Saint-Renan

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Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Renan {{#ifeq:1|0|[sɛ̃ʁnɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} est une commune du département du Finistère, dans la région Bretagne, en France, située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Brest.

Géographie

Fichier:Map commune FR insee code 29260.png
Carte de la commune de Saint-Renan.

Saint-Renan est une commune située au nord-ouest de Brest, dans le Léon. Elle fait partie de la communauté de communes Pays d'Iroise Communauté et du pôle métropolitain Pays de Brest.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Cadre géologique

Modèle:Article connexe

Fichier:Geologic map Armorican Massif FR.svg
Carte géologique du Massif armoricain.

Saint-Renan est à l'extrémité sud-ouest du domaine structural de la zone de Léon qui constitue un vaste antiforme métamorphique de Modèle:Unité sur Modèle:Unité orienté NE-SW. Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un important plutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinture batholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologue Charles Barrois en 1909<ref>C. Barrois, Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (Modèle:1re), 1909.</ref>), formant de Ouessant à Barfleur (Aber-Ildut, Carantec, Ploumanac'h, puis Flamanville et Barfleur) un alignement de plutons de direction cadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE), datés aux alentours de 300 Ma, correspond à un magmatisme permien<ref>Modèle:Article.</ref>. L'orogenèse hercynienne se termine par la formation de deux accidents crustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG)<ref>Modèle:Article.</ref>. Le plutonisme sur le territoire de Saint-Renan<ref>Coupe du Massif armoricain</ref> se traduit par la mise en place d'un massif composé de deux granites distincts : le granite de Saint-Renan sensu stricto (granite fin à deux micas), intrusif dans des gneiss<ref group=Note>Modèle:Citation. Cf Modèle:Article.</ref>, et le granite à biotite dominante de Kersaint, de grain grossier à porphyroïde. Ces venues granitiques sont associées au fonctionnement du décrochement nord-armoricain<ref>Marcoux, Modèle:Opcit, Modèle:P..</ref>.

Le granite de Saint-Renan est caractérisé par la fréquence de diaclases tapissées d’un feutrage noirâtre de tourmaline. Il a été utilisé localement avec l'orthogneiss de Brest, dans la muraille gallo-romaine du château, au pied du Cours d’Ajot de la ville<ref>Modèle:Article.</ref>.

Des gisements de sables alluvionnaires contenant de la cassitérite (minerai d'étain) ont été décrits à Saint-Renan, Plouarzel et Bourg-Blanc<ref>R. Moussu, Le gisement d'étain de Saint-Renan, géologie et prospection, "Annales des mines", janvier 1963, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9764319j/f647.image.r=Plouarzel</ref>. Ils furent exploités par la COMIREN à partir de 1960 : mais certains de ces gisements avaient déjà été exploités dans un passé lointain, notamment dès l'âge du bronze<ref>Louis Chauris, Aperçu sur les lointaines exploitations d'étain en Bretagne, "Bulletin de la Société géologique et minière de Bretagne", 2011, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96871690/f105.image.r=Saint-Renan</ref>.

Relief et hydrographie

Saint-Renan est située dans le haut de la vallée de l'Aber-Ildut dont la source se trouve dans la commune voisine de Plouzané. Le lit majeur, très large et peu encaissé (autrefois, avant que le goulet de Brest ne se soit creusé, l'Aulne et l'Élorn se déversaient vers le nord-ouest à travers la basse vallée de la Penfeld (en sens inverse du courant actuel) et la vallée de l'Aber-Ildut. C'était il y a Modèle:Nombre d'années.)<ref>André Guilcher, Évolution morphologique de vallées bretonnes, "Bulletin de la Section de géographie", 1961, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6246312w/f52.image.r=Plouzan%C3%A9</ref>, est parsemé de lacs (d'amont vers l'aval : lac de Kerallann, lac de Pontavennec, lac de Ty-Colo, lac de la Comiren, lac de la Laverie, lac de Poulinoc, lac de Lannéon<ref group=Note>Le lac de Lannéon est situé en Plouarzel et Lanrivoaré.</ref>) dont l'origine est due à l'exploitation des sables alluvionnaires par la Comiren et qui, après avoir été un temps des verrues paysagères, sont devenus un atout touristique grâce aux aménagements réalisés.

Les altitudes varient entre Modèle:Unité (la même altitude se retrouve d'une part au nord-est du finage communal, près de Penhoat et d'autre-part dans la partie sud à l'ouest de Ker ar Valy) et Modèle:Unité, au nord-ouest, là où l'Aber Ildut quitte le territoire communal.

Habitat et paysages

La ville de Saint-Renan est excentrée dans la partie est du territoire communal ; la limite de l'agglomération longe à cet endroit la commune de Milizac dont, par exemple, le manoir du Curru fait partie. L'expansion urbaine, liée à la proximité de l'agglomération brestoise, a transformé Saint-Renan en une cité-dortoir, les habitants des nombreux lotissements créés ces dernières décennies étant souvent des migrants pendulaires travaillant à Brest.

La commune étant de superficie modeste, les parties rurales couvrent désormais à peine la moitié du territoire communal, localisées surtout dans sa partie sud ; elles étaient et sont encore en partie caractéisées par un paysage de bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux et fermes isolées.

Transports

Saint-Renan est un carrefour routier vers lequel convergent plusieurs routes venant du (ou menant vers) le littoral : D 68 (venant de Porspoder), D 27 (venant de Lanildut), D 5 (venant de Plouarzel), D 67 (venant du Conquet) qui y convergent à destination (ou en provenance) de Brest ; le carrefour giratoire de Ty Colo en est le nœud stratégique ; vers l'est la D 67 en direction de Gouesnou, de la voie express RN 12 et de l'aéroport de Brest-Bretagne est aussi un axe qui permet de contourner par le nord l'agglomération brestoise.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,1 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plougonvelin », sur la commune de Plougonvelin, mise en service en 1929<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Renan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Renan, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,2 %), zones urbanisées (23,6 %), terres arables (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (2 %), prairies (0,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Attestée sous le nom Santus Ronanus Modèle:Page h' (Saint-Renan de la Boue) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Cette distinction « de la boue » est liée à la morphologie ancienne du territoire composée de prairies marécageuses, notamment aux alentours de l'actuel lac de Ty-Colo.

La paroisse est dénommée Saint Renan dou Tay<ref>Arthur de La Borderie, "Recueil d'actes inédits des ducs et princes de Bretagne (Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, Modèle:S mini- siècles)", 1888, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57483024/f271.image.r=Saint-Renan?rk=3948517;2</ref> (en 1275) [que l'on peut traduire par « Saint-Renan des Marais »], Sanctus Ronanus lutosus (au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Sanctus Ronanus in luto (vers 1330), Saint Renan (en 1341), Locus Sancti Ronani (en 1388) et Saint Renan du Tay (en 1486)<ref name="infobretagne" />.

Le nom breton de la commune est Lokournan.

Saint-Renan tient son nom d'un ermite irlandais, saint Ronan qui serait venu sur une auge de pierre (selon la légende), aurait remonté la vallée de l'Aber Ildut et venu évangéliser la région au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; il se serait d'abord installé près d’une source (Toul an Aon, « Trou dans la rivière »), située au voisinage de la mairie actuelle de Saint-Renan avant d'aller s'installer à Locronan.

Histoire

Antiquité

Une voie romaine provenant de Kérilien (Vorganium) et passant par Lesneven et Saint-Renan, aboutissait à Portus Salionicus (cité par Ptolémée)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; d'autres branches de cette voie romaine qui se subdivisait à partir de Saint-Renan menaient, l'une à Ploumoguer et Porsmoguer, d'autres à la presqu'île de Kermorvan et à la pointe Saint-Mathieu<ref>https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/voies-romaines-les-routes-vers-la-mer-d-iroise-29-08-2016-11196969.php</ref>.

Moyen Âge

Saint-Renan est une paroisse issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive de Plouzané<ref name="infobretagne" />.

Alors que Brest n'est encore qu'un petit village, la ville de Saint-Renan va se développer tout au long du Moyen Âge. « Bâtie autour du premier ermitage de saint Renan et appelée, en breton, Loc-Ronan-ar-Fanc, pour la distinguer de Loc-Ronan-Coat-Nevet, en Cornouaille, elle fut jadis la résidence des archidiacres d'Ach. En 1276, la ville est vendue par le vicomte Hervé IV de Léon au duc de Bretagne Jean Le Roux, lequel y établit une cour de justice sous la dénomination de barre ducale de Saint-Renan et Brest<ref>Jean Kerhervé, Anne-Françoise Pérès, Bernard Tanguy, Les biens de la Couronne dans la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan, d'après le rentier de 1544, Institut culturel de Bretagne, 1984.</ref> ; les justices seigneuriales de Coat-Méal, du Chastel, de Keruzas (en Plouzané) et de l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre dépendent de cette juridiction »<ref name="infobretagne" />.

Trois montres furent organisées à Saint-Renan en 1481 (présence de 6 nobles de Saint-Renan), en 1503 (5 nobles de Saint-Renan mentionnés) et 1557 (5 nobles de Saint-Renan mentionnés également)<ref name="infobretagne" />. La famille Jouan de Kervénoaël était « seigneur de Penanec'h, de Kervénigan, de Keranmoal, de Kervénoaël et autres lieux » ; elle est mentionnée aux montres et réformations entre 1426 et 1538 pour les paroisses de Plouzané, Saint-Renan, Treffabu, Milizac et Plougouvelin et confirmée de lointaine extraction noble par un arrêt du Parlement de Bretagne en date du Modèle:Date<ref>"Jouan de Kervenoaël, Bretagne : seigneurs de Penaneck, de Kervénigan, de Keranmoal, de la Garenne... et autres lieux", 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5673635k/f5.image.r=Milizac</ref>.

Sur la rive gauche du ruisseau de Pont-ar-C'hastell, qui forme limite avec la commune de Plouarzel, se trouvent les ruines du château de Pont-ar-C'hastell (Pont-du-Château), antique forteresse bâtie sur un îlot au milieu d'un étang<ref>Benjamin Girard, "La Bretagne maritime", 1889, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5744832r/f259.image.r=Plouarzel</ref>.

Le Chevalier de Fréminville décrit en 1844 les restes de ce château, « bâti sur un îlot entouré de roseaux et couvert de broussailles. Ses ruines laissent reconnaître encore une enceinte carrée ayant quatre tours dans ses angles, deux rondes et deux carrées. Cette antique forteresse était jadis le chef-lieu d'une bannière. L'un de ses seigneurs, Thibault du Pont, se signala sous les ordres de Du Guesclin, à la bataille de Cocherel, en 1364 ; il y combattait avec une épée d'un mètre soixante-dix centimètres de long, et du poids de six kilogrammes<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

=== Du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XVIII|-| – | XVIII }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} === Après le rattachement de la Bretagne à la France, Saint-Renan devient un chef-lieu de sénéchaussée, dont l'administration civile et militaire, qui est assurée par un sénéchal, s'étend sur 37 paroisses et trèves environnantes. Après l'extinction des juridictions féodales, Saint-Renan devint le siège de la justice royale du Bas-Léon, lequel fut transféré à Brest en Modèle:Date- par lettres patentes de Louis XIV<ref name="Girard" />, de même que les foires (six foires annuelles étaient organisées) et marchés (chaque samedi) qui faisaient jusque-là la prospérité de la ville. Mais les marchés furent maintenus en toute illégalité et rétablis en 1689 grâce au marquis de Kernezne de la Roche, seigneur du Curru et aux protestations des Renanais<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 1681, Louis XIV transfère la cour de justice à Brest, ce qui entraîne une régression économique de la ville.

L'hôpital Saint-Yves de Saint-Renan est ainsi décrit à l'époque de Louis XIV : C'est « une maisonnette couverte d'ardoises consistant en une cuisine où il y a un lit pour une servante (...), n'en peut mettre davantage, deux armoires, une table, un coffre et à l'étage une petite chambre avec six couchettes pour les femmes et les filles, un galetas au-dessus pour le bois. Au pied oriental de ladite maison : une chapelle dédiée à saint Yves et au-dessus une chambre séparée en deux parties, lesquelles sont remplies de six couchettes pour les hommes »<ref>Louis Dujardin, "Un petit hôpital de Basse-Bretagne du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à nos jours. L'hôpital de Monsieur Saint-Yves à Saint-Renan", SAF, 1938</ref>.

Julien Maunoir prêcha une mission à Saint-Renan en 1649<ref>R. P. G. Le Roux, "Recueil des vertus et des miracles du R. P. Julien Maunoir", 1848, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5624088k/f272.image.r=Saint-Renan?rk=5772560;4</ref>.

En 1759, une ordonnance de Louis XV ordonne à la paroisse de Saint-Renan de fournir 3 hommes et de payer 19 livres pour « la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne »<ref>"Ordonnance... portant imposition pour la dépense annuelle de la garde-côte de Bretagne", 1759, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97412315/f8.image.r=Plovan</ref>.

L'ancienne église paroissiale est détruite par un incendie en 1760 et le culte est alors transféré dans la chapelle Notre-Dame de Liesse, à l'origine simple chapelle du prieuré de Saint-Renan dépendant de l'abbaye de Saint-Mathieu, dont la tour gothique, victime de la foudre, s'écroule en 1768. L'église fut reconstruite les années suivantes. Modèle:Article détaillé Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Renan en 1778 : Modèle:Citation bloc Dans la suite de ce même texte, Jean-Baptiste Ogée fait des confusions entre Saint-Renan et Locronan, plaçant notamment à tort la forêt de Névet à Saint-Renan alors qu'elle se trouve près de Locronan.

La cure de Saint-Renan était en 1786 l'une des plus pauvres du diocèse de Léon avec moins de 300 livres de revenu, pas plus que la portion congrue à cette date<ref name="Rohou 2012">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Guillaume Bougaran<ref group=Note>Guillaume Bougaran, né le Modèle:Date à Brélès, décédé le 23 frimaire an XI (Modèle:Date) au bourg de Brélès.</ref>, « notaire du Roy en la sénéchaussée de Saint-Renan et Brest », est maire de Saint-Renan en 1787<ref name="museeduponant">Modèle:Lien web.</ref>.

Révolution française

Yves Amalric<ref group=Note>Yves Amalric, né en 1844, sieur de Kergonan, décédé le Modèle:Date à Milizac.</ref>, notaire à Saint-Renan, fut l'un des commissaires chargé de la rédaction définitive du cahier de doléances commun de la sénéchaussée de Brest<ref>Prosper Levot, "Histoire de la ville et du port de Brest. La ville depuis 1681", 1864-1866, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9618293c/f189.image.r=Plouzan%C3%A9</ref>.

En 1793, un camp, dit "camp de Saint-Renan" ou "camp de Lanrenap", fut installé en 1793 près de Saint-Renan (sur les communes de Lanrivoaré et Milizac) sur décision du Comité de Salut public : formé de huttes, il accueillit des hommes de la [[levée en masse|levée de Modèle:Nombre]] dans des huttes sommaires : « C'était un site sauvage, désert, privé de toute ressource, mais bien choisi pour commander la côte du nord de la Rade de Brest, pour la couvrir et pour éclairer [contrôler] des rivages fréquentés par les contrebandiers anglais et les déserteurs de notre marine »<ref>Alexandre Moreau de Jonnès, "Aventures de guerre au temps de la République et du Consulat", tome 1, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6358304g/f138.image.r=Tr%C3%A9babu</ref>. Le Modèle:Date, Georges-Louis Camarec, maire de Saint-Renan, se rend au camp pour représenter l'administration à la fête civique de prestation du serment de fidélité à la République des « braves militaires citoyens » du Modèle:77e régiment. La cérémonie s'achève « dans la plus parfaite allégresse et au bruit de vingt-deux coups de canon »<ref name="museeduponant" />.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Saint-Renan en 1845 : Modèle:Citation bloc Fin Modèle:Date-, des détachements du 23e régiment d'infanterie de ligne durent être envoyés dans les cantons de Saint-Renan et Lannilis « pour prévenir les émeutes à l'occasion des grains » en raison de la disette qui sévissait alors<ref>Journal des débats politiques et littéraires, n° du 1er février 1847, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k447545h/f3.image.r=Lannilis?rk=579402;0</ref>.

Fichier:Saint-Renan Vieilles Halles Le Guennec.jpg
Les vieilles halles et la maison du Sénéchal (dessin de Louis Le Guennec, 1922).

En 1869, l'église paroissiale Notre-Dame-de-Liesse fut agrandie sur les plans de Joseph Bigot par l’adjonction du chœur actuel de style roman ; une tribune fut construite en 1891.

Des halles, ou cohue, à ossature bois, existaient à Saint-Renan depuis des siècles. Elles furent remplacées en 1880 par des halles à structure métallique, remplacées elles-mêmes en 1960 par des halles en béton qui furent détruites en 1992<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le grand lavoir de Saint-Renan (il existait déjà un lavoir en 1840) est agrandi en 1875 et couvert en 1909<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Benjamin Girard en 1889 décrit ainsi Saint-Renan : Modèle:Citation bloc

Le traitement<ref group=Note>Depuis le Concordat de 1801, les prêtres étaient payés par l'État.</ref> de l'abbé Janvier, curé de Saint-Renan, supprimé le Modèle:Date (en raison de l'emploi du breton par le prêtre), fut rétabli à partir du Modèle:Date<ref>"Église d'Albi : la semaine religieuse de l'Archidiocèse d'Albi", n° du 24 décembre 1898, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63950214/f10.image.r=Saint-Renan?rk=2124474;0</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Pardon Saint-Renan 1905.jpg
Les trains spéciaux entre Brest et Saint-Renan à l'occasion du pardon du Modèle:Date.

La ligne des Chemins de fer départementaux du Finistère entre Brest et Saint-Renan ouvre le Modèle:Date et son prolongement entre Saint-Renan et Ploudalmézeau le Modèle:Date. Cette ligne ferma dès 1935.

L'hôpital de Saint-Renan est inauguré le Modèle:Date ; il a été financé grâce à un legs de Modèle:Nobr francs de Modèle:Mme Romain Le Jeune<ref>Eugénie Mocaër, née le Modèle:Date à Saint-Renan, décédée le Modèle:Date à Saint-Renan, épouse de Romain Le Jeune, avocat à Saint-Renan.</ref>. C'est désormais un hôpital et résidence pour personnes âgées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Un congrès de l'Union régionaliste bretonne se tint à Saint-Renan du 9 au Modèle:Date<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 7 août 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k642979b/f5.image.r=Saint-Renan?rk=2145933;2 et n° du 13 octobre 1911, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643046n/f2.image.r=Saint-Renan?rk=5944235;2</ref>.

L'élevage des postiers bretons était une activité importante : "C'est dans le Finistère nord-ouest, depuis Lesneven jusqu'à la pointe Saint-Mathieu, en passant par les cantons de Lannilis, Ploudalmézeau et Saint-Renan, que naissent les chevaux les plus lourds de la race"<ref>J.-M. de Lagorsse, "Compte rendu des travaux du Congrès hippique tenu à Paris, les 19, 20 et 21 juin 1913", 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65251671/f146.image.r=Ploudalm%C3%A9zeau?rk=6094450;4</ref>.

Les querelles liées à la laïcité

En 1902, l'abbé Stéphan, curé-doyen de Saint-Renan, soutenu par les royalistes, se présenta aux élections législatives contre l'abbé Gayraud, jugé par lui trop libéral, lequel fut réélu député<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 15 avril 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639578d/f1.image.r=Saint-Renan?rk=2489282;4 et https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k639576n/f1.image.r=Saint-Renan?rk=2897010;0</ref>, obtenant Modèle:Nobr voix contre Modèle:Nobr pour l'abbé Stéphan<ref>Journal L'Aurore, n° du 9 avril 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7399551/f2.image.r=Saint-Renan?rk=5901316;4</ref>.

La congrégation des Filles de la Croix avait implanté une école pour filles à Saint-Renan<ref>Cette congrégation possédait deux autres établissements dans le Finistère à Quimper et à Lambézellec</ref>. En 1903, l'établissement de Saint-Renan comptait Modèle:Nombre dont 13 chambrières, 4 demi-pensionnaires et 6 pensionnaires<ref>Bulletin des Congrégations, 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5756350v/f10.image.r=Lamb%C3%A9zellec.langFR</ref> lors de sa fermeture en vertu de la loi sur les congrégations. En Modèle:Date- les Frères de Ploërmel, qui tenaient l'école des garçons, sont poursuivis devant le tribunal correctionnel de Brest car ils continuent clandestinement à tenir leur école en s'habillant comme des laïcs et en se faisant appeler "Monsieur" au lieu de "Frère"<ref>Journal L'Ouest-Éclair, n° du 11 août 1903, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k640061m/f4.image.r=Saint-Renan?rk=6051532;0</ref>.

La Première Guerre mondiale

Fichier:Monument aux Morts - St Renan-29.jpg
Le Monument aux morts de 1914-1918.

Le monument aux morts de Saint-Renan porte les noms de Modèle:Nombre morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Parmi eux, trois (Henry Bouvet de La Maisonneuve<ref>Henry Bouvet de La Maisonneuve, né le Modèle:Date à Saint-Renan, sergent au 219e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date dans le bois de Montrolles à Saint-Soupplets (Seine-et-Marne)</ref>, François Lannuzel<ref>François Lannuzel, né le Modèle:Date à Saint-Renan, quartier-maître canonnier, mort lors du naufrage du cuirassé Suffren torpillé par l'Modèle:Page h' le Modèle:Date au large de Lisbonne</ref>, Eugène Le Gall<ref>Eugène Le Gall, né le Modèle:Date à Saint-Renan, soldat au 94e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Guignicourt (Aisne)</ref>) ont été décorés de la Croix de guerre et de la Médaille militaire ; Henri Le Chuiton<ref>Henri Le Chuiton, né le Modèle:Date à Saint-Renan, médecin, mort en mer le Modèle:Date lors du naufrage de l'aviso Drôme qui heurta une mine allemande dans le port de Marseille</ref> a reçu la Croix de guerre. Outre François Lannuzel et Henri Le Chuiton, six autres marins (Jean L'Hostis, Joseph Martin, Jean Mével, Ernest Mingam, Joseph Ropars, Yves Trent) sont disparus en mer ; un autre marin (Francis Chuiton) est décédé à Patras (Grèce) à bord du Bambara. Un soldat (Jean Pochard) a été tué à l'ennemi à Zocchi (Italie), les autres sont décédés sur le sol français<ref name="MémorialGenWeb 29260">Memorialgenweb.org - Saint-Renan : monument aux morts</ref>.

Louis Marie Dujardin (né le Modèle:Date à Saint-Renan, décédé le Modèle:Date à Saint-Renan), médecin et photographe, a laissé 457 clichés pris pendant la Première Guerre mondiale illustrant la vie quotidienne des soldats à l'arrière du front. Ces photographies se trouvent désormais aux Archives départementales du Finistère<ref>Audrey Civran, Louis Marie Dulardin, médecin photographe, revue "ArMen Modèle:N°, janvier-février 2014 et http://www.archives-finistere.fr/le-finist%C3%A8re-dans-la-guerre-1914-1918-fonds-dujardin</ref>.

L'Entre-deux-guerres

La Seconde Guerre mondiale

Le monument aux morts de Saint-Renan porte les noms de Modèle:Nombre mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale<ref name="MémorialGenWeb 29260" />. Un monument commémoratif dédié aux résistants FFI du canton de Saint-Renan morts pour la France se trouve au Cosquer en Plougonvelin.

Un avion bombardier du squadron 61 de la Royal Air Force, qui venait de bombarder des navires allemands dans le port de Brest, touché par la flak allemande, s'écrasa au nord-ouest de Saint-Renan le Modèle:Date-. L'un des aviateurs, le sergent canadien Griffith, marcha jusqu'au bord de l'Aber Ildut, puis fut caché, d'abord dans une ferme isolée de Saint-Renan, puis à Brest, ensuite au Faou, enfin au château de Tréfry en Quéménéven chez Césaire de Poulpiquet, avant, aidé par le docteur Vourc'h, d'être convoyé à Angers, puis de franchir la ligne de démarcation à La Haye-Descartes et de se rendre à Lyon où il fut pris en charge par un autre convoyeur, membre du réseau Pat O'Leary qui l'accompagna jusqu'à la frontière espagnole<ref>Roger Huguen, "Par les nuits les plus longues", Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, 3e édition, 1976</ref>.

L'après Seconde Guerre mondiale

Sept soldats (Marcel Calvez, Joseph Cleach, Jean Cloarec, Jean Le Borgne, Goulven Perrot et deux autres) originaires de Saint-Renan sont morts pendant la Guerre d'Indochine et trois (Daniel Gourvennec, Michel Le Hir, Jean Lorvan) pendant la Guerre d'Algérie<ref name="MémorialGenWeb 29260" />.

La modification des limites communales en 1955

Par décret du Modèle:Date<ref>Journal officiel du 2 juin 1955, page 5603</ref>, des portions de territoire dépendant des communes de Plouzané, Plouarzel et Milizac sont rattachées à la commune de Saint-Renan dont la superficie était très petite (Modèle:Unité seulement à l'origine, Modèle:Nobr de nos jours) :
« Art Modèle:1er : Les villages<ref>Le terme village en Finistère est utilisé en lieu et place de celui de hameau. La commune (ou paroisse) comprend son bourg et ses villages.</ref> de :
1° Quillimerrien, Trévisquin-Bian, Trévisquin-Bras, Kérastang, Kernévézic, Kérarguen, le Poteau, Mespaul, Kéravel et Pontavennec, dépendant actuellement de la commune de Plouzané (canton de Saint-Renan, arrondissement de Brest, département du Finistère) ;
2° Penhoat, Kéradraon, Kergozan, Douric, Kéravel, Kerborzoc, Manoir-de-Kerborzoc, Lanven, Bout-du-Pont et Kerzu-Vian, dépendant actuellement de la commune de Milizac (canton de Plabennec, mêmes arrondissement et département) ;
3° Pont-du-Château, dépendant actuellement de la commune de Plouarzel (canton de Saint-Renan, mêmes arrondissement et département),
tels qu'ils sont représentés par les lignes continues roses, jaunes et vertes sur le plan annexé au présent décret, sont rattachés à la commune de Saint-Renan (canton de Saint-Renan, mêmes arrondissement et département). »

L'exploitation de l'étain entre 1960 et 1975

Entre 1960 et 1975, grâce à la découverte d'importants gisements de minerai dans les marais qui bordent la rivière l'Aber-Ildut, Saint-Renan devint la capitale européenne de l'étain. Les gisements alluvionnaires de cassitérite, un minerai stannifère, furent exploités par la COMIREN (Compagnie des Mines de Saint-Renan) à l'aide d'une drague suceuse à désagrégation placée sur un ponton flottant (plus de Modèle:Unité de concentrés à 74 % d'étain ont été produits)<ref>Louis Chauris, "Minéraux de Bretagne", Les éditions du Piat, 2014, [[[:Modèle:ISBN]]]</ref>. Modèle:Article détaillé Les trous creusés pour l'exploitation de l'étain seront ensuite remplis par l'eau de la rivière, créant six lacs, dénommés, d'amont en aval : lac de Pontavennec, lac de Ty Colo, lac de la Comiren (du nom de la Compagnie minière de Saint-Renan), lac de Tréoualen ou de la Laverie, lac de Poulinoc et lac de Lannéon<ref>Le lac de Pontavennec est à cheval sur les communes de Saint-Renan et de Guilers ; celui de Poulinoc à cheval sur les communes de Saint-Renan et de Plouarzel et celui de Lannéon à cheval sur les communes de Plouarzel et de Lanrivoaré.</ref>.

Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

En 2002, la ville de Saint-Renan a fait l'acquisition d'une propriété d'une superficie de Modèle:Unité, au cœur même du centre historique, entre deux des plus anciennes rues de Saint-Renan, la rue Coat an ed et la rue Casse-la-foi. Ce jardin d'agrément, réhabilité, est aujourd'hui ouvert aux promeneurs sous le nom de « Jardin de la coulée verte »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le collège public Simone-Veil a été inauguré le Modèle:Date- ; il accueille pendant l'année scolaire 2021-2022 450 élèves<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:...

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/introduction Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec Modèle:Unité.

Modèle:Population de France/tableau

Modèle:Population de France/graphique

Commentaire : Par la construction de nombreux lotissements, la ville a doublé sa population en quarante ans. Elle est aujourd'hui une commune "périurbaine" de Brest. Cette petite ville rurale et commerçante est devenue en quelques décennies une commune pavillonnaire. Par sa situation géographique (à 20 minutes du centre-ville de Brest, et à 1/4 d'heure des plages) ainsi que ses équipements publics (scolaires, sportifs et administratifs) et commerciaux, elle attire de nombreux actifs travaillant sur Brest (migrants pendulaires).

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 36,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (32,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 29,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,56 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Langue bretonne

Modèle:Section à sourcer La commune possède une école Diwan.

La filière bilingue de l'Enseignement Catholique permet une scolarisation au sein de l'école Notre-Dame-de-Liesse et du collège Saint-Stanislas.

En 2018, le pôle bilingue catholique de Saint-Renan voit la création d'un groupe local Dihun Lokournan en lien avec la Fédération Dihun Breizh.

Tourisme

  • Les maisons anciennes du Modèle:S mini et Modèle:S mini siècles, situées sur la place du Vieux-Marché, offrent des attraits historiques et architecturaux à la ville.
  • Son marché du samedi est l'occasion de déguster les produits locaux, comme la saucisse de Molène (saucisse fumée aux algues) ou la tomme aux algues de Molène.
  • Les plans d'eau de la commune représentent un potentiel non négligeable mais sont à ce jour faiblement exploités pour le tourisme et les loisirs. Néanmoins, en Modèle:Date-, un téléski nautique a été installé sur le lac de Ty-Colo, à l'entrée est de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Monuments

Fichier:Saint-Renan Notre-Dame de Liesse.JPG
L'église paroissiale Notre-Dame-de-Liesse.

Modèle:Article détaillé

  • La « Chapelle des voleurs » n'est en fait qu'un ancien pavillon de chasse construit en 1870 par le propriétaire du manoir de Langongar avec des pierres provenant d'une chapelle détruite. Elle doit son nom à sa situation (isolée) dans le « Bois des larrons » (dit aussi « des voleurs », Coat an Ibil en breton)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Événements

  • Tous les deux ans s'y déroule une grande fête médiévale dénommée Les Médiévales<ref>https://saintrenan.info/organisme/les-m%C3%A9di%C3%A9vales</ref>. Le centre historique de Saint-Renan se pare alors de magnifiques oriflammes et autres écussons afin d'accueillir la grande fête médiévale et ses Modèle:Nombre. Jusqu'en 2007, cette grande fête avait lieu tous les ans. La Modèle:14e édition « Les métiers » a eu lieu les 18 et Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le marché de la ville est un des plus réputés du Finistère. Il se déroule tous les samedis à partir de 8 h du matin.
  • Les vendredis durant la période estivale se déroulent des concerts gratuits sur la place du Vieux-Marché organisés par l'association Les Vendredis branchés.

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Modèle:Blason commune

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail