Arianisme
L'arianisme est une doctrine christologique<ref name="Steinacher">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="JE">Modèle:Lien web</ref> due à Arius, théologien alexandrin au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui affirme la croyance que Jésus-Christ est le Fils de Dieu qui a été engendré par Dieu le Père à un moment donné<ref name="Steinacher" />, une créature distincte du Père et qui lui est donc subordonnée, mais le Fils est aussi Dieu (c.-à-d. Dieu le Fils)<ref name="Steinacher" />,<ref name="ehrmanblogariusalexander">Modèle:Lien web</ref>. La théologie arienne a d'abord été attribuée à Arius<ref name="Steinacher" />,<ref name="JE" /> (c. 256–336 après J.-C.), un presbytre chrétien d'Alexandrie en Égypte. Le terme « arien » est dérivé du nom Arius ; et, comme la désignation « chrétien », ce n'était pas une désignation choisie par lui-même mais donnée par des opposants hostiles — cette dénomination d'« arien » ne fut d'ailleurs jamais acceptée par ceux à qui elle avait été imposée<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
La nature des enseignements d'Arius et de ses partisans était opposée aux vues théologiques des chrétiens homoiousiens concernant la nature de la Trinité et la nature du Christ. Le concept arien du Christ est fondé sur la croyance que le Fils de Dieu n'a pas toujours existé mais a été engendré dans le temps par Dieu le Père (cf. les débats de la christologie)<ref name="Steinacher" />,<ref name="ehrmanblogariusalexander"/>.
Le premier concile de Nicée, convoqué par Constantin en 325, rejeta l'arianisme. Celui-ci fut dès lors qualifié d'hérésie par les chrétiens trinitaires, mais les controverses sur la double nature, divine et humaine, du Christ (Dieu fait homme), se prolongèrent pendant plus d'un demi-siècle entre les chrétiens ariens et les chrétiens nicéens.
Les empereurs succédant à Constantin revinrent à l'arianisme et c'est à cette foi que se convertirent la plupart des peuples germaniques qui rejoignirent l'empire en tant que peuples fédérés. Le royaume des Burgondes demeure arien jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, ainsi que les Wisigoths d'Aquitaine et d'Hispanie jusqu'à la fin du même siècle et les Lombards jusqu'à la fin du siècle suivant.
Origines
L'arianisme est une doctrine due à Arius (256-336), théologien alexandrin d'origine berbère<ref>Cf. Gilbert Meynier, L’Algérie des origines : De la préhistoire à l’avènement de l’Islam, p151n, Paris, La découverte, 2007, Modèle:ISBN.</ref> de langue grecque de l'École théologique d'Antioche.
À l'époque, il n'existe pas encore de dogme lié à la relation entre le « Père » et le « Fils ».
L'origine de la christologie arienne reste discutée. Ses premiers détracteurs la présentaient comme l'enseignement de Paul de Samosate, déjà condamné par plusieurs synodes locaux en particulier à Antioche, en 319, mais qui gardait des partisans<ref name="Marrou">Modèle:Article.</ref>. Le premier arianisme adopte le subordinatianisme, selon lequel le Fils n'est pas de la même nature que Dieu, incréé et éternel, alors que Jésus est créé et temporel. Si le Fils témoigne de Dieu, il n'est pas Dieu, et si le Fils possède un certain degré de divinité, elle est de moindre importance que celle du Père. Pour Arius, le Père seul est éternel : le Fils et l'Esprit ont été créés. Les ariens ne professent donc pas la consubstantialité, adoptée ultérieurement par les Églises.
Les arguments de l'arianisme philosophique sont issus du moyen-platonisme sur l'absolu et la transcendance divine, et suivent une théologie négative pour s'orienter vers un strict monothéisme où Dieu est hors d'atteinte par les seuls moyens d'appréhension de l'être humain.
Opposition entre ariens et trinitaires
Les anti-subordinationistes trinitaires, dits ultérieurement « orthodoxes » (de la « voie droite » en grec), s’opposent à cette vision, ultérieurement qualifiée d’« hérésie »Modèle:Ref nec.
La querelle entre ariens et trinitaires prend rapidement une tournure politique.
Entre 318 et 325, une polémique initialement locale entre le patriarche Alexandre d'Alexandrie et Arius, s'envenime au point que l'empereur [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], après avoir constaté l'impuissance des conciles locaux, prend le parti de réunir un concile œcuménique à Nicée, qui établira la première version d'une profession de foi. L'empereur Constantin {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} souhaite éviter les désordres religieux et soutient la tenue du concile de Nicée en 325 pour que l'Église unifie sa position.
Tendances de l'arianisme après le concile de Nicée
Après Arius, les penseurs de l'arianisme sont Eusèbe de Nicomédie, Eunomius, l'« antipape » Félix II (353-365), l'archevêque Wulfila, le patriarche de Constantinople Macédonius (342-346 et 351-360), le patriarche Eudoxe d'Antioche (360-370) et Démophile (370-379).
Le second arianisme voit s'opposer les conciliateurs orientaux (Basile de Césarée, Grégoire de Nysse et Grégoire de Nazianze) aux intransigeants occidentaux, comme Ambroise de Milan.
Les opposants au dogme de la consubstantialité adopté au concile de Nicée se répartirent en trois tendances :
- l'homoiousisme : favorables à la thèse de la substance semblable du Fils à celle du Père ;
- l'homéisme (arianisme historique) : favorables à la thèse de la ressemblance du Fils au Père, évitant de sonder le mode de cette ressemblance ;
- l'anoméisme (arianisme radical) : favorables à la thèse de la dissemblance du Père et du Fils (leur ressemblance n'est qu'une façon de parler).
Il y a aujourd'hui consensus pour réserver le mot d'« arianisme » à Arius lui-même et à ceux qui ont partagé sa position doctrinale, et pour parler plutôt d'« homéisme » (et d'« homéens ») quand il s'agit du courant ultérieur qui a eu une grande influence dans l'Antiquité tardive et au début du Moyen Âge<ref>Les théologiens que l'on appelle couramment « ariens » ont toujours rejeté cette étiquette qui leur était appliquée par leurs adversaires à des fins polémiques ; cf. Pierre Maraval, Théodose le Grand. Le pouvoir et la foi, éd. Fayard, 2009, Modèle:P..</ref>.
Du concile de Nicée au concile de Constantinople
Après Nicée, Constantin favorise le parti d’Athanase d'Alexandrie qui avait procédé à l'excommunication d'Arius. C'est à l'occasion de ce concile que l'arianisme est qualifié d’« hérésie », mot qui prend à cette occasion un sens péjoratif. Mais c’est peut-être par un évêque arien, Eusèbe de Nicomédie, que Constantin se fait baptiser sur son lit de mort.
Les empereurs qui lui succèdent varient entre le soutien aux orthodoxes ou aux ariens. L’arianisme domine l’histoire de l’Église institutionnelle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Il est bien implanté dans la maison impériale et donc soutenu par le pouvoir. Les trinitaires, tels qu’Athanase, ont des difficultés à obtenir des places, jusqu'à ce qu’ils obtiennent le siège d’Alexandrie, c'est-à-dire le pouvoir sur l’Égypte.
Entre 325 et 361, soutenus par l'empereur Constance II, les ariens rétablissent leur prépondérance politique et religieuse, notamment au cours des conciles de Sirmium. Constance II soutient l’arianisme, probablement plus pour des raisons politiques que religieuses : se trouvant à Arles en Provence, il décide qu'un concile s’y tiendra pour mettre au pas le patriarche Athanase d'Alexandrie qui s’oppose certes à l’arianisme, mais surtout à l’autorité de Constance II. C’est le concile d'Arles de 353, présidé par l’évêque d'Arles Saturnin. Constance II en arbitre les séances et réclame la condamnation d’Athanase. Saturnin d'Arles, évêque d'Arles, est le porte-drapeau de l'arianisme en Gaule, de 353 (date du concile d'Arles) jusqu'au concile de Paris en 361.
En 358, Constance II décide la réunion de deux conciles à Rimini en Italie (pour les évêques occidentaux) et à Séleucie en Isaurie (pour les évêques orientaux) afin de faire adopter un nouveau credo compatible avec une forme modérée d'arianisme. En 360, le concile de Constantinople s'accorde sur une nouvelle profession de foi « homéenne » qui affirme que le Fils est « semblable au Père en toutes choses ». Les évêques orientaux homéousiens sont déposés au profit des évêques ariens et la profession de foi est imposée à tous les évêques de l'Empire<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Le successeur de Constance II, Julien, n’apprécie pas la religion chrétienne, et n’est sans doute pas fâché d’envenimer les conflits au sein de l’Église : il revient sur ces dispositions.
Missions ariennes hors de l'empire
Quelques années plus tard, l’empereur d’Orient Valens favorise à l’inverse certains évêques ariens. Au milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, les évêques Photin à Sirmium, Modèle:Lien à Mursa en Pannonie et son voisin Ursace à Singidunum en Mésie sont ariens. Cet ancrage arien proche du Danube concourt à la conversion à l’arianisme des Wisigoths et des Vandales par l’évêque mi-goth mi-grec Wulfila qui réussit à gagner la confiance des chefs de clan germaniques Modèle:Citation.
Enfin, de 361 à 381, les trinitaires contre-attaquent. L'empereur [[Théodose Ier|Théodose {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]], qui leur est favorable, convoque le premier concile de Constantinople qui tranche en faveur de l'orthodoxie trinitaire et anti-subordinatianiste, selon le dogme proclamé par le Symbole de Nicée-Constantinople.
Expansion et disparition de l'arianisme
Le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle voit les migrations des peuples fédérés installés jusque-là sur les marges de l’Empire romain ; or ces peuples germaniques proches du limes sont christianisés ariens. Seuls les Francs, les Anglo-Saxons et les Suèves sont restés fidèles à la religion germanique païenne.
Les Wisigoths qui s'installent en Aquitaine dès 418 sont ariens, de même que les Burgondes implantés en Sapaudia en 443 et que les Vandales quand ils prennent Carthage en 439<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Les Wisigoths convertissent à leur tour les Suèves autour des années 460, lors de leur domination en Hispanie et en Gaule. Les nouveaux venus se heurtent à l'épiscopat nicéen qui est le refuge privilégié des élites du Bas-Empire romain.
La donne change avec l'avènement du roi des Francs Clovis, qui opte dans la première décennie du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle pour le christianisme nicéenModèle:Sfn, dont le clergé était déjà favorisé par son père, le païen ChildéricModèle:Sfn, et peut ainsi s'appuyer sur cette subsistance de l'administration romaine lors de sa conquête de la Gaule. S'il entraine des conversions par son charisme personnelModèle:Sfn, le souverain franc n'engage pas de politique forcée de conversion de son royaume, qui maintient la pluralité religieuse, le christianisme nicéen ne s'imposant que progressivement avec ses successeursModèle:Sfn. Dans le royaume des Burgondes, où il cohabite notamment avec le paganisme, l'arianisme reste religion d'État au moins jusqu’en 516, ainsi qu'en atteste la présence d'un collège épiscopal arien au palais royalModèle:Sfn ; une partie du Royaume wisigoth est intégré au royaume Franc à la suite de la bataille de Vouillé (507) mais l’arianisme demeure religion d'État de ce qu'il reste du royaume, la foi de Nicée y étant toutefois également considérée comme religion liciteModèle:Sfn.
Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, le Royaume vandale d'Afrique et le Royaume ostrogoth d'Italie disparaissent lors des reconquêtes de l’empereur byzantin [[Justinien|Justinien {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]]. Le roi des Wisigoths d'Hispanie Récarède se rallie à la foi de Nicée dès 587Modèle:Sfn et à l'issue du [[IIIe concile de Tolède|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | IIIe{{#if:| }} }} concile de Tolède]] en 589, le clergé arien s'intègre largement au clergé catholique nicéenModèle:Sfn : au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'arianisme, comme le paganisme, ont complètement disparu du royaumeModèle:Sfn. Chez les Lombards d'Italie, l'arianisme ne s'impose que dans la seconde moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècleModèle:Sfn et, au début du siècle suivant, l'orthodoxie nicéenne de Rome devient l'exclusive religion d'État Modèle:Sfn.
La disparition du christianisme arien s'explique par le fait qu'il porte en lui les germes de son déclin. Si les chefs germaniques et leur entourage succombent au prosélytisme des évêques et des prêtres ariens, leurs sujets menacés d'assimilation et d'acculturation, tentent de garder leurs anciennes croyances ou pratiquent des amalgames. Par ailleurs, les communautés ariennes Modèle:Citation<ref name="Leguay"/>.
Postérité
Les définitions du credo
De plusieurs façons, le conflit autour des croyances d’Arius durant les quatrième, cinquième et sixième siècles contribue à définir le caractère central de la Trinité chrétienne dans le flux principal de la théologie chrétienne. En tant que premier conflit majeur interne après la légalisation du christianisme, la lutte entre Nicéens trinitaires et partisans d’Arius laisse une profonde impression sur la mémoire institutionnelle des églises.
Une épithète polémique
L’emploi du terme arianisme comme épithète polémique peut prêter à deux types d’amalgames et d’anachronismes.
Le premier type d’amalgame anachronique, très fréquent dans la littérature historique, religieuse ou non, consiste à opposer les arianistes soit aux « catholiques », soit aux « orthodoxes », termes dont l’emploi séparé suppose que l’une de ces Églises et une seule, celle qui est citée, est l’unique continuatrice de l’Église du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. L’emploi d'un seul de ces termes rejette l’autre (ainsi que les anglicans et les protestants) dans la même « illégitimité » que celle prêtée aux arianistes. Or avant le schisme de 1054 on ne peut pas encore parler de « catholiques » ni d’« orthodoxes » séparément : si, par crainte des anachronismes, l’on se refuse à employer les termes de « trinitaires » ou de « nicéens », il faut alors utiliser celui de « catholiques-et-orthodoxes » avec des traits d’union, puisque ces deux adjectifs signifiant « universels et justes-croyants » étaient employés ensemble dans l’Église du premier millénaire<ref>Mircea Eliade, De Mahomet à l'âge des Réformes : histoire des croyances et des idées religieuses, Tome 3, Payot, « Bibliothèque historique », Paris, 1989, Modèle:ISBN.</ref>.
Le second type d’amalgame anachronique concerne les groupes de chrétiens qui ont cru ou croient, comme l’arianisme, que Jésus ne devient de condition divine qu’à travers l’exaltation ; qu’il n’est pas le Dieu, mais une personne distincte et subordonnée au Père ; qu’il fut un temps où Jésus n’existait pas, n’ayant pas encore été créé. Établir un parallèle entre ces groupes et les ariens peut être utile pour distinguer les anti-trinitaires entre eux, mais malgré la fréquence de l’emploi du terme comme épithète polémique, il n’y a pas de survivance historique continue de l’arianisme jusqu’à notre époque : les groupes ainsi étiquetés n’ont pas des croyances identiques à l’arianisme. Pour cette raison, ils n’utilisent pas ce nom quand ils se désignent eux-mêmes, même s’ils reconnaissent que leurs croyances sont en accord sur certains points, ou globalement semblables à l’arianisme.
En 1553, le savant espagnol et réformateur protestant Michel Servet, vu par beaucoup d’unitariens comme une figure fondatrice de leur mouvement<ref>Michel Baron, Les unitariens, éd. L'Harmattan, 2004 présentation en ligne.</ref> et auteur de l'ouvrage De trinitatis erroribus (Les Erreurs concernant la Trinité)<ref>Cf. présentation par la Servetus International Society, en ligne.</ref>, est condamné à mort et brûlé par ses coreligionnaires réformateurs, dont Jean Calvin, pour « hérésie » antitrinitaire, sa christologie étant similaire à l’arianisme.
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
Langue française :
- Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Bibliothèque Albin Michel Idées, 2007.
- Richard E. Rubenstein, Le Jour où Jésus devint Dieu, Bayard, 2000, rééd. La Découverte, 2004.
- John Henry Newman, Les Ariens du quatrième siècle, Téqui, 1988.
- Henri-Irénée Marrou, L'Église de l'Antiquité tardive, Éditions du Seuil, Points Histoire, 1985.
- Michel Meslin, Les Ariens d'Occident, Paris, Le Seuil, 1967
- Duchesne, Histoire ancienne de l'Église (Modèle:3e éd., Paris, 1907).
- Modèle:Ouvrage.
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Langues étrangères :
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Athanase d'Alexandrie, History of the Arians, London, 2013. limovia.net Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Athanase d'Alexandrie, History of the Arians. Part I Part II Part III Part IV Part V Part VI Part VII Part VIII
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Richard P. C. Hanson, The Search for the Christian Doctrine of God. The Arian Controversy, 318-381, Edinburgh, T. & T. Clark, 1988.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} William C. Rusch, The Trinitarian Controversy, (Sources of Early Christian Thought), 1980, Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Roland Steinacher/Guido M. Berndt, Arianism. Roman Heresy and Barbarian Creed (Farnham: Ashgate 2014), Modèle:ISBN.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Manlio Simonetti, La crisi ariana nel IV secolo, Rome, 1975.
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Documents sur la controverse arienne (2007, Allemand et VO uniquement, Berlin and New York: Walter De Gruyter, 2007).