Pernant

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{{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Infobox Commune de France

Pernant est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Modèle:Sommaire

Géographie

Pernant est située sur la rive gauche de l'Aisne à Modèle:Unité de Soissons, à Modèle:Unité de Vic-sur-Aisne et à Modèle:Unité de Laon, La commune occupe une cuvette en longueur formée par le ruisseau de Pernant, et se rétrécit au fur et à mesure. Si l'on avance dans le fond du village, en empruntant la route principale, on dépasse l'église, qui est alors masquée par une courbe, et l'on arrive ensuite à une rue permettant de monter au petit quartier de Poussemy et, niché sur sa colline, au donjon<ref>Panorama hivernal sur le village</ref>. Contournant le château, le chemin passe devant le château d'eau, vaste réservoir, point culminant de la commune.

Modèle:Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Pernant est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Soissons, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), une proportion presque identique à celle de 1990 (68,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,4 %), forêts (13,7 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (10,5 %), zones urbanisées (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), prairies (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Selon Auguste Matton, Pernant serait mentionné en 898 sous la forme latine Parnacus, puis on trouve la graphie Parnant dès 1063<ref group="Note">villa Parnant vulgo nominata dans un acte de 1063 de Philippe I, « Charte Artem/CMJS n°2407»Modèle:Lire en ligne</ref> ; des variantes seraient Sparnant (1143) et Pernan (1589)<ref>Auguste Matton, Dictionnaire topographique de la France, vol. 2, Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref>.

Histoire

L'occupation du site est très ancienne et est attestée par la découverte de plusieurs sites préhistoriques, notamment au lieu-dit les Grevettes en 1961 d'une nécropole datant de la «Tène Ia» (Second âge du fer). Une tombe à char y a été étudiée<ref>Blaise Pichon, Carte archéologique de la Gaule: 02. Aisne, Les Editions de la MSH, 2002Modèle:P. Modèle:Lire en ligne</ref>,<ref>Denise Bretz-Mahler, La civilisation de la Tène I en Champagne: le faciès Marnien, éd. Centre national de la recherche scientifique, 1971 - 295 pages</ref>.

Dès le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Pernant appartenait à l'abbaye Saint-Crépin-le-Grand de Soissons et lui fut confirmé en 893 par Charles le Simple avec l'autel et le moulin<ref>Archives de l'Aisne, Pernant Monographie manuscrite de 1884 Modèle:Lire en ligne.</ref>.

En 1176 une charte traite d'un accord entre Guy, vicomte de Pernant, et l'abbaye Saint-Crépin-le-Grand. Ce chevalier Guy de Parnant est le premier seigneur connu du village. Il est le frère d'Ebalus (Ebale), seigneur de Berzy<ref>Acte n°212856 dans Chartae Galliae. Edition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). Date de mise à jour : 31/05/12. Première version : 10 juin 2010Modèle:Lire en ligne</ref>. En 1182, une charte de Nivelon, évêque de Soissons, fait mention de Giletus de Pernant<ref>Acte n°205549 dans Chartae Galliae. Edition électronique: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2014. (Telma). Date de mise à jour : 16/09/11. Première version : 10 juin 2010. Modèle:Lire en ligne</ref>.

En 1255, le roi Saint Louis affranchit tous ses « hommes de corps » habitant Pernant, à la condition qu'ils ne pourraient se mettre, par mariage ou autrement, sous la domination d'un autre seigneur que lui sans retomber aussitôt en servitude, et de lui payer chacun la somme annuelle de 12 deniers parisis<ref>(page 107) Maximilien Melleville, Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne, 1857</ref>.

Politique et administration

Découpage territorial

La commune de Pernant est membre de la communauté de communes Retz-en-Valois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le Modèle:Date- dont le siège est à Villers-Cotterêts. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Soissons, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France<ref name="meta">Modèle:Lien web.</ref>. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015<ref name="meta"/>, et de la quatrième circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010<ref name="Rattachements-elect">Modèle:Lien web.</ref>.

Administration municipale

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Démographie

Modèle:Population de France/section

Vie associative culturelle et sportive

La commune compte plusieurs associations culturelles et sportives : le comité des fêtes, le club des anciens, l'association pour la sauvegarde du château de Pernant et du patrimoine local, l'association de promotion des chemins verts, l’association de pêche du plan d’eau de Pernant, l'association des chasseurs, l'association gym et loisirs et le club de foot A.S. Pernant. les habitants participent également à des associations culturelles et sportives intercommunales.

Lieux et monuments

Église Saint-Léger

Modèle:Article détaillé

Fichier:Pernant (Aisne) église Saint-Léger (02).JPG
L'église Saint-Léger.

Du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="m">Modèle:Base POP Mérimée</ref>, l'église de Pernant est un édifice d'aspect extérieur assez sobre (aucune statuaire) bâti sur une colline dominant le village, et est accessible par une rampe de pierre<ref>Photo de l'église surplombant la rue.</ref>. Le bâtiment en croix latine est composé d'une nef avec deux bas-côtés, et d'un transept dont la partie sud est prolongée par une petite salle réservée à l'abbé. La croisée du transept est surmontée par une basse mais imposante tour-clocher<ref>Photo du clocher très massif</ref>. À l'est, au-delà du transept, le chœur peut faire penser, de par ses petites dimensions relatives, à un cul-de-four<ref>Photo du chevet en "cul-de-four"</ref>. La façade orientée vers l'ouest est percée d'une lourde porte en bois<ref>Photo du portail ouest</ref> ne servant qu'aux grandes cérémonies. L'entrée se fait par une petite porte sur le côté sud<ref>Photo de la façade sud de l'église</ref>,<ref>Vue du Sud (transept, partie de la façade avec petite porte, et clocher).</ref>.

Modèle:Quand.

Croix du cimetière

La croix du cimetière date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base POP Mérimée</ref>. Elle se trouve sur l'ancien cimetière, dans l'enceinte de l'église. Modèle:Article détaillé

Fichier:Pernant (Aisne) croix de cimetière MH.JPG
La croix du cimetière.

Château fort, avec son fossé et ses carrières souterraines

Modèle:Article détaillé Donjon et reste d'un château royal des {{#switch: XVI

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}}<ref>Modèle:Atlas des châteaux forts en France.</ref>. Souvent appelé à tort « le Donjon de Pernant » dans le pays, le château fut construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, surélevé au Modèle:S mini-, profondément modifié au Modèle:S mini- avec notamment la construction d'une aile attenante à l'ouest et de sa terrasse à l'est, pour devenir un château d'agrément dépossédé de ses attributs militaires initiaux : des murs d'enceinte et des nombreuses tours, il ne reste que le rempart entre la cour d'honneur et la terrasse.

L'essor de l'importante exploitation agricole qui l'entoure lui fait perdre insensiblement son statut de résidence nobiliaire à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au Modèle:S mini-, il est le centre d'une intense vie agricole, pour laquelle de nombreuses constructions plus ou moins heureuses se sont accolées à la bâtisse initiale. Mais le château est demeuré intact jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, peu touché par les premiers épisodes de la Grande guerre : en 1914, il est encore intact et habité.

Fichier:Pernant1918.jpg
État des destructions après les bombardements de juillet 1918.

Le Modèle:Date-, il est bombardé cinq heures durant comme le reste de la vallée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et largement ruiné. Si les vestiges de la forteresse médiévale sont encore bien visibles<ref>Photo de la forteresse de Pernant.</ref>,<ref>Vue sur les vestiges du château.</ref>,<ref>Photo montrant l'importance des vestiges du château fort.</ref> et paradoxalement en assez bon état général (seule la façade est, les toitures et les planchers ont été soufflés par l'explosion des obus ayant percé la construction) le logis Renaissance, très endommagé, fut finalement rasé dans les années 1930.

Les propriétaires ont en effet délaissé cette construction unique, utilisant notamment les dommages de guerre pour construire en 1920 un manoir en pierre de taille. Le Patrimoine a donc inscrit le monument à l'ISMH en 1927 pour éviter sa destruction<ref name="m" /> mais celui-ci est resté à l'abandon pendant près d'un siècle, les intempéries faisant leur œuvre au point que le château commença à menacer de s'effondrer à la fin des années 1980.

Peu porté sur l'histoire et de toute façon incapable de mobiliser les fonds nécessaires pour le restaurer malgré la pression de la commune et des riverains, le propriétaire dépose au début des années 1990 un permis de démolir qui fit grand bruit dans le Soissonnais, suscitant la naissance d'une association villageoise de sauvegarde, qui grâce à la Société archéologique historique et scientifique de Soissons obtint le classement d'office du monument en 2007<ref>L'Union, article du mercredi 7 octobre 2009.</ref>.

La mésaventure se termina fin 2011<ref>L'Union, article du vendredi 30 septembre 2011.</ref> par la vente du château à un avocat vénézuélien, aventurier talentueux, francophile et amateur d'histoire, qui entreprit la première campagne de consolidation du bâtiment avec le concours de la DRAC Picardie. C'est lui qui ouvrit le château à la visite pour la première fois en 2012, et qui célébra le septième centenaire de sa construction en 2013, avant de le mettre en vente à son tour en 2014.

Un nouveau propriétaire arrivé fin 2015, tentera de mener de front le triple projet de restaurer le château à partir de Modèle:Date- et d'y ouvrir des chambres d'hôtes, d'aménager les granges pour y ouvrir des gîtes ruraux, enfin d'organiser sur ce site exceptionnel des animations musicales et culturelles.

Fichier:Pernant 01.jpg
Le château et sa terrasse vus du village.

Autres monuments

Depuis le milieu du mois de Modèle:Date-, une borne a pris place dans l'enclos du monument aux morts, près de l'église. Celle-ci fut placée par le Touring Club de France au lieu même où, pendant la Première Guerre mondiale, l'armée et les Pernantais ont arrêté l'armée allemande. Lors de l'Occupation, la borne ayant déplu aux nazis fut dynamitée. Ses restes ont été retrouvés et assemblés, puis placés auprès du monument aux morts sous la garde de la Fondation patrimoine.
  • Une tombe de guerre et un mémorial de guerre dans l'ancien cimetière (enceinte de l'église).

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Article connexe

Bibliographie

  • G. Lobjois, La nécropole gauloise de Pernant, dans Celticum XVIII, vol. I, 1969, 1-284.

Liens externes

Modèle:Palette Modèle:Portail