Bourg-Blanc

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Modèle:Infobox Commune de France

Bourg-Blanc {{#ifeq:1|0|[buʁ blɑ̃]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} (en Modèle:Lang-br) est une commune française du département du Finistère et de la région Bretagne.

Géographie

Les altitudes au sein du finage communal vont de 25 mètres à 98 mètres, le bourg étant vers 65 mètres d'altitude. Le bourg est arrosé par le ruisseau de Bourg-Blanc, affluent de l'Aber Benoît. L'agriculture a longtemps été l'activité dominante et reste importante avec une cinquantaine d'exploitations spécialisées dans l’élevage bovin, porcin et la production légumière (Ceinture dorée bretonne).

Toutefois la commune a connu depuis une vingtaine d'années un essor des activités artisanales et industrielles et de nombreux migrants pendulaires ayant le plus souvent leur travail à Brest sont venus s'y installer ces dernières années.

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Lacs de Bourg-Blanc

Bourg-Blanc possède plusieurs lacs de création assez récente : entre 1960 et 1975, la COMIREN (Compagnie Minière Renanaise) creusa les prairies des vallées pour y rechercher le minerai d'étain (cassitérite) se trouvant dans les alluvions des lits majeurs des cours d'eau locaux<ref>R. Moussu, Le gisement d'étain de Saint-Renan, géologie et prospection, "Annales des mines", janvier 1963, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9764319j/f647.image.r=Plouarzel</ref>. Ces lacs constituent désormais des réserves de pêche et des lieux de détente et de promenade ; c'est en particulier le cas du lac communal de Breignou<ref>Geocaching-Le lac de Breignou et Mairie de Bourg-Blanc - lac communal</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,5 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 0,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 16,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas, mise en service en 1945<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Urbanisme

Typologie

Bourg-Blanc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg-Blanc, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en 2017, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,7 %), zones agricoles hétérogènes (26,8 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (6,5 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (1,2 %), forêts (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Borg-Blanc en 1318, Burgus Albus en 1336 et en 1363<ref>Mairie de Bourg-Blanc</ref>.

Bourg-Blanc est la traduction littérale du breton Bourc'h-wenn. Si Bourc'h ne fait aucun doute quant à sa signification, le mot « bourg » du « burg » germanique, évoquant ainsi l'emplacement d'un lieu fortifié ; le sens de Gwenn (blanc) soulève de nombreuses questions car Gwenn en gaélique signifie aussi pur, immaculé, sacré ou voué aux divinités<ref name="ib" />.

Simple lieu-dit de la paroisse de Plouvien à l'origine, Bourg-Blanc devient une trève de Plouvien en 1607, transformée en commune en 1793. La commune a été dénommée Bourgblanc en 1793, Le Bourg-Blanc en 1801 avant de s'appeler tout simplement Bourg-Blanc ensuite<ref name="Cassini"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Fichier:163 Musée préhistoire Penmarc'h.JPG
Pointes de flèches et poignard triangulaire de type armoricain trouvés dans la chambre funéraire de Coatanéa (Musée de la préhistoire finistérienne de Penmarc'h).

Le territoire a été habité dès la Préhistoire comme en témoignent de nombreux vestiges préhistoriques et en particulier la chambre funéraire de Coatanéa (vieille de 3 000 ans environ), lieu où des pointes de flèches de « type ogival long » ont aussi été trouvées, ainsi qu'un « poignard triangulaire armoricain à quatre rivets »<ref>J. Briard et P.-R. Giot, Typologie et chronologie du bronze ancien et du premier bronze moyen en Bretagne, Bulletin de la Société préhistorique française, 1956, volume 53, Modèle:N°, Persée</ref>.

Des vestiges de l'occupation romaine ont aussi été trouvés, en particulier le « trésor de Kergonc »<ref name="mm" /> (826 pièces romaines, enfouies dans le sol probablement vers 276 {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}), trouvé en 1980, et le « trésor de Kerdidrun »<ref name="mm" /> qui compte 1 200 pièces romaines, trouvé en 1989.

Une stèle, située au bord de l'ancienne voie romaine qui va de Kerilien en Plounéventer à la Pointe Saint-Mathieu<ref>Les mis de Saint Mathieu</ref>, présente seize cannelures verticales<ref>Topic-Topos</ref>. Ces objets se trouvent désormais au musée de la Préhistoire finistérienne à Penmarc'h.

Moyen Âge

Saint Urfold et saint Ivy

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, saint Urfold vint vivre en ermite dans la forêt de Dunan sur le territoire de la commune actuelle de Bourg-Blanc et saint Ivy en fit autant un peu plus tard (la famille noble des Coëtivy reprit son nom). En 1328, Grallo Faber (Grallon Le Fèvre) fonde un hôpital et une chapelle sous le patronage de saint Ivy, qui fut dotée le Modèle:Date par un testament d'Hervé de Léon pour l'entretien de 12 lits et d'un chapelain<ref>Abbé Le Guen, « Antiquités du Léon et plus spécialement du canton de Plabennec », in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1888, Gallica</ref>, pour accueillir les pèlerins et les infirmes<ref name="ib" />.

La châtellenie du Breignou, dans l'ancien château connu sous le nom de Castel Gleb, fut successivement possédé par les familles Langoueznou (jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Plœuc, Kerlec'h et Thépault<ref>Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, Modèle:2e, tome 3, 1862, Gallica</ref>. Le manoir actuel a été construit en 1864 seulement.

Seigneurie de Coëtivy

En 1497, la seigneurie de Coëtivy (le nom des Coëtivy reprend le nom de saint Ivy qui vécut en ermite à proximité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle) se composait de sept manoirs situés dans les paroisses de Plouvien, Plouguerneau, Plouédern et Guipavas. La famille de Coëtivy était seigneur des fiefs de Coëtivy (paroisse de Plouvien à l'époque, commune de Bourg-Blanc actuellement), du Ménant, de Froutgel, de Runinisi (les trois en Plouguerneau), du Forestic (en Plouédern), de Trégouroy et de Kerhuon (paroisse de Guipavas, commune du Relecq-Kerhuon pour le dernier cité désormais). Le fief de Coëtivy fut acheté en 1497 par la famille du Juch et passa, par mariage, aux mains de la famille du Chastel en 1501 (mariage de Marie du Juch avec Tanguy V du Chastel)<ref>Histoire bretonne</ref>. Modèle:Article détaillé L'historien Arthur de La Borderie en parle en ces termes : Modèle:Citation bloc

Révolution française

Le Tiers-état de la trève de Bourg-Blanc envoya deux députés, François Mailloux et François Le Roi, pour la réaction du cahier de doléances de la sénéchaussée de Lesneven<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 2-7. États généraux ; Cahiers des sénéchaussées et bailliages, série 1, tome 3, 1879, sur Gallica</ref>.

Marie Chapalain

Marie Chapalain est née le Modèle:Date à Bourg-Blanc et son frère Claude Chapalain est né le Modèle:Date à Bourg-Blanc également.

Marie a caché à Plouguin son frère Claude, vicaire à Sizun, et Tanguy Jacob, né le Modèle:Date à Saint-Pabu, vicaire dans sa paroisse natale, tous deux prêtres réfractaires. Ils furent tous les trois arrêtés sur dénonciation et furent guillotinés à Brest le 24 vendémiaire an III (Modèle:Date)<ref>https://diocese-quimper.fr/br/se-ressourcer/temoins-de-la-foi/story/689/pretres-et-laics-victimes-de-la-revolution-francaise et Albert Laot, "La bataille de Kerguidu. Révolte contre-révolutionnaire en Basse-Bretagne, mythe et réalité", Skol Vreizh Modèle:N°, 2013</ref>,<ref>Jean Rohou, "Catholiques et Bretons toujours ? (essai sur l'histoire du christianisme en Bretagne)", éditions Dialogues, Brest, 2012, Modèle:ISBN.</ref>.

Le Modèle:Date, l'évêque de Quimper et de Léon célébra une messe en leur mémoire en présence d'une foule immense où figuraient 2 500 descendants de Marie Chapalain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Bourg-Blanc en 1843 : Modèle:Citation bloc En 1896, un document indique que les sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen assistaient et soignaient gratuitement les malades de Bourg-Blanc à domicile<ref>La France charitable et prévoyante, tableaux des œuvres et institutions des départements, numéro 1, 1896, Gallica</ref>.

Au hameau de Breignou (Breignoux) existait à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une usine de produits chimiques produisant de l'iode à partir du goémon<ref>La grande encyclopédie, tome 7, 1885-1902, sur Gallica</ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Querelles liées à la laïcité au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Fichier:Langue bretonne La Croix.jpg
La lutte contre l'emploi de la langue bretonne par le clergé (journal La Croix du Modèle:Date).

Armand de Riverieux, maire de Bourg-Blanc, fit partie des onze maires du canton de Plabennec qui adressèrent en octobre 1902 une protestation au préfet du Finistère à propos de la circulaire interdisant l'usage de la langue bretonne dans les églises<ref>Journal L'Univers, n° du 30 octobre 1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k711249b/f4.image.r=drennec?rk=858373;2</ref>. En 1903, il refuse d'accomplir « l'inique besogne » qu'on veut lui imposer et refuse en conséquence de préciser sur le certificat de résidence du curé qu'il doit signer tous les trois mois afin que celui-ci puisse percevoir son traitement<ref>Depuis le Concordat, les membres du clergé étaient payés par l'État.</ref> si celui-ci enseigne le catéchisme en français. Il écrit aussi qu'il « approuve » les desservants de sa paroisse qui « en faisant le catéchisme en breton ne font que leur devoir »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La décision de construire une école primaire publique de filles est prise en 1906<ref>Journal L'Ouest-Éclair Modèle:N° du 19 mars 1906, sur Gallica</ref>.

Les querelles liées à l'application de la Loi de séparation des Églises et de l'État, votée en 1905, ont été particulièrement vives dans le Léon au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ; en voici un exemple qui concerne Bourg-Blanc en 1907, paru dans le journal L'Ouest-Éclair sous le titre « Les crucifix des écoles » : Modèle:Citation bloc

Première Guerre mondiale

Fichier:07 Bourg-Blanc Le monument aux morts.JPG
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale.
Fichier:08 Bourg-Blanc Plaque du monument aux morts.JPG
Bourg-Blanc : la plaque apposée sur le monument aux morts.

Le monument aux morts de Bourg-Blanc porte les noms de 71 personnes mortes pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; 5 (Jean Marie Balcon, Ambroise Floc'h, Eugène Le Goaziou, François Le Hir, Jean Traon) sont des soldats morts sur le front belge ; Jean Fourn et Jean Petton sont morts alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne ; tous les autres sont décédés sur le sol français dont Charles Appéré<ref>Charles Appéré, soldat au 77e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Bois Sénécat (Somme)</ref> et René Huguen<ref>René Huguen, soldat au 17e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Sommepy (Marne)</ref>, tous deux décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et François Gouès<ref>François Gouès, soldat au 369e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le Modèle:Date à Mesbrecourt-Richecourt (Aisne)</ref>, cité à l'Ordre de l'Armée<ref>MemorialGenWeb.org - Bourg-Blanc : monument aux morts</ref>.

Seconde Guerre mondiale

Joseph Riou<ref>Joseph Riou, né le Modèle:Date à Plabennec</ref>, quartier-maître chauffeur à bord du cuirassé Bretagne, est décédé le Modèle:Date lors du naufrage de son bateau pendant la bataille de Mers el-Kébir<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date-, le Combat Command B, de la [[6e division blindée (États-Unis)|Modèle:6e division blindée américaine]], arrivant de Lesneven qu'ils avaient libéré et après avoir bivouaqué à proximité la nuit précédente, contourna Plabennec, mais dut repousser une contre-attaque allemande à Plouvien et Bourg-Blanc, rencontrant une forte résistance ennemie dans le secteur de Coat Laëron en Milizac où fut détruit un poste de surveillance anti-aérien<ref>Éric Rondel, "La libération de la Bretagne ", éditions Ouestetcompagnie, 2014, Modèle:ISBN.</ref>.

Une photo montre une femme tondue à Bourg-Blanc lors de la Libération en 1944<ref>Le Finistère en 39-45</ref>.

Michel Tréguer, qui a passé son enfance à Bourg-Blanc, a écrit un livre Avec le temps ; Chronique d'un village breton sous l'Occupation allemande<ref>Michel Tréguer, Avec le temps, Chronique d'un village breton sous l'Occupation allemande, Cloître imprimeur, éditions Dialogues, 2009</ref> où il évoque entre autres des faits de collaboration, y compris les amours entre des femmes du village et des soldats allemands. Ce livre polémique<ref>Eireann, littérature d'Irlande, de Bretagne et aussi d'ailleurs</ref> suscita une plainte d'une personne citée et à la suite du procès<ref>Le Monde en Guerre, Forum de la Seconde Guerre mondiale</ref> qui s'est ensuivi, tenu à Brest, le livre a été interdit par la justice le Modèle:Date pour diffamation dans la mesure où il citait des noms de personnes encore vivantes ou de leurs descendants, le juge estimant que « l'équilibre entre liberté d'expression et respect de la vie privée penchait en faveur du plaignant »<ref>Observatoire de la censure</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Fichier:11 Bourg-Blanc La mairie et la médiathèque.JPG
Bourg-Blanc : la mairie et la médiathèque.

Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Bourg-Blanc et la commune voisine de Coat-Méal sont liées avec une charte d'amitié depuis 2005 avec la localité de La Balme-de-Sillingy (Haute-Savoie) et un jumelage est envisagé<ref>Mairie de Bourg-Blanc</ref>.

Population et société

Démographie

Vers 1890, le hameau de Saint-Urfold avait 50 habitants<ref>Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, tome 6, 1890-1905, sur Gallica</ref> et celui de Lagadeuzic 60 habitants<ref>Adolphe Joanne, Dictionnaire géographique et administratif de la France et de ses colonies, Tome 6, 1890-1905, sur Gallica</ref>.

Modèle:Population de France/section

La population de Bourg-Blanc a augmenté de 1 824 habitants entre 1793 et 2008 (+126,3 % en 215 ans). Elle n'a connu pendant longtemps que de très faibles évolutions, oscillant en permanence entre 1 444 (en 1793) et moins de 1 800 habitants jusqu'en 1968 inclus (un tout petit maximum fut atteint en 1911 avec 1 762 habitants) et ne connaissant pas de déclin démographique marqué contrairement à bon nombre d'autres communes rurales frappées par l'exode rural. Par contre, concernée par la périurbanisation liée à la proximité de l'agglomération brestoise, qui a attiré de nombreux migrants pendulaires, la population communale a fortement augmenté, gagnant 1 390 habitants en 40 ans (+77,9 %) entre 1968 et 2008.

Depuis 1968, la commune connaît un accroissement naturel constamment positif, mais assez faible désormais (le taux d'accroissement naturel étant de +0,2 % l'an entre 1999 et 2008) et le solde migratoire l'est également (+0,4 % l'an entre 1999 et 2008) même s'il fut plus important par le passé (+3,0 % l'an entre 1968 et 1975). La population est relativement jeune (22,2 % de 0 à 14 ans contre 14,8 % de 65 ans et plus). Le nombre des naissances l'emporte modérément sur celui des décès : 423 naissances pour 352 décès pour la période 200-2009 inclus<ref>INSEE</ref>.

La croissance démographique a entraîné la construction de nombreux lotissements : le nombre des logements dans la commune est passé de 455 en 1968 à 1 276 en 2008, avec une nette prédominance des maisons individuelles (1 185 en 2008, soit 92,9 % du parc immobilier total) et des résidences principales (0,8 % de résidences secondaires seulement). C'est entre 1975 et 1989 que les constructions neuves ont été les plus nombreuses (366 logements) contre seulement 266 pour la période 1990-2005<ref>INSEE</ref>.

Manifestations culturelles et festivités

Championnat du Finistère d'orthographe chaque année organisé par le club les Fêlés de l'orthographe sous la présidence de Jean-François Coatmeur et Laurent Ségalen fin mars 2008.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • La chapelle de Saint-Urfold, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est courte mais assez large. Elle renferme un tombeau de l'ermite et était un lieu de pèlerinage très fréquenté encore à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Benjamin Girard, La Bretagne maritime, 1889, Gallica</ref>. Un vaste chevet est ajouré par deux fenêtres flamboyantes jumelées. Au-dessus de la porte du pignon ouest, on remarque les armoiries des familles de Coëtivy (Coativy)<ref name="marietjj" /> et Du Chastel<ref>Mercure de France, décembre 1757, Google Books</ref> est simplifiée et reste lacunaire<ref>Allain Ferrand, Tableau généalogique de la famille du Chatel, Bulletin de la Société académique de Brest, 1903, Gallica</ref>. Ces deux familles nobles furent très puissantes pendant de nombreuses générations. On vit même plusieurs du Chastel jouer un rôle capital à la cour du roi de France. On retrouve cette famille dans tout le Léon et particulièrement à Trémazan. C'est également [[Trémazan|Tanguy {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} du Chastel]] qui fit construire la tour Tanguy à Brest.
Fichier:17 Bourg-Blanc Chapelle Saint-Urfold vue générale.JPG
Bourg-Blanc : la chapelle Saint-Urfold, vue générale.
Fichier:18 Bourg-Blanc Le calvaire près de la chapelle Saint-Urfold.JPG
Bourg-Blanc : le calvaire près de la chapelle Saint-Urfold.

Dans la chapelle, on peut reconnaître saint Urfold, mais aussi Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ainsi que saint Jean l'Évangéliste, saint Yves. sainte Marguerite est également reconnaissable à son dragon. Comme les autres chapelles, elle a une fontaine consacrée, à niche gothique. Comme son nom l'indique, la chapelle est sous le patronage de saint Urfold, oncle de saint Hervé, fils de Harvian et Rivanone. Vers 14 ans, saint Hervé vint voir son oncle Urfold qui vivait solitairement entre Plouvien et Plabennec. Peu après l'arrivée de son neveu, Urfold quitta Plouvien et vint à Bourg-Blanc bâtir un oratoire. Là, il vécut désormais dans la solitude, se consacrant exclusivement à Dieu.

Son neveu, saint Hervé, eut par révélation connaissance de la mort de saint Urfold et se mit en route vers l’oratoire de son oncle. Il s’y prosterna pour prier et au cours de son oraison, le sol trembla si fort que tous ceux qui étaient avec lui furent jetés à terre ; la terre s’ouvrit et de cette ouverture sortit une odeur suave et odoriférante. Saint Hervé, ayant, par ce miracle, connu et trouvé le tombeau de son oncle l’accommoda de pierres et le lieu devint bientôt le cadre de miracles. C’est sûrement là l’origine du culte qui est encore rendu à saint Urfold<ref>Ergué-Gabéric, Historial du Grand Terrier</ref>.

On peut encore aujourd'hui voir ce tombeau, sarcophage uni percé d'une arcade en voûte. Le jour du pardon, des pèlerins passent et repassent sous l'arcade du tombeau, à genoux, à cause de sa faible hauteur pour implorer la protection du saint et guérir leurs rhumatismes. Cette chapelle « renferme le tombeau de ce saint ermite, qui consiste en un sarcophage uni, sans inscription, mais ayant dans son intérieur une arcade allongée, par laquelle passent et repassent les pèlerins ; ce sarcophage, élevé de terre de trois pieds, repose sur la pierre même dont saint Hervé avait recouvert jadis le tombeau de son oncle » écrit Miorac de Kerdanet dans une note à sa réédition du livre d'Albert Le Grand<ref>Miorac de Kerdanet, Les vies des saints de la Bretagne-Armorique d'Albert le Grand et Dom Lobineau, Google Books</ref>.

Le pardon de Saint-Urfold a longtemps été très fréquenté. M. Tosser en fait la description suivante dans Le Finistère pittoresque en 1906 : Modèle:Citation bloc

La fontaine Saint-Urfold se trouve à proximité<ref>Répertoire des Fontaines de Bretagne</ref>.

  • L’église paroissiale Notre-Dame date de 1770 ; elle a été construite sur un tertre au bord de la rivière à l'emplacement d'une chapelle ancienne consacrée à Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ; le clocher de l'ancienne chapelle fut conservé, mais lorsque l'église fut agrandie entre 1859 et 1862, le clocher avec ses deux galeries saillantes et ses dômes, fut démonté, et reconstruit en étant surélevé ; il a été classé monument historique par arrêté du Modèle:Date. L'église a été restaurée en 1996. Le porche date de 1770, donc de la construction initiale de l'église. Une pietà se trouve dans l'église<ref>Mairie de Bourg-Blanc</ref>. Le retable de l'Assomption, situé dans le transept, représente l'Assomption de la Vierge au-dessus d'un paysage représentant Bourg-Blanc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Topic-Topos</ref>.

L'ancien ossuaire, désormais dénommé chapelle des Trépassés<ref>Topic-Topos</ref>, date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Web-Libre - Bourg-Blanc</ref>. Le nom provient de la confrérie des Trépassés qui existait à Bourg-Blanc au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Ses comptes pour la période 1718-1755 ont été conservés, voir Bulletin philologique et historique jusqu'à 1715 du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1926-1927, Gallica</ref>. Dédiée à saint Éloi, patron des orfèvres et des forgerons, et à saint Herbot, patron des bêtes à cornes, la chapelle est un ancien ossuaire. Le bâtiment est restauré en 1842 et à nouveau en 1990. Il sert désormais de musée local.

  • Le manoir du Breignou fut construit en 1864 par M. de Riverieux à l'emplacement d'un ancien château dénommé Castel Gleb, propriété au Moyen Âge de la famille de Langoesnou, détruit lors de la Révolution française et dont les pierres servirent à la construction des fortifications de Brest<ref>Mairie de Bourg-Blanc</ref>. Depuis 1926, la famille de Modèle:Page h' est propriétaire de ce manoir. la chapelle et la fontaine Sainte-Julitte rappellent l'ancienne chapellenie de Sainte-Julitte qui dépendait du manoir<ref name="ib" />. La fontaine Sainte-Julitte a été déplacée lors des travaux de recherche de l'étain par la COMIREN<ref>Regard de la pointe de Bretagne</ref>.
  • Seize croix et calvaires<ref>Croix et calvaires du Finistère</ref> sont recensés à Bourg-Blanc dont la croix d'Ar Groaz Hir<ref>Topic-Topos</ref>, l'une des plus anciennes de la région, à Kerviliou ; celle de Lagaduzic, qui date du Haut Moyen Âge ; celle de Kerviliou, accompagnée d'une inscription ancienne ; celle du cimetière à statues géminées ; celles près de l'église paroissiale et celles près de la chapelle Saint-Urfold ; etc.

Personnalités célèbres liées à la commune

Fichier:Blason Famille de Coëtivi.svg
Le blason d'Olivier de Coëtivy<ref>Il s'agit d'une brisure des armes de la famille de sa mère, Catherine du Chastel (Fichier:Blason Famille du Chastel.svg d'or à trois fasces de gueules), héritière de la branche aînée des comtes de Léon (Fichier:Blason Léon (Bretagne).svg d'or au lion de sable), la branche cadette, les seigneurs de Léon, ayant survécu et adopté un lion morné. C'est ce qui explique peut-être la couleur des fasces</ref>.
  • La famille de Coëtivy, qui trouve son origine dans le manoir de Coëtivy, situé alors dans la paroisse de Plouvien, mais désormais dans la commune de Bourg-Blanc. Sa devise était Bepret en breton (toujours).
  • Jean de Langoueznou, né au château du Breignou, paroisse de Plouvien (désormais commune de Bourg-Blanc), abbé de l'abbaye de Landévennec en 1350, fut le narrateur du récit semi-légendaire du lys de Salaün, le pauvre fou du bois du Folgoët :

Modèle:Citation bloc

  • La famille Thépault (seigneurs de Leinquelvez et de Kervolongar, paroisse de Garlan, de Treffalégan, paroisse de Lanhouarneau et châtelains du Breignou, paroisse de Plouvien (désormais commune de Bourg-Blanc), etc.) :
  • La famille de Riverieux (habitait le manoir du Breignou) :
    • Armand de Riverieux fut maire de Bourg-Blanc de 1886 à 1912.
      • Georges de Riverieux, fils du précédent, fut maire de Bourg-Blanc de 1919 à 1929.
  • La famille de Kergariou (habitait le manoir du Breignou à partir de 1926) :
    • Alain de Kergariou fut maire de Bourg-Blanc.
      • Bertrand de Kergariou, fils du précédent, fut maire de Bourg-Blanc.
      • Caroline de Kergariou (1959-2019), auteure, scénariste et dramaturge.
  • François Falc'hun (né en 1909 à Bourg-Blanc, décédé en 1991), linguiste et phonéticien de la langue bretonne.
  • Six personnes nées à Bourg-Blanc ont été chevaliers de la Légion d'honneur : Joseph Copi (né le Modèle:Date), Marc Lannuzel (né le Modèle:Date), Jean-Marie Traon (né le Modèle:Date), Alexis Traon (né le Modèle:Date), Guillaume Marie Lescop (né le Modèle:Date) et Jean Coat (né le 30 avril 1900) pour faits de résistance, tous étaient des militaires<ref>Société d’entraide des membres de la Légion d’honneur</ref>.
  • Laurent Ségalen (né en 1954 à Bourg-Blanc, y résidant), auteur de romans policiers dont l'intrigue se situe dans le Finistère.

Espace muséographique

L'espace photo-cinéma :

C'est à Yves Simon, un Blanc-Bourgeois passionné, que l'on doit une collection d'appareils photos et de quelques caméras de cinéma exposée dans la galerie de la médiathèque. Recueillis depuis une quarantaine d'années, Modèle:Référence nécessaire témoignent de l'évolution de la photographie. Une partie de cette collection est visible aux heures d'ouverture de la médiathèque.

École de pêche

Les deux étangs de Bourg-Blanc sont particulièrement adaptés à la pêche en famille au « blanc » ou la truite : aires de pique-nique et de jeux aménagées à cette intention. L'aménagement récent d'un ponton rend désormais les berges accessibles aux pêcheurs handicapés.

Implantée sur le site, l'école de pêche peut proposer des stages de découverte ou de perfectionnement en période de vacances.

Culture, enseignement, langue bretonne

  • L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg label 2 a été votée par le conseil municipal le 8 juillet 2010.
  • La commune possède deux écoles primaires :
    • l'école primaire publique du bourg ;
    • l'école primaire privée Saint-Yves-Notre-Dame.
  • L'Écho Blanc-Bourgeois est le nom de la revue municipale d'information<ref>Mairie de Bourg-Blanc</ref>.

Héraldique

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Notes et références

Notes

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Cartes

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Références

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Pour approfondir

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Articles connexes

Liens externes

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