Agde

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Modèle:En-tête label Modèle:Infobox Commune de France

Agde ([{{#ifeq:1|0|ˈagdə|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}}]<ref group="Note">La prononciation du toponyme est réduit à Modèle:MSAPI non-localement.</ref>,<ref>Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, Modèle:P..</ref>) est une commune française située dans le sud du département de l'Hérault, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, l'Hérault, le ruisseau de l'Ardaillou, le ruisseau des Courredous et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : quatre sites Natura 2000 (l'« étang du Bagnas », les « carrières de Notre-Dame de l'Agenouillade » et le « cours inférieur de l'Hérault » et « est et sud de Béziers »), cinq espaces protégés (la réserve naturelle nationale du Bagnas, « le Bagnas », « le Clot », « Les Monts d'Agde » et « Notre Dame de l'Agenouillade ») et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Agde est une commune urbaine et littorale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine d'Agde et fait partie de l'aire d'attraction d'Agde. Ses habitants sont appelés les Agathois ou Agathoises.

La ville d'Agde, surnommée parfois « la perle noire de la Méditerranée »<ref group="Note">Cette expression est attribuée à Marco Polo (cf. Hélène Pascual, Agde de pierre et d'eau, op. cit.)</ref> à cause de ses monuments construits en pierre basaltique, a une longue histoire. Des populations sont attestées dès la fin de l'âge du bronze sur le site de La Motte<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle). Les Phocéens sont présents au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, venus de Massalia (nom grec de Marseille dans l'Antiquité).

Dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et jusqu'à la Révolution, Agde est le siège d'un évêché. Face à l'évêque, qui détient dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le pouvoir temporel de la vicomté d'Agde, la ville fut très tôt, vers le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, administrée par des consuls, préfiguration des municipalités modernes.

Ville portuaire depuis l'Antiquité, favorisée vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'ouverture du canal du Midi, Agde tira longtemps l'essentiel de ses revenus du commerce maritime et de la pêche. La ville a subi le déclin de son port sur l'Hérault, à cinq kilomètres de la mer, surclassé par celui de Sète dès l'arrivée des navires à vapeur. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la commune vivait principalement de la pêche et de l'agriculture (viticulture). Elle connaît une nouvelle phase de développement depuis la construction, dans les années 1970-1980, de la station balnéaire du Cap d'Agde, dans le cadre de l'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon. Elle est devenue l'un des principaux ports de plaisance de la Méditerranée, la première station touristique d'Europe par sa capacité d'hébergement, et bénéficie d'une renommée internationale, en partie due à son quartier naturiste. La commune souffre cependant d'un taux de chômage élevé et son économie est marquée par l'importance des emplois saisonniers liés au tourisme estival. Si la ville compte Modèle:Nombre permanents en 2016, la population peut atteindre Modèle:Nombre pendant la saison d'été, où elle devient la seconde ville du Languedoc-Roussillon<ref> Modèle:Lien web </ref>,<ref> Modèle:Lien web </ref>. Depuis 2021, le maire est Gilles d'Ettore. Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

La commune d'Agde se situe dans le fond du golfe du Lion, à l'embouchure de l'Hérault, dans le sud-ouest du département du même nom, et borde la mer Méditerranée dans sa partie sud. Par la route, Agde se trouve à Modèle:Unité à l'est de Béziers, chef-lieu d'arrondissement, à Modèle:Unité au sud-ouest de Sète et à Modèle:Unité au sud-ouest de Montpellier, chef-lieu du département.

C'est avec plus de Modèle:Nombre une commune relativement vaste, qui s'étend sur environ Modèle:Unité d'est en ouest et du nord au sud. Les communes limitrophes sont Marseillan à l'est, Florensac au nord, Bessan au nord-ouest et Vias à l'ouest.

Fichier:Carte Agde littoral.svg
Schéma du littoral agathois.
Fichier:Agde - le mont Saint-Loup et la rocade D 612.jpg
Le mont Saint-Loup domine le paysage agathois.
Fichier:Cap d'Agde - Brescou01.jpg
Le fort de Brescou vu de la jetée du Cap-d'Agde.
Fichier:Cap d'Agde - Plage Richelieu04.jpg
Réseau de ganivelles protégeant la plage Richelieu contre l'érosion éolienne.

Le territoire de la commune a dans l'ensemble un relief très plat, dont l'altitude est le plus souvent inférieure à dix mètres, mais remonte légèrement vers le nord pour atteindre Modèle:Unité au Pioch Favié (nord-est du territoire)<ref>Carte topographique 2645Et Sète-Cap d'Agde 1/25000, IGN</ref>. Font exception les vestiges de l'ancien volcan dominés par le mont Saint-Loup, qui constitue avec ses Modèle:Unité un des rares reliefs de la côte languedocienne, et dont un prolongement en mer forme le cap d'Agde. Des éruptions volcaniques ont eu lieu dans la région à une époque géologiquement récente, entre Modèle:Unité ; les traces de ces éruptions se retrouvent dans les environs à Vias, Portiragnes, Saint-Thibéry.

Il inclut également l'îlot de Brescou, rocher basaltique portant le fort du même nom, situé à environ un kilomètre au sud-ouest de la pointe du cap d'Agde.

Le littoral, prolongé en mer par un vaste plateau continental, est principalement constitué de plages de sable fin, en pente très douce, très favorables aux activités de baignade. Les courants de dérive littorale qui longent la côte<ref>Languedoc-Roussillon, courantologie, Ifremer</ref>, entraînant les sédiments, ont progressivement constitué un lido continu entre le delta du Rhône et les Pyrénées, isolant les étangs côtiers et faisant sensiblement avancer la ligne de côte depuis l'Antiquité.

Ces plages sont interrompues par la zone de falaise du cap et de quelques affleurements rocheux à l'est (vers la Roquille) et à l'ouest (Rochelongue) ainsi que par les entrées portuaires protégées par des jetées de port Ambonne, du port principal du Cap d'Agde et de l'embouchure de l'Hérault (Grau d'Agde). Une dizaine de plages se succèdent ainsi d'est en ouest sur environ Modèle:Unité : plage des naturistes, plage de la Roquille, plage du Môle, plage de la Conque (au sable noir résultant de la désagrégation des roches volcaniques), plagette entre la jetée Richelieu et les falaises, plage Richelieu, plage de Rochelongue, plage Saint-Vincent, plage du Grau d'Agde, plage de la Tamarissière. Certaines de ces plages sont sujettes à l'érosion et doivent être protégées et rechargées. Des brise-lames en épis ou parallèles à la côte ont été mis en place ces dernières années.

Entre 1946 et 1992, le solde entre érosion et accrétion a conduit à une perte de Modèle:Unité de terres au Cap-d'Agde et de Modèle:Unité à l'embouchure de l'Hérault<ref>L'évolution du trait de côte, Daniel Frayssinet, Diren Languedoc-Roussillon Modèle:Pdf.</ref>. Cette érosion semble résulter d'une réduction des apports alluvionnaires des fleuves, notamment du Rhône (environ 90 %) depuis la création de nombreux barrages sur son cours, de l'urbanisation du littoral qui bloque une partie des sédiments et des aménagements portuaires (les jetées) qui contrarient les courants littoraux, ainsi que de l'élévation du niveau de la mer qui constitue surtout un facteur aggravant pour l'avenir. Modèle:Multiple image

Communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Fichier:Agde - Embouchure de l'Hérault01.jpg
L'embouchure de l'Hérault au Grau-d'Agde.

La commune d'Agde comprend l'embouchure de l'Hérault, dont le cours actuel serait, selon certains auteurs<ref>En particulier Charles lenthéric, Les villes mortes du golfe du Lion, réédité en 1989 chez Jean de Bonnot, Modèle:P..</ref>, l'ancien bras central d'un delta qui en aurait comporté deux ou trois dans l'Antiquité, formant plusieurs îles dont la plus grande comprenait la ville et le mont Saint-Loup. Le bras oriental, qui débouchait dans l'étang de Bagnas, est suivi à peu près par le cours du canal du Midi. Le tracé du bras occidental, qui se détachait un peu au sud de Bessan, est suivi par le cours actuel du ruisseau de l'Ardaillon, qui débouche dans l'étang du Clôt de Vias, en arrière de la plage de la Tamarissière.

Fichier:Agde - Pansière01.jpg
Passe à poissons sur le barrage de la Pansière.

Le cours actuel traverse la commune du nord au sud sur environ neuf kilomètres avec une très faible pente et en formant plusieurs méandres peu marqués. Il est coupé à l'entrée d'Agde par un barrage, la « chaussée des Moulins ». Cet ouvrage, appelé aussi « barrage de la Pansière<ref group="Note">« Pansière » dérive de l'occitan Modèle:Langue, barrage</ref> » marque la limite de salure des eaux. Il est doté d'une passe à poissons.

Le bief amont permet la communication entre les deux branches du canal du Midi. Sur une grande partie de son parcours entre Agde et la mer, le fleuve est bordé de quais en pierre basaltique construits aux {{#switch: XIX

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}}. Son embouchure dans la mer est prolongée par deux jetées protégeant la passe contre l'ensablement qui a longtemps gêné la navigation dans le passé.

Fichier:Pont Saint-Joseph, Agde, Hérault 02.jpg
Le Pont Saint-Joseph sur le canal du Midi.

Plusieurs ruisseaux, généralement orientés nord-sud, irriguent aussi la commune. Ce sont, d'ouest en est, le ruisseau des Pantènes (Modèle:Unité) entre le canal du Midi et le Clôt de Vias, où il rejoint le ruisseau de Montmorency, et dont le cours marque la limite avec la commune de Vias, le ruisseau des Mûriers (Modèle:Unité) et le ruisseau de la Salamanque (Modèle:Unité) entre le canal du Midi et l'Hérault (rive droite), le ruisseau des Courredous (Modèle:Unité) prenant sa source à Florensac et débouchant dans l'Hérault (rive gauche) en amont de la ville d'Agde, le ruisseau Saint-Michel (Modèle:Unité) qui se jette dans l'étang de Bagnas et dont le cours marque la limite entre les communes d'Agde et de Marseillan. Le Rieu mort (Modèle:Unité) et le canal de Pont-Martin suivent la branche est du canal du Midi<ref> Modèle:Lien web </ref>. Le grau du Rieu, ancien émissaire de l'étang de Thau qui ne communique plus avec la mer, marque la limite intercommunale avec Marseillan-Plage<ref>Carte au 1/25000 Sète-Cap-d'Agde, n° 2645ET, IGN</ref>.

Fichier:Agde - Bagnas01.jpg
L'étang du Bagnas.

La commune englobe des étangs et des marais : l'étang de Bagnas, le marais du petit Bagnas, partiellement asséché, tous deux inclus dans la réserve naturelle du Bagnas, l'étang du Clôt de Vias, séparé de la mer par la plage de la Tamarissière. L'ancien étang de Luno a été dragué pour former le port de plaisance du Cap-d'Agde. L'étang de Lano, dont une partie subsiste dans le parc du même nom, a été creusé pour former le port d'Ambonne, dans le quartier naturiste. Il est relié à la mer par un grau artificiel<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Si la plus grande partie de la commune se trouve dans le bassin versant de l'Hérault, sa partie orientale, limitrophe de Marseillan, appartient au bassin versant de l'étang de Thau. À ce titre la commune participe à la commission locale de l'eau du « SAGE du bassin versant de la lagune de Thau »<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Géologie

Le sous-sol d'Agde est constitué de roches sédimentaires et volcaniques du Néogène (anciennement Tertiaire et Quaternaire), en partie recouvertes par des alluvions fluviatiles et marins récents<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Roches sédimentaires

La région d'Agde est affectée au Tertiaire par l'effondrement de la chaîne pyrénéo-provençale suivi d'une série de transgressions et régressions marines au Miocène et au Pliocène, à l'origine de dépôts sédimentaires marins (molasses, argiles, sables) ou continentaux (alluvions, cailloutis, limons…). Lors de la transgression Pliocène, la mer s'est avancée jusqu'à Modèle:Unité dans les terres actuelles. On lui doit la couche des sables jaunes de Montpellier (faciès Astien) qui affleure au nord de Florensac. Ces sédiments sont recouverts par les épanchements et projections volcaniques ou par des alluvions plus récentes.

Fichier:Cap d'Agde - Pointe du cap01.jpg
La pointe du cap d'Agde, il s'agit des restes d'un dyke. À l'extrémité, les deux rochers dits « les Deux Frères ».
Fichier:Carte volcanisme Hérault1.svg
Alignement nord-sud des coulées basaltiques dans l'Hérault.

Dans la frange littorale sont présents des dépôts dunaires de l'Holocène et des sables fins mêlés de débris coquilliers constituant le cordon littoral. Au Grau-d'Agde, la « roche Notre-Dame », formée de calcaire coquillier interglaciaire, présente les seuls rochers non volcaniques de la commune<ref>BRGM, carte géologique au 1/50000, feuille Agde.</ref>.

Roches volcaniques

Modèle:Article détaillé

Le territoire communal est en partie recouvert de coulées basaltiques, dont certaines rejoignent la mer formant un relief de falaises volcaniques uniques en France. Le site même de l'antique cité d'Agde est constitué d'une table basaltique surélevée par rapport à la plaine environnante de quelques mètres.

Ces coulées sont issues d'un complexe volcanique qui comprend trois cônes stromboliens<ref> Modèle:Lien web </ref> dont les restes sont le mont Saint-Loup (Modèle:Unité d'altitude), le petit Pioch<ref group="Note">« Pioch » dérive de l'occitan Modèle:Langue, sommet, pic.</ref> (Modèle:Unité) et le mont Saint-Martin (Modèle:Unité), ce dernier en partie englobé dans l'urbanisation de la station balnéaire du Cap d'Agde. L'activité volcanique s'est étalée sur Modèle:Unité pour se terminer il y Modèle:Unité (Pléistocène). Ce système volcanique se trouve à l'extrémité d'une série disposée selon un axe nord-sud depuis le Cézallier, le Cantal, l'Aubrac, les Causses et l'Escandorgue dans l'Hérault pour finir sur la rive méditerranéenne. Il s'étend sur environ Modèle:Unité et se prolonge en mer.

Des bombes volcaniques en fuseau sont encore visibles sur le mont Saint-Loup. Le basalte est recouvert par endroits par des matériaux de projection volcanique, lapillis et tufs. Les tufs sont particulièrement observables dans les falaises de la Grande Conque. Celle-ci a été creusée en arc de cercle par l'érosion marine dans les tufs plus tendres entre deux points durs constitués par des filons de basalte, restes de dykes, qui forment le cap d'Agde et les rochers dit des « Deux Frères ».

Hydrogéologie

La couche des sables de l'Astien joue un rôle important car elle contient un aquifère captif constituant une réserve d'eau de bonne qualité, l'aquifère des sables astiens de Valras-Agde<ref> Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>. S'étendant entre l'étang de Thau, depuis la région de Mèze jusqu'à l'étang de Vendres à l'embouchure de l'Aude, cet aquifère, isolé des nappes alluvionnaires par une épaisse couche d'argile, est exploité pour l'alimentation en eau potable de certaines communes du littoral, en particulier Vias et Portiragnes. Le syndicat mixte d'études et de travaux de l'Astien (SMETA), qui regroupe les collectivités locales concernées, est chargé des études et travaux nécessaires à la protection de cette nappe menacée par diverses pollutions (remontée de la salinité notamment sur la commune d'Agde et en bordure de l'étang de Thau, pollution par les nitrates…)<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Moins profonde, la nappe alluviale de l'Hérault est alimentée par les précipitations et par le fleuve. Cet aquifère fournit l'alimentation en eau potable de nombreuses communes de la plaine du Bas-Languedoc. La principale station de captage, qui alimente entre autres Agde, se trouve à Florensac ; elle est exploitée par le syndicat intercommunal d'adduction d'eau des communes du Bas Languedoc. Une conduite de grande capacité longue de Modèle:Unité relie la station de Florensac au réservoir principal d'Agde (Modèle:Unité) situé sur le mont Saint-Loup<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Ressources minérales
Fichier:Agde rue Halle porte.JPG
Encadrement de porte en basalte, rue de la Halle.

Le basalte d'Agde est une roche sombre, lourde et dure (50 % à 52 % de silice), contenant divers phénocristaux dont l'augite et l'olivine. Cette roche a servi notamment à construire la cathédrale Saint-Étienne d'Agde ainsi que la plupart des constructions de la vieille ville, jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Se prêtant mal à la sculpture, elle a donné naissance à une architecture à l'aspect austère, accentué par sa couleur sombre.

Dans l'Antiquité, Agde était l'un des principaux centres de production de meules à grains en basalte, exportées en Gaule et dans le bassin méditerranéen<ref> Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>.

Il n'existe plus de carrière en exploitation dans la commune. Une carrière de pouzzolane a été exploitée au Petit Pioch jusqu'en 1976, puis comblée par une décharge de déchets ménagers fermée en 2002.

Des marais salants ont été exploités à Agde dans l'étang du Bagnas (aujourd'hui réserve naturelle) de 1791 à 1969<ref>Modèle:Lien web.</ref> et dans l'étang de Luno (creusé pour la création du port de plaisance du Cap-d'Agde) depuis 1760 jusqu'aux années 1930<ref>Hubert Reboul, Effeuill'Agde, éd. Aurain, 2005, Modèle:P. Modèle:ISBN.</ref>.

Climat

Fichier:Diagramme climatique Sète.svg
Diagramme climatique de la station météorologique de Sète (période 1961-1990).

Le climat d'Agde est typiquement méditerranéen, caractérisé par des hivers doux et humides, des étés chauds et secs et des précipitations concentrées en automne et en hiver, souvent orageuses. La tramontane, vent du nord-ouest, s'y fait fréquemment sentir en hiver.

La moyenne des températures annuelles moyennes relevées à la station météorologique départementale de Sète, sur une période de trente ans (1961-1990), s'élève à Modèle:Unité avec des moyennes maximales et minimales de Modèle:Tmp et Modèle:Tmp. Juillet est le mois le plus chaud avec une moyenne mensuelle de Modèle:Tmp et janvier le plus froid avec Modèle:Tmp<ref>Climatologie mensuelle - Sète, France</ref>. Les records de température ont été enregistrés à Modèle:Tmp le Modèle:Date<ref>Hubert Reboul, Effeuill'Agde, op. cit. Modèle:P..</ref> et Modèle:Tmp le Modèle:Date.

En mer, la température de l'eau est relativement froide lorsque la tramontane souffle. La température de l'eau varie et peut descendre rapidement. Pas plus de Modèle:Tmp en été, moins de Modèle:Tmp en hiver, avec un gradient thermique (thermocline) élevé entre eaux superficielles et eaux profondes<ref>Posidonies du Cap d'Agde, document d'objectif, inventaire de l'existant et analyse écologique, Modèle:P.19, consultable en ligne, consulté le 28 mars 2009</ref>.

L'ensoleillement annuel moyen est supérieur à Modèle:Nombre<ref>Climatologie du Languedoc-Roussillon Drire Languedoc-Roussillon</ref>.

La moyenne des précipitations annuelles est relativement basse, elle s'élève à Modèle:Unité, avec une répartition inégale, les mois de juin, juillet et août étant les plus secs et la période allant d'octobre à mars la plus pluvieuse, le mois d'octobre recevant à lui seul Modèle:Unité en moyenne, soit environ un sixième du total annuel<ref>Climatologie mensuelle - Sète, France.</ref>.

La région est relativement venteuse, principalement du fait de la tramontane, vent froid et sec, fréquent en hiver et au printemps, qui souffle du nord-ouest. Ce vent, qui a franchi le seuil de Naurouze entre Pyrénées et Massif central, y est cependant affaibli comparativement aux régions situées plus à l'ouest. C'est un vent sec, qui chasse les nuages, et augmente l'insolation et l'évaporation. Les vents de secteurs est - sud-est, marin et grec, sont des vents humides et doux qui soufflent de la mer et amènent la pluie. Ils s'accompagnent d'une houle parfois importante et peuvent être violents, dépassant les Modèle:Unité.

Urbanisme

Typologie

Agde est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Agde, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agde, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (40,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (40,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (40,7 %), zones urbanisées (21,3 %), zones humides côtières (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), cultures permanentes (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Occupation des sols

Fichier:Agde - Vignes01.jpg
Le vignoble couvre la partie septentrionale de la commune.
Type d'occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbanisé 31,9 % Modèle:Nb
Espace agricole 51,4 % Modèle:Nb
Forêts et milieux semi-naturels 4,4 % 224
Zones humides 6,3 % 322
Surfaces en eau 5,9 % 302

Le territoire communal comprend une grande partie d'espace rural, un peu plus des deux tiers en incluant les surfaces en eau<ref>Principaux territoires à enjeux environnementaux, commune : Agde, Direction régionale de l'environnement, Languedoc-Roussillon, consulté le 4 mars 2009</ref>.

L'espace agricole représente un peu plus de la moitié de la superficie totale et s'étend surtout dans le nord de la commune ainsi qu'à l'ouest de l'Hérault, et dans la partie sud dans une bande séparant la ville d'Agde des zones habitées du littoral. Cet espace est consacré très majoritairement à la culture de la vigne qui occupait Modèle:Unité en 2006 (environ 35 % du total de la commune)<ref>Données 2006, CORINE Land Cover, Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, Observation et statistique de l'environnement.</ref>,<ref group="Note">La surface en vigne donnée par la base Corine Land Cover résulte de photo-interprétation manuelle et est très supérieure à celle donnée par d'autres sources. Elle comprend probablement des surfaces encore plantées mais abandonnées par la culture (déprise agricole)</ref>. Les espaces boisés, d’extension relativement limitée (une centaine d'hectares), s'étendent principalement sur les pentes du mont Saint-Loup et du mont Saint-Martin, ainsi qu'en arrière de la plage de la Tamarissière. Composés majoritairement de pins (pins maritimesPinus pinaster — et de pins parasolsPinus pinea), ils sont le résultat d'opérations de reboisement.

Trois pôles distincts

Fichier:Carte Agde-Urbanisation.svg
L'urbanisation tripolaire de la commune d'Agde

L'espace urbanisé comprend trois pôles distincts. La ville d'Agde s'est développée sur la rive gauche de l'Hérault, autour du noyau historique, en direction du sud et de l'est et tend à atteindre la rocade (D612) vers le sud et les pentes du mont Saint-Loup vers l'est. L'urbanisation très limitée sur la rive droite (quartier de la gare) est restée cantonnée au sud de la voie ferrée. Le long du littoral, trois centres d'habitat se sont implantés : le Grau-d'Agde, qui s'est développé sur la rive gauche de l'Hérault, et son annexe de la Tamarissière sur la rive droite dont l'urbanisation est limitée à une frange étroite le long du fleuve, et enfin le Cap-d'Agde, création artificielle des années 1970-1980, qui s'étend depuis le village naturiste, à la limite de Marseillan-Plage vers l'est jusqu'à Rochelongue vers l'ouest. Le Cap-d'Agde est divisé en dix quartiers, soit d'est en ouest : le village naturiste, la Roquille, le Môle, les Falaises, l'Avant-Port et l'Île des Pêcheurs, la Pinède, la Colline Saint-Martin, le Centre-Port, Richelieu - Île des Loisirs, Rochelongue.

Les zones d'activités industrielles et commerciales s'étendent surtout à l'entrée est de la ville, entre la D912 et la voie ferrée (zone d'activité des Sept-Fonds).

Sur le plan de l'urbanisme, la commune présente trois pôles aux caractéristiques marquées : la cité d'Agde, le Grau d'Agde et le Cap d'Agde. Concernant le centre ancien d'Agde, un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), a été signé entre la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée et l'État en 2007. Prenant la suite d'un précédent contrat de ville, ce contrat doit permettre diverses actions en vue de la revitalisation du cœur historique de la ville, aux rues étroites et aux logements anciens, souvent disqualifiés, accueillant une population en grande partie défavorisée<ref>Hérault Méditerranée, le second Contrat urbain de cohésion sociale, Journal de l'emploi</ref>. La ville d'Agde a reçu, pour son projet de revitalisation du cœur historique, un prix spécial « Patrimoine, Culture et Tourisme » au Concours national des villes 2008<ref>Les prix du concours national des villes Modèle:Pdf.</ref>.

Deux secteurs en cours d'urbanisation

Fichier:Agde - Lotissement Capiscol01.png
Lotissement du Capiscol, au pied du mont Saint-Loup, septembre 2009

Deux secteurs sont en cours d'urbanisation en périphérie sud de la ville : les Grands Cayrets et le Capiscol. Le projet d'aménagement des Grands Cayrets a commencé sous l'égide d'une AFUA (association foncière urbaine autorisée) regroupant les propriétaires fonciers concernés et créée en décembre 2000. La municipalité est intervenue dans le cadre d'un PAE (programme d'aménagement d'ensemble) permettant de mettre à la charge des programmes immobiliers le coût des équipements publics nécessaires. Le programme, qui porte sur Modèle:Unité avec une densité assez élevée (COS de 0,8), soit environ Modèle:Nombre, devrait être achevé à l'horizon 2010-2012<ref>Hubert Reboul, Effeuill'Agde, op. cit. Modèle:P..</ref>. Le projet du Capiscol, lancé en mai 2008 sous forme d'une ZAC (zone d'aménagement concerté), s'étend sur Modèle:Unité sur les premières pentes du mont Saint-Loup, jouxtant la zone commerciale situé le long de la route de Sète. D'une densité plus faible que le précédent (COS de 0,29), il comprend 700 logements ainsi que des commerces et des équipements publics<ref>Le quartier du capiscol, un espace de vie exemplaire, journal de la ville d'Agde, no 50, août 2008, Modèle:P., consulté le 24 mars 2009.</ref>. Ces deux opérations devraient permettre, selon le maire, Gilles d'Ettore<ref>Avec le nouveau quartier du Capiscol, Agde voit grand, Littoral Info, 2 juin 2008, consulté le 24 mars 2009.</ref>, à la ville d'Agde d'atteindre Modèle:Nombre permanents à l'horizon 2018.

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Aspect de la « cabanisation » en bord de mer, secteur du Grand Quist, près de Rochelongue

Certains secteurs du littoral, notamment les Verdisses sur la rive droite de l'Hérault, Rochelongue et Malfato sur la rive gauche (secteur situé entre le Grau-d'Agde et le Cap-d'Agde), se sont trouvés confrontés au phénomène de la cabanisation. Il s'agit de l'implantation en tache d'huile d'un habitat temporaire ou permanent sous forme de cabanes ou de mobile-homes dans des zones réputées inconstructibles et non viabilisées, ou bien sans autorisation (permis de construire, autorisations de stationnement). La commune a engagé diverses actions pour prévenir, régulariser ou éliminer les implantations non conformes<ref>Cabanisation : des solutions concrètes pour un environnement durable, no 2 avril 2007, Ville d'Agde Modèle:Pdf.</ref>. Si la zone des Verdisses, située en zone rouge du PPRI (plan de prévention des risques d'inondation) est totalement inconstructible, une régularisation des constructions peut intervenir dans le secteur de Rochelongue dès lors que les règles d'urbanisme sont respectées (parcelles de Modèle:Unité, raccordement aux réseaux d'eau potable et d'assainissement, etc.) Le secteur de Malfato, situé en arrière du mail de Rochelongue, est quant à lui réservé à une urbanisation future (dernière tranche d'aménagement du Cap-d'Agde).

Entre les trois pôles urbanisés, s'étend un secteur d'espaces de type rural notamment de friches (anciennes vignes délaissées) qui n'a pas vocation à être construit. Une partie a été classée dans une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) par arrêté préfectoral du 10 août 2004<ref>ZPPAUP créées ou révisées au 31/12/2005 sur le site du ministère de la Culture, consulté le 12 mars 200 Modèle:Pdf.</ref>. Toutefois la municipalité a demandé en 2006 le déclassement d'une partie (Modèle:Unité) de cette zone, au lieu-dit « Les Rochers », pour permettre la construction d'un pôle d'équipement publics (groupe scolaire, stade, piscine, etc.)<ref>Projet de révision de la ZPPAUP - secteur des Rochers (radar), Compte rendu du conseil municipal du 23 mai 2007, consulté le 24 mars 2009.</ref>

En tant que commune littorale, Agde est soumise à la loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral du 3 janvier 1986, dite « loi littoral ». Celle-ci prescrit notamment l'interdiction de construire dans une bande de cent mètres le long du rivage, mais cette disposition ne s’applique pas, par dérogation préfectorale, à certains secteurs de la commune déjà construits lors de la promulgation de cette loi<ref>ADENA, Site Natura 2000 FR 910 1414 « Posidonies du cap d'Agde » document d'objectif, inventaire de l'existant et analyse écologique, Modèle:P. consultable en ligne, consulté le 24 mars 2009.</ref>.

Logement

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Cité HLM près de la gare
Fichier:Cap d'Agde - Mail de Rochelongue01.jpg
Le mail de Rochelongue au Cap d'Agde

À Agde, le parc immobilier est constitué pour près des trois quarts de résidences secondaires. Au recensement de 1999, la ville comptait Modèle:Nombre dont 8 878 résidences principales, soit 22 % et 29 120 résidences secondaires, soit 72,2 %. Ces proportions sont inversées par rapport à la moyenne régionale, respectivement 69,7 % pour les résidences principales et 21,9 % pour les résidences secondaires. Toutefois au cours de la décennie 1990-1999, le nombre de résidences principales a davantage augmenté relativement (+27,8 %) que celui des résidences secondaires (+12,7 %). Le solde est constitué essentiellement de logements vacants (5,7 %), taux proche de la moyenne régionale (7,7 %)<ref>INSEE - Logements à Agde : le parc</ref>,<ref>INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc</ref>.

La commune d'Agde rassemble à elle seule 26,2 % des résidences secondaires du département. La part, relativement élevée, de logements vacants comprend, outre les logements réellement inoccupés, ceux non encore commercialisés des programmes immobiliers en cours au moment du recensement (1999)<ref>Le parc de logements, Préfecture de l'Hérault</ref>.

Le parc de logements est récent. Plus des trois quarts (75,3 %) du parc immobilier datent des années 1975 et postérieures, taux supérieur à la moyenne régionale (45,1 %). Cela reflète le boom immobilier qui a suivi la création de la station du Cap-d'Agde à partir des années 1970. En revanche, les logements construits avant 1967 ne représentaient, au recensement de 1999, que 11,7 % du total, contre 50,1 % en moyenne régionale.

Les maisons individuelles représentaient seulement 23,1 % contre 76,9 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (59,1 % et 48,9 % respectivement), reflétant une assez forte densification urbaine.

Les habitations se caractérisent par leur petite surface : plus de la moitié des logements sont des studios ou des deux pièces (52,1 %), les logements de trois pièces représentent 27 % du total et les quatre pièces et plus, 20,9 %.

La majorité (56,4 %) des habitants permanents sont propriétaires de leur logement, contre 37,5 % qui ne sont que locataires et 6,1 % logés gratuitement (respectivement 56,8 %, 37,6 % et 5,5 % dans la région Languedoc-Roussillon)<ref name="Insee occupants">INSEE - Logements à Agde : les occupants</ref>,<ref>INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants</ref>.

Avec 476 logements HLM<ref name="Insee occupants"/>, soit 5,4 % du parc des résidences principales en 1999 (contre 9,6 % en moyenne régionale), la ville est nettement en dessous du seuil de 20 % de logements sociaux imposé par la loi no 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

Dans la période 2000-2007, le prix moyen des appartements ayant fait l'objet de transactions a connu à Agde une forte augmentation (+ 150 %), la plus forte de l'Hérault, passant de 1 200 à Modèle:Unité, niveau moyen le plus élevé des villes du département<ref>Transactions immobilières : 2007, dernière année de hausse ?, Les Cahiers transport - aménagement en Languedoc-Roussillon, no 52, décembre 2008, DRE Languedoc-Roussillon, consulté le 4 avril 2009.</ref>.

Voies de communication et transports

Voies routières

Fichier:Agde - Pont de la rocade sur l'Hérault.jpg
Pont de la rocade sur l'Hérault.
Fichier:Agde pont Herault.JPG
Pont des Maréchaux sur l'Hérault.

La commune est desservie principalement par la route départementale RD 612 (ex RN 112) qui relie Montpellier à Albi et traverse le territoire communal d'est en ouest. Cette route qui traversait précédemment le centre-ville a été déviée dans les années 1970 et passe désormais au sud du mont Saint-Loup, assurant ainsi une meilleure desserte du littoral et notamment de la station balnéaire du Cap d'Agde, accessible par un échangeur à l'intersection avec la RD 32E10 (liaison directe Agde - Le Cap d'Agde). Vers l'est, dans la commune de Vias, elle se prolonge vers le nord par la route nationale 312 qui assure la liaison avec l'autoroute A9 et au-delà avec l'autoroute A75.

Deux ponts franchissent l'Hérault dans la commune : le pont des Maréchaux en centre-ville sur le tracé de la RD 912 (ex RN12) et à environ Modèle:Unité en aval, le pont de la nouvelle route contournant Agde par le sud, pont en béton armé à deux voies, avec un tirant d'air de Modèle:Unité.

Transports ferroviaires

Fichier:Agde - Gare01.jpg
Façade de la gare d'Agde.

La commune est desservie par la gare d'Agde, située dans le quartier du « Bout du Pont » sur la rive droite de l'Hérault. Cette gare, qui n'assure plus qu'un trafic de voyageurs, est située sur la ligne Bordeaux - Sète, ligne à double voie, électrifiée en courant continu Modèle:Unité, qui traverse la commune selon un tracé est-ouest sensiblement parallèle à celui de la RD 612, passant au nord de la ville et franchissant le fleuve et le Canalet par deux ponts successifs.

Des TGV assurent la liaison Agde - Paris en quatre heures environ.

Voies navigables et ports

La ville d'Agde se trouve au croisement de deux voies navigables : l'Hérault, navigable d'Agde à la mer sur une longueur d'environ Modèle:Unité, et le canal du Midi qui traverse la commune d'est en ouest au nord de la ville. L'écluse ronde située sur le canal du Midi, non loin de la gare, permet d'aiguiller les bateaux dans trois directions : vers l'ouest en direction de Béziers, vers l'est en direction de l'étang de Thau (entre les branches est et ouest du canal les bateaux naviguent sur une courte section de l'Hérault), vers le sud en direction du cours inférieur de l'Hérault par le « Canalet ». Ces voies sont empruntées exclusivement par des bateaux de plaisance (et sur le cours inférieur de l'Hérault par des bateaux de pêche). Deux autres écluses se trouvent dans le territoire communal : l'écluse de Prades<ref group="Note">L'écluse de Prades, normalement ouverte, a pour fonction d'isoler le canal en cas de crue du fleuve.</ref> à l'entrée du canal sur la rive gauche de l'Hérault et l'écluse du Bagnas, la dernière avant l'étang de Thau.

Les berges de l'Hérault sont dotées de quais permettant l'amarrage de bateaux principalement à Agde et au Grau-d'Agde. Le port de pêche d'Agde a été transféré au Grau-d'Agde.

Fichier:Cap d'Agde - Port Saint-Martin01.jpg
Le port Saint-Martin fut le premier construit au Cap-d'Agde

Le port de plaisance du cap d'Agde est l'un des principaux ports de ce type de la côte française de Méditerranée. D'une surface de Modèle:Unité, il compte dix bassins isolant quatre îles (ou presqu'îles) artificielles (l'île des Pêcheurs, l'île des Loisirs, l'île Saint-Martin et l'île des Marinas) et dispose d'environ Modèle:Nombre, avec un tirant d'eau de trois mètres<ref>Les ports du cap d'Agde sur port-capdagde.com</ref>. Ce port a reçu le pavillon bleu<ref>Port de plaisance du Cap d'Agde sur le site Pavillon bleu</ref>, témoin de sa qualité environnementale.

Le port de plaisance d'Ambonne dessert le quartier naturiste du Cap d'Agde. Il offre 300 places pour un tirant d'eau limité à un mètre.

Transports aériens

La commune est desservie par l'aéroport de Béziers - Cap d'Agde situé à cheval sur les communes voisines de Portiragnes et Vias<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">Le nom officiel de cet équipement est « aéroport de Béziers - Vias », mais la chambre de commerce et d'industrie de Béziers - Saint-Pons qui en est le gestionnaire l'appelle « aéroport de Béziers - Cap d'Agde en Languedoc ». Il se trouve en réalité principalement dans le territoire de Portiragnes, commune qui a un temps revendiqué que son nom figure dans la désignation officielle.</ref>, à environ Modèle:Unité à l'ouest d'Agde. Cet aéroport, desservi principalement par la compagnie Ryanair, dispose de liaisons internationales vers Londres et Bristol (Royaume-Uni), Dusseldorf (Allemagne), Odense (Danemark)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pistes cyclables

La commune compte également quinze kilomètres d'itinéraires cyclables.

Fichier:Irisbus Vehixel Cityos n°536 - Cap’Bus (Jean Jaurès, Agde).jpg
Un bus du réseau Cap’Bus à Agde en Modèle:Date.

Transports en commun

Modèle:Article détaillé La commune est desservie par quatre lignes de bus (1, 2, 3 et 4) régulières du réseau Cap’Bus, qui desservent au départ de la gare respectivement le centre-ville d'Agde, Le Grau d'Agde ainsi que Le Cap d'Agde ouest et est au travers des différents quartiers de la ville. La ligne 5 relie Agde à Pézenas via Bessan et Saint-Thibéry<ref>Les transports C.A.H.M., site de la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée</ref>. Ces lignes sont exploitées depuis septembre 2009 par la société CarPostal Agde, rachetée en 2019 par l'ancien adjudicataire de 2003 à 2009, Keolis<ref>Les bus de CarPostal vont desservir 19 communes, Midi-Libre, 25 septembre 2009</ref>. Depuis le Modèle:1er janvier 2003, c'est la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée qui est l'autorité organisatrice de ces services.

La ligne 650 du réseau Hérault Transport dessert de même la relation Marseillan - Béziers via Agde et Vias<ref>Hérault Transport, ligne 650 Plan de la ligne 650, consulté le 24 avril 2021.</ref>.

À la gare d'Agde, toutes ces lignes sont en correspondance avec les services TER organisés par la région Languedoc-Roussillon et exploités par la SNCF. Les TER offrent des liaisons directes avec les principales villes de la région, d'Avignon et Arles à Perpignan et Carcassonne.

Risques naturels et technologiques

Risques d'inondations

Fichier:Carte Agde zone inondable.svg
Zone inondable.

En raison de sa situation géographique, la commune d'Agde est soumise à un risque élevé d'inondations liées aux crues de l'Hérault ou à la submersion marine. Les zones inondables concernent toute la partie du territoire communal située à l'ouest de l'Hérault, sur une largeur de Modèle:Unité débordant sur les communes voisines, une frange de largeur variable le long de la rive gauche du fleuve touchant des zones habitées d'Agde et du Grau-d'Agde, et un couloir suivant le tracé de la branche est du canal du Midi jusqu'à l'étang du Bagnas, qui ne touche pas de zone habitée. Environ 31 % de la population (soit Modèle:Nombre, données 1999) se trouvent en zone inondable<ref> Modèle:Lien webModèle:Pdf </ref>.

Un facteur aggravant est le risque de rupture des barrages du Salagou et des Olivettes, barrages hauts respectivement de Modèle:Unité, situés sur des affluents de l'Hérault<ref> Modèle:Lien webModèle:Pdf </ref>. Un système de surveillance et d'alerte a été mis en place.

La zone littorale est exposée à un risque de submersion marine en cas de tempête et à un risque d'érosion fort. Cela concerne surtout une partie du Grau-d'Agde construite sur des terrains gagnés sur la mer<ref> Modèle:Lien webModèle:Pdf </ref>.

Toponymie

Fichier:Agde - Plaque01.jpg
Plaque ancienne portant le nom d'Agathé Tyché

Le nom d'« Agde » dérive de celui de la colonie grecque d'origine, Modèle:Langue (Agathé Týche), la « bonne fortune » (nom mystique)<ref name="Dauzat">Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979, Modèle:P.3b.</ref>, ou Modèle:Langue (Agathé Pólis), la « bonne ville » (Strabon et Pline). Le premier élément a évolué en Agatha vers 678<ref>Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, page 287Modèle:Référence incomplète</ref>, devenu en occitan Modèle:Langue dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (forme attestée en 1107<ref name="Dauzat"/>), prononcé Modèle:MSAPI et reprise à l'identique en français.

Les habitants sont appelés Agathois ou Agathais. Toutefois, seul le gentilé Agathois subsiste dans l'usage courant. Les habitants du Grau-d'Agde sont les Grauléens ou Graulens (l'usage ne semble pas fixé) et ceux du Cap-d'Agde, les Capagathois.

Brescou est un microtoponyme qui procède du grec Blascon (Modèle:Langue), attesté chez les géographes helléniques (Strabon, Ptolémée)Modèle:Refnec.

Histoire

Modèle:Article détaillé

Préhistoire

L'homme est présent dans la région depuis le début du Paléolithique (environ un million d'années avant notre ère), toutefois les vestiges retrouvés dans la commune sont très rares. Ce territoire a été marqué par de fortes fluctuations de la ligne de rivage, liées aux alternances des périodes glaciaires et interglaciaires.

Dans la commune, plusieurs gisements attestent de la présence d'habitats au Néolithique, puis à l'époque protohistorique (âge du cuivre et âge du bronze)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Antiquité

Les premiers occupants historiques de la région d'Agde furent les Ligures et les Ibères, puis, vers le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, s'y établit un peuple celtique, les Volques Tectosages.

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Vestiges des remparts de la Cité d'Agde.
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Vue du centre-ville d'Agde depuis le sommet du clocher de la cathédrale ; on aperçoit, au fond, le mont Saint-Loup.

Agathé Tyché, cité grecque

Le site d'Agde fut fréquenté par des Phocéens venus de Marseille vers 525 Modèle:Av JC, ce qui rend le village un peu plus jeune que Marseille (600 Modèle:Av JC) et Béziers (625 Modèle:Av JC)<ref>Modèle:Article.</ref>. À partir de 400 Modèle:Av JC, la ville devient colonie massaliote. L'habitat phocéen est construit dans un quadrilatère de 150 et Modèle:Unité de côtés à l'emplacement de la vieille ville actuelle. Le territoire (chora) de la cité est rapidement cadastré par les nouveaux habitants. Le comptoir devient vite prospère et prend contact avec les oppidums de la région et, plus largement, de la Celtique méditerranéenne<ref>Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. Modèle:-sp-, éditions Errance, Paris, 2004 Modèle:ISBN.</ref>, afin de commercer avec eux (Ensérune, Saint-Thibéry, Castelnau). Les Grecs se procurent des céréales, de la laine, des meules en basalte et peut-être des esclaves. Ils introduisent les techniques de production de l'huile d'olive et la vigne. Ils tirent aussi de gros bénéfices du trafic du sel, abondant le long des étangs de la région. Les relations avec Marseille sont constantes et la cité d'Agathé Tyché y envoie des émissaires (théores) lors des grandes occasions.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle Modèle:Av JCModèle:Vérification siècle, Agathé Tyché est un entrepôt permettant un trafic important et lointain. L'activité de la cité est alors en plein essor. La présence de basalte permet aux Grecs de produire des meules qui seront par la suite vendues dans une bonne partie du bassin méditerranéen.

Agde sous la domination romaine

En 118 avant l'ère chrétienne, le consul Cneus Domitius Ahenobarbus s'empare de tout le sud de la France actuelle et fonde la province de la Narbonnaise. Pour structurer cette zone et faciliter la pénétration romaine, il fait construire la fameuse Voie Domitienne ; le cadastre est revu à cette occasion. Cette dernière passe à une vingtaine de kilomètres au nord du comptoir grec. De plus, pour concurrencer celui-ci, les Romains fondent Forum domitii (Montbazin) sur leur voie.

Très tôt, Agde fut le siège d'un évêché, qui dura pendant quatorze siècles, jusqu'à sa suppression à la Révolution. Le premier évêque connu fut Venustus, ou saint Venuste, qui fut martyrisé par les Alamans probablement au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (408)<ref name="Jordan"/>. Le dernier évêque et comte d'Agde, Charles François de Saint Simon Sandricourt, fut guillotiné à Paris le Modèle:Date.

La domination Wisigothique

Vers 475, Agde, incluse dans la Septimanie, tombe aux mains des Wisigoths, déjà installés en Espagne. La période wisigothique durera environ trois siècles, jusqu'à l'invasion musulmane, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Picheire"/>.

Moyen Âge

Modèle:Article détaillé

Fichier:Agde-Diocèse.svg
Le diocèse d'Agde au Moyen Âge

En 506, du temps du règne du roi wisigoth [[Alaric II|Alaric Modèle:II]] (bien qu'il fût de religion arienne), se tint en l'église Saint-André le concile d’Agde sous la présidence de saint Césaire d'Arles.

Elle intègre la province Omeyyade de Narbonne quand les Sarrasins, commandés par le général Zama, envahissent la Septimanie et après avoir occupé Narbonne en 720, ils prennent Agde en 725. La ville est reprise et détruite en 737 par Charles Martel<ref name="Picheire"/>.

En 859, Agde est pillée par les Vikings du chef Hasting, qui venaient de Nantes et avaient hiverné en Camargue<ref>Modèle:Ref-Dillange-Poitou.</ref>.

Au Moyen Âge, la vicomté d'Agde appartint à la maison Trencavel, avant d'être annexée par les rois de France à la suite de la croisade des Albigeois. [[Bernard Aton VI Trencavel|Bernard-Aton Modèle:VI]] fut le dernier vicomte d'Agde. Après l'échec de son alliance avec le roi d'Aragon contre le comte de Toulouse, il se donna au mois de juin 1187 comme chanoine à l'église Saint-Étienne d'Agde, et transféra à l'évêque Pierre-Raymond l'entière vicomté ou comté d'Agde. Cette donation, confirmée en juillet de la même année par le comte de Toulouse, fit de l'évêque le comte d'Agde<ref name="Jordan"/>. Dès lors les évêques exercèrent jusqu'en 1790 à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.

Comme d'autres villes du Languedoc, Agde bénéficia très tôt d'une certaine émancipation avec le statut d'« université », équivalent de la « commune » dans les régions du nord de la France, dirigée par un collège de « consuls ». L'existence de ces derniers est attestée depuis 1206 mais est sans doute beaucoup plus ancienne. D'abord au nombre de six, réduits à quatre à partir de 1550, ils avaient un mandat annuel et étaient choisis par l'évêque sur une liste de douze (ultérieurement huit) notables de la bourgeoisie élus par la communauté. Les consuls assuraient l'administration de la ville et défendaient les intérêts de la communauté face à l'évêque, seigneur féodal, et face à l'autorité royale, représentée par la sénéchaussée de Béziers<ref name="Picheire"/>. L'institution des consuls dura jusqu'à la Révolution.

En 1206, le pont de pierre à plusieurs arches qui traversait l'Hérault s'écroula. Ce pont, dont l'époque de construction est inconnue, fut probablement reconstruit et disparut à une date indéterminée, mais par la suite la traversée du fleuve s'effectua grâce à un pont de bateaux. Celui construit en 1678 fut emporté par une crue en 1705. Il fut reconstruit à plusieurs reprises, à nouveau emporté par des crues et périodiquement remplacé par un service de bacs, jusqu'à ce que le dernier pont de bateaux mis en service en 1808 soit remplacé par un pont suspendu en 1837<ref name="Jordan"/>.

Le 23 août 1400, le port d'Agde est assailli par des marins d'Aigues-Mortes qui s'emparent de plusieurs navires et de leurs équipages. Ceux d'Aigues-Mortes prétendaient maintenir leur monopole sur le commerce maritime en Languedoc en vertu de privilèges accordés par le roi [[Charles VI (roi de France)|Charles Modèle:VI]]. Cependant, la même année le roi confirma le droit d'Agde de commercer librement au moins pour deux ans<ref name="Picheire"/>.

Fichier:Agde - Agenouillade002.jpg
Chapelle de l'Agenouillade - le Grau-d'Agde

La cathédrale Saint-Étienne, église fortifiée construite en lave basaltique, est consacrée le Modèle:Date par l'évêque d'Agde, Messire Étienne de Roupy de Cambrai<ref name="Picheire">J. Picheire, Histoire d'Agde, éditions Pierre Bissuel, Lyon, 1978</ref>.

Époque moderne

Fichier:Agde fort de Brescou 1787 - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034 C01329 0007 00001.jpg
Fort de Brescou : plan (1787).

En 1524 est institué le Conseil général qui compta 27 membres, puis 57 à partir de 1554. Constitué de notables de la ville, désignés à vie par les consuls, il avait notamment pour fonction d'élire chaque année lesdits consuls<ref name="Picheire"/>.

En mai 1562, les protestants menés par Jacques Baudiné, baron de Crussol, s'emparent de la ville. Le vicomte de Joyeuse, lieutenant général, tenta en vain de la reprendre en octobre de la même année. En 1563, la paix d’Amboise met fin à la première guerre de religion et rend la ville aux catholiques. D'autres attaques ont lieu jusqu'en 1567 mais sans succès.

Le cardinal de Richelieu, par ordonnance du conseil du roi datée du 10 janvier 1630, ordonna la création d'un grand port sur la côte languedocienne en s'appuyant sur le cap d'Agde et les terres frontignanaises. En octobre 1632, il vint reconnaître les lieux et lança la construction de la jetée qui devait rejoindre l'îlot de Brescou. Sa mort en 1642 provoqua l'abandon du projet alors qu'un tiers de la jetée avait été réalisé. En 1651, les États du Languedoc cessèrent de financer le projet<ref name="Jordan">J.-J. Balthazar Jordan, Histoire de la ville d'Agde depuis sa fondation et sa statistique au Modèle:1er janvier 1824, ou Agde ancien et moderne, Laffite Reprints, Marseille 1975, réimpression de l'édition de 1824</ref>. Ce port de mer, initialement prévu à Sète, y est finalement réalisé par Colbert en 1666.

Fichier:CdM - Ecluse Ronde d'Agde.jpg
Plan et coupe de l'écluse ronde

En 1675, le canal du Midi est mis en service entre Béziers et l'étang de Thau. L'écluse ronde d'Agde est construite l'année suivante notamment pour protéger le canal contre les crues du fleuve. La particularité de cette écluse est de compter trois voies d'eau, contre deux habituellement<ref>Belles régions de France, no 11, août-sept.-oct. 2012, Modèle:P..</ref>. L'inauguration officielle du canal a lieu le 15 mai 1682.

Le 27 juillet 1710, la flotte britannique débarque à Sète et s’empare de la ville d’Agde, mal défendue. La municipalité signe un traité avec les Britanniques. Ceux-ci se retirent le 28 juillet devant l'arrivée de troupes françaises venues du Roussillon.

Révolution française

La propagation des idées des Lumières est assurée par une loge maçonnique avant la Révolution.

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire à partir de septembre 1790, et la baptisent « société des amis de la constitution ». Les cahots de la Révolution entraînent plusieurs renommages : « société des amis de la liberté et de l’égalité » ; la chute de la monarchie entraîne un nouveau changement de nom vers « société populaire régénérée des jacobins », et une nouvelle radicalisation se signale par le dernier nom : « société populaire des sans-culottes ». En l’an an III, elle était fréquentée par 453 membres.

Époque contemporaine

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Le pont suspendu

En 1837 est mis en service, en remplacement d'un service de bacs, le pont suspendu qui nécessite le percement du bâtiment de l'évêché. Ce pont sera remplacé par un pont métallique en 1926.

Le 12 juillet 1858, la ligne de chemin de fer Bordeaux-Sète, raccordée à Sète au réseau du PLM, est mise en service par la Compagnie du Midi<ref>Henri Lartilleux, Géographie des chemins de fer français, premier volume : la SNCF, Librairie Chaix, Paris, 1955, Modèle:P..</ref>. La gare d'Agde ouvre de nouveaux marchés aux produits locaux, en premier lieu le vin, et de nouvelles surfaces sont plantées en vignes<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. En 1897, une ligne d'intérêt local des chemins de fer de l'Hérault est ouverte entre Agde et Mèze, via Marseillan, Florensac, Pomérols et Pinet. Son exploitation s'est poursuivie jusqu'en 1952<ref>Hubert Reboul, Effeuill'Agde, Aurian Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>.

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Le port d'Agde au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

L'arrivée du chemin de fer coïncide avec le début du déclin du port de commerce d'Agde. Port d'embouchure à faible tirant d'eau (limité à Modèle:Unité), le port d'Agde est concurrencé par celui de Sète, mieux équipé pour recevoir les navires à vapeur, et se limite progressivement au cabotage Marseille-Agde. Les deux derniers bateaux à voile et à moteur sont restés en service sur cette ligne jusqu'en 1939<ref name="Picheire"/>.

Dans la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la viticulture, alors principale activité économique de la commune, est frappée par plusieurs fléaux successifs venus des États-Unis. L'oïdium, arrivé en 1851 par la région parisienne est rapidement maîtrisé grâce au soufre, puis en 1872 c'est l'invasion du phylloxéra (petit insecte parasite des racines, apparu pour la première fois en 1863 à Pujaut - Gard)<ref>Marcel Lachiver, Vins, vignes et vignerons, histoire du vignoble français Fayard, 1988 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le phylloxéra provoque la destruction d'une grande partie du vignoble, mais on découvre rapidement que les vignes plantées dans le sable ou submergées résistent à l'insecte. Le vignoble s'étend alors dans les basses zones sablonneuses, mais c'est le recours aux plants américains qui permet la reconstitution du vignoble à partir des années 1890. Il s'ensuit, à cause aussi du développement du sucrage des moûts, une nouvelle crise, de surproduction, entraînant un effondrement des cours du vin. À la même époque, apparaissent le mildiou et le black-rot (reconnu pour la première fois à Ganges - Hérault en 1885), heureusement traités par le sulfate de cuivre.

En 1907, lors de la révolte des vignerons, des soldats du [[17e régiment d'infanterie (France)|Modèle:17e d'infanterie de ligne]] cantonnés à Agde se mutinent le 20 juin au soir et se rendent à Béziers où ils fraternisent avec les vignerons. Le 24 juin, les mutins, qui se sont rendus après une harangue du général Bailloud, sont envoyés dans un régiment disciplinaire à Gafsa (Tunisie)<ref>1907, histoire d'une révolte, Agde, journal de la ville no 43 mai-juin 2007 Modèle:Pdf.</ref>.

Fichier:Agde - Monument aux morts01.jpg
Monuments aux morts

La même année, à l'époque des vendanges, une crue soudaine de l'Hérault cause d'importants dégâts dans le vignoble et dans la ville. Cette crue, qui ne fit pas de victimes, est considérée comme la crue de référence pour Agde<ref>Fiche synthétique du risque inondation, DDE de l'Hérault Modèle:Pdf.</ref>.

En 1925, la ville fait ériger un monument aux morts en hommage aux 300 soldats tués pendant la Première Guerre mondiale. Ce monument, œuvre du sculpteur agathois Antoine Cassagne, se trouve dans le cimetière.

Seconde Guerre mondiale
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Monument commémoratif du camp d'Agde, érigé en 1989

En 1939, à la fin de la guerre d'Espagne, un camp d'internement est construit à Agde pour recevoir des républicains à partir du mois de février. Ce camp, constitué de baraques légères, est prévu pour Modèle:Nombre, mais en reçoit plus de 24 000 dans des conditions précaires, en particulier sur le plan sanitaire. À partir du mois de septembre, après le départ des Espagnols, il reçoit des volontaires slovaques et tchèques qui participent aux combats contre l'armée allemande en juin 1940 avant d'être démobilisés. Il devient ensuite un centre de recrutement de l'armée belge, mais après la capitulation de leur pays, les jeunes recrues présentes seront internées jusqu'à la fin août. Fin 1940, le régime de Vichy le transforme en Centre de rassemblement des étrangers. Environ Modèle:Nombre, de trente nationalités, y sont internés, dont un millier de juifs étrangers raflés dans l'Hérault en juillet 1942. Le camp fut démantelé à l'automne 1943 et détruit en août 1944<ref>Modèle:Harvsp.</ref>.

Le 13 novembre 1942, la ville est occupée par l'armée allemande à la suite de l'invasion de la zone libre. Pour prévenir un hypothétique débarquement, les Allemands fortifient la côte, notamment en y construisant des blockhaus, dont certains sont encore visibles sur la plage de la Tamarissière<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, et bloquent l'embouchure de l'Hérault en y coulant une drague en 1943<ref>Alain Carles et Louis Bentajou, Agde, tome Modèle:II, édition Alan Sutton, 2005 Modèle:ISBN, Modèle:P..</ref>. Le 21 août 1944 un Comité de libération de la ville d'Agde se met en place au lendemain du départ précipité des troupes allemandes.

Après-guerre

En 1956, les frères Paul et René Oltra créent le camping naturiste (centre héliomarin).

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Le premier logo d'Agde à l'éphèbe

Le 13 septembre 1964 un plongeur amateur du GRASPA (groupe de recherches archéologiques subaquatiques et de plongée d’Agde), Jacky Fanjaud, découvre dans l'Hérault, non loin de la cathédrale, une statue de bronze antique<ref name="Picheire" />. Cette statue, à laquelle il manquait un bras, retrouvé quelques mois plus tard, est connue sous le nom d'« éphèbe d'Agde ». Conservée au musée du Cap d'Agde depuis 1987, après avoir été exposée au musée du Louvre, elle est devenue l'emblème de la commune.

Dans les années 1960, commence l'aménagement touristique du littoral languedocien sous la direction d'une mission interministérielle dirigée par Jean Racine, conseiller d'État. Celle-ci établit le plan général d'aménagement et le plan d'urbanisme des huit nouvelles stations balnéaires programmées. Dans le cas du Cap d'Agde, l'aménagement est confié à la Société d’équipement du Biterrois et de son littoral (SEBLI) et Jean Le Couteur est désigné comme architecte en chef<ref>Jean Sagnes, L'aménagement touristique du golfe du Lion, URBI (Université et Recherche en Biterrois)</ref>. La construction de la station du Cap d'Agde donne un élan décisif au développement de la commune, entraînant un quasi-doublement de la population entre 1968 et 1999.

En 1976 est lancé, sous forme d'une ZAC, l'aménagement de la troisième tranche du Cap-d'Agde. Celle-ci concerne le secteur Richelieu-Rochelongue sur Modèle:Unité et prévoit de créer 20 000 lits.

Le 11 mai 1987, c'est l'inauguration de la nouvelle mairie installée dans l'ancienne caserne Mirabel, qui permet de faire face au développement des services administratifs de la commune consécutif à l'expansion démographique<ref>Agde, Journal de la ville, no 40 novembre 2006, Modèle:P..</ref>.

Fichier:Cap d'Agde - Mail de Rochelongue02.jpg
Le mail de Rochelongue vu de la plage

Élu en 1989, le maire socialiste, Régis Passérieux, confie à l'architecte Jean-Michel Wilmotte l'aménagement du quartier de Rochelongue<ref name="Renault">Georges Renault, Cap d'Agde 1970-200, l'histoire de la plus grande station touristique française, éditions Georges Renault, 2001 Modèle:ISBN.</ref>, dernière phase de la construction du Cap-d'Agde. Le mail de Rochelongue, inspiré des ramblas de Barcelone, est construit en 1991, mais n'aura finalement que le tiers de la longueur initialement projetée.

En 1993, Agde reçoit les [[Jeux méditerranéens de 1993|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:|  }} }} Jeux méditerranéens]]. La cérémonie d'ouverture, présidée par François Mitterrand, se déroule au Cap d'Agde le 16 juin, dans un bassin devant l'Aqualand. Le village des athlètes est également installé dans la station. Certaines épreuves (tennis, golf) se déroulent à Agde.

Au cours de l'été 1995, des incidents sont provoqués au Cap d'Agde par des jeunes issus de quartiers difficiles qui y avaient été envoyés dans le cadre de l'opération « Ville Vie Vacances », organisée par le ministère de la Ville. Par la suite, SOS-Racisme dénonça des pratiques discriminatoires mises en place par des agents immobiliers et porta plainte en 2003 contre l'office de tourisme de la ville, qui fut définitivement relaxé en cassation en janvier 2008<ref>Discrimination : l'office de tourisme du Cap d'Agde définitivement relaxé, La Dépêche du Midi 29 janvier 2008.</ref> après avoir été condamné en première instance en 2006.

Du 16 au 19 décembre 1997, la commune subit une forte inondation provoquée par une nouvelle crue de l'Hérault. Un nouvel épisode d'inondation se produit en décembre 2003, l'Hérault atteint un débit de Modèle:Unité/s<ref>Crues des 2 au 5 décembre 2003 dans le sud-est de la France, Analyse hydrologique pour le Languedoc-Roussillon, Diren Languedoc-Roussillon Modèle:Doc.</ref>.

Politique et administration

La commune d'Agde appartient au canton d'Agde. Sur le plan électoral elle fait partie de la septième circonscription de l'Hérault (Agde-Sète) dont le député est le maire d'Agde, Gilles d'Ettore (Les Républicains).

Depuis 2003, la commune fait partie de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (CAHM). Cet ensemble, créé le Modèle:Date par regroupement des Communautés de communes du Pays d'Agde et du Pays de Pézenas, regroupe 19 communes et Modèle:Nombre permanents de la basse vallée de l'Hérault. Le maire d'Agde, Gilles Ettore, est le président de cette structure intercommunale qui gère notamment le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'équilibre social de l'habitat et la politique de la ville<ref>Portail de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée</ref>.

La commune est également comprise dans le périmètre du SCOT (schéma de cohérence territoriale) du Biterrois, qui concerne 87 communes de l'Ouest héraultais. Ce schéma d'urbanisme territorial, arrêté le 11 juin 2003 par le préfet de l'Hérault, est en cours d'élaboration et devrait être approuvé en 2010<ref>Le calendrier, SCOT du Biterrois, consulté le 22 avril 2009.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

L'électorat agathois penche plutôt à droite, ainsi que le montrent les dernières consultations électorales. La majorité municipale a cependant oscillé entre droite et gauche dans les deux dernières décennies, donnant deux mandats à un maire socialiste entre 1989 et 2001. Le vote extrême droite y est important, le Front national y recueillant en moyenne 17 % des voix lors des premiers tours<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les élections municipales de mars 2008 se sont déroulées en deux tours. Au premier tour, qui a réuni 13 855 votants, cinq listes étaient en présence, celle conduite par le maire sortant « Union agathoise 2008 », majorité présidentielle, obtenant 44,46 % des suffrages exprimés, les deux listes suivantes, « Agde à venir », centriste - divers gauche, dirigée par Fabrice Mur, et « Agde 2008, plus belle la ville », parti socialiste, dirigée par Régis Passerieux, ancien maire, obtenant respectivement 25,27 % et 22,37 %, avec une abstention égale à 30,94 %. Au second tour, la liste d'Ettore l'a emporté en réunissant 51,71 % des suffrages exprimés, contre 48,29 % pour Fabrice Mur, tandis que l'abstention avait diminué (26,24 %)<ref name="municipales 2008">Ministère de l'Intérieur, résultats des élections municipales 2008.</ref>.

À l’élection présidentielle française de 2007, le premier tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 37,19 % soit Modèle:Nombre, suivi de Ségolène Royal avec 21,33 % soit 3463 voix, suivi de Jean-Marie Le Pen avec 17,29 % soit Modèle:Nombre, et enfin de François Bayrou avec 12,18 % soit Modèle:Nombre, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 62,47 % soit Modèle:Nombre pour Nicolas Sarkozy contre 32,53 % soit Modèle:Nombre pour Ségolène Royal, résultat nettement plus à droite que la moyenne nationale qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. Sur 19 548 inscrits sur les listes électorales agathoises, on compte 16 503 votants, soit 84,42 %, 3045 abstentions, soit 15,58 %, 624 blancs ou nuls, soit 3,78 %, et 15 879 votes exprimés, soit 96,22 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du Modèle:Date, les Agathois ont majoritairement voté contre la Constitution européenne, avec 63,64 % de « non » contre 36,36 % de « oui », avec un taux d’abstention de 30,27 %. Ces chiffres amplifient nettement la tendance nationale (France entière : « non » à 54,67 % - « oui » à 45,33 %)<ref>Modèle:Lien web.</ref> et résultent de la conjonction des groupes hostiles à l'intégration européenne, de gauche et d'extrême droite.

Administration municipale

Fichier:Agde - Mairie01.jpg
L'hôtel de ville (ancienne caserne Mirabel)

Le conseil municipal agathois comprend 35 membres dont le maire, 10 maires-adjoints et 24 conseillers municipaux<ref>Ville d'Agde, conseillers municipaux</ref>.

À la suite des dernières élections municipales (mars 2008), le maire sortant, Gilles d'Ettore, a été élu pour un second mandat<ref>Compte rendu du conseil municipal du 21 mars 2008 (élection du maire)</ref>. La composition<ref name="municipales 2008"/> du conseil municipal résultant de ces élections est la suivante :

Groupe Président Effectif Statut
« Union agathoise 2008 »,
majorité présidentielle
Gilles d'Ettore 27 majorité
« Agde à venir », divers gauche Fabrice Mur<ref>Fabrice Mur a été condamné en décembre 2008 à un an d'inégibilité par le tribunal administratif de Montpellier (Un an d'inégibilité pour Fabrice Mur, Hérault Tribune, 3 décembre 2008)</ref> 8 opposition

Les services de la mairie sont installés depuis 1987 dans les locaux du site Mirabel, du nom d'une ancienne caserne (qui hébergea notamment au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le [[17e régiment d'infanterie (France)|Modèle:17e d'infanterie]]), certains services, dont l'état civil, sont toutefois restés dans l'ancien site de la « maison du cœur de ville ». Il existe également deux mairies-annexes situées au Grau-d'Agde et au Cap-d'Agde.

La commune dispose d'un centre communal d'action sociale qui gère notamment les crèches et les foyers pour personnes âgées.

Des « comités de quartiers » ont été instaurés en 2001 pour faciliter les échanges entre la municipalité et la population. Au nombre de sept, ils représentent les quartiers suivants : Cœur de ville, Monaco - Saint-Loup, Mirabel-Lyautey, Cayrets, Grau-d'Agde - Tamarissière, Cap Ouest, Cap Est<ref>Les comités de quartier font leur rentrée, Agde, le journal de la ville, no 51, octobre 2008, Modèle:P..</ref>.

Un « conseil municipal des jeunes » a été instituée en 2004. Composé de 25 membres âgés de 10 à 16 ans, il vise à sensibiliser les jeunes à la gestion d'une collectivité locale<ref>Ville d'Agde, Conseil municipal des jeunes</ref>. Depuis 2006, la commune est membre du réseau « Ville amie des enfants » lancé par l'UNICEF en partenariat avec l'Association des maires de France (AMF) pour servir la cause des enfants<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Le maire d'Agde est adhérent de la Fédération des maires des villes moyennes (FMVM)<ref>Fédération des maires des villes moyennes</ref>.

Liste des maires

Modèle:Article détaillé

Liste des maires d'Agde depuis 1945
Maire Mandat Commentaires
Début Fin
Lucien Petit 1944 1945 teinturier, président du Comité de libération
Louis Reboul 1945 1953 boucher
Louis Vallière 1953 1965 viticulteur, écrivain, membre fondateur de l’Escolo dau Sarret
Pierrick Lapeyre 1965 1971 vétérinaire
Pierre Leroy-Beaulieu 1971 1989 RPR, conseil en relations publiques, député de l'Hérault de 1968 à 1973
Régis Passerieux 1989 2001 PS, avocat, énarque, conseiller général du canton d'Agde de 1994 à 2008
Gilles d'Ettore 2001 en cours<ref>Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le Modèle:Date- sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le Modèle:Date-).</ref> sans étiquette puis Les Républicains, ancien officier de police, permanent politique, député de l'Hérault de 2007 à 2012<ref>Fiche de Gille d'Ettore sur le site de l'Assemblée nationale</ref>

Budget municipal et fiscalité locale

Fichier:Agde - taxes locales.svg
Évolution des taux des deux principales taxes locales (96 % des rentrées fiscales).
Fichier:Agde - endettement.svg
Évolution de l'encours de la dette de 2000 à 2008.

Les taux applicables à la part communale des taxes locales étaient les suivants en 2008 : 18,99 % pour la taxe d'habitation, 23,25 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties et 65,02 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties. Le taux de la taxe professionnelle s'élève à 20,73 %. Cette dernière est une taxe intercommunale encaissée non par la commune mais par la communauté d'agglomération<ref>Taux de fiscalité directe locale, année 2008, Direction générale des Impôts, consulté le 10 avril 2009. Modèle:Xls.</ref>. La part départementale s'élève respectivement à 9,20 %, 13,04 %, 11,57 % et 11,49 %. Entre 2003 et 2008, les taux fixés par la commune ont diminué d'environ 5 % (sauf pour le foncier bâti qui est resté stable) tandis que les taux départementaux augmentaient de près de 12 % et les taux régionaux (taxe d'habitation et taxe professionnelle) de 87 %. En 2009, la commune a augmenté de 9,5 % la taxe sur le foncier bâti<ref>Fiscalité locale, site officiel de la ville d'Agde, consulté le 10 avril 2009.</ref>.

En 2003, Agde concentrait 6,62 % et 5,51 % respectivement des bases nettes d'imposition du département pour la taxe d'habitation et la taxe sur le foncier bâti, ce qui la place au troisième rang départemental derrière Montpellier et Béziers<ref>Une "richesse fiscale" très concentrée sur le territoire, 2005, Préfecture de l'Hérault, consulté le 10 avril 2009. Modèle:Pdf.</ref>.

En 2007, le budget principal de fonctionnement dégageait un excédent de 6 596 000 euros pour des charges totales se montant à 53 478 000 euros (soit Modèle:Unité). Les ressources, 60 074 000 euros, étaient apportées pour environ la moitié (46,5 %) par les taxes locales (foncier et habitation) et pour un cinquième (19,7 %) par la DGF. Les dépenses d'investissement s'élevaient à 24 488 000 euros, dont 22 % affectés au remboursement d'emprunts, et la capacité d'autofinancement (CAF) à 8 137 000 euros, la CAF nette (déduction faite des remboursements en capital) s'élevant à 2 741 000 euros<ref>Comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2007), Ministère de l'économie et des finances, consulté le 10 avril 2009.</ref>.

La même année, l'endettement s'élevait à 56,8 millions d'euros, soit Modèle:Unité par habitant, chiffre 2,5 fois supérieur à la moyenne des communes comparables<ref group="Note">Il s'agit des communes de 20 000 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé à taxe professionnelle unique</ref>. Ce chiffre est toutefois ramené à Modèle:Unité si l'on prend en compte la population DGF, soit Modèle:Nombre<ref group="Note">La population DGF, définie par l'article L2334-2 du Code général des collectivités territoriales, est une référence tenant compte des résidences secondaires.</ref>. Après avoir diminué sensiblement entre 2001 et 2006, l'encours de la dette est en augmentation depuis (+ 6,9 % entre 2006 et 2008). Cet endettement représente presque l'équivalent (94,5 %) d'une année de produits de fonctionnement.

La ville est la quatrième de l'Hérault, après Montpellier, Béziers et Sète, pour le nombre d'assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui s'élève à 201 déclarant un patrimoine moyen de 1 387 549 euros<ref>L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF 2006), Direction générale des Impôts</ref>.

Instances judiciaires et administratives

Agde est rattachée à l'arrondissement judiciaire de Béziers, et relève des tribunaux d'instance et de grande instance ainsi que du conseil de prud'hommes de Béziers. La commune dépend également de la cour d'appel<ref>Ressort de la cour d'appel de Montpellier</ref> et du tribunal administratif<ref>Ressort du tribunal administratif de Montpellier</ref> de Montpellier.

Politique de développement durable

La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Agde, consultée le 27 octobre 2017]</ref>.

Sécurité

Fichier:Agde - SNS 242.jpg
Vedette de sauvetage de la SNSM, Honoré d'Estiennes-d'Orves, SNS 242.

En 2008, la police (circonscription de sécurité publique - CSP) d'Agde a constaté 3 712 actes de délinquance, en hausse de 8,7 % par rapport à 2007, dont Modèle:Nb dans la commune d'Agde. Le nombre de faits élucidés s'élevait à Modèle:Nb, soit 36,5 % du total, chiffre en hausse de 47,8 % entre 2007 et 2008<ref>Délinquance, zone de police, Préfecture de l'Hérault, consulté le 8 avril 2009Modèle:Pdf.</ref>. Cette délinquance est à relativiser en raison de la très forte augmentation de population constatée en été.

La ville dispose d'une police municipale, d'un commissariat de la police nationale, d'une brigade de gendarmerie et d'une unité de la gendarmerie nautique installée au Cap-d'Agde. Une vingtaine de caméras de vidéosurveillance, dont les images sont centralisées au « Centre superviseur urbain » (CSU), ont été installées dans la commune en 1996, en réponse aux incidents de l'été 1995<ref>Le centre superviseur urbain sur le site officiel d'Agde</ref>,<ref>Il veut placer les rues sous surveillance vidéo, La Dépêche du Midi, 2 février 2000</ref>.

Pour le sauvetage en mer, une station de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) est basée à la capitainerie de l'avant-port du Cap d'Agde. Elle comprend douze sauveteurs bénévoles et dispose d'une [[SNSM#Vedettes de 2e classe|vedette de Modèle:2e]] V2 NG de Modèle:Unité baptisée « Terrisse » depuis juin 2014 remplaçant la précédente vedette, une V2 de Modèle:Unité « Honoré d'Estiennes-d'Orves »<ref>[1]</ref>.

Une Unité Locale de la Croix-Rouge française est présente pour participer aux opérations de réseau de secours public.

En 2019, dans le classement des villes les plus dangereuses de France, la ville d'Agde arrive en première position sur plus de Modèle:Nb communes référencées<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Coopération internationale

Fichier:Efebo antequera 2.jpg
L'éphèbe d'Antequera.

Une tentative de jumelage réalisée sous le mandat de Régis Passérieux avec la ville d'Antequera est restée sans suite<ref>Anecdotes pour les nouveaux Agathois sur un essai de Jumelage - Agde -Antequera, Hérault-Tribune, 22 juillet 2006, consulté le 28 février 2009</ref>. Cette ville d'Andalousie possède comme Agde une statue de bronze antique. Haut de Modèle:Unité, l'éphèbe d'Antequera, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle {{#if:|{{#ifeq:|l|{{#if:|[[| apr. J.-C.]]|apr. J.-C.}}| Modèle:Abréviation discrète}}|Modèle:Abréviation discrète}}, est exposé dans le musée municipal de la ville (Palais de Nájera)<ref>L'éphèbe d'Antequera {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}.</ref>.

En 2009, la commune a signé une convention de coopération décentralisée avec la ville de Tata (Maroc) sur les questions liées à l'accès à l'eau et à l'assainissement<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Équipements et services publics

Eau et déchets

Collecte des ordures ménagères

La collecte et le traitement des déchets sont assurés par le SICTOM Pézenas-Agde, établissement public intercommunal créé en 1976, dont le siège est situé à Pézenas et qui gère (en 2009) 42 communes pour environ Modèle:Nombre permanents<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Le SICTOM traite annuellement environ 40 000 tonnes de déchets non recyclés et 30 000 tonnes de déchets recyclés (chiffres 2007)<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Les déchets ménagers collectés sont acheminés par bennes au centre de tri situé aussi à Pézenas. La commune d'Agde dispose de deux déchèteries, la Prunette et les Sept Fonds.

Enseignement

Fichier:Agde - Collège PE Victor01.jpg
Collège Paul-Émile Victor.
Fichier:Agde - Lycée Auguste Loubatières01.jpg
Lycée Auguste Loubatières.
Liste des établissements scolaires :
Écoles maternelles et
élémentaires publiques
  • École Albert-Camus
  • École Anatole-France (élém.)
  • École Frédéric-Bazille (élém.)
  • École Jacques-Prévert (mat.)
  • École Jean-Moulin (mat.)
  • École Jules-Ferry (élém.)
  • École Jules-Verne
  • École du Littoral
  • École Marie-Curie (mat.)
  • École Victor-Hugo
Écoles privées
  • École Calandreta Dagtenca
  • École Notre-Dame
Collèges publics
  • Collège René-Cassin
  • Collège Paul-Émile-Victor
Collège privé
  • Collège Notre-Dame
Lycée public d'enseignement général
  • Lycée Auguste-Loubatières
Enseignement supérieur
  • One School - ESJ Méditerranée
    (école supérieure de radio
    et de journalisme)

Agde relève de l'académie de Montpellier et de l'inspection académique de l'Hérault.

Au niveau primaire, la commune d'Agde compte treize écoles publiques (six écoles maternelles et sept écoles élémentaires) et deux écoles privées sous contrat d’association avec l’État, l'une relevant de l'enseignement catholique, « Notre-Dame », et l'autre d'une association occitane, la « Calendreta dagtenca »<ref>Annuaire des écoles, Inspection académique de l'Hérault</ref>.

Au niveau secondaire, il existe deux collèges publics : « René Cassin » (365 élèves, données 2007) et « Paul-Émile Victor » (635 élèves), un collège privé relevant de l'enseignement catholique, Notre-Dame, et un lycée polyvalent public, le lycée Auguste Loubatières (924 élèves), héritier de l'ancien collège d'Agde fondé en 1652.

Ouverte à tous, l'« Université du temps libre du Bas-Languedoc » est une association loi 1901, présente également à Sète, Frontignan, Mèze et Tourbes. Elle propose une trentaine d'enseignements, dispensés par des bénévoles, « pour le bonheur d'apprendre ensemble »<ref>Université du temps libre du Bas-Languedoc, site officiel</ref>.

Santé

Pour l'hôpital public, Agde relève du Centre hospitalier du Bassin de Thau, hôpital d'une capacité de 930 lits situé à Sète. Le Centre de soins polyvalent d'Agde, rattaché administrativement au précédent, offre 127 lits.

Population et société

Démographie

Agde constitue, selon la définition de l'Insee, un « pôle urbain » dont l'aire urbaine se limite à la seule commune centre. Cela reflète le pouvoir d'attraction limité de la commune sur les communes environnantes qui subissent l'attraction des pôles d'emploi et des aires commerciales de Béziers à l'ouest et de Sète à l'est.

Évolution démographique

La population d'Agde a régulièrement augmenté au cours de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, gagnant près de 45 % entre 1800 (Modèle:Nombre) et 1861 (Modèle:Nombre), avant de connaître une stagnation qui a duré jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cette longue période est marquée par plusieurs crises. En 1891 la population repasse sous le seuil des Modèle:Nombre (A), un peu en dessous du recensement de 1806, à une période qui correspond à la fin du trafic commercial du port d'Agde, déclin amorcé dès les années 1870, et qui suit une série de crises viticoles dues à l'apparition successive de l'oïdium et surtout du phylloxéra, apparu en 1876, puis du mildiou et du black-rot.

Une fois ces crises surmontées, la population retrouve la croissance jusqu'à la veille de la Première Guerre mondiale, évolution marquée toutefois par un creux en 1906 qui coïncide avec une nouvelle crise viticole, de surproduction, qui donnera lieu à la révolte des vignerons du Languedoc en 1907.

À la fin de la Grande Guerre (recensement de 1921 B), la population a baissé de 10 % par rapport au recensement précédent. Dans l'entre-deux guerres, la reprise de la population enregistrée dans les années 1920 est arrêtée par la grande crise économique et une nouvelle décroissance est enregistrée au recensement de 1936.

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (C), la population est repassée au-dessous du seuil des Modèle:Nombre. Elle retrouve un début de croissance dans les années 1950 avec un premier développement du tourisme balnéaire sur le littoral (le Grau-d'Agde, La Tamarissière) et la commune retrouve au milieu des années 1960 le niveau de population qu'elle avait un siècle plus tôt. À partir de 1968, une croissance très rapide s'amorce qui coïncide avec le début de l'aménagement de la station touristique du Cap d'Agde (D). Elle conduit à un quasi-doublement du nombre d'habitants en une trentaine d'années (1968-1999), soit un taux de croissance annuel moyen de 2,199 %.

L'augmentation de la population dans toute cette période est due essentiellement au solde migratoire, dont le taux annuel s'élève à 1,75 % de 1975 à 1982, 3,74 % de 1982 à 1990 et 1,43 % de 1990 à 1999. Dans le même temps, le solde naturel, résultant de l'écart entre taux de natalité et taux de mortalité, s'élevait respectivement à 0,19 %, 0,22 % et 0,30 %<ref>Évolutions démographiques de la commune d'Agde, tableau E DEMO, Recensement de la population française de 1999, Insee, consulté le 14 mars 2009.</ref>.

Entre 1999 et 2006, la croissance de la population s'est poursuivie, mais à un rythme moindre (+ 0,91 % par an).

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 27,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 39,4 % la même année, alors qu'il est de 27,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,08 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Caractéristiques sociologiques

Les ménages

Le nombre total de ménages agathois était de 8 878 en 1999, contre 4 727 en 1982 (soit +88 % en 17 ans). La répartition de ces ménages, en pourcentage par rapport au nombre total de ménages, est la suivante :

Personnes par ménage 1 2 3 4 5 6 ou plus
Agde 31,5 % 37,5 % 15,1 % 11,1 % 3,3 % 1,5 %
Moyenne nationale 31,0 % 31,1 % 16,2 % 13,8 % 5,5 % 2,4 %
Sources des données : INSEE<ref>INSEE - recensement de 1999, Ménages</ref>

Niveau d’études

Le niveau d'éducation à Agde<ref>INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Agde</ref> est relativement faible comparé à la moyenne du département de l'Hérault<ref>INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans l'Hérault</ref>. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 12 %, contre 19,9 % en moyenne héraultaise, tandis que 21,8 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme et 19,2 % du certificat d'études primaires (contre respectivement 19,6 % et 15,9 % au niveau départemental). Toutefois, entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 90,3 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 79,8 % pour les titulaires de diplômes supérieurs.

Nationalités

Selon le recensement de 1999, la population immigrée à Agde comptait 1612 personnes soit 8 % de la population totale. Ce taux d'immigration est légèrement inférieur à la moyenne départementale qui est de 8,8 %. Parmi ces immigrés, 44 % avaient acquis la nationalité française et 56 % avaient conservé une nationalité étrangère<ref>Insee, Immigration - données de cadrage, commune d'Agde</ref>,<ref>Insee, Immigration - données de cadrage, département de l'Hérault</ref>.

Parmi les étrangers on note dans la population agathoise, par rapport à la moyenne du département, une plus faible proportion de ressortissants de l'Union européenne, soit 2,2 % contre 2,9 % et une proportion voisine des nationalités du Maghreb, soit 2,4 % contre 2,3 %, principalement constituée de ressortissants du Maroc.

Manifestations culturelles et festivités

Fichier:Agde - Brescoudos 2009-02.png
Rassemblement des Brescoudos (motos Harley-Davidson) début septembre.
Fichier:Agde - Coccinelles200801.jpg
Rassemblement de coccinelles Volkswagen à la mi-septembre.

Le « Festival d'humour du Cap-d'Agde » se tient chaque année courant avril au palais des congrès du Cap-d'Agde.

Vers la mi-mai, la « fête du nautisme » est organisée au niveau national depuis l'an 2000. Cette fête se déroule dans le port et sur les quais du Cap-d'Agde et propose diverses animations sur les activités nautiques telles que la voile en habitable ou légère, le canoë-kayak, la plongée, les joutes, la pêche en mer, les promenades en merModèle:Etc. ainsi que sur la sécurité et l'environnement<ref>Fête du nautisme, site officiel consulté le 20 mars 2009.</ref>.

« Les Hérault du cinéma » est un festival organisé par la mairie de la commune qui se tient en juin au palais des congrès du Cap-d'Agde depuis 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il comprend deux parties, « Les Primeurs du Cinéma » présentant des films longs métrages inédits et « Le Top des Courts », compétition de courts métrages primés l'année précédente dans divers festivals de cinéma français et internationaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Depuis 2009, la mairie organise également un festival des « Hérault de la Télé »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui se tient fin septembre et propose des projections gratuites de fictions en avant-première, des épisodes de séries inédits ou des feuilletons cultes et toujours, ainsi que des rencontres avec les comédiens et les réalisateurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fêtes traditionnelles en juillet, fête des pêcheurs, à l’occasion de la Saint-Pierre au début du mois, et fête de la mer en fin de mois.

Des joutes se déroulent en été dans l'Hérault à Agde, au Grau-d'Agde et au Cap-d'Agde. Le premier dimanche d'août a lieu le « Trophée du Languedoc » (joutes languedociennes).

Chaque été, au pied de la cathédrale Saint-Étienne, la Ville propose également des concerts gratuits de personnalités phares de la chanson française ou francophone sur la scène flottante estivale, ainsi qu'un grand son et lumière théâtralisé sur son histoire, tous les jeudis de l'été.

Chaque année depuis 1989, fin août-début septembre, au Cap-d'Agde, rassemblement de Harley-Davidson, les « Brescoudos ». Ce rassemblement est suivi depuis 1993, à la mi-septembre, d'un rassemblement de coccinelles Volkswagen.

Le « salon nautique d'automne » se tient chaque année durant cinq jours vers la Toussaint dans la zone technique du port du Cap-d'Agde. Créé en 2000, et organisé par l'association des Professionnels du nautisme du Cap-d’Agde, il a attiré en 2007 plus de Modèle:Nombre<ref>Salon nautique d'automne, site officiel, consulté le 20 mars 2009</ref>.

Les « rencontres nationales et internationales d’échecs » sont organisées tous les deux ans au Cap-d'Agde par la CCAS (caisse centrale d'activités sociales du personnel des industries électrique et gazière). La huitième édition s'est déroulée du 25 octobre au Modèle:1er novembre 2008 au village de vacances de la CCAS réunissant Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref>Échecs au Cap : le point avec Christophe Gaston sur le site de la CCAS, consulté le 9 mars 2009.</ref>.

Le 31 décembre se déroule le « dernier bain de l'année » sur la plage naturiste.

Sports

Fichier:Agde - Palais des sports01.jpg
Palais des sports
Fichier:Centre aquatique de l'Archipel centre nautique Agde 2017 (architecture molle bois lamellé-collé).jpg
Centre aquatique de l'Archipel

Équipements sportifs

La commune dispose de divers équipements permettant la pratique de sports très variés, notamment dans le domaine nautique.

Parmi ceux-ci figurent :

  • le Palais des sports (tous sports de salle) ;
  • le stade Louis-Sanguin, le stade Michel-Millet ;
  • la piscine municipale René-Carayon ;
  • la base d'aviron Christian-Durand, sur le plan d'eau de l'Hérault en amont du barrage de la Pansière ;
  • plusieurs boulodromes ;

ainsi que des équipements hérités de l'aménagement de la station touristique du Cap-d'Agde, tels le

  • golf du Cap-d'Agde, parcours 18 trous, par 72, longueur Modèle:Unité, créé en 1989 (conception Ronald Fream) ;
  • le « Centre international de tennis » du Cap-d'Agde, qui compte 32 courts dont huit couverts.
  • « Centre aquatique de l'Archipel » dernier en date<ref>Sur le site des Champs-Blancs. « Cet équipement d'un coût de 12,54 millions d'euros est prévu pour recevoir Modèle:Nombre par an. Le financement est partagé principalement entre la commune (40 %), la communauté d'agglomération (40 %), la région (7 %) et le département (7 %): Modèle:Lien web »,
    groupe Viviany Centre aquatique communautaire, Modèle:Citation, (consulté 1 aout 2019).</ref>.

Associations et clubs sportifs

La commune compte nombre d'associations et clubs sportifs, pour la plupart subventionnés<ref>Subventions 2009 aux associations, Compte rendu du conseil municipal du 5 mars 2009, consultable sur le site de la commune, consulté le 22 mars 2009.</ref> par la commune. On peut citer notamment :

Événements sportifs

Le Tour de France cycliste a fait étape à deux reprises à Agde : en 1998, arrivée de la Modèle:12e (remportée par Tom Steels), en 2005, départ de la Modèle:14e. Le départ de la cinquième étape du Tour 2009 se fera du Cap-d'Agde le 8 juillet 2009<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Agde fut ville-étape du Tour méditerranéen 2007 (Modèle:2e).

La Transmed est une course à la voile au grand large en Méditerranée, organisée par la Société des régates d'Agde et du Cap (Sorac). L'édition 2008 s'est déroulée en avril-mai entre le Cap-d'Agde, Ajaccio et Les Embiez<ref> Modèle:Lien web </ref>.

La commune organise chaque année depuis 2006, au début du printemps, un raid sportif appelé « raid de l'Archipel ». En 2009 ce raid, ouvert à des équipes de deux, comprenait des épreuves de kayak sur l'Hérault (Modèle:Unité), course à pied (Modèle:Unité), biathlon VTT/Tir à l'arc (Modèle:Unité) et une course d'orientation (Modèle:Unité) sur le mont Saint-Loup<ref> Modèle:Lien web </ref>.

La ville d'Agde organisa aussi les Jeux méditerranéens de 1993 et accueillit plus de 2 500 athlètes avec La Grande-Motte et le Cap d'Agde.

Médias

Outre l'édition locale du quotidien régional Midi libre, il existe un journal local qui couvre le pays d'Agde : L'Agathois, hebdomadaire républicain qui a fêté son 130e anniversaire en 2017. La ville possède également un journal municipal, Agde, le journal de la ville à parution bimestrielle<ref>Site officiel de la ville d'Agde Journal de la Ville</ref>.

Diverses radios départementales sont reçues à Agde : Radio Pays d'Hérault<ref>Radio Pays d'Hérault</ref> sur 89, 96,7 et Modèle:Unité, Fun Radio Méditerranée<ref>Fun Radio</ref> sur Modèle:Unité, Radio Lenga d'Oc<ref>Radio Lenga d'Oc</ref> sur Modèle:Unité, RTL2 Littoral (qui émet depuis le mont Saint-Loup)<ref>[@@]AGDE RTL2 Agde-Béziers</ref> sur Modèle:Unité, France Bleu Hérault<ref>France Bleu Hérault</ref> sur Modèle:Unité, et Radio Thau-Sète<ref>Radio Thau-Sète</ref> sur Modèle:Unité. Depuis 2010 Radio One Agde<ref>[2]</ref> (émit depuis le mont Saint-Loup) sur Modèle:Unité

Cultes

Fichier:Cap d'Agde - Église Saint-Benoît01.jpg
L'église Saint-Benoît du Cap d'Agde

Pour le culte catholique, Agde est rattachée au diocèse de Montpellier<ref>Diocèse de Montpellier</ref> et dépend de la paroisse du littoral Agathois qui couvre également les communes de Marseillan et Vias<ref>Diocèse de Montpellier Paroisse du littoral Agathois</ref>. La commune dispose de plusieurs lieux de culte à Agde, au Cap-d'Agde et au Grau-d'Agde.

L'Église protestante d'Agde est rattachée à l'Union de l'Église Evangélique Méthodiste de France (UEEMF), membre de la Fédération Protestante de France (FPF) et du Conseil National des Evangéliques de France (CNEF). Une mission évangélique Vie et Lumière est aussi présente.

Accès internet

ADSL est disponible depuis février 2001 à Agde. La télévision par ADSL est arrivée en juin 2007. En 2008, quatre répartiteurs téléphoniques sont implantés dans la commune : Agde, Le Cap-d'Agde, le Grau-d'Agde et Agde-Sept Fonds, tous non dégroupés<ref> Modèle:Lien web </ref>. La commune disposait également en 2008 de plusieurs points d'accès au Wi-Fi : outre ceux proposés par divers commerces<ref> Modèle:Lien web </ref>, celui de la « maison des Savoirs » de 2000 devenue la « Médiathèque Agathoise » en 2019 , ainsi qu'un accès gratuit fourni à la « Bulle » de l'office du tourisme du Cap-d'Agde plus celui du port aux plaisanciers<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Économie

Fichier:Agdemarkt.jpg
Marché hebdomadaire dans le centre-ville d'Agde.

Le tourisme et le commerce sont les principales sources de revenus d'une cité autrefois essentiellement fondée sur la pêche et la viticulture, devenue station balnéaire et port de plaisance grâce au Cap d'Agde, ce qui l'a placée en tête, avec Chamonix, du palmarès des villes les plus surfréquentées par rapport à leur population<ref name="20M">"Vacances d’été 2023 : Les 10 villes françaises les plus prisées des touristes sont loin d’être toutes sur la Côte d’Azur" le 31 juillet 23 dans 20 Minutes, avec les grandes agences de presse [3] </ref>.

La Tamarissière et le Grau-d'Agde, bâties elles aussi sur le territoire de la commune d'Agde, sont des stations balnéaires beaucoup plus familiales que le Cap d'Agde, avec de nombreux campings. La pêche y reste importante (criée du Grau-d'Agde).

La commune possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons. Au début des années 2020, elle comptait 691 chambres d’hôtel et8477 places de camping pour 22090 habitants<ref name=20M/> et un taux élevé de résidences secondaires (69 %)<ref name=20M/>.

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Agde au 21 207e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ce chiffre donne toutefois une indication incomplète sur l'assiette fiscale de la commune dont les revenus de la fiscalité locale directe proviennent en grande partie des résidents secondaires. De même, la dotation globale de fonctionnement (DGF) est calculée sur une population forfaitaire tenant compte de cette population.

Emploi

Au recensement de 1999, la commune comptait Modèle:Nombre dont environ 80 % de salariés et 20 % de non salariés. Ces emplois se répartissaient très majoritairement (83,2 %) dans le secteur tertiaire (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier). Cette répartition reflète le développement touristique de la commune.

Répartition des emplois par domaines d'activité

Agriculture Industrie Construction Tertiaire dont Commerce dont Services
Agde 3,5 % 5,2 % 8,1 % 83,2 % 18,3 % 22,6 %
Moyenne nationale 4,2 % 18,2 % 5,8 % 71,8 % 13,2 % 19,7 %
Sources des données : INSEE<ref name="INSEE emploi"/>

La population active comptait Modèle:Nombre, soit un taux d'activité de 47,2 %. Parmi celles-ci, 5 979 avaient un emploi et 2009 étaient en chômage, soit un taux de chômage de 25,1 %<ref>INSEE - population active à Agde</ref>, égal au double du taux national et nettement plus élevé que la moyenne départementale égale à 19 %. Les moins de trente ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage de 31,21 %. Parmi les personnes ayant un emploi, 75,8 % travaillaient dans la commune et 20,8 % dans d'autres communes du département. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (72 %) en voitures particulières.

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles

Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d'entreprise
Cadres, professions
intellectuelles
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Agde 1,5 % 16,0 % 6,9 % 17,9 % 36,0 % 21,7 %
Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE<ref name="INSEE emploi">INSEE - Recensement de 1999, emplois au lieu de travail</ref>

Entreprises et commerces

Au Modèle:Date, la commune comptait, hors agriculture, Modèle:Nb entreprises et établissements<ref name="inseechiffresclefs">INSEE - Chiffres clefs de la commune d'Agde</ref>. Ces entreprises appartiennent très majoritairement aux secteurs « services » (Modèle:Nb entreprises, soit 59,8 %) et « commerce et réparations » (817 entreprises, soit 28,4 %).

Il s'agit dans la grande majorité des cas d'entreprises sans personnel salarié (Modèle:Nb entreprises, soit 62 % du total). On dénombre 124 entreprises de plus de dix salariés<ref name="inseechiffresclefs" />, toutefois ces dernières emploient 65 % des salariés.

En 2003, Agde concentrait 4,1 % des établissements du champ industrie-commerce-services (excluant agriculture, services financiers et administration) de l'Hérault, ce qui la plaçait au Modèle:4e départemental après Montpellier, Béziers et Sète<ref>Les entreprises, Préfecture de l'Hérault</ref>.

Fichier:Cap d'Agde - Zone technique01.jpg
Zone technique, port de plaisance du Cap-d'Agde.

Pour l'année 2006, Agde a enregistré 439 créations d'entreprises. Elle se situe ainsi au Modèle:48e national.

Les principales entreprises d'Agde par le chiffre d'affaires<ref>Indices de l'INSEE et synthétisées par linternaute</ref> sont Solatrag (Société languedocienne de travaux publics et de génie civil) et le casino du Cap d'Agde. Ce dernier, exploité par le groupe Tahoe, se classait en 2007 au Modèle:37e des casinos français avec un produit brut des jeux de 22,8 millions d'euros<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Autres entreprises notables : le Réservoir Massal (construction métallique, chaudronnerie) dans la zone d'activité des Sept Fonts, et les chantiers navals Allemand (construction navale, entretien et manutention de bateaux), au Grau-d'Agde.

De nombreuses entreprises sont regroupées dans la zone d'activité économique des Sept Fonts (Modèle:Unité), située à l'entrée est de la ville entre la route de Sète et la voie ferrée. La « zone technique » du port de plaisance du Cap-d'Agde regroupe des entreprises de réparation navale, de manutention et d'accastillage.

Principaux secteurs d'activité

Agriculture

Fichier:Agde - Cave coopérative01.jpg
Cave coopérative

La surface agricole utile (SAU) représente environ 26 % du territoire communal avec Modèle:Unité, dont Modèle:Unité de terres labourables et Modèle:Unité de surfaces toujours en herbe, le reste étant essentiellement consacré à la viticulture<ref>Recensement agricole de 2000 - Agreste, ministère de l'Agriculture et de la Pêche, consulté le 15 avril 2009</ref>. La vigne consacrée à la production de vin, partie du vignoble du Languedoc, occupait Modèle:Unité en 2006, soit 17 % du territoire communal<ref>Densité de vigne des communes du LR viticole - 2006, cépages de cuve, Observatoire viticole, Conseil général de l'Hérault, consulté le 15 avril 2009.</ref>. La régression moyenne des surfaces plantées en vigne a été de Modèle:Unité par an entre 1979 et 2000, sous l'effet de l'urbanisation et du tourisme<ref name="François">Daniel François, Démographie et activité dans la basse vallée de l'Hérault, Insee, Repères pour l'économie du Languedoc-Roussillon, no 2, février 2002, Modèle:P., consulté le 15 avril 2009.Modèle:Pdf.</ref>.

Fichier:Cuvée de l'Ephèbe01.png
« Cuvée de l'éphèbe », IGP côtes-de-thau, caves Henri de Richemer

En termes d'emploi, l'agriculture est devenue une activité marginale dans la commune puisqu'elle représentait (en 2000) 121 actifs en équivalent temps plein, soit 1,7 % de l'emploi total. Le nombre d'exploitations était en baisse sensible : 100 exploitations (dont 51 professionnelles) en 2000 contre 169 en 1988.

La cave coopérative d'Agde a fusionné en septembre 1998 avec celle de Marseillan pour former les « caves Henri de Richemer », dont la production annuelle moyenne est de 105 000 hectolitres de vin. La production consiste en vins de pays d’Oc, vins de pays d’Hérault et vins de pays des côtes de Thau. Le site d’Agde est spécialisé dans des vins rosés de cépages traditionnels<ref>La viticulture à Agde sur le site officiel de la mairie d'Agde, rubrique Économie, consulté le 15 avril 2009</ref>. Les vins rosés sont élaborés principalement à partir de cépages carignan, grenache et cinsault. La cave d'Agde est inscrite dans la « route des vignerons et des pêcheurs des pays d’Agde ».

Pêche

Fichier:Agde - Criée aux poissons01.jpg
La criée aux poissons, côté quai
Fichier:Agde Thonnier-senneur Ville d'Agde IV.jpg
Le Ville d'Agde IV, thonier-senneur amarré dans l'Hérault au Grau d'Agde

Le port de pêche du Grau-d'Agde et la criée aux poissons (créée en 1982) sont gérés par une société d'économie mixte locale (SEM), « La Criée aux Poissons du Pays d'Agde »<ref>Le port de pêche du Grau-d'Agde géré par une SEM, SEM Magazine no 2, novembre 2000, Modèle:P., consulté le 3 avril 2009.Modèle:Pdf.</ref>, associant la commune (50,2 % du capital social) et les pêcheurs (dont 48,8 % pour la Coopérative pêcherie agathoise)<ref>SAEML La Criée aux poissons des pays d'Agde, rapport 2005 des administrateurs représentant la ville, compte rendu du conseil municipal du 26 juillet 2006, consulté le 3 avril 2009. Modèle:Pdf.</ref>. Créée en 1998, cette SEM est concessionnaire du département pour l'exploitation du port. Celui-ci, implanté sur la rive gauche de l'Hérault, à un kilomètre de l'embouchure, comprend un quai de Modèle:Unité de long, un terre-plein de Modèle:Unité et une halle à marée de Modèle:Unité.

La flottille du port de pêche du Grau-d'Agde compte notamment onze chalutiers de fond, deux chalutiers pélagiques et quatre thoniers senneurs, ainsi qu'une quarantaine d'embarcations de « petits métiers » du large ou côtiers<ref>Note de présentation du port départemental de pêche du Grau-d'Agde sur graudagde.net, juin 2006, consulté le 3 avril 2009.</ref>. Une quinzaine de petits métiers sont également basés dans l'avant-port du Cap-d'Agde, et pratiquent en été la vente directe au public sur le quai. Les chalutiers réalisent environ 85 % des prises en tonnage.

En 2007, les ventes à la criée ont porté sur Modèle:Unité de poissons, ce qui fait de cette criée la deuxième de la Méditerranée française après Sète, et la Modèle:29e au plan national<ref>Un bilan 2007 record à la criée du Grau d'Agde, Infocapdagde (Midi Libre), 30 janvier 2008</ref>,<ref>Classement des criées française en 2007 en tonnage débarqué, Association des directeurs et responsables de halles à marée de France (ADRHMF), consulté le 25 avril 2009.</ref>.

Agde est rattachée au quartier des affaires maritimes de Sète (code ST) ainsi qu'au comité local des pêches maritimes (organisation professionnelle des pêcheurs) de Sète. Dans ce quartier, les principales espèces pêchées (en 2003) sont le merlu commun, l'anchois commun, la sardine, le poulpe et le thon rouge<ref>Pêche, quartier de Sète, Ifremer Environnement, consulté le 2 avril 2009.</ref>. Cette activité est confrontée à la surpêche, notamment pour la pêche au thon. C'est ainsi que la Commission européenne a interdit à partir du Modèle:1er janvier 2008 l'utilisation des filets maillants dérivants (la « thonaille ») pour la capture des thons rouges de Méditerranée<ref>Interdiction de la pêche à la thonaille : des matelots réclament une indemnisation L'Indépendant, 18 avril 2008</ref> et fixé des quotas de prise. En 2008, les permis de pêche spéciaux (PPS) pour le thon rouge ont été suspendus à partir du 16 juin pour épuisement des quotas, décision contestée par le Syndicat des thoniers méditerranéens (STM), basé à Marseille<ref>Thon rouge : permis retiré aux pêcheurs français pour la fin de saison, Le Midi-Libre, 18 juin 2008</ref>. En 2009, c'est un quota global de Modèle:Unité qui a été fixé pour les 36 thoniers-senneurs de Méditerranée<ref>Arrêté du 30 janvier 2009 établissant les modalités de répartition du quota de thon rouge accordé à la France pour l'année 2009, Légifrance, consulté le 5 avril 2009.</ref>.

Les « petits métiers » sont des bateaux de Modèle:Unité de long qui pêchent généralement dans la bande côtière des trois milles entre Sète et Valras, ou dans l'étang de Thau par mauvais temps. Ils utilisent différents engins de pêche : filets maillants, filets trémails, filets tournants, palangres calées, nasses et cannes à pêche, ainsi que la plongée. Ces pêcheurs fréquentent notamment les zones de filières à moules et de récifs artificiels, mis en place au large d'Agde depuis 1985 et qui ont eu un effet positif sur la ressource halieutique<ref>A. Guillou et V. Crespi, Enquête-cadre concernant la répartition, la composition et l'activité des petits métiers dans le golfe du Lion - Annexe I, fiches de présentation des 45 sites d’implantation des petits métiers et de leurs activités dans le golfe du Lion., Modèle:P. et 16,Ifremer, direction des Ressources vivantes, septembre 1999, consultable en ligne, consulté le 2 avril 2009.</ref>. Les patrons pêcheurs concernés sont regroupés dans la « prud'homie de pêche d'Agde » dont la compétence s'étend au littoral d'Agde dans la limite des eaux territoriales (12 milles)<ref>Décret no 93-56 du 15 janvier 1993 fixant les limites territoriales des prud'homies de pêche dans les eaux méditerranéennes, Légifrance, consulté le 3 avril 2009.</ref>. Cet organisme, qui est par nature un établissement public spécialisé, est compétent pour régler les différends entre pêcheurs, réglementer l'organisation de la pêche et assurer la police des pêches dans sa zone de compétence<ref>Sébastien Mabile, L’institution prud’homale en Méditerranée, analyse juridique, mai 2007, L'encre de mer (Prud’homie de Pêche de Saint-Raphaël), consulté le 3 avril 2009.</ref>.

Tourisme

Capacité d'hébergement 2008<ref name="stat loc 2008">Capacité d'hébergement touristique 2008, INSEE, statistiques locales</ref>
Nombre dont 5 étoiles dont 4 étoiles dont 3 étoiles dont 2 étoiles dont 1 étoile Total emplacements /chambres
Terrains de campings classés 27 1 12 11 3 6988
Hôtels classés 26 1 1 8 14 2 748
Résidences secondaires 29 330
Fichier:Cap d'Agde - Office de tourisme01.jpg
Bulle d'accueil de l'office de tourisme au Cap-d'Agde
Fichier:Cap d'Agde - Le port03.jpg
Bateau promenade dans le port du Cap-d'Agde
Fichier:Cap d'Agde - Le port02.jpg
Port Richelieu au Cap-d'Agde

Le tourisme est la principale activité de la commune d'Agde. Classée « station balnéaire », le 4 juin 1971<ref>Agde Journal de la ville no 40, novembre 2006, Modèle:P.Modèle:Pdf.</ref>,<ref group="Note">En tant que station touristique classée, la commune peut percevoir la taxe de séjour (article L2333-26 du Code général des collectivités territoriales).</ref>, Agde est aussi l'une des premières stations touristiques de France par sa capacité d'accueil, estimée à 170 648 lits (1999)<ref name="odl">Données statistiques, tourisme, Observatoire du littoral</ref>, et voit sa population estivale augmenter très fortement. Agde est aussi labellisée « France station nautique » et « Tourisme et handicap ». Le maire d'Agde est adhérent et membre du conseil d'administration de l'Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques (ANMSCCT)<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Au Modèle:Date, la commune comptait 25 hôtels pour 714 chambres (2 et 3 étoiles à 91 %), 27 terrains de campings pour 6 988 emplacements (2 et 3 étoiles à 92 %)<ref name="stat loc 2008"/>. Les résidences secondaires, dont le nombre était évalué à 25 962 au recensement de 1999, représentent une capacité d'accueil très importante, 146 445 lits, soit 85,9 % de la capacité d'accueil de la commune<ref name="odl"/>. C'est la deuxième commune de France après Paris pour le nombre de résidences secondaires<ref> Modèle:Lien web </ref>. À cela s'ajoute la capacité d'accueil des villages et colonies de vacances ainsi que des ports de plaisance (Cap-d'Agde, Ambonne, Grau-d'Agde).

Agde se caractérise par une part limitée de la capacité d'hébergement marchand, environ 15 % de la capacité totale, ce qui constitue un frein au développement du tourisme dans la commune, et par un taux de fonction touristique élevée, 8,5 en 1999<ref name="odl2">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui signifie que la capacité d'accueil touristique est plus de huit fois supérieure à la population permanente. La densité touristique s'élevait en 1999 à 3359 lits par kilomètre carré<ref name="odl2"/>.

Quelques chiffres permettent d'estimer l'importance de cette activité très saisonnière dont la saison est principalement concentrée sur deux mois, juillet et août. La fréquentation touristique est estimée à 15 millions de nuitées par an, dont 12 pour le Cap-d'Agde<ref> Modèle:Lien web </ref> (soit près de 40 % du total de l'Hérault). L'office de tourisme reçoit environ Modèle:Nombre par an. Parmi les sites de la commune les plus attractifs figurent le parc aquatique Aqualand qui accueille Modèle:Nombre annuels et l'aquarium du Cap-d'Agde (109 000) tandis que le village naturiste reçoit Modèle:Nombre<ref>Le Languedoc-Roussillon, première région naturiste de France InseeModèle:Pdf.</ref>. Les musées et monuments sont nettement moins fréquentés : Modèle:Nombre annuels pour la cathédrale Saint-Étienne, 13 100 pour le musée de l'Éphèbe, 12 400 pour le fort de Brescou et 4 500 pour le musée agathois (chiffres 2006)<ref>Fréquentation des sites touristiques 2006, Comité départemental du tourisme de l'Hérault Modèle:Pdf.</ref>.

La commune s'est dotée d'outils pour gérer cette activité. La Société de développement économique d'Agde et du littoral (SODEAL), dont la commune est le principal actionnaire, est chargé de gérer les équipements touristiques dont la commune est propriétaire (ports, campings, base nautique) et d'assurer des prestations de services dans les foires et salons ou pour l'organisation de manifestations diverses<ref>Missions de la SODEAL sur le site municipal</ref>. L'office municipal de tourisme, créé le 28 décembre 1978, assure l'accueil des touristes à la bulle d'accueil du Cap-d'Agde et en divers autres lieux et gère divers équipements : arènes, palais des fêtes, palais des congrèsModèle:Etc.

Les activités touristiques ou fortement touristiques, qui comprennent l'hôtellerie et les terrains de camping, ainsi que le petit commerce d'alimentation et la restauration, emploient plutôt des jeunes et procurent des salaires inférieurs aux autres activités. Ce sont en outre des activités fortement saisonnières si bien qu'à Agde les salariés travaillent, en moyenne, entre 50 et 55 % d’un temps plein contre 63,9 % pour l’ensemble des salariés du Languedoc-Roussillon<ref name="François"/>.

Une « Maison du travail saisonnier » (MTS) a été créée au Cap-d'Agde en 2003 sous l'égide de la communauté d'agglomération. Cette structure a pour objectif de faciliter le contact entre les employeurs et les employés saisonniers des secteurs du tourisme et de l'agriculture. Elle associe également des représentants des directions régionale et départementale du travail, des syndicats de salariés et des organisations patronales<ref>La Maison du travail saisonnier, lieu d’accueil, de réflexion et de dialogue social, Journal de l’emploi 102, année 2005, consulté le 14 mars 2009.</ref>.

Commerce

Fichier:Agde - Hyper U01.jpg
Hypermarché Hyper U en bordure de la rocade

Au 31 décembre 2006, Agde comptait 838 entreprises du secteur « commerce et réparations », dont les deux tiers sans aucun salarié. Ce secteur employait 1416 salariés, soit un cinquième des emplois salariés de la commune. Seules deux entreprises comptaient plus de 50 salariés<ref>Modèle:PdfAgde chiffres clés - Caractéristiques des entreprises et des établissements, Insee statistiques locales, 31 décembre 2006, consulté le 27 mars 2009.</ref>. La commune compte 30 établissements de type GMS (grandes et moyennes surfaces) pour 52 500 m² de surface de vente<ref>Économie, document de synthèse provisoire, 13 novembre 2007, Modèle:P., SCOT du Biterrois, consulté le 22 avril 2009.</ref>.

Le commerce à Agde se compose de trois secteurs contrastés<ref>État des lieux de l’armature commerciale du territoire, SCOT du Biterrois, diagnostic, décembre 2007, consulté le 27 mars 2009.</ref>. Le commerce de centre-ville est vieillissant et en perte de vitesse, en particulier pour le commerce anomal<ref group="Note">Le commerce anomal désigne principalement le commerce non-alimentaire. Cette notion s'oppose à celle de commerce de proximité.</ref> et le haut de gamme, pour lesquels il est concurrencé par le commerce de périphérie et les villes voisines (notamment Béziers). Le projet « Agde Cœur de Ville » prévoit notamment une action de modernisation et de diversification de l’offre commerciale<ref>Une nouvelle dynamique économique et commerciale in Le Cœur de Ville : un héritage millénaire et un projet d'avenir, journal de la ville d'Agde no 53 février 2009, Modèle:P., consulté le 25 mars 2009.</ref>. Le commerce de périphérie s'est développé autour de deux pôles situés route de Sète d'une part et dans le secteur des Cayrets en bordure de la rocade d'autre part, autour de deux hypermarchés de taille moyenne, respectivement de Modèle:Unité (Intermarché) et Modèle:Unité (Hyper U). Sur le littoral, les stations du Cap-d'Agde et du Grau d'Agde disposent d'un commerce de type touristique, dont beaucoup de boutiques ouvertes seulement en saison d'été.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Architecture religieuse

Plusieurs édifices religieux ont été désaffectés ou détruits. Situées place Molière, deux chapelles de l'ancien couvent Notre-Dame construit vers 1630, dont les religieuses ont été chassées à la Révolution, d'abord converties en casernement pour l'armée, ont connu depuis diverses vicissitudes : la grande chapelle, restaurée en 1983, est devenue une salle d'expositions municipale (l'« Espace Molière »)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tandis que la petite chapelle adjacente abritait jusqu'en 2008 l'office de tourisme. La chapelle du pensionnat des Dames de la Nativité, transformé par la municipalité en école de filles (école Anatole France), sert également de salle d'exposition ; elle fut construite en 1883 dans un style néogothique. L'ancienne chapelle du canal du Midi, construite en 1773 près de l'hôtel Riquet, est aujourd'hui une habitation privée. De la chapelle des Pénitents Gris, construite en 1608 près de la place du Jeu de Ballon, on peut encore apercevoir quelques éléments architecturaux dans les immeubles actuellement occupés par des commerces.

  • Église du Sacré-Cœur du Grau d'Agde
  • Église Saint-Benoît du Cap d'Agde.
  • Chapelle de la Charité du pensionnat Notre-Dame d'Agde.
  • Ancienne chapelle du couvent des Sœurs de Sainte-Marie d'Agde.
  • Chapelle du Sacré-Cœur d'Agde.
  • Ancienne chapelle du pensionnat des Dames de la Nativité d'Agde.
  • Chapelle du centre hospitalier d'Agde.

Architecture civile

Centre-ville

Le centre historique d'Agde compte de nombreuses maisons des {{#switch: XVIII

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}}, voire une maison datée de 1500, inscrite en 1937 à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'hôtel Malaval<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et l'hôtel de Viguier-Guérin<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, construit aux {{#switch: XVII

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}}, ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 1965.

La maison du « Cœur de Ville », ancien siège de la mairie, est l'ancienne maison consulaire bâtie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et agrandie en 1782. Le rez-de-chaussée, ouvert par des arcades sur trois côtés, a abrité autrefois un marché couvert. Cette construction de deux étages, entièrement de basalte noir, a été inscrite monument historique par arrêté du Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L'ancien palais épiscopal, classé monument historique en 1984<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, a été construit aux {{#switch: XVI

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}}. Ce long bâtiment, éclairé par deux rangées de fenêtres hautes, s'étirait le long du quai de l'Hérault entre la cathédrale et le pont actuel. En 1863 il fut coupé en deux pour permettre le passage du pont suspendu construit dans l'axe de l'avenue qui mène à la gare. Seuls subsistent les soubassements côté quai et la partie adjacente à la cathédrale, en partie remaniée dans un style pseudo-médiéval, qui abrite l'hôtel-restaurant de la Galiote. La partie opposée, qui a abrité un temps le tribunal de commerce a été démolie en 1982<ref>Christian Camps, Agde en poche, éd. de la Tour Gile, 2005, Modèle:P..</ref>. Des mascarons qui ornaient les fenêtres ont été réemployés sur une façade du musée de l'Éphèbe.

Deux glacières, sur les trois recensées dans la ville, sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques en 1995<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Édifiées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elles se présentent sous la forme de silos cylindriques souterrains en maçonnerie, dans lesquels les pains de glace étaient introduits par une trappe circulaire située au sommet. La plus récente (1680), située place de la Glacière dans la partie haute de la vieille ville, a Modèle:Unité de diamètre et Modèle:Unité de haut. Elle est ouverte à la visite et a fait l'objet d'une restauration en 2009<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Extérieur

Le canal du Midi, lui-même classé au patrimoine mondial de l'humanité, compte à Agde trois éléments remarquables :

Fichier:Agde - Pont Saint-Joseph.jpg
Pont Saint-Joseph dont l'une des piles divise en deux le chenal navigable
Fichier:Pont Saint-Joseph, Agde, Hérault 01.jpg
Pont Saint-Joseph au-dessus du Canal du Midi
  • l'écluse ronde du canal du Midi inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1996<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Cette écluse bâtie en basalte, autrefois parfaitement circulaire d'un diamètre de Modèle:Unité, permet aux bateaux de prendre trois directions, à trois niveaux différents : la branche ouest du canal vers Béziers, la branche est du canal vers l'étang de Thau par le bief amont de l'Hérault, la mer Méditerranée par le « canalet » qui rejoint le bief aval du fleuve. Pour que les bateliers, ou barquiers, continuent de faire leur métier, cette écluse a été partiellement agrandie dans les années 1970 pour l'adapter au gabarit Freycinet et rendre possible le passage des péniches de Modèle:Unité, supprimant la symétrie d'origine de l'ouvrage ;
  • le pont Saint-Joseph inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1997<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, pont à trois arches situé à environ Modèle:Unité à l'est de l'écluse ronde ;
  • l'hôtel Riquet, ancien bâtiment d'administration du canal, situé devant le bassin du port fluvial tout près de l'écluse ronde.

Les vestiges des anciens remparts, visibles en bas de la promenade (rue du 4 septembre), ont été classés monument historique par arrêté du 21 décembre 1984<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. On peut voir à leur base l'appareillage à gros blocs de basalte datant de l'époque grecque. Il n'en subsiste qu'une cinquantaine de mètres alors qu'autrefois ils entouraient complètement la cité d'Agde et le bourg adjacent. Les dernières tours qui subsistaient au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ont été détruites en 1850.

Fichier:Cap d'Agde - Fort Brescou01.jpg
Façade occidentale du fort de Brescou, avec le débarcadère et la poterne d'entrée

La Villa Laurens édifice éclectique construit à partir de 1898 où se conjuguent l'Art Nouveau, l'Orientalisme, le néogrec, est un témoignage majeur de l'architecture et des arts décoratifs à la jonction des 19e et 20e s dans le Sud de la France. Acquis par la ville en 1994, il a été classé monument historique en 1996<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. L'édifice ouvrira au public dans le dernier trimestre de l'année 2020.

Fichier:Château Laurens - Agde.JPG
La Villa Laurens vue depuis les berges de l'Hérault.

La « Tour des Anglais » inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1939<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est une tour de défense côtière, crénelée, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, située sur le versant sud du mont Saint-Loup. Une tour similaire, la tour du Castellas, se trouve à quelques kilomètres plus à l'est, dans la commune de Sète, sur le lido séparant l'étang de Thau de la mer.

Le fort de Brescou inscrit à l'inventaire des monuments historiques en 1996<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, sur l'îlot du même nom, situé devant l'entrée du port de plaisance du Cap-d'Agde, remonte en partie au dernier quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et est généralement attribué à Vauban. Il succède à un premier fort construit en 1586 par le vicomte de Joyeuse dans sa lutte contre les Protestants.

Statues et fontaines

Plusieurs statues et fontaines (Modèle:S mini) ornent le centre-ville, notamment :

  • « la Belle Agathoise », fontaine située au bas de la promenade devant les anciens remparts, datant de 1858, dominée par la statue en marbre de Carrare d'une jeune fille symbolisant la ville « Agathé », due au sculpteur Auguste Baussan, accompagnée de trois lions en marbre blanc ;
  • « la Gloire de la République », statue ornant un bassin en haut de la promenade, copie d'une première statue en bronze due au sculpteur Jacques Villeneuve, érigée en 1909 et fondue en 1941 sous le régime de Vichy, remplacée à l'identique en 1995 ;
  • « Amphitrite », déesse de la navigation, érigée sur un globe terrestre au centre de la place de la Marine, cette statue, réalisée par le sculpteur Chervet pour le palais du Trocadéro fut donnée à la ville d'Agde en 1937<ref>La statue Amphithrite sur le site patrimoine de France</ref> ;
  • la « fontaine Napoléon », en bas de la rue Jean Roger, érigée en 1802 (an Modèle:Rom-maj) en l'honneur de l'empereur, qui cependant ne passa jamais par Agde<ref name="Montfort">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au Cap-d'Agde, une œuvre du sculpteur François Stahly, la tour de la vigie, érigée en 1984, couronne l'immeuble le plus élevé de la station.

Une œuvre du sculpteur russe Zourab Tsereteli, don de la fédération de Russie, a été érigée en 2004 au Cap-d'Agde devant le palais des congrès. Elle représente, environné de monuments parisiens, l'écrivain Honoré de Balzac, qui n'a pourtant aucun lien particulier avec la commune d'Agde.

L'Éphèbe d'Agde reste un emblème de la ville. Cette statue antique en bronze, de Modèle:Unité de haut, datée du Modèle:Lien siècle av JCModèle:Vérification siècle, a été trouvée dans le lit de l'Hérault en 1964 et est revenue à Agde en 1987, après avoir été exposée au musée du Louvre pendant plus de vingt ans. Elle évoque le style du sculpteur Lysippe de Sicyone et pourrait représenter l'empereur Alexandre le Grand<ref>Odile Bérard-Azzouz, L'Alexandre d'Agde dit l'Éphèbe in Mystères des bronzes antiques, exposition du 6 juin au 31 décembre 2003, Musée de l'Éphèbe, Agde, Modèle:P..</ref>. Elle est conservée au Musée de l'Ephèbe, construit spécialement à cet effet, qui fut alors inauguré par le ministre de la Culture de l'époque, François Léotard.

Patrimoine naturel et espaces verts

Outre le canal du Midi, site classé au patrimoine mondial de l'Unesco, la commune d'Agde possède plusieurs sites inscrits pour leur intérêt du point de vue scientifique, pittoresque et artistique, historique ou légendaire (loi du 2 mai 1930) : le bois de la Tamarissière et les dunes (Modèle:Unité), le cap d'Agde, la conque et ses abords (Modèle:Unité), la chapelle Notre-Dame-du-Grau et ses abords (Modèle:Unité), le fort de Brescou (Modèle:Unité), l'ensemble formé par l'Hérault, le canal du Midi et le Canalet (Modèle:Unité), la place de la Marine et le quai du commandant Mages (Modèle:Unité)<ref> Modèle:Lien web Modèle:Pdf.</ref>.

Fichier:Agde - Bagnas02.jpg
L'étang du Grand Bagnas, au fond le mont Saint-Loup
Fichier:Agde - Clôt de Vias01.jpg
Vue de l'étang du Clôt de Vias

Sites naturels protégés

Plusieurs sites naturels, le plus souvent des zones humides sont protégés à divers titres eu égard à leur richesse faunistique et floristique.

Sites naturels protégés intéressant la commune d'Agde :
Sites d'intérêt communautaire (Natura 2000)<ref>Sites Natura 2000 de l'Hérault, Portail du réseau Natura 2000, ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, consulté le 4 mars 2009</ref>,
Zones de protection spéciale (Natura 2000)
  • Étang du Bagnas (FR9112034)
  • Est et sud de Béziers (FR9112022)
  • Côte languedocienne (FR9112035)
zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)
Réserve naturelle nationale
Zones naturelles d’intérêt écologique,
faunistique et floristique (ZNIEFF)

La réserve naturelle nationale du Bagnas s'étend sur Modèle:Unité<ref> Modèle:Lien web </ref>. C'est une zone humide qui comprend les étangs du Petit Bagnas, marais à sansouïres à sec en été, et du Grand Bagnas, grand étang d'eau douce à roselières. Classée réserve nationale en 1983, cette zone recèle une avifaune très riche avec près de 240 espèces d'oiseaux<ref> Modèle:Lien web </ref>. Sa gestion est assurée par l'association de défense de l’environnement et de la nature des pays d’Agde (ADENA)<ref> Modèle:Lien web </ref>.

Fichier:Carte Agde Natura 2000.svg
Sites Natura 2000 à Agde

Plusieurs sites de la commune sont inclus dans le réseau Natura 2000. Il s'agit de l'étang du Bagnas, déjà cité, du cours inférieur de l'Hérault, qui abrite notamment deux espèces de poissons d'intérêt, l'Alose feinte (Alosa fallax), espèce vulnérable, et le Toxostome (Chondrostoma toxostoma)<ref>Site Natura 2000 « Cours inférieur de l'Hérault »</ref>, de la partie nord-ouest de la commune, appartenant à la plaine du Bitterois, aux nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale, et des herbiers de posidonies (Posidonia oceanica) sur Modèle:Unité au large du Cap d'Agde, à la riche faune - présence de la Grande nacre (Pinna nobilis)<ref>Site Natura 2000 « Posidonies du Cap d'Agde »</ref>,<ref>Aires marines protégées françaises, Le Cap d'Agde</ref>.

Près de Notre-Dame-du-Grau, des mares méditerranéennes, installées dans d'anciennes carrières de basalte, temporairement asséchées durant les mois d'été, recèlent une flore et une faune particulière, comme le triton marbré et le triton palmé, et ont été proposées au réseau Natura 2000<ref>Site Natura 2000 « Carrières de Notre-Dame de l'Agenouillade »</ref>.

Le Conservatoire du littoral a acquis, entre 1991 et 2006, plus de Modèle:Unité dans la commune (dont Modèle:Unité dans le secteur du Bagnas)<ref> Modèle:Lien web </ref>

Depuis 1995, un « sentier sous-marin » a été aménagé sur Modèle:Unité le long de la falaise du Cap-d'Agde, entre la plagette et les rochers volcaniques du cap, permettant de découvrir jusqu'à cinq mètres de profondeur sept biotopes sous-marins balisés par des bouées. L'animation est assurée par l'ADENA<ref>Présentation du sentier sous-marin sur le site de l'Aquarium du Cap-d'Agde.</ref>

Espaces verts

Fichier:Cap d'Agde - Vue du mont Saint-Loup01.jpg
Le Cap-d'Agde vu du mont Saint-Loup

Agde a obtenu en 2007 le label « ville fleurie », avec deux fleurs, attribué par le « Conseil national des villes et villages fleuris de France » au concours des villes et villages fleuris<ref>Palmarès 2007 du concours des villes et des villages fleuris</ref>.

La commune dispose de Modèle:Unité d'espaces verts et de nombreuses plantations intégrées dans les aménagements routiers. Les plus importants, à l'exception du parc de Belle-Isle proche du centre-ville sur la rive droite de l'Hérault, se trouvent au Cap-d'Agde. Il s'agit en particulier des pinèdes du mont Saint-Loup et du mont Saint-Martin, ainsi que du massif du mas de la Clape qui entoure le musée de l'Éphèbe. Ces trois espaces ont été acquis par le Conservatoire du littoral.

Quelques espèces végétales caractéristiques des paysages de la commune

Patrimoine culturel

Musées

Musée de l'Ephèbe, au Cap d'Agde
Musée de l'Éphèbe.

Il existe deux musées à Agde :

Fichier:Musée de l'Éphèbe Mosaïque Apollon et Marsyas.jpg
Musée de l'Ephèbe : emblema de mosaïque antique : Le supplice de Marsyas.
Fichier:Musée de l'Éphèbe Amphore de Marseille.jpg
Musée de l'Ephèbe : cargaison d'amphores massaliètes.


Autres équipements culturels

Fichier:Agde - Maison des savoirs01.jpg
Maison des Savoirs Jules Milhau.

La « Maison des Savoirs Jules Milhau » est installée depuis l'an 2000 dans le bâtiment de l'ancien lycée. Cet organisme regroupe différents équipements : médiathèque, ludothèque, centre de documentation, centre de formation… et s'appuie sur l'utilisation des technologies de l’information et de la communication.

Le « Palais des congrès », installé au centre du Cap d'Agde, accueille, outre des congrès et colloques, diverses manifestations culturelles : expositions, spectacles, concerts…

L'« Espace Molière » est une salle d'exposition installée dans la chapelle d'un ancien couvent.

La « Maison des jeunes et de la culture », créée en 1965, est installée dans l'espace Malraux.

La commune dispose d´un complexe de cinéma, « Le Travelling » (quatre salles) construit en 2002 sur le site de l'ancien stade Jean Roger.

Les arènes du Cap-d'Agde (Modèle:Nb places) permettent l'organisation de divers spectacles en saison estivale.

L'« école municipale de musique Barthélémy Rigal » s'adresse aux enfants à partir de sept ans<ref>École municipale de musique FAQ, site officiel, consulté le 21 mars 2009.</ref>.

Traditions et gastronomie

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Joutes traditionnelles sur l'Hérault.
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Le sarret, coiffe traditionnelle des Agathoises.
Fichier:Agde joutes - Archives départementales de l’Hérault - FRAD034-2FICP-01137-00001.jpg
Agde. Les joutes.

Agde est l'une des villes du Languedoc où se pratiquent de longue date les joutes languedociennes. Pratiquées principalement sur l'Hérault, devant la cathédrale ou au Grau-d'Agde, leur usage est attesté depuis 1601, lors d'une manifestation en l'honneur du duc de Montmorency. Il existe dans la commune deux sociétés de joutes : la « Société nautique des jouteurs agathois » (SNJA), créée en 1903, et le « Pavois agathois ».

Agde a son hymne traditionnel, la Dagdenca [daˈteŋk -ɔ] (l'Agathoise), composé en 1934 par Barthélémy Rigal, musicien agathois dont le nom a été donné à l'École municipale de musique, et Jean Bédos, médecin et poète, qui fut maire d'Agde de 1900 à 1919<ref>Paroles de la Dagtenco sur le site de l'Hérault-Tribune</ref>.

Le « sarret », coiffe de dentelle, est, avec la « coulane », grand sautoir de chaînes d’or, et le châle orné de perles de jais, un élément du costume traditionnel des Agathoises, porté autrefois lors des grandes occasions. Il a donné son nom à l'association L'escolo dau Sarret.

La cuisine traditionnelle agathoise est essentiellement à base de poissons, avec des recettes telles que la lotte à l'agathoise, la bourride à l'agathoise… Elle a été illustrée par le chef Nicolas Albano (1938-2005)<ref>Biographie de Nicolas Alabno sur TrombinosCap</ref> qui officia à l'hôtel-restaurant « La Tamarissière », au lieu-dit du même nom, qu'il dirigea entre 1976 et 2004.

Agde et le cinéma

Parmi les films tournés entièrement ou en partie à Agde figurent :

Agde et la philatélie

  • Le 17 mai 1982, a été émis un timbre postal représentant l'éphèbe d'Agde, d'une valeur de Modèle:Unité<ref>

Modèle:Lien web </ref>.

  • Le 15 mai 1993, a été émis un timbre postal à l'occasion des jeux méditerranéens, d'une valeur de Modèle:Unité<ref>

Modèle:Lien web </ref>.

Occitan

Agde se trouve dans l'aire linguistique de l'occitan et plus particulièrement de sa variante languedocienne. Deux écrivains agathois sont connus localement pour leurs œuvres en occitan : Balthazar Floret (1791-1871), dont les écrits ont été publiés en 1866 dans la Bourrido agatenco, et Jean Bédos (1871-1951), qui fut aussi maire d'Agde, auteur de poèmes et des paroles de l'hymne agathois, La Dagtenca.

De nos jours la diffusion de l'occitan s'est réduite, cependant la langue est enseignée aux enfants dans une école Calandreta, école privée gérée par une association, la Calandreta dagtenca. Les adultes peuvent suivre les cours dispensés par le Cercle Occitan Dagtenc à la MJC d'Agde.

L'occitan se retrouve dans la toponymie de nombreux lieux-dits de la commune, et influence le français parlé localement à travers diverses expressions.

Personnalités liées à la commune

Fichier:Agde - Buste de Claude Terrisse01.jpg
Buste de Claude Terrisse, Agde
  • Bernard Aton VI Trencavel (1159-ap. 1214) - Dernier vicomte d'Agde.
  • [[Henri Ier de Montmorency|Henri {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} de Montmorency]] (1534-1614) - Gouverneur du Languedoc pendant 51 ans, on lui doit la construction de l'église Notre-Dame du Grau, où il fut inhumé, et de la chapelle de l'Agenouillade.
  • Claude Terrisse (1598-1673) - Corsaire du roi sous Louis Modèle:XIII et Louis Modèle:XIV.
  • François Fouquet (1611-1673) - Frère du surintendant Nicolas Fouquet, évêque-comte d'Agde de 1644 à 1656.
  • Louis Fouquet (1633-1702) - Frère du précédent auquel il succéda comme évêque-comte d'Agde de 1657 à 1702.
  • Charles Dellon (1650-1710) - Né à Agde, médecin et écrivain, auteur de la Relation de l'lnquisition de Goa publiée en 1687.
  • Louis Charles Armand Fouquet de Belle-Isle (1693-1747) - Né à Agde, lieutenant-général des armées du roi de France et diplomate, mort à la bataille d'Assietta.
  • Charles-François de Saint-Simon Sandricourt (1727-1794) - Dernier évêque d'Agde, fut guillotiné sous la Terreur le 8 Thermidor an 2 (25 juillet 1794) pour s'être opposé à la constitution civile du clergé.
  • Jean Joseph Louis Autesserre (1757-1819), colonel français de la Révolution et de l'Empire, mort à Agde.
  • Hilaire Benoît Reynaud (1772-1855), général français de la Révolution et de l’Empire y est né.
  • Madame Saqui (1786-1866) - Célèbre acrobate et danseuse de corde du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, née Marguerite-Antoinette Lalanne à Agde le 26 février 1786 et morte à Neuilly-sur-Seine le 21 janvier 1866.
  • Balthazar Floret (1791-1871) - Poète et linguiste né à Agde, participa au mouvement du Félibrige pour le renouveau de la langue d'oc. Ses œuvres sont parues dans La Bourrido Agatenco publiée en 1866 à Montpellier<ref name="www3.webng.com">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Biographie de Baltahzar Floret en occitan</ref>.
  • Les frères Azéma, Auguste Raymond (1868-1948), Marius Ernest Joseph (1876 - 1963) et Louis (1876 - 1963) - Artistes peintres et sculpteurs nés à Agde<ref>Azéma, une famille d’artistes agathois sur Agde, le journal de la ville, n53, février 2009, Modèle:P., consulté le 9 mars 2009</ref>. Une partie de leurs œuvres sont exposées au musée agathois.
  • Jean Bédos (1871-1951) - Médecin, maire d'Agde de 1900 à 1919, conseiller général, écrivain il est l' auteur de nombreux poèmes en français et en occitan dont La Dagtenco (1934), hymne agathois.
  • Jean Félix (1885-1968) - Maire d'Agde de 1919 à 1944, fut aussi député de l'Hérault de 1918 à 1928 et de 1932 à 1936
  • Jules Milhau (1903-1972) - Originaire de Causses-et-Veyran, agrégé d’économie politique, professeur à l’Université de Montpellier, membre du Conseil économique et social, a résidé de 1930 à 1945 à Agde où il a enseigné au Collège d'Agde et fut élu au conseil municipal. Son nom a été donné à la « Maison des Savoirs ».
  • Albert Dubout (1905-1976) - Dessinateur humoriste, possédait une résidence au cap d'Agde dans les années 1950 et y séjournait une partie de l'été<ref>Hubert Reboul, Effeuill'Agde, op. cit., Modèle:P..</ref>.
  • Simone Jouglas (1907-2001) - Santonnière
  • André Chassefière (1908-1942) - Une rue porte le nom de ce résistant communiste fusillé au Mont-Valérien.
  • Auguste-Louis Loubatières (1912-1977) - Né à Agde, médecin endocrinologue. Il a participé à la mise au point des médicaments antidiabétiques de type sulfamidé. Le lycée d'Agde porte son nom.
  • Paul Laurent Vibert (1912-1970) - Officier de marine, Compagnon de la Libération.
  • Jean Le Couteur (1916-2010) - Architecte en chef de la station touristique du Cap-d'Agde.
  • Yves Noé (1921-2002), Joueur de rugby à XV français
  • Pierre Leroy-Beaulieu (1928-2006) - Maire d'Agde de 1971 à 1989, il a été député de l'Hérault de 1968 à 1973.
  • Jean Miquel (1934-1985) - En tant que directeur de la SEBLI, il fut le maître d'œuvre de la construction du Cap-d'Agde. Son nom a été donné au quai d'honneur de la station.
  • Pierre Barthès (1941) - Ancien joueur de tennis professionnel, fondateur du « Club Pierre Barthes » au Cap-d'Agde en 1972, devenu depuis sa reprise par la municipalité en 1994, le « Centre international du tennis »<ref>Biographie de Pierre Barthes sur le site de l'Hérault-Tribune, consulté le 3 avril 2009.</ref>.
  • Les frères Pourcel (1964) - Nés à Agde, chefs cuisiniers du restaurant « Le jardin des sens » à Montpellier.
  • Laeticia Boudou Hallyday (1975) - Dernière épouse de Johnny Hallyday, a vécu son enfance au Cap-d'Agde où son père gérait une boîte de nuit.
  • Yannick Nyanga (1983) - Joueur de rugby à XV international français, a grandi à Agde.

Héraldique, logotype et devise

Les armes d'Agde se blasonnent ainsi :

Modèle:Blason-ville-fr

Ces armes ont été enregistrées le Modèle:Date- dans l'armorial général de France de Charles d'Hozier. Le brevet d'enregistrement est conservé par les archives communales d'Agde<ref>Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, Jacky David, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, 2004, Modèle:P.</ref>.

Les trois fasces ondées d'azur symbolisent la triple union des eaux de la mer, du fleuve et du canal du Midi<ref name="Jordan" />.

La ville d'Agde a des armoiries depuis au moins le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, mais à l'origine le nombre de fasces n'était pas fixé. Un écusson sculpté sur une pierre des remparts montre quatre fasces ondées.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Territoires et administrations
Géographie et nature
Histoire
Culture et loisirs
Transports
Sports
Monuments

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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