Saint-Urbain (Finistère)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Urbain {{#ifeq:1|0|[sɛ̃tyʁbɛ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France.

Géographie

Présentation

Fichier:242 La Mignonne.jpg
La Mignonne en crue juste en aval du moulin de Stang Meyet (limite communale entre Saint-Urbain et Irvillac)

Située en Cornouaille, mais proche du sud du Léon, entre l'estuaire de l'Élorn et les monts d'Arrée, proche de la rade de Brest, la commune de Saint-Urbain est à l'écart des grands axes routiers, mais la commune est proche de la route nationale 165 allant de Brest à Quimper et Nantes. La commune est peu éloignée de Brest par la voie rapide (15 min), de Landerneau (ville de Modèle:Nombre) ou encore de son chef-lieu de canton, Daoulas réputé par son marché<ref>Site de la mairie</ref>. La gare de Dirinon - Loperhet, sur la voie ferrée allant de Landerneau à Quimper, se trouve à Modèle:Unité. La commune est juste un peu au nord du parc naturel régional d'Armorique.

La Mignonne, dénommée aussi rivière de Daoulas, est le principal cours d'eau et forme la limite communale avec Irvillac ; la bonne qualité écologique de ses eaux et de celle de ses affluents comme le Lézuzan et le Creach Balbe, est attestée par le retour de la loutre : en 2008 une épreinte de loutre a été trouvée près du Steir Vian et des témoignages d'habitants de Trévarn attestent de son retour<ref>Site de la mairie</ref>.

L'ancien chemin d'avant la route royale aménagée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle allant de Quimper à Landerneau franchissait la Mignonne à Stang Meyet où subsiste le vieux pont qui permettait de franchir ce cours d'eau<ref>Modèle:Lien brisé.</ref>. La vallée de la Migonne, très encaissée dans sa partie aval, a nécessité la construction d'un viaduc (dit "viaduc de Daoulas", mais situé en fait sur le territoire de la commune de Saint-Urbain) pour que la voie ferrée allant de Quimper à Landerneau puisse la franchir.

La commune est très vallonnée, les altitudes au sein du finage communal allant de Modèle:Unité (au niveau du viaduc de chemin de fer, à la limite de Daoulas) à Modèle:Unité à l'est (plateau de Ploudiry), l'altitude moyenne étant de Modèle:Unité, même si le bourg se trouve vers Modèle:Unité d'altitude.

Des gisements de kaolin ont été exploités à Kersulec et près de Kerbaol. Celui de Kersulec a été utilisé par la faïencerie de Daoulas et celui de Kerbaol envoyé sous forme d’une solution fluide par des canalisations jusqu’à la briqueterie de Landerneau<ref name="Lannurvan et carte">Site de la mairie</ref>. L'habitat traditionnel est construit en moellons associant du microgranite jaune de Logonna, du microgranite local, du kersanton et des schistes bleus dévoniens ; c'est le cas par exemple pour les constructions dépendant du manoir de Beuzidou<ref>Louis Chauris, Mise en œuvre de quelques microgranites du centre Finistère dans les constructions, Société géologique et minéralogique de Bretagne, "Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2010, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687436n/f62.image.r=Irvillac</ref>.

Une carte présentant les localisations au sein du territoire communal est consultable sur Internet<ref name="Lannurvan et carte"/>.

Localisation

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,9 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pencran », sur la commune de Pencran, mise en service en 1992<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Urbain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (38,5 %), terres arables (32,2 %), forêts (15,1 %), zones urbanisées (6,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), prairies (2,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Lan Urvan, puis Lanurvan en 1572, composées du breton lan (ermitage) et de Urvan (patronyme) devenu Sant Urban et francisé en Saint-Urbain<ref name="infobre">InfoBretagne</ref>.

Histoire

Origines

Saint-Urbain est un démembrement de l'ancienne paroisse de l'Armorique primitive de Plougastel et fut jusqu'à la Révolution française, de même que Trévarn, une trève de Dirinon. La commune résulte de la réunion en 1793 de ces deux anciennes trèves de Dirinon, Trévarn et Saint-Urbain. La fondation de ces deux entités remonte aux {{#switch: e

 | e | er | = 
   {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleVI

}}

 | 
   {{#switch: et
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}}, avec l'arrivée en Bretagne d'immigrants venant du pays de Galles ou de Cornouailles et parmi eux, des moines qui se déplaçaient deux par deux. L'un d'eux, Baharn, s'établit à un endroit dénommé Treb-Baharn qui allait devenir Treffbarn (en 1324), puis Trévarn, le “village de Baharn” ; son compagnon Urvan fonde un ermitage : Lan Urvan (en 1572)<ref name="infobre" />.

L'existence d'un lieu de culte à Trévarn est attestée dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : lors de la seconde fondation de l'abbaye de Daoulas en 1172 par Guiomar de Léon et sa femme Nobile, l'église Sanctii Baharnii lui fut donnée à perpétuité. Jusqu'en 1805 elle constituait une trève de Dirinon<ref>Architecte et patrimoine - Base Mérimée</ref>.

Antiquité

Une voie romaine traversait le territoire de Saint-Urbain ; des traces gallo-romaines au Bodan, à Cleuz-Bras et au Beuzidou : ce toponyme provient du buis (beuz), que les légionnaires romains plantaient le long des voies romaines ; c'est un souvenir de la voie romaine qui traversait le village.

Plusieurs indices laissent penser à une implantation romaine : Modèle:Citation bloc

Moyen Âge

Près du bourg, au lieu-dit Créach-Balbé, se trouve une motte castrale très élevée, dite Torgenn-ar-Zal. Un vieil if se trouve à proximité. Selon la tradition, un prophète du nom de Gouinclé y est enterré<ref>Topic Topos</ref>.

Les principales seigneuries

La seigneurie de Beuzidou : la famille de Flotte
Fichier:Paolo De Flotte.jpg
Portrait de Paul de Flotte.
Fichier:Monumento Paolo De Flotte - Solano Inferiore.jpg
Le monument à la gloire de Paul de Flotte à Solano (Calabre).

La seigneurie de Beuzidou a appartenu successivement aux familles de Kergroas<ref>Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, édition 2, tome 2, 1862, Gallica</ref>, Courtois, Le Veyer (par exemple dans le premier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Jean-Baptiste Le Veyer, marié avec Catherine Parc, est seigneur du Beuzidou, puis de Flotte :

La seigneurie et le manoir de Kerdaoulas : la famille Buzic
  • La seigneurie de Kerdaoulas était initialement aux mains des seigneurs de Névet, mais le mariage le Modèle:Date de Jeanne de Névet, dame de Kerdaoulas, avec Alain Buzit, la fit passer aux mains de la famille Buzlo (ou Buzit), reconnue en 1669 d'ancienne extraction noble<ref>René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les Bretons. 7, BROU-CARN, 1886-1908, Gallica</ref>.

La famille Buzic de Kerdaoulas, dont le blason était « Écartelé : aux 1 et 4, d'or, au léopard de gueules (Névet) ; aux 2 et 3, de Buzic », et la devise Comzit mad (“Parlez bien”), était originaire du manoir de Lespervez en Plonéour-Lanvern. Cette famille joua un rôle notable au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les siècles suivants :

  • Un Jacques Buzic (ou Buzlo) est chanoine de Quimper en 1417-1418 ; ses armes se trouvent sur un vitrail de la cathédrale Saint-Corentin de Quimper.
  • Yves Buzic, seigneur de Kergoët, décédé le Modèle:Date, fait une donation en faveur de l'abbaye Notre-Dame-de-Daoulas (des terres du terroir de Keranglissien).
    • Sa fille, Marguerite Buzic, avait épousé en 1416 Yves du Roscerf, fils puîné d'Olivier du Roscerf en Plougastel-Daoulas.
  • Hervé Buzlo (ou Buzit) fut écuyer du duc de Bretagne en 1420. La famille est représentée aux montres de 1420 (représentée par Macé, Jehan et Hervé Buzic)<ref>Rolle de Monstre de la retenue de Jean de Penhoët, admiral de Bretagne, cité par Dom Hyacinthe Morice, Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, 1744, Google Books</ref>, 1481 et 1562.
  • En 1429, Even Buzic, seigneur de Kergoët (Kergoat) où il résidait, mais aussi seigneur de Roscreff en Plougastel-Daoulas, possédant aussi des terres à Kersanton, Garz-ar-Floc'h, Kerlogean, fit un contrat de fondation en faveur de l'abbaye Notre-Dame de Daoulas (une tablette d'argent doré) « pour dire une messe du Saint-Esprit pendant sa vie durante et une messe des morts après son décès », et un autre d'un montant de 20 sols par an « et outre deux raiz froment faisant 8 boisseaux à l'hôpital du dit Daoulas pour être distribués chaque jour de Toussaints à l'issue de la grand'messe [...] aux pauvres de la chatellenye », à charge pour l'abbaye de dire deux messes aux morts par an<ref>Archives départementales de Quimper, Quimper ADF 1 H 25, Inventaire de 1662, f. 5</ref>.
Fichier:Blason fam fr Buzix-Névet.svg
Le blason d'alliance entre la famille Buzic et celle de Névet.

Leur généalogie est connue avec précision à partir de Mazéas Buzic<ref>Georges Le Gentil, comte de Rosmorduc, La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse, tome 1, 1896-1905, Gallica</ref> :

  • Mazéas Buzic, époux de Léonor Coetmon (Éléonore de Coëthamon)
    • Leur fils, Allain Buzic, époux de Jeanne de Névet, fille aînée de la maison de Querdaullas (Kerdaoulas)
      • Leur fils, Yvon Buzic, marié en deuxièmes noces avec Marguerite de Branhallan
        • Leur fils, Nicolas Buzic, époux de Françoise de Kerfily
          • Leur fils, un autre Yves Buzic (ou Buzlo), seigneur de Kerdaoulas, comparut en arquebusier à cheval à la montre de Cornouaille en 1562 et épousa le Modèle:Date Marie de Coetnempren, fille de Jean de Coetnempren, seigneur du Rouazle en Dirinon.
            • Leur fils, François Buzic, marié le Modèle:Date Marguerite Mol, de la maison de Querian Mol, fille de François Mol, seigneur de Querouan, Querdouar et Guerdeles (en Le Tréhou).
              • Leur fils, Jean (Yan) Buzlo (ou Buzic), fut gentilhomme de la Chambre du roi et épousa le Modèle:Date Jeanne Gourio, dame de Lézireur en Henvic. En 1668, « Messire Ian Buzit, chevalier, seigneur de Querdaullas, faisant tant pour luy que pour messire Tanguy-Piere Buzic, chevalier, son seul fils, unicque heritier, deffandeur » est reconnu « eftre issu d'ancienne chevalerie et extraction noble »<ref>Georges Le Gentil, comte de Rosmorduc, La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse, tome 1, 1896-1905, gallica</ref>.
                • Leur fils, Tanguy-Pierre Buzic, baptisé le Modèle:Date en l'église de Saint-Urbain.

La seigneurie et le manoir de Kerdaoulas passe vers 1699 aux mains des de Goësbriand lors du mariage de Gilette Urbane Buzic (une fille de Tanguy-Pierre Buzic ?) avec Charles, comte de Goësbriand, dont les ancêtres furent seigneurs de Morlaix (son arrière-grand-père François de Goësbriand, décédé en 1628, fut gouverneur de Morlaix).

La trève de Trévarn

Saint Baharn est le saint patron de la chapelle de Trévarn, laquelle lui doit son nom (Treb -Baharn, devenu Trevaharn, puis Trévarn) selon l'acte de fondation du prieuré de Daoulas<ref>Joseph Loth, Les noms de saints bretons, "Revue celtique", 1909, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6473212x/f324.image.r=Tr%C3%A9varn?rk=150215;2</ref>.

L'ancien monastère près de Kerbaol

Un chemin menant de Plougastel à Kerbaol, dénommé Karren-Plougastel mène à des traces d'un ancien monastère ou prieuré qui ont été trouvées à cet endroit : les fondations d'une chapelle et des restes d'habitations, probablement les cabanes habitées par les moines. Une fontaine, la fontaine Saint-Paul (que l'on venait visiter pour les maux de dents) et un ancien cimetière se trouvent aussi à cet endroit. Selon la tradition, l'on racontait que mes moines allaient une fois par an diner à Ty-Korrik, la “maison des korrigans” à Menez-ar-Rohou, en fait une cavité formée par un empilement de pierres située à proximité du vieux chemin Hent-Ménez-ar-Rohou ou Hent-Meur (au sud de l'actuel bois abritant le golf de Lann-Rohou), qui menait à Landerneau<ref>D'après un récit de Le Teurs, ancien instituteur, cité par InfoBretagne</ref>.

=== Les {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}} ===

Un assassinat

En 1772, messire Hervé Rivoal, prêtre de la trève de Trévarn, est assassiné<ref>Armand Corre et Paul Aubry, Documents de criminologie rétrospective (Bretagne, {{#switch: e

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVIII

}}), 1895, Gallica</ref>.

L'activité toilière

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'activité toilière, surtout liée à la culture du lin, au rouissage, puis au tissage de la toile de lin a été très importante dans tout le pays de Landerneau-Daoulas où 350 kanndi<ref>Buanderies édifiées dans la campagne par les paysans qui s'affairaient aux diverses étapes nécessaires pour passer de la graine de lin à la toile. Leur propriété était souvent commune à plusieurs familles. Leur implantation est proche d'un ruisseau ou d'une source.</ref> ont été recensés (des traces d'une soixantaine d'entre eux ont été retrouvées) dont 31 pour la seule commune de Saint-Urbain<ref name="linchanvrebretagne.org">Lin et chanvre en Bretagne - route des toiles</ref>. Parmi ces juloded, Marguerite Le Dantec, décédée en 1734, et son mari Jean Person, décédé en 1739, et dont les inventaires après décès montrent des stocks importants de toiles diverses (550 aunes de toiles rousses, 200 aunes de crées, etc. pour Marguerite Le Dantec ; 672 livres de fil buandé, etc. pour Jean Person)<ref>Andrée Le Gall-Sanquer, Jean-Luc Richard, Marie-Louise Richard, L'or bleu le lin au pays de Landerneau-Daoulas, Association Dourdon, Cloître Imprimeurs, 2005, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>.

Ces juloded étaient souvent fabriciens ou marguilliers : une sablière de la chapelle, ancienne église tréviale, de Trévarn porte l'inscription : « Honorables marchands Pierre Mobian et Jean Deniel, marguilliers, 1683 ».

Un article publié par le journal Le Télégramme décrit ainsi le kanndi de Penbran à Saint-Urbain : Modèle:Citation bloc

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Lors de la création de la commune en 1793, son nom s'écrivait Saint Urbain (sans tiret entre les deux mots) et en 1801, Saint-Urbin, avant de prendre l'orthographe actuelle.

La scolarisation progressive

Fichier:445 Saint-Urbain Calvaire.jpg
Le calvaire de la mission paroissiale de 1892.

La première école semble avoir été ouverte vers 1830, une délibération du conseil municipal en date du Modèle:Date précisant qu'elle est alors payante sauf pour les « indigents ou presque indigents ». Dans une autre délibération du Modèle:Date, le conseil municipal « considérant que la plupart des élèves sont utiles et même nécessaires pour aider les travaux de la récolte [...], que la rentrée des sarrasins n’aura lieu qu’à la fin septembre, arrête que l’ouverture des vacances aura lieu le Modèle:Date- et que la reprise des écoles se fera le Modèle:1er octobre ». Faute de place suffisante, l'école est alors mixte : « Il faut bien tolérer que la classe se fasse dans la même salle d’études où une table longue sépare les deux sexes, lesquels sont également séparés pendant la récréation ; les garçons allant jouer dehors et les petites filles restant travailler de l’aiguille sous les yeux de la femme de l’instituteur » comme le dit une autre délibération datée de 1851.

Le premier instituteur fut Hervé Floc'h, qui exerça de 1830 à 1861, date où il fut révoqué car devenu trop vieux. Les enfants durent alors se rendre à l'école à Irvillac jusqu'en 1872<ref>"Rapports et délibérations du Conseil général du Finistère", avril 1872, page 8, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562178s/f8.image.r=Perguet.langFR</ref>, date de la réouverture, mais uniquement pour les garçons. Un rapport du Conseil général du Finistère indique en Modèle:Date- que Saint-Urbain fait partie des 27 communes de plus de Modèle:Nombre du Finistère qui n'ont encore aucune école de filles<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", août 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5668228b/f436.image.r=Pleuven?rk=107296;4</ref>. En 1897 encore, faute d'école, les filles « sont privées des bienfaits de l'instruction ». Une nouvelle école des garçons ouvre en 1898, et une école des filles en 1899<ref>Site de la mairie</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Les tensions entre l'Église et l'État à Saint-Urbain au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'incendie de l'église

Le Modèle:Date, l'église de Saint-Urbain est détruite par un incendie : Modèle:Citation bloc Certains l'attribuèrent même à un attentat anarchiste ! : Modèle:Citation bloc

En fait, selon le journal Le Temps, l'incendie aurait été provoqué par des cambrioleurs qui auraient la nuit fracturé les troncs et se seraient servis de cierges pour s'éclairer<ref>Journal Le Temps, n° du 16 novembre 1904, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k238063h/f3.image.r=Irvillac?rk=150215;2</ref>.

Les offices religieux furent organisés, le temps de la reconstruction, dans les chapelles de Kerdaoulas et de Trévarn, ainsi que dans une chapelle provisoire en planches édifiée dans la cour du presbytère<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 novembre 1904, Gallica</ref>.

La querelle des inventaires

Saint-Urbain fut, malgré l'incendie de l'église, concerné en 1906 par la querelle des inventaires : Modèle:Citation bloc

L'expulsion du clergé en 1907

Le journal Le Gaulois relate ainsi l'expulsion du clergé de Saint-Urbain de son presbytère en 1907, en application de la loi de séparation des Églises et de l'État : « Aujourd'hui, les expulseurs ont opéré à Saint-Urbain. Ils ont commencé par arrêter le sonneur qui sonnait le tocsin, puis ils ont enfoncé la porte du presbytère à coups de hache. À ce moment, le marquis de Boissanger sauta sur un talus et s'adressa au commissaire, il a énergiquement protesté contre cette violation de domicile, l'immeuble appartenant à la fabrique. Le commissaire passe outre, fait forcer toutes les portes et arrive dans la chambre où se trouve le curé, son vicaire et quelques femmes du pays. Les prêtres refusent de sortir, mais le commissaire leur met la main sur l'épaule, et alors ils quittent la maison. Tout le mobilier est ensuite jeté dehors »<ref>Journal Le Gaulois Modèle:N° du 16 octobre 1907, Gallica</ref>.

Quelques faits divers

Des vols de crins de chevaux en 1909

Le journal L'Ouest-Éclair raconte : Modèle:Citation bloc

La naissance du mutualisme agricole

En décembre 1913, la caisse communale de Saint-Urbain est admise dans la caisse départementale de réassurance-bétail du Finistère, implantée à Landerneau<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 22 décembre 1913, Gallica</ref>.

Un crime atroce en 1938

Un crime atroce, l'assassinat à coups de hache d'une fillette de Modèle:Nombre qui demeurait dans le village de Kerguelen en Saint-Urbain et qui revenait de l'école à Daoulas, par un ouvrier agricole, suscita beaucoup d'émotions<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 28 décembre 1938, Gallica</ref>.

Les guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Le monument aux morts
Fichier:444 Saint-Urbain Monument aux morts.jpg
Saint-Urbain (Finistère) : le monument aux morts.

Le monument aux morts de Saint-Urbain est surmonté d'une réplique en réduction de la statue de la Vierge dorée de la basilique Notre-Dame de Brebières d'Albert (Somme), œuvre du sculpteur Albert Roze. Il porte les noms de Modèle:Nombre mortes pour la France pendant la Première Guerre mondiale<ref>MemorialGenWeb.org - Saint-Urbain (29) :monument aux morts</ref>, plusieurs (nombre non précisé pour l'instant) pendant la Seconde Guerre mondiale et un pendant la guerre d'Indochine.

La famille Bréart de Boisanger a payé un lourd tribut aux guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle puisque six de ses membres sont décédés alors qu'ils étaient militaires dont quatre sont morts pour la France, d'où la croix celtique érigée par la famille en guise de monument commémoratif<ref>Les plaques commémoratives</ref> :

  • Le capitaine Henri de Boisanger, né le Modèle:Date à Quimperlé, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Connantray (Marne). Ancien élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, promotion de Bourbaki (1897-1899). Capitaine au Modèle:114e d'infanterie. Citation : « Officier très brave et très énergique. Blessé le Modèle:Date-, a refusé d'être évacué. Blessé à nouveau le Modèle:Date-, s'est fait panser et a repris le commandement de sa compagnie, à la tête de laquelle il est glorieusement tombé quelques instants plus tard ». A été cité. Mort pour la France. Il fut aussi écrivain sous le pseudonyme de Pierre d'Aulnoye<ref>Il fut par exemple l'auteur de Le Lieutenant De Tremazan Un Officier de l'est, par Pierre d'Aulnoye, 1908, Librairie académique Perrin [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. Frère de Pierre-Marie-Clément Bréart de Boisanger<ref>Association Mondement 1914</ref>.
  • Le lieutenant Augustin de Boisanger, né le Modèle:Date à Quimperlé, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Ovillers-la-Boisselle (Somme). Mort pour la France. Lieutenant au Modèle:19e d'infanterie. Légion d'honneur à titre posthume. Croix de guerre avec palmes. Citation : « Brave entre les braves ; toujours en première ligne avec ses hommes, qui avaient pour lui un véritable culte. Blessé en tête de sa compagnie, le Modèle:Date, au combat d'Ovillers La Boisselle, répondait à ses camarades qui le pressaient de se laisser évacuer : “Un de Boisanger n'abandonne pas ses Bretons” ». Tombé glorieusement quelques instants après<ref>Modèle:19erégiment d'infanterie</ref>. Frère de Pierre-Marie-Clément Bréart de Boisanger.
  • Le capitaine d'artillerie Francois de Boisanger, polytechnicien (promotion 1921), décédé à Metz le Modèle:Date. Fils de Pierre-Marie-Clément Bréart de Boisanger.
  • Le capitaine de corvette Thomy Marie Jean (dit Yann) de Boisanger, décédé le Modèle:Date à Saint-Urbain. Fils de Pierre-Marie-Clément Bréart de Boisanger.
  • Le capitaine de goumiers marocains Michel de Boisanger. Tué à l'ennemi devant Marseille le Modèle:Date. Mort pour la France. Fils de Pierre-Marie-Clément Bréart de Boisanger.
  • Le lieutenant pilote Jean Pinczon du Sel, tué en combat aérien au-dessus du Palatinat le Modèle:Date. Mort pour la France. Neveu de Françoise-Marie-Thérèse Pinczon du Sel, épouse de Pierre-Marie-Clément Bréart de Boisanger.
La Seconde Guerre mondiale

Durant la Seconde Guerre mondiale, le manoir de Créac'h-Balbé abrite les cours du collège Saint-Sébastien de Landerneau, dont les locaux, transformés en hôpital militaire, furent réquisitionnés par les Allemands. Ces derniers occuperont ensuite la bâtisse quelques mois avant qu'elle n'accueille des réfugiés de la région brestoise pour, enfin, servir de camp clandestin aux Forces françaises de l'intérieur<ref>Le Télégramme</ref>.

Début Modèle:Date-, l'amiral Pierre Bréart de Boisanger, alors maire de Saint-Urbain, donne asile à une section de treize parachutistes de la France libre du Special Air Service dans son manoir de Kerdaoulas. Le Modèle:Date, la section part du manoir pour attaquer la Kommandantur de Daoulas<ref>Livre d'Edgard Tupët-Thomé, Special Air Service, l'épopée d'un parachutistes en France occupée, éditions Grasset, 1980, 250 pages.</ref>,<ref name="Manoir de Kerdaoulas, Saint-Urbain">Topic Topos</ref>.

Cette section du [[3e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:3e de chasseurs parachutistes]] (Modèle:3e RCP), commandée par le lieutenant Edgard Tupët-Thomé, fut parachutée dans la nuit, au lieu-dit Runaher en la commune de Saint-Urbain (opération Derry 3). Les parachutistes attaquent la Kommandantur, forte de Modèle:Nombre, tuent Modèle:Nombre allemands, font 40 prisonniers, repoussent une attaque ennemie en détruisant deux camions et une automitrailleuse ennemis puis libèrent Daoulas, avant d'aller ensuite attaquer et libérer Landerneau<ref>Mémoires de guerre</ref>.

Le contrôle de Daoulas fournissait d'excellentes positions d'artillerie au sud-est de Brest pour le général américain Troy Middleton qui y expédia tout un groupe d'artillerie du Modèle:8e d'armée américain qu'il commande, de façon à couvrir toutes les défenses de Brest et les positions ennemies sur la presqu'île de Crozon. Quatre FFI de cette section sont décédés pendant ces combats : Jean Cornec, Louis Le Quinquis, Guy Guichard et Louis Briguet<ref>Source : Bohn Roland, Joël Le Bras, Alain Le Berre, Louis Bothorel, François Rioual et Yves de Rosmorduc, Chronique d’hier. Tome III. La vie du Finistère 1939-1945, 199</ref>.

L'agriculture vers 1960

Vers 1960, 28 exploitations agricoles étaient recensées à Saint-Urbain, d'une superficie moyenne d'une dizaine d'hectares chacune.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

En 1886, le bourg de Saint-Urbain n'avait qu'une population agglomérée de Modèle:Nombre, pour une population communale totale de Modèle:Nombre ; « ce n'était qu'un petit bourg sans importance, situé sur la vieille route de Quimper à Landerneau »<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica</ref>.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : L'évolution démographique de Saint-Urbain a été très contrastée : la population a augmenté de façon quasi continue de 1793 à 1866, gagnant 271 habitants en 73 ans ; une période de déclin démographique suit entre 1866 et 1968, la commune perdant 597 habitants (-56 % en 102 ans), la commune étant alors frappée par l'exode rural. À partir de 1968, et surtout de 1975, la commune est touchée par la périurbanisation en raison de sa relative proximité de Landerneau et de Brest, gagnant 869 habitants en 40 ans entre 1968 et 2008. La période 1975-1982 est celle qui a connu la croissance la plus remarquable, la population augmentant alors de 479 habitants, soit de 82 % en 7 ans.

La population communale s'accroît désormais plus par excédent naturel (+1,2 % l'an entre 1999 et 2008) que par solde migratoire (+0,9 % l'an entre 1999 et 2008) alors que l'accroissement démographique était essentiellement dû à l'immigration nette entre 1968 et 1982, le solde naturel étant même négatif jusqu'en 1975. Désormais, la population de la commune est jeune : 25,2 % de jeunes de 0 à 14 ans contre 8,3 % de personnes âgées de 65 ans et plus en 2008. Entre 2000 et 2009 inclus, Saint-Urbain a enregistré 227 naissances et seulement 60 décès <ref>Insee</ref>.

Cet afflux de population nouvelle a provoqué la prolifération de lotissements de pavillons individuels, habités souvent par des migrants pendulaires : le nombre des logements est passé de 147 en 1968 à 567 en 2008, leur nombre ayant quasiment quadruplé en 40 ans. C'est surtout entre 1975 et 1982 que leur nombre a rapidement augmenté (+ 152 en 7 ans), freinant ensuite (+ 27 logements seulement entre 1982 et 1990 et + 35 logements entre 1990 et 1999), s'accélérant à nouveau depuis entre 1999 et 2008 (+123 logements en 9 ans). La commune a peu de résidences secondaires : 17 seulement en 2008<ref>Insee</ref>.

Monuments

Fichier:443 Saint-Urbain.jpg
L'église paroissiale Saint-Urbain et le cimetière autour de l'église.
Fichier:Saint-Urbain (29) Église 04.JPG
Partie sommitale du calvaire de l'enclos paroissial de Saint-Urbain.
  • L’église paroissiale Saint-Urbain, consacrée à saint Urbain : édifice bâti de 1677 à 1701<ref>Topic Topos</ref>. L'église fut détruite par un incendie le Modèle:Date ; elle est en forme de croix latine et son clocher élancé, à deux galeries, possède une double rangée de cloches. Un reliquaire du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle a été conservé.
  • Le calvaire du cimetière, situé dans le placître, restauré en 1630 par Roland Doré est orné d'une vingtaine de personnages dont un Christ en croix<ref>Topic Topos</ref> et un Christ aux liens. Son fût porte des écots, symbole des bubons de la peste, comme c'est souvent le cas, de nombreux calvaires ayant été érigés après des épidémies.
  • La chapelle de Trévarn : l'ancienne église tréviale Notre-Dame-de-Pitié de Trévarn, présente un plan en croix latine avec transept saillant et chevet à trois pans. Sur le bras sud du transept se trouve une petite sacristie de plan carré, greffée à l'est. La chapelle porte sur ses murs plusieurs pierres gravées et datées. Elle succède à un édifice religieux mentionné en 1172 (Ecclesia Sancti Baharni) dans l'acte de fondation de l'abbaye de Daoulas. Les fonts baptismaux, en kersanton, datent de 1666. Les piliers d'entrée du placître sont ornés de deux statues dont l'une représente saint Sébastien<ref>Topic Topos</ref>. Les deux retables et la statuaire sont en bois polychrome. Le calvaire sur le placître a été restauré par le sculpteur landernéen Roland Doré vers 1630 ; saint Baharn et une descente de croix à quatre personnages y sont représentés<ref>Topic Topos</ref>.

Depuis 1991, l'Association des Amis de Trévarn et du Patrimoine<ref name="Amis de Trévarn"/>, en collaboration avec la municipalité, a entrepris la sauvegarde de la chapelle. En 1995, grâce au prix emporté au concours « Un Patrimoine pour demain » organisé par le Pèlerin Magazine, elle a pu être remis entièrement en état.

  • Le manoir de Créac'h-Balbé<ref>Le portail des patrimoines de Bretagne</ref>, construit en 1860 par Pierre de Parcevaux. C'est un édifice néo-Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle de plan symétrique, composé d'un corps de logis central encadré de deux pavillons bas dans le même alignement. Vendu en 1926 à la famille Bréart de Boisanger, celle-ci en 1940 met le château à disposition des Filles du Saint-Esprit qui y créent une École ménagère rurale, puis à partir de 1967 une Maison d'accueil ouverte à des groupes variés du monde ecclésial, religieux ou éducatif. C'est désormais un centre spirituel du diocèse de Quimper<ref>Diocèse de Quimper et Léon</ref>
  • Le manoir de Kerdaoulas<ref name="Manoir de Kerdaoulas, Saint-Urbain"/> date des {{#switch: e
 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: e|-| – | e }}Modèle:S mini- siècleXVI

}}. Initialement propriété des seigneurs de Névet, puis de la famille de Goëzbriant (de Goësbriand) à partir de 1695, ce manoir est acheté dans la décennie 1890 par la famille Bréart de Boisanger. Le jardin d'agrément du manoir de Kerdaoulas est "Patrimoine classé" depuis 1992<ref>Patrimoine de France</ref>.

  • Le manoir de Beuzidou, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la famille Courtois ; il passe ensuite vers 1500 par mariage dans les mains de la famille Le Veyer et en 1761 dans celles de la famille de Flotte en raison du mariage de Marie Le Veyer avec Paul de Flotte<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La chapelle de Beuzidou, de plan rectangulaire, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
  • Neuf croix et calvaires se trouvent sur le territoire communal dont, outre la croix celtique déjà évoquée, celui du Buzidou (date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) ; celui de Cleuz-Bras (vers 1580) ; celui de Kergoat (1942) ; celui du Quinquis (1518 et 1630), qui porte un Christ de Roland Doré et une Vierge de Pitié à son revers ; celui de l'église, daté dans son écu de 1575 ; celui de la mission de 1894 ; celui de Croas-Madec, daté dans son écusson de 1570 ; celui de Trévarn (vers 1630)<ref>Croix et calvaires du Finistère</ref>.
  • Sept moulins ou anciens moulins dont celui du Beuzidou<ref>Le moulin de Beuzidou</ref>, en bordure de la Mignonne, qui a été aménagé en gîtes ; ceux de Kerdaoulas, de Guern-ar-Coadic, Moulin Neuf, etc.
  • 31 kanndi<ref name="linchanvrebretagne.org"/> ont été recensés à Saint-Urbain et un chemin piétonnier des kanndi a été balisé ; l'un d'entre est en projet de restauration, celui de Penbran, par l'association Dourdon<ref>Association Dourdon</ref>.
  • Le Monument aux morts

Enseignement

  • La commune possède une école primaire publique rénovée en 2003, une garderie, un service de restauration scolaire.

Équipements

  • Un complexe de sports en plein air (2 terrains de foot, 1 terrain multisports en stabilisé, un terrain de tennis, un terrain de basket) et une aire de jeux pour les enfants.
  • La salle municipale Ty Kreis-ker et les associations se réunissent dans la salle Ty-An-Holl équipée d’un boulodrome. Ty-An-Holl abrite le foyer des jeunes sous la responsabilité de la MPT de Landerneau.

Associations sportives

  • Le club de l’ES Mignonne est une entente sportive entre deux communes Irvillac et Saint-Urbain.
  • Le Golf de Brest-Iroise<ref>Pays des rives d'Armorique</ref> est situé à Lann-Rohou en Saint-Urbain : niché dans un parc boisé de Modèle:Unité et dessiné par l’architecte anglais Michael Fenn en 1976, il comprend deux parcours, un 18 trous et un 9 trous, qui possèdent chacun un tracé traditionnel et sportif. En 2010, un parcours de karting indoor a ouvert sur lez même site.

Personnalités liées à la commune

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Communauté de communes du Pays de Landerneau-Daoulas Modèle:Portail