17e régiment d'infanterie (France)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Titre mis en forme Modèle:Homon Modèle:Infobox Unité militaire Le Modèle:17e d'infanterie (Modèle:17e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir du régiment d'Auvergne, un régiment français d'Ancien Régime.

Création et différentes dénominations

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Colonels/chef-de-brigade

Ancien régime

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Révolution et Empire

Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :

Officiers blessés ou tués en servant au Modèle:17e RI entre 1804 et 1815 :

  • Officiers tués : 43
  • Officiers morts de leurs blessures : 36
  • Officiers blessés : 250
Restauration
{{#ifeq
| s | Modèle:Siècle | IIe{{#if:|  }} }} République et Second Empire
  • 1852 : Le Febvre - colonel
  • 1852 : Le Brun - colonel
  • 1854 : Pecqueux - colonel
  • 1860 : Adam - colonel
  • 1861 : Elphège Louis Adhémar de Lantagnac - colonel
  • 1864 : Louis Joseph Jean-François Isidore De Colomb - colonel
  • 1865 : Valentin Weissemburger <ref>Valentin Weissemburger sur military-photos</ref>- colonel
{{#ifeq
| s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} et {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IVe{{#if:|  }} }} République
  • 1875 : Valessie - colonel
  • 1884 : Belin - colonel
  • 1889 : Ravez - colonel
  • 1894 : Rigollet - colonel
  • 1914 : colonel Brue
  • 1914 : chef de bataillon puis colonel Mareschal.
  • 1916 : lieutenant-colonel Paitard, tué à son poste de commandement par un obus, le Modèle:Date-, à Pernant.
  • 1918 : chef de bataillon Carré
  • 1918 : chef de bataillon Gonse
  • 1918 : lieutenant-colonel Péan

Historique des garnisons, combats et bataille du Modèle:17e RI de ligne

Ancien Régime

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Guerres de la Révolution et de l'Empire

Le 31 août 1790 : le régiment est engagé dans l'Affaire de Nancy.

En Modèle:Date- : En garnison à Phalsbourg le Modèle:17e se révolte et chasse ses officiers qui émigrent en juillet<ref>Histoire de l'infanterie en France par Belhomme T3 P464</ref>. Depuis 1791, les monarchies d'Europe assistent avec préoccupation à la Révolution française et ses bouleversements et se demandent s'ils doivent intervenir, soit pour aider [[Louis XVI|Modèle:Nobr]], soit pour profiter du chaos en France.
Le Modèle:Date, Modèle:Nobr et le roi [[Frédéric-Guillaume II|Modèle:Nobr]] de Prusse, après avoir reçu en consultation des nobles émigrés français, publièrent la déclaration de Pillnitz qui déclarait l'intérêt des monarques d'Europe au bien-être de Modèle:Nobr et de sa famille et menaçaient de vagues mais graves conséquences quiconque les agresserait.
L'Assemblée nationale législative déclara la guerre à l'Archiduché d'Autriche lors du vote du Modèle:Date après que le ministre des Affaires étrangères, Dumouriez, lui ait présenté une longue liste de griefs.
Alors que le gouvernement révolutionnaire levait frénétiquement des troupes fraîches et réorganisait ses armées, une armée alliée, essentiellement prussienne, commandée par Charles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswick se rassembla à Coblence sur le Rhin.
En juillet, l'invasion commença et l'armée de Brunswick prit facilement les forteresses de Longwy et de Verdun.

Lors de la réorganisation du Modèle:Date :

pour former la [[33e demi-brigade de première formation|Modèle:33e de première formation]]<ref name="DMP">Demi-brigades de première formation Modèle:N° à 50 sur www.1789-1815.com</ref> qui sera incorporée dans la [[17e demi-brigade de deuxième formation|Modèle:17e de deuxième formation]] lors du second amalgame.
Lors de la réorganisation du Modèle:Date-,

  • le Modèle:2e du Modèle:17e d'infanterie de ligne « ci-devant Auvergne » est amalgamé avec
  • le [[3e bataillon de volontaires de la Meuse|Modèle:3e de volontaires de la Meuse]] et
  • le [[4e bataillon de volontaires de la Moselle|Modèle:4e de volontaires de la Moselle]]

pour former la [[34e demi-brigade de première formation|Modèle:34e de première formation]] qui sera incorporée dans la [[43e demi-brigade|Modèle:43e]] de deuxième formation lors du second amalgame.
Ainsi disparaît pour toujours le Modèle:17e d'infanterie ci-devant Auvergne, partageant le sort de tous ces vieux régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions.

  • La [[17e demi-brigade de première formation|Modèle:17e]] est formée de l'amalgame du [[9e régiment d'infanterie (France)|Modèle:1er du Modèle:9e d'infanterie]] (ci-devant Normandie) avec le [[2e bataillon de volontaires de l'Indre|Modèle:2e de volontaires de l'Indre]] et le [[3e bataillon de volontaires de la Seine-Inférieure|Modèle:3e de volontaires de la Seine-Inférieure]].

De 1815 à 1848

En 1831, le régiment est envoyé au Portugal

Second Empire

Fichier:Wilki bouton du 17 scd Emp.jpg

Par décret du Modèle:Date- le Modèle:17e d'infanterie fourni 1 compagnie pour former le 102e régiment d'infanterie de ligne.

1864 et 1865 : en Algérie

Modèle:Date : présence lors de la grève générale des mineurs du bassin de la Loire à La Ricamarie qui aboutit à la fusillade dite « du Brûlé ».

Guerre de 1870

Au Modèle:Date, le Modèle:17e d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.

Avec le [[19e bataillon de chasseurs à pied|Modèle:19e de chasseurs à pied]] du commandant De Marqué et le [[27e régiment d'infanterie (France)|Modèle:27e d'infanterie]] du colonel De Barolet, le Modèle:17e la Modèle:1re Brigade aux ordres du général Antoine Dominique Abbatucci.
Cette Modèle:1re avec la Modèle:2e du général Charles Louis de Fontanges de Couzan, deux batteries de 4 et une batterie de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la [[3e division d'infanterie (France)|Modèle:3e Division d'Infanterie]] commandée par le général de division Joseph Florent Ernest Guyot de Lespart.
Cette division d'infanterie évolue au sein du [[5e corps d'armée (France)|Modèle:5e Corps d'Armée]] ayant pour commandant en chef le général de division Pierre Louis Charles de Failly.

De 1871 à 1914

La fraternisation des soldats du Modèle:17e et des Biterrois sur les Allées Paul Riquet
La fraternisation des soldats du Modèle:17e et des Biterrois sur les Allées Paul Riquet

De 1881 à 1883, un bataillon est envoyé en Algérie

Lors de la réorganisation des corps d'infanterie de 1887, le régiment fourni un bataillon pour former le 160e régiment d'infanterie

Cantonné à Béziers et Agde depuis le début de la [[Troisième République (France)|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:|  }} }} République]], ce régiment languedocien refuse d'appliquer les consignes répressives à l'encontre des viticulteurs du Languedoc ayant pris part aux émeutes viticoles de 1907.
Victimes de la surproduction, les vignerons manifestent contre les fraudes et les importations. Dans une région où la vigne est une activité essentielle, la crise mobilise les populations et, en Modèle:Date-, revendications et manifestations se multiplient sous l'égide de Marcelin Albert, petit propriétaire et cafetier, et du maire de Narbonne, Ernest Ferroul<ref>Béziers. Les soldats du 17e, crosses en l’air sur humanite.fr</ref>.

En juin, des tirs du [[10e régiment de cuirassiers|Modèle:10e de cuirassiers]] de Lyon font plusieurs morts. Lorsque le Modèle:17e RI, qui incorpore des appelés de la région, est déplacé de Béziers à Agde, au moment des événements de Narbonne, ses hommes s'inquiètent du sort des Biterrois livrés à la soldatesque, et plusieurs centaines d'entre eux, au mépris des ordres, regagnent Béziers, « crosse en l'air », et s'installent en plein centre-ville avec de nombreux soutiens (Modèle:Date-)<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. Cette désobéissance, apothéose de la crise, cesse bientôt sans incident majeur<ref>Modèle:Article, {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/{{{n}}}%7C{{ #if: |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>, tandis que le gouvernement vote une loi sur la chaptalisation. Montéhus compose une chanson en mémoire de cette mutinerie : Gloire au 17e<ref>Gloire au 17e, chanson écrite par Montéhus sur une musique de Raoul Chantegrelet et Pierre Doubis, en l'honneur de la fraternisation du Modèle:17e de ligne avec les viticulteurs révoltés de 1907.</ref>.
La négociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter une punition collective : les mutins du Modèle:17e sont affectés à Gafsa (Tunisie)<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires ; mais ils restent en dehors de ce cadre, sous un statut militaire ordinaire. Il n'y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du Modèle:17e, contrairement à la légende qui courut à ce sujet. Cependant, durant la Première Guerre mondiale, poursuivis par leur réputation de déserteurs, ils furent nombreux à être envoyés en première ligne notamment dans les assauts sanglants de 1914<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le régiment est déplacé à Gap puis près d'Épinal en 1914, un bataillon à Rambervillers et deux bataillons à la caserne Haxo de Golbey.

Première Guerre mondiale

Affectation : [[25e brigade d'infanterie|Modèle:25e d'infanterie]]/[[13e division d'infanterie (France)|Modèle:13e d’infanterie]]/[[21e corps d'armée (France)|Modèle:21e d'armée]] d'Modèle:Date- à Modèle:Date-.

170e division d'infanterie de décembre 1916 à l'armistice<ref>Modèle:Lien web</ref>.

1914

1915

  • Mars : le dépôt du Modèle:17e RI forme deux compagnies du [[414e régiment d'infanterie|Modèle:414e d'infanterie]].

1916

1917

1918

  • Parly, Soissons, Amblény, Auberive, Saint-Hilaire, Somme-Py

Entre-deux-guerres

Le régiment a été dissous le Modèle:Date-<ref>Modèle:Chapitre</ref> et n'a plus figuré depuis cette date à l'ordre de bataille de l'armée française.

Modèle:Ref nec, qui porte, depuis, la tradition du régiment d'Auvergne car installé à Clermont-Ferrand, mais n’a pas inscrit ses batailles sur son drapeau.

Refrain

« Vaillants petits soldats du 17 régiment, marche en avant ! »

Drapeau

Le drapeau tricolore porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes<ref> Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007</ref>

Fichier:Fourragère aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.jpg
Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918

Drapeau du Modèle:17e d'infanteie de ligne

Décorations

Sa cravate est décorée de la croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes (deux citations à l'ordre de l'armée).Photo Croix de Guerre 1914-1918
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.

Personnes célèbres ayant servi au Modèle:17e RI

Sources et bibliographie

  • Louis Susane, Histoire de l’ancienne infanterie française, Paris, Corréard, 1851
  • Labayle (Éric) et Bonnaud (Michel), Répertoire des corps de troupes de l’armée française pendant la Grande Guerre, tome 1, L’infanterie métropolitaine Unités d’active, Notices historiques, Éditions Claude Bonnaud, 464 p.
  • Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de troupe de l’Armée Française 1569-1900, Paris, Berger-Levrault & Cie Éditeurs, 1900, 782 p., relié carton, Modèle:Dunité.
  • Andolenko (Général), recueils d'historiques de l'infanterie française, Modèle:2e 1969, Eurimprim éditeurs, Paris, Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié Modèle:Dunité, 413 p.

Notes et références

<references/>

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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