Le Drennec

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Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Le Drennec {{#ifeq:1|0|[lə dʁɛnɛk]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} Modèle:En breton est une commune française du département du Finistère, en région Bretagne.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29047.png
Carte de la commune du Drennec.

Le Drennec est situé sur le plateau granitique du Léon et fait partie traditionnellement du pays de Léon. La commune, d'une superficie de Modèle:Unité, s'étend majoritairement entre Plabennec et Ploudaniel. Le Drennec bénéficie d'une situation géographique intéressante, proche des principaux centres urbains : à Modèle:Unité de Lesneven, à Modèle:Unité de Landerneau, à Modèle:Unité de Plabennec, à Modèle:Unité de Brest.

Le Drennec présente traditionnellement un paysage de bocage avec un habitat dispersé entre de nombreux hameaux et fermes isolées ; le bourg est excentré dans la partie est du finage communal. La commune se voit traversée par l'axe de communication principal du secteur, la RD 788 (ancienne Route nationale 788 déclassée en route départementale) qui relie Lesneven à Brest.

Le relief général de la commune est peu varié, l'altitude maximale atteint Modèle:Unité dans le secteur de Lestanet et décline légèrement vers l'Aber-Wrac'h au Nord et l'Aber-Benoît à l'Est. Le niveau le plus bas se situe dans le secteur du Mingant (Modèle:Unité).

Les rives boisées des deux abers permettent d’agréables promenades à pied, particulièrement le vallon du Coat et le sentier de randonnée dans la vallée de l’Aber-Wrac'h, le site de Lok Mazé et le bois du Leuhan.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ploudaniel-Inra », sur la commune de Ploudaniel, mise en service en 1982<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Le Drennec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Lesneven, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), zones agricoles hétérogènes (27,7 %), zones urbanisées (13 %), prairies (5 %), forêts (3,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Spinetum en 1291, Le Dreanneuc en 1428, Spineto en 1516, Audernec en 1630, Audernac lege an Dernac en 1654<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref>.

Le Drennec procède du breton Drein (« buissons d’épines »).

Attesté sous la forme An Drenneg en breton<ref name=":0" />.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Située entre deux abers, l’Aber-Wrac'h et l’Aber-Benoît, la commune du Drennec témoigne d’une occupation humaine dès le Néolithique. Sous l'occupation romaine, une voie romaine dans l’axe nord-sud fut tracée pour rejoindre Landerneau au port de l’Aber-Wrac'h.

Moyen Âge

Sous l’Ancien régime, la paroisse du Drennec, qui dépendait de l'archidiaconé d'Ac'h, se composait de deux paroisses et d’une trève : la trève de Landouzen (ou Landouzan), la paroisse de Bréventec (ancien prieuré de l’abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre qui, pour le temporel, dépendait de la seigneurie de Coatelez)<ref name="info">Modèle:Lien web.</ref>, et celle du Drennec. Les seigneurs du Drennec habitaient le Coat. Ils disparurent lors de la Révolution française.

Époque moderne

La paroisse de Le Drennec possédait quatre familles nobles comme l’indiquent les armoiries figurant sur le blason dont celles de la famille Le Ny de Coatelez (du château de Coatelez construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ne subsiste qu'un portail voûté de style Louis XIII)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La famille Le Ny est représentée aux réformations et montres entre 1429 et 1534 ; son membre le plus connu fut Salomon Le Ny, chambellan du duc de Bretagne Jean IV en 1380<ref name="info" />.

En 1597, alors que la peste ravageait le Léon, la paroisse du Drennec fut la seule à n'avoir aucun mort à déplorer. En reconnaissance à Notre-Dame, les habitants firent le vœu de venir processionnellement chaque année, le premier dimanche d'août, au sanctuaire du Folgoët. Le journal La Croix indique qu'en 1927 « malgré le temps et le vent soufflant en tempête, les enfants du Drennec ont tenu cette année, une fois de plus, la promesse faite par leurs pères il y a plus de trois cents ans, et à laquelle il ne fut, d'ailleurs, jamais manqué »<ref>Journal La Croix, n° du 21 août 1927, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k411906c/f1.image.r=drennec?rk=579402;0</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse du Drenec [Drennec] de fournir 3 hommes et de payer 19 livres et sa trève de Landouzan fournir 4 hommes et payer 26 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f7.image.r=Plovan?rk=21459;2</ref>.

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Le Drennec en 1778 : Modèle:Citation bloc

La cure de Bréventec était en 1786 l'une des plus pauvres du diocèse de Léon avec moins de 300 livres de revenu, pas plus que la portion congrue à cette date<ref name="Rohou 2012">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Le Drennec en 1843 : Modèle:Citation bloc

En 1844 six communes du Finistère (Rumengol, Guipronvel, Lanneuffret, Le Drennec, Loc-Eguiner et Tréouergat) refusèrent d'ouvrir une école, refusant d'appliquer la loi Guizot de 1833<ref>Louis Ogès, "L'Instruction primaire dans le Finistère sous le régime de la loi Guizot, 1833-1850", 1935, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3339264j.r=Guipronvel?rk=836914;0</ref>.

En Modèle:Date-, le Conseil municipal vote l'acquisition d'une maison destinée à devenir l'école des filles au Drennec, mais demande une subvention au Conseil général car « depuis plusieurs années, les habitants du Drennec n'ont reculé devant aucun sacrifice, les riches ont donné leur argent, les autres leurs bras et leurs charrettes dernièrement encore pour la construction d'un presbytère »<ref>"Rapports et délibérations / Conseil général du Finistère", avril 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55620363/f212.image.r=drennec?rk=450646;0</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Belle Époque

Le Drennec fut desservi par une gare située sur la ligne ferroviaire à voie métrique des chemins de fer départementaux du Finistère allant de Brest à Saint-Pol-de-Léon, mise en service au tout début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et qui ferma en 1946.

Jean-Louis Jestin, maire du Drennec, fit partie des onze maires du canton de Plabennec qui adressèrent en Modèle:Date- une protestation au préfet du Finistère à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises<ref>Journal L'Univers, n° du 30 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k711249b/f4.image.r=drennec?rk=858373;2</ref>.

Les mesures de laïcisation décidées par le gouvernement provoquent des réactions au Drennec : l'inventaire des biens d'église se passe difficilement si l'on en croit cet article du journal L'Ouest-Éclair en date du Modèle:Date : Modèle:Citation bloc

Le journal Le Petit Parisien ajoute que des procès-verbaux ont été dressés contre la femme et la fille du maire, M. Jestin, pour outrages à la gendarmerie<ref>Journal Le Petit Parisien, n° du 22 novembre 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k562339c/f1.image.r=drennec?rk=515024;0</ref>.

L'interdiction des crucifix dans les salles de classe des écoles laïques suscite aussi l'indignation de la population locale : le Modèle:Date, « sur les instructions de l'autorité académique, M. Rungoat, instituteur du Drennec, avait (...) enlevé le crucifix de sa classe. Le Modèle:Date, le maire, accompagné de son conseil municipal et d'environ 20 personnes, est venu replacer le crucifix. Sur de nouvelles instructions de l'inspecteur, cet emblème fut de nouveau enlevé, mais le maire, assisté de trois personnes, le replaça pour la deuxième fois et défendit formellement à l'instituteur d'y toucher. Le Modèle:Date-, le crucifix fut également enlevé de l'école des filles, et le Modèle:Date-, il y fut replacé. Pour ces motifs, l'administration préfectorale vient de suspendre de ses fonctions M. Louis Jestin, maire du Drennec »<ref>Journal Le XIXe siècle, n° du 23 janvier 1907, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7573450r/f3.image.r=Drennec?rk=407727;2</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Monument aux morts - Le Drennec-29.jpg
Monument aux morts de 14-18

Le monument aux morts du Drennec porte les noms de 26 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, un au moins (François Rozec) est mort en Belgique lors des combats de Maissin dès 1914, un (Adrien Le Guen) en Serbie en 1917 dans le cadre de l'expédition de Salonique, un (Adrien Refloc'h) est un marin mort accidentellement en mer, un (Goulven Habasque) est mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français<ref>http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=16662</ref>.

L'Entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel

Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:…

Monuments

  • La Chapelle de Landouzen : le site est, selon la tradition, le lieu de rencontre de Hoarvian et de Riwanon, les parents de saint Hervé ; en tout cas il est occupé depuis fort longtemps comme l'atteste la présence de stèles datant de l'Âge du fer. La chapelle tréviale, construite en 1526, elle fut remise en état et le clocher terminé vers 1780. Du calvaire de Landouzen daté de 1597, ne restent que la porte monumentale et le fût. Il a été transféré au bourg du Drennec lors de la mission de 1884. La cuve baptismale très curieuse correspond peut-être à la réutilisation d’une cuve gallo-romaine. À l’extérieur de la chapelle, on note plusieurs pierres antiques dont une stèle hexagonale profondément entaillée. Sous l’impulsion des « Mignoned Landouzan », la chapelle fermée au culte depuis 1952 et en ruine, reprenait vie en 1969.

La stèle située près du porche possède une entaille qui, selon la légende, aurait été creusée par la chaîne avec laquelle un saint par ailleurs inconnu, saint Ursin<ref group=alpha>Saint Ursin serait un évêque (du moins sa statue située dans la chapelle le représente comme tel) dont le nom devait être primitivement Eude, Eudon, Eozen, ou Yvon ; le manoir voisin était celui des seigneurs de Coeteozen ou de Boisyvon, qui avaient fondé une chapellenie à Landouzan, voir http://www.infobretagne.com/drennec.htm</ref>, dit aussi saint Thouzan (la chapelle est consacrée à ce saint et le nom de Landouzen en provient), aurait attaché le dragon qui terrorisait la région. Ensuite le saint aurait noyé le monstre dans le marais voisin.

  • La paroisse de Bréventec possédait une très petite église (dédiée à Santez Ventroc, invoquée contre les maux de ventre) disparue depuis longtemps, sur l’emplacement de la place publique (cadastre de 1830). L’ancien missel de Bréventec, livre manuscrit réalisé par les moines de l’abbaye de « San Vazé de Fine de Terre » au {{#switch: ou
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   Modèle:S mini-{{#ifeq:   ou  |-| – |   ou   }}Modèle:S mini- siècle

}} se trouve à la bibliothèque Mazarine à Paris.

Événements

Gouel Lok Mazé. Une fête se déroule à la chapelle de Lok Mazé (paroisse de Bréventec) tous les étés, l'avant-dernier dimanche du mois d'août, organisé par « Buhez Ha Plijadur e Lok Maze ». Des jeux bretons dont un tournoi de rugby strobet y sont pratiqués.

Héraldique

Fichier:Blason ville fr Le Drennec (Finistere).svg
Le blason de la commune du Drennec.

Le poisson représente les seigneurs du Drennec, qui habitaient le Coat ; la famille disparut après la Révolution, le château et le moulin furent acquis par les familles Jestin et Huguen.

La tête de lièvre avec les quintefeuilles représente la famille Le Ny de Coatéles. Après la Révolution, le château fut la propriété de la famille Bigot d’Engente.

L’arbre représente la famille de Coatéozen ou de Boisyvon, qui s’est fondue dans la famille de Kerouartz de Lannilis. En 1783, Jacques Louis de Kerouartz et son épouse Charlotte furent parrain et marraine de la grande cloche de Landouzen.

Les deux faces et le lambel sont des Barbier de Landouzen, branche cadette des Barbier de Kerjean et des Barbier de Lescoat.

Terre d'Hortensias

L'un des 7 jardins de « Terre d'Hortensias » se situe sur la commune du Drennec à l'aire de jeux de Kerfeunteun.

Devenu une des plantes emblématiques de la Bretagne, l'hortensia ou hydrangea, originaire d'Asie, ne fleurit en France que depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque des grandes expéditions maritimes scientifiques à la découverte de terres inconnues. Le premier hortensia est introduit en France par le botaniste Philibert Commerson qui embarque avec Bougainville pour un tour du monde à bord de « La Boudeuse », partie de Brest en 1766.

Omniprésent dans les jardins des particuliers et les bourgs de nos communes, l'hydrangea a été privilégié pour valoriser notre patrimoine architectural et paysager du pays des Abers-Côte des Légendes dans le projet « Terre d'Hortensias ».

Plus que de simples fleurissements, « Terre d'Hortensias » présente en 7 jardins une découverte thématique de 50 variétés d'hortensias.

Les autres jardins de « Terre d'Hortensias » : la chapelle de Guicquelleau au Folgoët, la chapelle Notre-Dame de la Clarté à Kernouës, la salle des fêtes à Lanarvily, le sémaphore à Landéda, le dolmen de Lilia à Plouguerneau, la salle multifonctions à Saint-Méen. L'entrée dans les jardins est libre.

Démographie

Modèle:Population de France/introduction

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Légende

Le château de Coat-Elez (« Bois des Anges ») se rattache à une légende : « On dit que, fuyant un époux irrité qui la croyait adultère, une femme, nouvelle Geneviève, chercha un asile dans ce bois. Un seigneur des environs l'y rencontra, et voulait assouvir sur elle sa passion, quand deux anges la protégèrent, et ordonnèrent à Even de reconduite cette femme à son mari, le comte Siffroi, et de les réconcilier, car elle était innocente »<ref name="M&V" />.

Notes et références

Notes

Modèle:Références Modèle:Références

Cartes

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Références

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Bibliographie

  • Jorda et Ronan Caerleon : Landouzan : au cœur des siècles bretons, publié par les Mignoned Landouzan, 1979.

Liens internes

Liens externes

Modèle:Autres projets

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