler.

Fichier:429 Homme et femme Irvillac.jpg
Faïence de Quimper : Homme et femme d'Irvillac (musée de Locronan)

Une réunion du conseil a lieu le 30 germinal an IX (Modèle:Date-). L’objet en est de former la liste des citoyens de la commune ayant, en fonction des impôts qu’ils paient, le droit de voter. Le maire, Jean Marhic, est présent avec cinq conseillers, trois sont absents. Les six personnes présentes « condamnent la défaillance des trois absents » et leur infligent une amende de cinq francs chacun au profit de la caisse de la mairie.

[[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] revient en France le Modèle:Date- : le Modèle:Date-, Louis XVIII quitte Paris et Napoléon Modèle:1er s’installe au pouvoir. Ses armées sont battues, le Modèle:Date-, à Waterloo. Napoléon est exilé à Sainte-Hélène et Louis XVIII retrouve son trône début Modèle:Date-.

Comment ces événements ont-ils été vécus à Irvillac ? Le Conseil municipal, fortement soumis à la tutelle du sous-préfet, va devoir prêter serment.

Le Modèle:Date-, lors de la Première Restauration royaliste, le maire est chargé par le sous-préfet de recevoir des membres du conseil le serment d’obéissance et de fidélité au roi. Selon le compte rendu de la réunion du conseil, tous prêtent le serment suivant « aux cris répétés de vive le roi. Vivent les Bourbons » : « Je jure et promets à Dieu de garder obéissance et fidélité au Roi, de n’avoir aucune intelligence, de n’assister à aucun conseil, de n’entretenir aucune ligue qui soit contraire à son autorité et si, dans le ressort de mes fonctions ou ailleurs, j’apprends qu’il se trouve quelque chose à son préjudice, je le ferai connaître au Roi ».

Le Modèle:Date-, date à laquelle Napoléon Modèle:1er est revenu au pouvoir, le sous-préfet demande au conseil municipal de prêter serment : le conseil municipal « jure obéissance aux constitutions de l’Empire et fidélité à l’Empereur ».

Le Modèle:Date-, Jean Marhic, nommé adjoint au maire par arrêté préfectoral, prête serment au roi, selon la même formulation que celle utilisée un an plus tôt.

Une grande fête est organisée par la commune, le Modèle:Date-, à l’occasion du mariage de son altesse royale, Monseigneur duc de Berry. Bien que la cérémonie se déroule très loin d’Irvillac, les cloches sonnent dès 6 heures et des drapeaux blancs (symbole de la royauté) sont mis aux fenêtres des principales maisons du bourg.

Les réjouissances sont les suivantes : grand-messe à 6 heures du matin, distribution de pain aux indigents, banquet à midi pour le maire et les conseillers, courses et danses à partir de 14 heures et feu de joie à 19 heures. Selon la relation qui en est faite, tous les habitants ont pris part à la fête « avec les démonstrations de joie la plus pure ; les cris de vive le Roi, vivent les Bourbons n’ont pas cessé de se faire entendre ».

Un incident toutefois : le curé, invité, ne s’est pas déplacé. Il avait quitté la commune ce jour-là pour éviter de s’y trouver. Était-ce un signe d’opposition aux Bourbons ? Non, mais il voulait ainsi manifester sa désapprobation sur la date qui coïncidait avec celle de la fête patronale qu’il entendait organiser ce jour-là.

Le Modèle:Date-, le conseil municipal vote un crédit de Modèle:Unité (environ Modèle:Unité en 2000) pour la réception du duc et de la duchesse de Nemours lors de leur passage sur la commune. À cette date en effet, la grande route de Landerneau à Quimper passe par Irvillac et est empruntée par tous les voyageurs.

Le crédit voté par la commune sert à édifier au bourg un arc de triomphe et des colonnes. Il est précisé que les habitants se prêtent à ces travaux visant à accueillir « l’auguste voyageur ». Nous ne savons cependant pas si le duc de Nemours s’est effectivement arrêté dans la commune.

Irvillac en 1853

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Irvillac en 1853 : Modèle:Citation bloc

Irvillac dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'autorisation de percevoir des surtaxes à l'alcool à l'octroi de la commune d'Irvillac étaient chaque année votées par l'Assemblée nationale, par exemple en 1859 et 1873<ref>Journal La Presse, n° du 13 septembre 1859, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k478450n/f2.image.r=Irvillac?rk=42918;4 et n° du 6 décembre 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k514520k/f2.image.r=Irvillac?rk=21459;2</ref>.

En 1873 un nouveau tracé fut retenu pour le chemin de grande communication Modèle:Nobr (actuel Modèle:Nobr) allant de Daoulas à Sizun dont le tracé était très défectueux, formant un angle droit, sur le territoire de la commune d'Irvillac<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", avril 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5565206k/f145.image.r=Irvillac</ref>. En 1879, un rapport du Conseil général du Finistère indique qu' « une portion considérable et très habitée du terrain situé (...) entre les bourgs du Tréhou, d'Irvillac et de Saint-Éloy » se trouve dépourvue de routes praticables pour atteindre Landerneau et que les habitants ne peuvent atteindre cette localité sans faire des détours qui allongent leurs parcours de 6 à Modèle:Unité, à moins de passer la rivière de Daoulas à un gué souvent impraticable et difficilement abordable<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55621158/f291.image.r=Tr%C3%A9hou?rk=85837;2</ref>. Benjamin Girard écrit en 1889 que depuis l'abandon de l'ancienne route allant de Quimper à Landerneau via Irvillac (au profit d'un autre tracé passant par Daoulas), le bourg d'Irvillac « a beaucoup perdu de son importance »<ref>Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f285.image.r=Irvillac</ref>.

Le Modèle:Date-, un forcené tira sur plusieurs personnes (quatre furent blessées, dont une, Henri Le Forestier de Quillien<ref group=alpha>Henri Le Forestier de Quillien, né le Modèle:Date- à Daoulas.</ref>, juge de paix, succomba le Modèle:Date à ses blessures) dans le village de Kerisit en Irvillac ; ce malheureux fait divers fut relaté y compris dans la presse parisienne<ref>Journal La Lanterne du 9 juillet 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7504458f/f3.image.r=Irvillac?rk=21459;2 et n° du 31 octobre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75045722/f3.image.r=Irvillac?rk=42918;4 ; journal L'Intransigeant, n° du 30 octobre 1887, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7773724/f2.image.r=Irvillac?rk=21459;2 ; etc.</ref>.

En 1895, le notaire d'Irvillac, Berthou, fut condamné à six ans de réclusion par la Cour d'assises du Finistère pour « faux et abus de confiance »<ref>Journal Le Radical, n° du 19 juin 1895, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7618680q/f3.image.r=Irvillac?rk=64378;0</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

En réponse à une enquête épiscopale organisée en 1902 par François-Virgile Dubillard, évêque de Quimper et de Léon en raison de la politique alors menée par le gouvernement d'Émile Combes contre l'utilisation du breton par les membres du clergé, le recteur d'Irvillac, l'abbé Le Goff, écrit : « Comme tous, y compris l'instituteur et l'institutrice, comprennent parfaitement le breton, il est tout naturel que les instructions paroissiales se fassent toujours, et exclusivement, dans la vieille langue du pays » ; il ajoute : « Les rares enfants qui commencent à apprendre à lire sont absolument incapables de comprendre une phrase française »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Des petits gisements de kaolin furent exploités avant la Première Guerre mondiale à Tréflévénez, Irvillac et Daoulas pour le compte d'une usine de sulfate d'aluminium située à Landerneau afin de fabriquer de la porcelaine<ref>Y. Milon, Observations sur quelques gîtes de kaolin de Bretagne, et leur répartition, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", janvier 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96890809/f93.image.r=Irvillac?rk=1802584;0</ref>.

L'explosion survenue le Modèle:Date- à bord du Latouche-Tréville fit une victime originaire d'Irvillac : Goulard<ref group=alpha>Jean Goulard, né le Modèle:Date- à Irvillac.</ref>, quartier-maître canonnier à bord de ce navire<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 28 septembre 1908, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k641936j/f1.image.r=Irvillac?rk=278971;2</ref>.

La Première Guerre mondiale

Le monument aux morts d'Irvillac porte les noms de Modèle:Nombre morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; plusieurs sont décédés en Belgique (François Le Roux le Modèle:Date- à Maissin, Corentin Quillec le même jour à Rossignol, Jean Marhic le Modèle:Date- à Dixmude, Jean Le Borgne le Modèle:Date- au Passage de la Lys) ; François Hamon est mort en mer le Modèle:Date- lors du naufrage du croiseur cuirassé Léon Gambetta ; Jean Keromnès, Jacques Salaün et Pierre Yvinec sont aussi morts en mer ; Michel Emzivat est mort de ses blessures à Salonique (Grèce) alors qu'il participait à l'expédition de Salonique ; Jean Brenaut, Jean Le Bris et François Trellu sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français : parmi eux François Marhic<ref group=alpha>François Marhic, né le Modèle:Date- à Irvillac, maréchal des logis au 28e régiment d'artillerie, tué à l'ennemi le Modèle:Date- à Tahure (Marne).</ref>, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre<ref name="memorial">http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?act=view&insee=29086&pays=France&dpt=29&idsource=29539&table=bp&lettre=&fusxx=&debut=0</ref>.

Paul Gouriou<ref group=alpha>Paul Gouriou, né le Modèle:Date- à Lambézellec</ref>, vicaire à Irvillac, fut grièvement blessé le Modèle:Date- à Héricourt par l'explosion d'une grenade avant d'être fait prisonnier par les Allemands. Il fut démobilisé en Modèle:Date-<ref>"Livre d'or du clergé & des congrégations 1914-1922 : la preuve du sang", 1925, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96935984/f1082.image.r=Irvillac?rk=3218900;0</ref>

L'Entre-deux-guerres

Jean Salaün, originaire d'Irvillac, matelot arrimeur, fut tué lors de la collision de deux hydravions près de Cherbourg (Cherbourg-Octeville en 2000, Cherbourg-en-Cotentin en 2016) le Modèle:Date-<ref>Journal L'Homme libre, n° du 25 juin 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7597525t/f1.image.r=Irvillac?rk=1030048;0</ref>.

Deux chevaux qui s'emballèrent au retour d'un charroi de bois en grume qu'ils avaient conduit à la scierie de Coatnant en Irvillac provoquèrent le Modèle:Date- le décès du conducteur de l'attelage et d'un charretier près du village de Forsquilly (en Saint-Éloy)<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 20 mars 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k630998v/f4.image.r=Forsquilly</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts d'Irvillac porte les noms de Modèle:Nombre mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, René Gourvès<ref group=alpha>René Gourvès, né le Modèle:Date- à Hanvec, matelot mécanicien à bord du sous-marin Surcouf, coulé par un hydravion américain dans le Golfe du Mexique à la suite d'une méprise ; il a été décoré de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance</ref>, membre des Forces françaises libres, disparu en mer ; Pierre Rochongar est mort dans le port de Casablanca (Maroc) le Modèle:Date- lors de l'explosion accidentelle du croiseur Pluton ; François Marhic est mort dans le Chenal du Four lors du naufrage du Vauquois victime d'une mine le Modèle:Date-<ref name="memorial" />.

Le Modèle:Date-, de violents combats opposèrent une colonne de soldats allemands qui revenait de Brasparts via Le Tréhou et qui se dirigeait vers Brest et des résistants de la compagnie Jean-Riou, vite épaulés par le bataillon René-Caro, basé à Rumengol. Les combats firent 18 victimes<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=25934</ref> parmi les résistants<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, un avion anglais tombe sur le territoire de la commune d'Irvillac<ref>Éric Rondel, La Bretagne bombardée, 1940-1944, éditions Ouest et Cie, 2011, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Les modifications territoriales survenues en 1946

Fichier:Hôpital-Camfrout Arrêté 03-09-1946.jpg
L'arrêté du Modèle:Date.

Par arrêté préfectoral du Modèle:Date portant sur le rattachement de certains villages<ref name="village"/> des communes de Logonna-Daoulas et d'Irvillac : Modèle:Citation

L'après Seconde Guerre mondiale

Louis Morvan est mort pour la France le Modèle:Date- pendant la guerre d'Indochine<ref name="memorial" />.

En 1979, la commune accueille la première édition du Festival Elixir, premier gros festival de rock en France<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le journal Le Télégramme titre : « 15 000 fans au Woodstock breton ». Mais en raison de l'hostilité d'une partie des populations locales et de plusieurs municipalités du voisinage, le festival dût émigrer vers d'autres communes bretonnes les années suivantes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Enseignement

Fichier:030 Irvillac L'école Léontine Drapier-Cadec.JPG
L'école Léontine Drapier-Cadec.

Modèle:...

Monuments

Modèle:Article détaillé

Le calvaire de Coatnant est un calvaire-fontaine situé près de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Le calvaire est au-dessus d’une fontaine monumentale, datée de 1644, ornée d'une statue en pierre de la Vierge à l'enfant qui a les pieds posés sur le corps d'une femme-serpent (la démone ainsi terrassée est probablement Damona, la déesse celtique des eaux, fréquemment ainsi représentée en Bretagne). Du pied s'élèvent deux longues branches en granit, courbées en volutes et soutenant les statues adossées de Notre-Dame, saint Yves, saint Pierre et saint Jean, l'ensemble ayant une forme d'ancre de marine. Ce calvaire est dû à Roland Doré et a été classé monument historique en 1976.

Le village de Coatnant est décrit ainsi par l'écrivain Keranforest (Dominique de Lafforest<ref>http://grandterrier.net/wiki/index.php?title=KERANFOREST_-_Pierres_et_paysages</ref>) : « Trois arbres, une prairie, un ciel qui se mire dans une mare, une curieuse fontaine, une chapelle, quelques maisons anciennes, voilà Coat-Nan, (...) hameau d'Irvillac, installé au bord d'un ruisseau qui court vers l'anse du joli bourg de L'Hôpital-Camfrout ».

Personnalités liées à la commune

Fichier:Mariage Legault Bénard Montréal 1698.jpg
Acte du mariage de Noël Legault avec Marie Besnard le 18 novembre 1698 en l'église Notre-Dame de Montréal (Nouvelle-France).

Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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