Locmaria-Plouzané

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France

Locmaria-Plouzané {{#ifeq:1|0|[lɔkmaʁja pluzane]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}, parfois écrit Loc-Maria-Plouzané<ref>Modèle:Lien web.</ref> est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France. Ses habitants sont les Lanvénécois.

Géographie

Situation

Locmaria-Plouzané se trouve à l'ouest de Brest, en direction du Conquet et de la Pointe Saint-Mathieu ; c'est une commune littorale du Goulet de Brest et de l'anse de Bertheaume qui le fait déboucher sur l'Océan Atlantique et la mer d'Iroise. La commune fait partie de la Communauté de communes du Pays d'Iroise.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Description et relief

Le territoire de la commune se présente sous la forme d'un trapèze, sa surface est de 2 315 hectares. Le finage communal est constitué pour l'essentiel par un morceau du plateau du Léon : le point culminant situé au nord-ouest du territoire communal atteint Modèle:Nobr près de Moguérou. Le nord-est de la commune, y compris le bourg, est à une altitude plus basse (vers Modèle:Nobr pour le bourg) et constitue une zone plane parcourue par plusieurs petits affluents de rive gauche de la partie amont de l'Aber Ildut. La partie sud du territoire communal est formée par une ligne de hauteurs atteignant aux environs de Modèle:Nobr d'altitude vers Pen ar Menez (et même Modèle:Nobr au Diry) selon un axe qui correspond approximativement au tracé de la route départementale 789 ; son versant sud est en pente jusqu'au littoral, long de Modèle:Nobr, formé pour l'essentiel pour sa partie est de falaises d'une cinquantaine de mètres d'altitude (Modèle:Nobr pour la colline de Ru Vraz) ; de tracé relativement rectiligne, ce littoral est constitué d'est en ouest par la Pointe du Grand Minou et des falaises entrecoupées de quelques grèves où aboutissent de minuscules fleuves côtiers aux vallons très encaissés (Grève de Dalbosq, Grève de Déolen) ; la partie ouest du littoral communal est par contre constituée surtout de plages (Trégana, Portez et Porsmilin (Porzh Milin)) et de falaises basses ne dépassant guère la vingtaine de mètres d'altitude.

Cadre géologique

Modèle:Article connexe

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Carte géologique du Massif armoricain.

Géologiquement, la commune est située à l'extrémité nord-ouest du Massif armoricain, dans le pays de Léon qui est une presqu'île massive, pénéplanée à l'altitude moyenne de Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le domaine structural armoricain de la zone de Léon constitue un vaste antiforme métamorphique de Modèle:Unité sur Modèle:Unité orienté NE-SW, plongeant légèrement vers l'est<ref>Coupe du domaine du Léon. D'après Modèle:Article.</ref> de Modèle:Unité sur Modèle:Unité orienté NE-SW, plongeant légèrement vers l'Est<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il forme une vaste série d'un métamorphisme croissant depuis les zones externes (fossé de l'Élorn, bassin de Morlaix) où l'on observe essentiellement des schistes et quartzites, jusque vers le centre (région de Lesvenen) où l'on trouve des gneiss d'origine variable partiellement anatectiques, et au nord avec les migmatites de Plouguerneau (datées de 330 à 340 Ma), séparées de l'antiforme par la zone de cisaillement de Porspoder-Guissény, caractérisée par des mylonites et ultramylonites<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'orogenèse hercynienne se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG)<ref>Modèle:Article.</ref>. Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un important plutonisme qui s'étend d’un pôle gabbroïque à un pôle leucogranitique, la majorité des venues étant à associer au fonctionnement des grands cisaillements marqués dans la morphologie : le cisaillement nord-armoricain et celui de Porspoder–Guissény (couloir de déformation de Modèle:Unité de long sur Modèle:Unité de large<ref name="Marcoux p27">Marcoux, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909<ref>C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (Modèle:1re), 1909.</ref>, formant de Flamanville à Ouessant un alignement de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE), datés de 300 Ma, correspond à ce magmatisme permien<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans le Léon, ce chapelet est formé par le massif granitique allongé de Saint-Renan-Kersaint et les massifs de l'Aber-Ildut-Ploudalmézeau-Kernilis-Plouescat au centre et le massif de Brignogan au nord. Le petit massif de Trégana au sud-ouest de Locmana est une intrusion hercynienne (340 Ma)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Pétrologiquement, le plutonisme sur le territoire de Locmaria-Plouzané se traduit par la mise en place de la granodiorite de Trégana, un petit massif granitique (longueur de Modèle:Unité et largeur maximale de Modèle:Unité) qui recoupe obliquement la partie occidentale des gneiss de Brest et injecte les micaschistes du Conquet de puissantes apophyses. Cette venue granitique qui affleure dans l'anse de Bertheaume (notamment à la plage de Porsmilin) est associée au fonctionnement du décrochement nord-armoricain<ref name="Marcoux p27" />. Le contact entre les roches est très complexe avec de nombreuses enclaves de gneiss plus ou moins assimilées au sein de la granodiorite. Dans cette dernière, la biotite (minéral plus réfractaire à la fusion) Modèle:Citation. Sa paragenèse comprend : oligoclase entre 60 et 70 %, quartz entre 20 et 30 %, microcline (3-5%), biotite (~ 2 %), muscovite (1-2 %)<ref>Chauris et al., Notice explicative de la feuille Brest, éditions du BRGM, 1980, Modèle:P..</ref>. Au fond de l'anse, de petites dunes fossiles ourlent les plages de Trégana et du Trez-Hir. Dans cette dernière, se sont formés des dépôts tourbeux d'arrière-dune d'âge : ces tourbières littorales, contemporaines de la transgression flandrienne, sont visibles derrière les sables dunaires Holocène<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les falaises de Porsmilin interceptent le passage d'un puissant (Modèle:Unité) dyke doléritique, subvertical<ref>Chauris et al., Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>. Cette intrusion triasico-liasique affleure depuis l'anse de Brenterc'h jusqu'en Cornouaille, entre Douarnenez et Quimper, dans la direction de la faille de Kerforne<ref>Du nom du géologue Fernand Kerforne ayant étudié cette faille au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cf F. Kerforne, Étude de la région silurique occidentale de la presqu’île de Crozon (Finistère), Imprimerie Simon, Rennes, 1901, 234 p.</ref>, accident tectonique parallèle à l'actuelle bordure de la marge continentale européenne (golfe de Gascogne). Ce dyke qui matérialise la faille est comparable à d'autres qui sont visibles en Espagne, au Maroc et dans les Appalaches de l'Amérique du Nord<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Âgé d'environ 200 Ma<ref>Modèle:Article.</ref>, il est le témoin du début de la dislocation de la Pangée et de l'ouverture de l'océan Atlantique central lors de la mise en place de la province magmatique centre atlantique<ref>Modèle:Article.</ref>.

Économiquement, la granodiorite de Trégana d'affinité trondhjémite a été exploitée surtout<ref>Les carrières de l'intérieur, envahies par la végétation, n'offrent aucun caractère particulier digne d'être signalé.</ref> dans les falaises et sur l’estran<ref>Chauris L., 1994b – Une roche blanche oubliée : le granite de Trégana dans le Finistère (France), Documents du musée de la Pierre de Maffle (Belgique), 5, Modèle:P..</ref> (l'avancement de l'extraction a entraîné la formation d'un platier rocheux artificiel et d'une falaise anthropique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cette roche est reconnaissable à ses cristaux de plagioclases blancs, à section sub-carrée<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Citation, ce qui explique que cette pierre de taille n'a été utilise que localement (stèles locales<ref>Le granite d'Aber-Ildut le concurrence rapidement.</ref> de l’époque gauloise, croix et calvaires depuis le haut Moyen Âge, encadrements dans les chapelles et églises depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Une vingtaine recensée par Louis Chauris dans un rayon d'une quinzaine de km</ref>, manoirs à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pierre de taille de moyen appareil du donjon du château de Brest…)<ref>Chauris L., 2000b – L’impact du granite de Trégana en presqu’île de Crozon, Avel Gornog (Crozon), 8, Modèle:P..</ref>,<ref>Chauris L., 2001 – Naguère… l’emploi du granite de Trégana dans la région brestoise. La pierre en Basse-Bretagne, Cahiers de Bretagne occidentale (Brest, CRBC), 18, Modèle:P..</ref>.

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de la région peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Habitat

Comme dans beaucoup de communes littorales, la tradition respecte deux secteurs distincts : l’arvor et l’argoat par rapport à un bourg, centre administratif et social. Pendant longtemps, cette localisation se retrouve à l'église où les gens de l'Arvor se place à droite et ceux de l'argoat à gauche. Leur délimitation peut être définie assez nettement par un axe routier partant à l'ouest de Pont-Rohel sur la route (D789) de Brest - Le Conquet, passant par le bourg et aboutissant à l'est au pont de Feunteun-Sané, limite avec Plouzané.

Le bourg est situé à une certaine distance de la côte : c'est là une caractéristique commune à de nombreuses communes littorales bretonnes (par exemple à Plouguerneau, Ploudalmézeau, Plouarzel, Ploumoguer, Plouzané), etc.), les premiers immigrants bretons fixèrent le centre de leurs plous à l'intérieur des terres, probablement par crainte des pirates saxons<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le paysage rural traditionnel est celui du bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et de fermes isolées, le littoral étant resté presque inhabité. Mais la répartition de l'habitat a beaucoup évolué ces dernières décennies : d'une part, la proximité de l'agglomération brestoise a provoqué la création de nombreux lotissements périurbains autour du bourg, notamment en direction du sud-ouest jusqu'à Keriscoualc'h et Kerfily, ainsi que vers le sud (en direction de Pen ar Menez) et le nord-ouest (vers Mescam et Keréven) ; d'autre part, l'attractivité balnéaire a provoqué une rurbanisation importante en arrière des plages de Trégana, Portez et Porsmilin (Porzh Milin). Seules la moitié nord de la commune et la zone proche des falaises de la partie est du littoral ont conservé leur aspect rural.

Transports

Bien que littorale, la commune ne possède aucun port. Son territoire est traversé par la D 789 (ancienne RN 789) allant de Brest au Conquet, mais le bourg, à l'écart de cet axe routier, n'est desservi que par des routes secondaires.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plougonvelin », sur la commune de Plougonvelin, mise en service en 1929<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanvéoc », sur la commune de Lanvéoc, mise en service en 1948 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Locmaria-Plouzané est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Locmaria-Plouzané, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nobr, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (56,8 %), terres arables (24,4 %), zones urbanisées (14,2 %), prairies (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Locmaria de Lanmeanec en 1477, Locmaria Lanvenec en 1610 et Loc-Maria Plouzané en 1790<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Locmaria-Plouzané vient du breton Loc Maria (« lieu consacré à Marie »), Plou (« paroisse ») de saint Sané.

En 2011, des réflexions ont été envisagées afin de modifier le nom officiel de la commune pour le transformer en Locmaria-Lanvénec, afin d'une part d'éviter le quiproquo fréquent qui consiste à croire que Locmaria n'est qu'un quartier ou un hameau de la commune voisine de Plouzané, et de rendre le nom de la commune cohérent avec le gentilé. Un référendum à ce sujet devait se tenir fin 2012<ref>Le Télégramme du 28 décembre 2011</ref>. Mais finalement le nom n'a pas changé et est resté Locmaria-Plouzané.

Histoire

Préhistoire

Paul du Chatellier a exploré en 1892 près du village de Brendégué un tumulus de l'âge du bronze à Locmaria-Plouzané, d'un diamètre de Modèle:Nobr et d'une hauteur d'Modèle:Nobr mètre ; « la chambre était construite en pierres, disposées en encorbellement, et contenait des restes incinérés sur une épaisseur de 4 à Modèle:Nobr. Au centre était une grosse pierre sur laquelle avait été placée une tête de grand cerf (...) »<ref>"Revue archéologique", janvier 1896, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k203640f/f264.image.r=Plouzan%C3%A9?rk=4871268;4</ref>. Tout auprès on a trouvé deux petits poignards de bronze et un long poinçon en os<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Moyen Âge

Locmaria faisait partie de l'ancien comté de la Maison de Poulpiquet du HalgouëtModèle:Référence nécessaire. Saint Sané aurait abordé le continent à la pointe de Perzell, actuelle pointe de Bertheaume, puis, avançant dans les terres, s’arrêta au cœur de la forêt de Lucos, « lieu consacré », au centre de laquelle se trouvaient des temples païens. Avec ses compagnons, ils firent de ces temples des sanctuaires chrétiens, dont la première église de Locmaria-Plouzané<ref>Le Finistère monumental - Brest et sa région, par Louis Le Guennec, Édition 1981</ref>. Albert Le Grand, qui a écrit sa biographie dans la Vie de saint Sané, écrit : « Par la commune tradition, que la Tour de l'Eglise Trevialle de Nostre Dame de Lou-Maria [Locmaria-Plouzané], distant de Guic-Sané Plouzané d'un quart de lieue, estoit, jadis un Oratoire dedié à leurs fausses & prophanes Deïtez , situé lors au milieu d'une épaisse forest qu'ils nommoient Lucos ; & void-t-on, devant ladite Eglise, de part & d'autre du grand chemin, deux grandes Croix de pierre, lesquelles on tient que S. Sané y avoit fait planter, dés qu'il eust converty ce peuple à la Foy ; en reconnaissance de quoy, ces Croix ont esté depuis tenuës en grande révérence, & servoient d'Azile & franchise pour les malfaicteurs ; que, s'ils pouvoient une fois se rendre au grand chemin entre ces deux Croix, ils n'estoient point appréhendez de la Justice & l'appelloient Menehy Sant Sané » [ minihy ]. Le bois prit alors le nom de Coat-ar-C'hras ("le Bois de la Grâce")<ref>Albert Le Grand, La Vie de Saint Sané, Evesque Hybernois, consultable http://atelier-st-andre.net/fr/pages/oeuvres/sane.html</ref>.

Ces faits sont repris par Jean-Baptiste Ogée qui écrit : « L'église de Plouzané était autrefois un temple consacré aux idoles. Saint Sané est considéré comme le Patron du lieu. On remarque dans cette église plusieurs monuments qui prouvent son antiquité. Auprès du porche est une Croix de pierre fort haute, sur laquelle sont des inscriptions qu'on ne saurait lire. À peu de distance de l'église de Lomaria [Locmaria-Plouzané], on remarque deux grandes Croix de pierre que l'on prétend avoir été plantées par saint Sané après qu'il eut converti le peuple de ce pays à la foi catholique. Ces Croix ont toujours été fort révérées du peuple et ont été longtemps reconnues comme des asiles inviolables. Les malfaiteurs qui s'y réfugiaient ne pouvaient être saisis, ni punis. On voit aussi dans le cimetière une pierre d'autel où saint Sané célébra pour la première fois la messe, en présence des nouveaux convertis, dans le sixième siècle. Plouzané et la chapelle de Lomaria [Locmaria-Plouzané] étaient alors environnées d'une grande forêt, au milieu de laquelle elles étaient situées »<ref>Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, tome 3, consultable https://archive.org/details/dictionnairehist03og/page/432</ref>.

=== Du {{#switch: au

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
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   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} ===

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Locmaria-Plouzané faisait partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan<ref>Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.</ref>.

La chapelle Saint-Sébastien fut d'abord un simple oratoire dédié à saint Sébastien<ref group=Note>Saint Sébastien fut choisi par les autorités ecclésiastiques comme saint protecteur de la peste</ref> construit dans le cimetière ouvert lors de l'épidémie de peste qui désola le Léon entre 1639 et 1652 et fit Modèle:Nobr à Locmaria en 1640 ; dès 1645 un pardon y fut organisé chaque année<ref>Annick Rousseau, « La peste à Locmaria-Plouzané et la chapelle Saint-Sébastien », Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie de Quimper, 1930.</ref>. L'oratoire fut transformé en une véritable chapelle en 1785, laquelle fut reconstruite en 1863<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Révolution française

Sous la Révolution, février 1790 voit la séparation entre Plouzané et Locmaria qui devient alors une commune.

La paroisse de Plouzané et sa trève de Locmaria résistèrent à la Constitution civile du clergé. En 1792, la messe était toujours célébrée par des prêtres insermentés, sous la protection de 40 ou Modèle:Nobr armés. « Tous s'accordaient à dire que les paysans se rassemblaient en armes dans ces deux communes ; que des vedettes [guetteurs] étaient placées dans les clochers, afin de sonner, à la première alerte, le tocsin auquel on savait que les communes voisines étaient prêtes à répondre ; que les voyageurs, surtout ceux qui venaient de Brest, étaient arrêtés et retenus sous les prétextes les plus frivoles ; que les patriotes, en minorité, n'étaient pas plus en sécurité que le curé constitutionnel de Plouzané contre lequel on excitait les femmes et les enfants qui, non contents de l'insulter quand il exerçait son ministère, le poursuivaient à coup de pierres, à la sortie de l'église et jusque chez lui »<ref>Prosper Levot, "Histoire de la ville et du port de Brest pendant la Terreur", consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96132324/f44.image.r=Plouzan%C3%A9?rk=1502153;2</ref>. Le Modèle:Date-, le district de Brest dut envoyer un détachement de Modèle:Nobr pour venir à bout de la population récalcitrante.

En juin 1792, quatre officiers municipaux de Locmaria (Cosléou, Inisan, Ollivier, Lessar) adressent une supplique au Roi : « Rendez, Sire, à vos fidèles sujets la liberté du culte, rendez-leur les anciens ecclésiastiques que des ennemis acharnés de l'autel et du trône s'efforcent d'éloigner de nous, malgré l'amnistie que votre paternelle bonté a prononcée pour tout le royaume »<ref>https://bergotgenevieve.wordpress.com/genealogie-jaouen/jaouen-pierre-cultivateur-maire-de-milizac-1792-1793-assesseur-du-juge-de-paix/ et Adrien Milin, "Commune de Milizac, Le Léon dans la tourmente révolutionnaire 1789-1801", CRBC M 8961.</ref>.

En 1802, Locmaria obtient de devenir une paroisse totalement indépendante de Plouzané.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Locmaria en 1843 : Modèle:Citation bloc

Pourtant, la croix actuelle ne porte ni écusson ni date. Elle est en granite de Trégana et a été érigée là en 1801 en remplacement d'une croix ancienne détruite pendant la Révolution<ref>Délibération du conseil municipal du 6 avril 1801.</ref>. Cette croix provenait de Pont-Rohel et était surnommée Croix de Anglais sans doute en souvenir de l'expédition anglaise de 1558 qui ravagea Le Conquet, l'abbaye de Saint-Mathieu et Plougonvelin<ref group="Note">L'expédition est relatée dans les pages du Le Conquet, de l'abbaye Saint-Mathieu et de Plougonvelin dans leur section Histoire.</ref>.

Locmaria-Plouzané possédait trois moulins à vent dont un seul subsiste, en ruines, sur la colline de Ru Vraz, laquelle abritait aussi une "maison des douaniers" qui fut précédemment un poste de garde-côtes.

La commune obtint à plusieurs reprises dans les décennies 1860 et 1870 l'autorisation de percevoir une surtaxe sur l'alcool et l'absinthe à l'octroi de la commune de Locmaria-Plouzané<ref>" Impressions : projets de lois, propositions, rapports, etc. / Assemblée nationale", 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9663343n/f788.image.r=Plouzan%C3%A9?rk=2939928;4</ref>.

Le maire de Locmaria-Plouzané, Charles de Kerguiziau de Kervasdoué, fut suspendu de ses fonctions en Modèle:Date- par le préfet du Finistère pour avoir refusé d'afficher un ordre du jour de flétrissure voté par les députés à l'encontre des anciens ministres de l'Ordre moral<ref>Journal Le Temps, n° du 11 avril 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2276134/f3.image.r=Lanmeur?rk=257512;0</ref>.

Benjamin Girard décrit ainsi Locmaria-Plouzané en 1889 : Modèle:Citation bloc A la pointe du grand Minou, existait une [[Tour-modèle type 1811|tour-modèle Modèle:N°, type 1811]] qui a été détruite et remplacée par le fort de Toulbroc'h situé à l'entrée du Goulet de Brest, construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour assurer la défense du port de Brest.

Modèle:Article détaillé

En 1879, un câble télégraphique sous-marin transatlantique part de la grève de Déolen à destination de Cap Cod (USA) via Saint-Pierre-et-Miquelon<ref name=":0" />.

En 1898, un câble télégraphique sous-marin, dénommé "Le Direct" relie Brest, via Déolen, à Orleans (Massachusetts)<ref group="Note">À Orleans, un musée rappelant cette époque, le Modèle:Langue, a été créé juste au-dessus de la grève où arrivaient les câbles en provenance de Déolen.</ref>, assurant sans relais intermédiaire une communication directe entre l'Europe et l'Amérique du Nord, est mis en service par la Compagnie française des Câbles télégraphiques. Long de Modèle:Nobr km (Modèle:Nobr milles nautiques), ce fut le câble télégraphique le plus long et le plus lourd jamais réalisé. La crique de Déolen fut choisie pour la tranquillité des lieux « éloignés de toutes influences de parasites industriels nuisibles aux récepteurs »<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. De nouveaux câbles aboutirent à Déolen et la station continua de fonctionner jusqu'en 1962, elle est remplacée par la station de Penmarc'h opérationnelle depuis 1959 avec des câbles coaxiaux<ref name=":0" />.

Modèle:Article détaillé

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Le Conquet tramway L'arrêt de Pen ar Menez en 1911.jpg
L'arrêt de Pen-ar-Ménez (ligne de tramway de Brest au Conquet) en 1911.

L'enterrement de Jean-René Arzel en 1905

L'enterrement de Jean-René Arzel<ref group=Note>Jean-René Arzel, né le Modèle:Date à Locmaria-Plouzané.</ref>, marin à bord du sous-marin Farfadet, coulé accidentellement dans la lagune de Bizerte le Modèle:Date est décrit longuement par l'abbé Gayraud, qui en profite pour décrire le bourg de Locmaria-Plouzané dans le journal L'Univers : Modèle:Citation bloc

La querelle des inventaires en 1906

Fichier:Inventaire église Locmaria-Plouzané.jpg
La première tentative d'inventaire des biens d'église à Locmaria-Plouzané (journal L'Ouest-Éclair du 20 mars 1906).

Le journal L'Ouest-Éclair décrit ainsi la querelle des inventaires à Locmaria en 1906 : Modèle:Citation bloc

Le journal L'Humanité raconte les mêmes faits en ces termes : Modèle:Citation bloc

Un bureau téléphonique fut mis en service à Locmaria le Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 29 décembre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643854q/f5.image.r=Plouarzel?rk=2618038;4</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Monument aux morts - Locmaria Plouzané-29.jpg
Le monument aux morts de Locmaria-Plouzané.

Le monument aux morts de Locmaria-Plouzané porte les noms de Modèle:Nobr et marins morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale; parmi eux, par exemple, François Gélébart, matelot mécanicien à bord de l' Édouard-Corbière<ref group=Note>L' Édouard-Corbière était un navire à passagers lancé en 1907 au Havre, qui appartenait à la "Compagnie des Paquebots à Vapeur du Finistère" et qui fut torpillé par un sous-marin allemand le Modèle:Date, voir https://www.marine-marchande.net/Perchoc/Perchoc-12/12-Perchoc.htm</ref>, tué à l'ennemi en mer le Modèle:Date et décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; Jean Jegou, mort le Modèle:Date alors qu'il était prisonnier en Allemagne ; Yves Jézéquel, chasseur au 47e bataillon de chasseurs alpins, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Ypres (Belgique) ; la plupart des autres sont morts sur le sol français<ref name="MemorialGenWeb15042">Modèle:Lien web.</ref>.

Né en 1895, Georges De Kerros, est mort de la grippe espagnole le Modèle:Date- à Beaumont-du-Gâtinais (Seine-et-Marne) avant sa démobilisation. Maréchal des logis au [[Liste des régiments d'artillerie français|Modèle:278e régiment d'artillerie de campagne]] il est blessé en 1915 et en 1916. Il est cité à l'ordre de son régiment en Modèle:Date- et de ce fait titulaire de la croix de guerre avec une étoile en bronze.

L'Entre-deux-guerres

Le 15 aout 1919 est inauguré le monument aux morts<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce monument a été érigé par la paroisse de Locmaria à l'initiative du Père Quinquis, missionnaire des Oblats de Marie-Immaculée et originaire de la commune. Après avoir servi comme infirmier et aumônier militaire, avant de regagner sa mission africaine du Natal, il sollicite les paroissiens mais aussi le conseil municipal pour lever les fonds en l'honneur des Lanvénécois mort à la guerre<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1951, lors de sa dernière visite à l'occasion de son jubilé d'or (50 ans de vie religieuse), l'abbé Quinquis prononce le sermon suivant (en langue bretonne) : Texte original : Modèle:Citation Traduction : Modèle:Citation La famille de Guillaume Coatanéa (treize enfants vivants) reçoit en 1924 le prix Cognacq-Jay<ref>Journal L'Ouest-Éclair du 3 décembre 1924, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6478433/f3.image.r=Plouzan%C3%A9?rk=2167392;4</ref>.

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Locmaria-Plouzané porte les noms de dix personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi elles, Jean Goarzin, soldat du [[241e régiment d'infanterie|Modèle:241e régiment d'infanterie]], mort le Modèle:Date à Pervyse (Belgique)<ref name="MemorialGenWeb15042" />.

L'après Seconde Guerre mondiale

François Herry, maréchal-des-logis-chef au [[Liste des régiments d'artillerie français|Modèle:69e régiment d'artillerie d'Afrique]], est disparu le Modèle:Date à Thudaumot (Cochinchine) pendant la guerre d'Indochine<ref name="MemorialGenWeb15042" />.

Le Modèle:Date, deux aviateurs de la base aéronavale de Lann-Bihoué, qui effectuaient des acrobaties à bord d'un avion « Fiesler-Torch », se tuèrent, une aile de leur avion s'étant détachée, près du bourg<ref>Journal Combat, n° du 7 février 1947, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4749332c/f3.image.r=Plouzan%C3%A9?rk=3347656;0</ref>.

Un patronage catholique, « L'Étoile de Locmaria », existait dans la décennie 1950 et les décennies suivantes.

La troménie commune aux paroisses de Plouzané et Locmaria-Plouzané, qui existait depuis un temps immémorial en l'honneur de saint Sané et qui se rendait notamment à la fontaine Saint-Sané (dite aussi fontaine du Cloître), a été organisée pour la dernière fois en 1959 ; les paroissiens de Plouzané ont toutefois continué à l'organiser seuls jusqu'en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Yoann Rouat, maréchal des logis au [[13e régiment de dragons parachutistes|Modèle:13e régiment de dragons parachutistes]], est mort le Modèle:Date au large des côtes gabonaises<ref name="MemorialGenWeb15042" />.

Politique et administration

Liste des maires

Le premier maire de Locmaria fut Jean Gestin originaire de Languiforc'h sur la route de Dalbosc en 1790.

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La mairie.

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Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Locmaria-Plouzané, consultée le 31 octobre 2017</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/tableau Modèle:Population de France/graphique

Armoiries

Modèle:Blason-ville-fr

Modèle:Blason-ville-fr

Langue bretonne

L'adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le Modèle:Date-. La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le Modèle:Date.

Loc-Maria Plouzané en breton s'écrit « Lokmaria Plouzane » et se prononce « Loumaria ».

Une classe bilingue a été ouverte en 2012 à l'école Saint-Joseph.

À la rentrée 2017, Modèle:Nobr étaient scolarisés dans la filière bilingue catholique (soit 9,7 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)<ref>http://www.opab-oplb.org/98-kelenn.htm</ref>.

Sites et monuments

Fichier:Menhirs Christianisés.JPG
Anciennes stèles christianisées présentes au bourg.
Fichier:Maisons des Citoyens de Locmaria.JPG
La Maison des Citoyens et la boucherie.

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Notes et références

Notes

<references group="Note"/>

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

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