Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer

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Modèle:Infobox Organisation2 L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer ou IFREMER) est un établissement public à caractère industriel et commercial (ÉPIC) sous la tutelle du ministère de la Transition écologique et du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.

Le budget de l'IFREMER est rattaché au programme 172 Recherche et enseignement supérieur du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation au titre du PLF 2016.

Cet institut est né de la fusion de deux organismes : le Centre national pour l'exploitation des océans (CNEXO) et l'Institut scientifique et technique des pêches maritimes (ISTPM) par le décret du Modèle:Date.

L'IFREMER s'est doté en 2021 d'un nouvel organe, le Comité des Parties Prenantes, qui donne la parole aux acteurs de la société civile concernés par les questions liées aux océans.

Missions

Les missions de cet Établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) sont les suivantes :

  • connaître, évaluer et mettre en valeur les ressources des océans et permettre leur exploitation durable ;
  • améliorer les méthodes de surveillance, de prévision, d'évolution, de protection et de mise en valeur du milieu marin et côtier ;
  • favoriser le développement économique du monde maritime.

En collaboration avec les universités du littoral, les principaux organismes de recherche français, (CNRS, IRD, INRA, SHOM) et l'Union européenne (DG Recherche, DG Pêche, DG Environnement), l'Ifremer participe à la stratégie nationale pour la mer et les océans<ref>livre bleu: la stratégie nationale pour la mer et les océans http://www.sgmer.gouv.fr/IMG/pdf/2009-12-08_-_Livre_bleu.pdf</ref>. L'Ifremer est en première ligne sur la priorité de cette stratégie, appelée « investir dans l'avenir », qui suppose de « mieux connaître pour mieux gérer ».

Domaines d'activité

L'Ifremer concentre son action dans les domaines suivants :

  • surveillance, usage et mise en valeur des mers côtières ;
  • surveillance et optimisation des productions aquacoles ;
  • ressources halieutiques ;
  • exploration et exploitation des fonds océaniques et de leur biodiversité ;
  • circulation et écosystèmes marins, mécanismes, évolution et prévision ;
  • grands équipements au service de l'océanographie ;
  • transfert de connaissances vers les entreprises et valorisation de ses activités.

L'Ifremer a publié des ouvrages retraçant ses activités de recherche. Les activités éditoriales sont désormais confiées aux éditions Quæ, qui regroupent les éditions de trois instituts de recherche : INRAE, Cirad, et Ifremer.

L'Ifremer détient 14 % de la société CLS (Collecte Localisation Satellites) basée à Ramonville (Haute-Garonne) et dont l'une des activités principales est l'océanographie opérationnelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Accusations concernant la mortalité inhabituelle des huîtres

Face à la mortalité inhabituelle frappant les huîtres françaises depuis 2008, le tribunal administratif de Rennes, saisi en 2010 d’une demande d’enquête judiciaire, a sévèrement mis en cause le rôle de l'Ifremer face à l'infection herpétique qui touche les huîtres<ref>Modèle:Article</ref>. Les ostréiculteurs accusent par ailleurs l’Ifremer d’être, via la création et commercialisation d’huîtres stériles modifiées au niveau des chromosomes et à croissance rapide, les huîtres "triploïdes", la cause d’un appauvrissement du patrimoine génétique des huîtres traditionnelles bivalves<ref>Modèle:Article</ref>. Ces soupçons ont conduit une de leurs associations à saisir en référé le tribunal administratif de Rennes contre l’Ifremer en Modèle:Date-<ref>Modèle:Article</ref>.

Historique

La loi de finances du Modèle:Date-, avait créé l'Office scientifique et technique des pêches maritimes (OSPTM), devenu l'ISTPM (Institut scientifique et technique des pêches maritimes), succédant au Service scientifique des pêches maritimes, lui-même successeur du Service technique des pêches maritimes<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Le CNEXO est lui créé en 1967 par Yves La Prairie pour remplacer le COMEXO (Comité pour l'exploitation des océans).

L'Ifremer est issu de la fusion entre le CNEXO et ISTPM décidée en conseil des ministres le Modèle:Date- « afin d'assurer la cohérence et la pleine efficacité de la recherche marine »<ref>Rapport annuel 1982 Modèle:Lire en ligne, Cnexo, Modèle:P.</ref>. La création officielle est entérinée par un décret du Modèle:Date-.

En 1985, Modèle:Refnec. En juillet, tandis que Ballard recherche les deux sous-marins nucléaires, l'équipe française dirigée par l'océanographe Jean-Louis Michel entame la recherche du Titanic à bord du navire océanographique Le Suroît.

Implantation géographique

Modèle:Article connexe

Fichier:Ifremer mg 5931.jpg
Un véhicule à propulsion par vis sans fin de l'Ifremer.

L'Ifremer est présent dans 24 sites répartis sur tout le littoral métropolitain et dans les DOM-TOM. L'Institut est composé de 5 centres (Boulogne, Brest, Nantes, Toulon et Tahiti), d'un siège social (Brest depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>, auparavant Issy-les-Moulineaux) et d'une vingtaine de départements de recherche rattachés à ces centres :

Coopérations internationales

Fichier:Sismographe-Ifremer.JPG
Sismographe pouvant être installé pour une durée temporaire au fond des océans

L'Ifremer participe activement aux travaux de l'Union européenne (programmes de la direction générale de la Recherche et de la direction générale de la Pêche) et au Marine Board de la Fondation européenne de la science (ESF).

Il est aussi membre d'organisations internationales œuvrant dans son domaine de compétence (Commission générale des pêches en Méditerranée, Commission océanographique intergouvernementale, convention Ospar, Conseil international pour l'exploitation de la mer).

Il contribue aux programmes internationaux de recherche (étude du climat, de l'environnement et de la biodiversité).

Il anime de nombreux accords bilatéraux (Japon, États-Unis, Canada, Australie, pays européens).

Flotte

Les navires et équipements sous-marins de l'Ifremer sont gérés par Genavir, un armateur externe.

Navires

Fichier:Pourquoi pas et Thalassa.jpg
Le Pourquoi pas ? et la Thalassa à quai à Brest

Hauturiers

Côtiers

Systèmes sous-marins

Fichier:Cherbourg-Ifremer2.JPG
Engin d'observation sous-marine
Fichier:Ifremer - Cyana.jpg
Le Cyana

Présidents

L'Ifremer est dirigé par le président du conseil d'administration, nommé par décret pour cinq ans<ref>Archives de l'Ifremer, Ifremer.fr, consulté le 14 octobre 2013</ref>, et lui-même assisté par un directeur général délégué.

Période Nom Nomination
1984-1990 Yves Sillard
1990-1995 Pierre Papon
1995-2000 Pierre David
2000-2005 Jean-François Minster
2005-2013 Jean-Yves Perrot
2013-2018<ref>Modèle:Lien web</ref> François Jacq Décrets Modèle:Date-<ref>Décret du 12 septembre 2013, JORF Modèle:N° du 13 septembre 2013 page 15441</ref> et Modèle:Date-<ref>Décret du 18 juin 2015, JORF Modèle:N° du 19 juin 2015 page 10108</ref>.
depuis Modèle:Date-<ref>Décret du 19 septembre 2018 portant nomination du président du conseil d'administration de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer - M. Houllier (François) JORF n°0217 du 20 septembre 2018 texte n° 63 - NOR: ESRR1824927D</ref> François Houllier

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

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