Bidart

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Bidart (prononcer Modèle:API-fr ; en basque "Bidarte", signifiant "à la croisée des chemins") est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Elle s’est développée sur près de cinq kilomètres du littoral atlantique et sa façade maritime se distingue par de longues falaises fortement plissées surplombant quelques plages. Limitrophe de Biarritz, elle se trouve à vingt-cinq kilomètres au nord de la frontière franco-espagnole.

Situé dans une zone connue de l’Homme dès le Paléolithique supérieur, le village ne s’urbanise qu’à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, époque où l’évêque de Bayonne et le vicomte du Labourd autorisent la colonisation des landes côtières inexploitées de cette partie du Pays basque. Fort d’une exposition maritime importante, le village développe une activité tournée vers l’océan, se distinguant dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans la chasse à la baleine, l’exploitation d’un port de pêche (aujourd'hui disparu), et des activités qui y sont liées, telle la construction navale. La déchéance de ce port et les famines résultant des guerres du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle poussent alors les Bidartars à des pêches plus lointaines et à l'émigration.

Bidart réagit à la mode balnéaire de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en adaptant son offre à la demande touristique, abandonnant au passage ses activités agricoles et de pêche. La commune double sa population entre 1975 et 2006 : elle est en 2014 une localité de plus de Modèle:Nombre, qui s’est tournée résolument vers le secteur des services parmi lesquels le tourisme, à dominante traditionnelle, a une place prépondérante. L’urbanisme de la localité a évolué considérablement pour répondre à la poussée résidentielle émanant des bassins d’emploi de l’aire urbaine de Bayonne, tout en s’attachant à la préservation des zones protégées de son patrimoine naturel. Modèle:Sommaire

Géographie

Carte montrant le territoire de la commune et les localités limitrophes.
Bidart et ses communes limitrophes, séparés par des traits rouges.

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Située au sud-ouest du territoire français, Bidart fait partie de l'aire urbaine de Bayonne.

La commune fait partie de la province basque du Labourd.

La commune possède une façade maritime de Modèle:Unité et s’étend sur près de Modèle:Unité vers l’intérieur des terres. Son territoire est découpé dans le sens nord-sud en lanières créées par la route départementale 810, la voie ferrée de Bordeaux-Saint-Jean à Irun, et l’autoroute A63.

Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre Modèle:Unité, le point culminant de la commune se situe au plateau de Bellevue<ref>Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Géologie

Fichier:Guéthary - Flysch -BT- 01.jpg
Flysch près de Bidart.
Fichier:Rocher sur la plage d'Ilbarritz.jpg
Rocher sur la plage d'Ilbarritz.

Bidart se trouve à la charnière entre la zone dite Biarotte au nord de la commune, et la zone de flysch à son extrémité sud. On distingue, outre le flysch de la partie méridionale, trois autres types d’affleurement sur le territoire de Bidart<ref name="PLU"/>. La partie littorale est en effet caractérisée par des dunes fixées, des dépôts littoraux sableux et des falaises et rochers calcaires, marneux ou marno-calcaires fortement plissés, dont la stabilité est mise en cause du fait de la dégradation des marnes. D’après le rapport de présentation du plan d’organisme de décembre 2011, Modèle:Citation<ref name="PLU"/>.

Entre l’Uhabia et le ruisseau de Hondarrague (ou Hondarague<ref name="Littoral">Modèle:Lien web.</ref>), émissaire du lac Mouriscot (Biarritz), apparaît une couverture homogène, terrasse alluviale constituée de déchets détritiques et siliceux (galets, cailloutis, graviers et sables), où affleurent ponctuellement des formations marneuses ou de faciès de flysch.

Enfin, la vallée de l’Uhabia et de ses affluents forme des barthes<ref group="n">En Gascogne et au Pays basque, on appelle barthe (du gascon barta) les plaines alluviales inondables longeant les cours d'eau.</ref> constituées de cailloutis et de limons.

Les zones du littoral de Bidart sont classées en zones à risque avéré et zones à instabilité rocheuse, compte tenu de la forte érosion des falaises<ref name="PLU"/>.

Relief

Photographie de la plage de Parlementia.
La plage de Parlementia.

Le territoire de la commune est divisé en deux parties. Au sud s’étend une plaine en demi-cercle ouverte sur l’océan, et traversée par l’Uhabia. Cette plaine est bordée d’une ligne de coteaux, de Guéthary à Ahetze et Arbonne. Au nord de ces coteaux, le val d’Ilbarritz est arrosé par le ruisseau La Moulie (ou le Lamoulie, prolongement du lac Mouriscot de Biarritz).

Le long de l’océan, les falaises s’étendent d’Ilbarritz (altitude Modèle:Unité) jusqu’à l’Uhabia. Elles reprennent au sud de ce fleuve côtier jusqu’à Guéthary (altitude Modèle:Unité à nouveau).

La falaise d’Handia, qui surplombe la plage d’Ilbarritz et les rochers de Peyre Blanque<ref group="n">Peyre Blanque : « pierre blanche ».</ref> et Pey qui béou<ref group="n">Peyre qui béou : « pierre qui boit ».</ref>, est l’escarpement rocheux le plus au nord. On trouve ensuite les falaises de Caseville et d’Ur Xuria qui dominent les plages du Pavillon royal et d'Etche Spi. Plus au sud s’étendent les falaises de Toutil (au-dessus de la plage de Erretegia) et la falaise Lapea (altitude Modèle:Unité) qui contient la plage du Centre. Enfin, au sud de l’Uhabia, se présentent les falaises de Coya et de Parlementia.

Hydrographie

Photographie du fleuve côtier Uhabia, dans Bidart.
L’Uhabia avant son embouchure.
Photographie du fleuve côtier Uhabia à son embouchure
L’Uhabia, l’arrivée à l’océan.

Bidart est traversée sur Modèle:Unité par l'Uhabia, petit fleuve côtier qui se jette dans le golfe de Gascogne dans la commune, et par ses affluents, le Zirikolatzeko erreka et le ruisseau de Bixipau<ref name=sandre>Modèle:Sandre.</ref>.

L’Uhabia est un cours d’eau sous l’influence des marées, alimenté de surcroît par une ramification importante de petits rus de l’arrière-pays. Il fait l’objet d’un plan de prévention des risques d'inondation entraînant des servitudes sur l’urbanisme<ref group="n">Arrêté préfectoral du 9 juillet 2003.</ref>,<ref name="PLU"/>. En fonction de la pluviométrie, le débit de l’Uhabia peut passer d'un débit coutumier de Modèle:Unité/s à Modèle:Unité/s comme durant la crue de 1959<ref name="Sacx"/>. Les crues de l’Uhabia correspondent à des épisodes pluvieux localisés à concentration rapide de l’ordre de Modèle:Nombre pour l’ensemble du bassin.

L’Uhabia était appelé en 1718<ref name="Sacx"/> Haristioneko errera, soit « ruisseau de la belle chênaie », et Houabea en 1750 (carte de Cassini). Maurice Sacx propose l’étymologie basque résultant de la contraction de urhaitz et biak (« les deux rivières »), terme qui correspond assez bien à la réalité, l’Uhabia se formant de la confluence de l’Alhorgako erreka et de l’Alphalako erreka<ref name="Sacx"/>.

Le petit fleuve côtier de La Moulie ou Lamouligne (appelé également Lamoulaygue ou de Lamouley<ref name="Desport"/>) conduit les eaux du lac Mouriscot, situé à Biarritz, à l’océan Atlantique sur près de Modèle:Unité jusqu’à la plage d’Ilbarritz (Bidart). Le Casabilenko erreka est un affluent de La Moulie, qui traverse le quartier d’Agoretta au nord de la commune.

La source dite source royale de Contresta, située sur la D 655, est désormais déclarée impropre à la consommation et ce, depuis un arrêté de 2003 de la Direction départementale des a sanitaires et sociales des Pyrénées-Atlantiques (Modèle:Nobr)<ref name="PLU"/>.

Climat

La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le climat de Bidart est de type « tempéré océanique aquitain », avec des hivers aux températures rarement négatives, et des chaleurs estivales tempérées par le vent d’ouest. Maurice Sacx signale en 2004 des températures observées durant Modèle:Unité de Modèle:Tmp au printemps, Modèle:Tmp en été, Modèle:Tmp en automne et Modèle:Tmp en hiver<ref name="Sacx"/>.

Le climat se caractérise par sa pluviosité, Bidart se situant sur l’isohyète 1 200 - Modèle:Unité. Les précipitations sont les plus élevées en automne et au début de l’hiver.

Les vents dominants sont marins, chargés d’humidité. De nord-ouest, ils sont frais en été, froids en hiver. Les vents d’ouest sont plus fréquents en hiver et au printemps, alors que ceux du sud-ouest viennent tempérer les frimas hivernaux<ref group="n">Les vents de direction Modèle:Unité à Modèle:Unité représentent 34 % des relevés, selon le rapport de présentation du Modèle:Lien web.</ref>. De l’est soufflent des vents secs en automne jusqu’en hiver. Enfin le foehn en provenance d’Espagne peut souffler en toutes saisons durant des périodes courtes. Il représente tout de même 11 % des relevés<ref name="PLU"/>.

Le microclimat de la commune a justifié la création du centre thérapeutique de rééducation Les Embruns, renommé qu’il est pour les Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage. André Claisse, né à Meudon en 1872, est médecin, auteur d’une thèse de recherches sur le développement des fibro-myomes utérins.</ref>.

Voies de communication et transports

Photographie du pont de la départementale 810 au-dessus de l’Uhabia
Le pont de la route départementale 810 sur l’Uhabia, avant l’embouchure de celui-ci.
Un bâtiment à l'entrée murée et une voie ferrée en fond.
La gare de Bidart, plus desservie, en 2014.

Histoire

L’étymologie de son nom, Bide artean ou « au milieu des chemins, au carrefour », montre que Bidart fut au centre de voies de communications entre les localités voisines et ce, depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui vit le début de l’implantation humaine et le développement des communes voisines Saint-Jean-de-Luz, Ahetze, Arbonne et Biarritz (plus tardivement pour cette dernière)<ref name="Sacx"/>. En particulier, il était nécessaire aux habitants d'Ahetze et Arbonne d’atteindre la côte et l’axe menant à Saint-Jean-de-Luz, et celui-ci passait par Bidart.

Au Moyen Âge, une route s’élançait déjà depuis La Madeleine au nord, en suivant les tracés actuels de la falaise de Tutilenia et de la corniche, traversait l’Uhabia, et remontait vers Guéthary en passant par Parlementia<ref name="Sacx"/>.

La traversée de Bidart par la toute nouvelle route nationale 10 fut envisagée en 1843, impliquant la construction d’ouvrages successifs pour franchir l’Uhabia. Ils faisaient suite à de nombreux autres, dont un pont médiéval dit « romain » de par sa facture, mis au jour en 1968, et un ouvrage en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle découvert en 1971. Cette passerelle de bois fut par la suite remplacée par un pont en pierres à deux arches<ref name="Sacx"/>.

Le pont construit en 1844 possédait un tablier plan appuyé sur les deux rives. Il fut rallongé en 1970-1971.

La construction d'une ligne de tramway à vocation touristique, reliant Bayonne via Chiberta (Anglet) à Hendaye, fut décidée dès 1910<ref>Archives municipales et Revue de la Fédération des Amis des Chemins de fer secondaires.</ref>. Le décret d’utilité publique fut signé en 1912. En 1913 fut créée la Société Anonyme des Chemins de Fer Basques, reprise en 1914 par les Voies Ferrées Départementales du Midi. Le projet aboutit le Modèle:Nobr. Le trajet d’une heure et vingt-deux minutes marquait six stations sur le territoire de la commune : Ilbarritz, Pavillon Royal, Bidart-Plateau, Bidart-Centre, Bidart-Plage et Uhabia-Parlementia. Le tronçon Biarritz-Hendaye fut supprimé en 1935.

C’est en 1862 que la station ferroviaire de Bidart fut inaugurée sur la voie ferrée menant d’abord de Bordeaux à Bayonne et prolongée ensuite jusqu’à Irun<ref name="Sacx"/>.

Le port de Bidart
représentation de Bidart sur la carte de Cassini.
Bidart sur la carte de Cassini.

Plusieurs cartes et livres de comptes mentionnent la présence d’un port à l’embouchure de l’Uhabia aux Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles<ref name="Davril">Émile Davril et Michel Etcheverry, dans Modèle:Harvsp.</ref>. Ainsi la carte de Roussel de 1718 et celle de Cassini de 1771 signalent le port de Bidart à côté de celui de Guéthary. De même en 1727, le rapport de Lemasson, commissaire ordinaire de la Marine, détaille les différences du matériel de pêche de Bidart comparé à celui de Guéthary Modèle:Citation. L’état civil mentionne qu’en 1697 Modèle:Citation<ref name="Davril"/>.

L'enquête sur la flotte de commerce en 1683-1686 conservée aux archives de la chambre de commerce de Dunkerque signale que le port de Bidart Modèle:Citation, alors qu’à la même époque on en compte 17 à Guéthary, 15 à Biarritz et 22 à Saint-Jean-de-Luz. Émile Davril et Michel Etcheverry en concluent que plusieurs centaines de pêcheurs s’activaient au port de Bidart vers 1690<ref name="Davril"/>.

Ce port atteint son apogée en 1697 selon un mémoire de 1777 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le même mémoire mentionne qu’Modèle:Citation.

L’embouchure de l’Uhabia abritait un petit chantier naval d’où sortaient des barques et des chaloupes de transport, de faible tirant d’eau<ref group="n">Le registre de 1723 à 1774 de la chambre de commerce de Bayonne mentionne une barque de quinze tonneaux et une chaloupe de sept tonneaux, sorties d'un chantier de Bidart.</ref>.

Deux événements participeront à la disparition du port, l’ensablement progressif de l’estuaire de l’Uhabia entre 1710 et 1749<ref group="n">En 1710 la confrérie des pêcheurs engage des frais Modèle:Citation.</ref>, et l’effondrement de la falaise de Parlamentia<ref name="bid">Modèle:Ouvrage.</ref>. En 1727 en effet, le port de Bidart n’est plus mentionné dans le rapport du commissaire ordinaire de la marine, Louis Meisson du Parc<ref name="Davril"/>. Le même rapport souligne également que le port de Guéthary, éloigné de Modèle:Unité Modèle:Citation (le dessablement du port rendait difficile l’accès au port, direct ou par la côte).

La disparition du port sera la première étape de la décadence économique de la paroisse.

Situation actuelle

La commune est desservie par la route nationale 10, déclassée en route départementale 810, et possède un accès rapide à l'autoroute A63 via les sorties 4 de Biarritz ou 3 de Saint-Jean-de-Luz nord. La route départementale 911 relie le centre-ville de Biarritz à Bidart. Le réseau routier de la commune en 2011 représente près de Modèle:Unité répartis entre :

La commune est desservie par le réseau de bus de l'agglomération Côte Basque-Adour, Chronoplus, depuis début 2011<ref>Modèle:Article.</ref>. Au service hiver 2021/2022, les lignes 4, 38, 44 et 46 relient les différents quartiers de Bidart entre eux et aux autres communes du réseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La ligne 3 Car Express Hendaye <> Bayonne dessert également la commune.

Enfin, la ligne ferroviaire de Bordeaux à Irun traverse le territoire, les points d'arrêt les plus proches étant situés à Biarritz et Guéthary.

Urbanisme

Typologie

Bidart est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,3 %), forêts (12,9 %), prairies (10,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,6 %), terres arables (5,2 %), zones humides côtières (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,6 %), eaux maritimes (1,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:Le "Castel Biarritz" à Bidart.jpg
Le "Castel Biarritz" est construit en 1877 au lieu-dit "1877 Haritzako sablia" à Bidart, comme centre de balnéothérapie pour "La Société Anonyme des Bains de Mer". Le domaine cumule les échecs commerciaux au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Renommé "Sacchino" par Nathalie de Serbie puis "Le Pavillon Royal", il est finalement acheté par l'industriel Latécoère.

Le plan local d’urbanisme actuel a fait l’objet d’une enquête publique du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr et a été approuvé définitivement par le conseil municipal de Bidart le Modèle:Nobr<ref name="PLU">Modèle:Lien web.</ref>. Le précédent datait du Modèle:Nobr.

Il propose 38 % d'espaces urbanisables (Modèle:Unité) et 62 % d'espaces naturels et agricoles (Modèle:Unité, dont Modèle:Unité d'espaces boisés classés)<ref name="PLU"/>.

Les objectifs du nouveau PLU sont de faire évoluer le plan existant sur les points les suivants<ref name="PLU"/> :

Photographie panoramique du centre de Bidart vers le sud.
Vue panoramique du centre de Bidart.

Lieux-dits et hameaux

Près de Modèle:Nombre sont identifiés sur les cartes IGN, en une mosaïque très variée qui va de Bassilour, centré sur le moulin éponyme construit en 1741 sur l'Uhabia, au technopôle Izarbel qui est destiné aux activités pionnières de haute technologie<ref name=geo>Modèle:Lien web.</ref>.

Panneau risque d'inondation en bord de route.
Panneau à Bassilour.

Plan de prévention du risque inondation (PPRI)

La zone inondable développée par l’Uhabia fait, depuis 2003, l’objet d’un plan de prévention du risque inondation. Les secteurs concernés par des débordements lors de crues exceptionnelles (de fréquence centennale) sont la zone artisanale de Bassilour, la zone commerciale Zirlinga, la partie en amont du pont de l’autoroute (zones remblayées), la zone située entre le pont dit SNCF et l’océan, et le camping le Ruisseau<ref name="PLU"/>.

Logement

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 020, alors qu'il était de 2 996 en 1999<ref group="I">LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.</ref>.

Parmi ces logements, 54,8 % étaient des résidences principales, 42,0 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 44,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 55,1 % des appartements<ref group="I" name="LOG T2">LOG T2 - Catégories et types de logements.</ref>.

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 58,1 %, en baisse sensible par rapport à 1999 (65,4 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en hausse : 8,8 % contre 5,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 98 à 242<ref group="I">LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Bidart est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Côtier basque, regroupant Modèle:Nobr dans les Pyrénées-Atlantiques et une dans les Landes concernées par un risque de phénomènes fluvio-maritimes pouvant s’avérer dangereux (estuaire Adour et Nive) sur le territoire de Bayonne et de crues rapides dévastatrices de la Nivelle dans sa partie sud (Ciboure, Saint-Jean-de-Luz), un des Modèle:Nobr qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne<ref>Modèle:Lien web</ref>. La plus forte crue connue est celle de 1952, suivie de celle de 1981. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr), moyen (temps de retour de Modèle:Nobr à Modèle:Nobr) et extrême (temps de retour de l'ordre de Modèle:Unité, qui met en défaut tout système de protection)<ref>Modèle:Lien web</ref>. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1995, 1997, 2007, 2009, 2010, 2012, 2013, 2018 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Fichier:64125-Bidart-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bidart.

Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 88,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1995<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Bidart est mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> dans le cartulaire de Bayonne (F 14)<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref> et apparaît sous la forme Bidart (1349), Beata Maria de Bidart (1755<ref name="Raymond"/>, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>), Bidars (carte des Pays basques de France et d'Espagne) et Bidarte<ref name="Lhande">Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926.</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

D'après la Carte des Sept Provinces Basques du prince Louis-Lucien Bonaparte (1863), le dialecte basque parlé à Bidart est le labourdin.Le nom basque est Bidarte, qui vient de bide (chemin) et arte (entre) et signifie « entre des chemins, au carrefour »<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Autres toponymes

Bouroushiriart était un hameau de Bidart, mentionné en 1863 par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>.

Ilbarritz (« lieu du domaine encaissé ») apparaît sous les formes Ilbarritz (1761<ref name="Raymond"/>, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne"/>) et Ilbarrits (1863<ref name="Raymond"/>, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

Oihara était un hameau de Bidart, que le dictionnaire de 1863<ref name="Raymond"/> orthographie Oyhara.

Parlamentüa (« le Parlement ») désignait en 1863 un hameau de Bidart<ref name="Raymond"/>.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Le passage de groupes humains il y a Modèle:Unité est attesté par la découverte dans la zone Chabiague-Ilbarritz d’éclats de silex, de burins et autres grattoirs. La plus grande partie de ces matériels<ref group="n">Spécimens au musée de la mer de Biarritz et au muséum de Bayonne.</ref> est datée du Châtelperronien (Paléolithique supérieur)<ref name="buis12">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage. Bidart : Modèle:P..</ref>,<ref name="1949ferrier">Modèle:Article. Bidard : Modèle:P..</ref>.

Selon Emmanuel Passemard il s’agit d'Modèle:Citation, où des hommes s'installèrent pour en faire commerce<ref name="buis12"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.

Les recherches n’ont révélé à ce jour aucun vestige entre cette période du Paléolithique supérieur et le Néolithique, époque pour laquelle des restes d’outillages et de poterie datant de Modèle:Unité ont été découverts<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="1968chauchat">Modèle:Article.</ref>.

Des traces d’un atelier et du mobilier, datant du Paléolithique et du Néolithique, ont été trouvés sur le plateau de Bellevue et la plage du Pavillon royal. La zone d'Ilbarritz a, elle, révélé du matériel datant d'une période qui s'étale du Paléolithique à la Protohistoire. La source Contresta a également été fréquentée au Paléolithique, si l’on en croit le mobilier découvert. Au site du Ruisseau, où se situe aujourd’hui un camping, et à la plage du Centre, ont été trouvés des restes de mobilier reflétant une présence longue allant du Paléolithique à la période gallo-romaine. Le mobilier archéologique de la plage d'Uhabia provient également de la période gallo-romaine. Tous ces sites ont justifié de leur l'inscription en zone archéologique sensible<ref name="buis12"/>,<ref name="PLU"/>.

Moyen Âge

En 1122, Guillaume IX d'Aquitaine donne le droit de pâturages sur les terres cultes et incultes, ainsi que le droit d’y fonder des exploitations, à l’évêque de Bayonne. Ce dernier et le vicomte de Labourd décident en conséquence d’autoriser en particulier la colonisation de landes inoccupées de la côte où se créent bientôt Bassussarry, Guéthary, Serres et Bidart, qui apparaît dès le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dans le cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or<ref name="buis13">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Bidache">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Bidart passe près de trois siècles sous la domination anglaise (1152-1453), en raison du mariage d’Aliénor d'Aquitaine avec Henri II d'Angleterre, jusqu’à la fin de la guerre de Cent Ans<ref name="buis13"/>.

Le Livre d’Or livre quelques dates concernant Bidart qui décrivent son histoire. Ainsi en 1349, il est fait mention d’un caperan qui, selon Maurice Sacx, n’est pas un curé mais un chapelain, indiquant ainsi que Bidart n’est pas encore une véritable paroisse<ref name="buis13"/>,<ref name="Bidache"/>.

Les registres gascons des archives de Bayonne indiquent qu’en 1517 le vicaire de la paroisse de Bidart, Bertrand de la Fargue, promet que tout le blé du lieu sera livré à Bayonne Modèle:Citation<ref name="buis13"/>,<ref name="Sacx"/>.

En 1597, ce sont les registres français des archives de Bayonne qui mentionnent les délibérations de la municipalité bayonnaise, pour juger des mesures nécessaires à l’encontre d'un capitaine Combes ou Comba de Bidart qui aurait Modèle:Citation<ref name="buis13"/>,<ref name="Sacx"/>.

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des registres gascons permet de suivre son expansion<ref name="buis13"/>,<ref>Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 - cités par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3.</ref>. Le 21 octobre 1515, la ville de Bayonne fait Modèle:Citation<ref name="buis13"/>,<ref group="n">Modèle:Citation.</ref>.

Les registres paroissiaux de Bidart sont archivés depuis 1644 et permettent d’évaluer l’évolution de la démographie, ainsi qu’il en est fait état ci-après, dans le paragraphe dédié<ref name="buis13"/>.

De l'époque moderne à l'Empire

La pêche à la baleine

Photographie de l’atalaye de Guéthary
L'atalaye de Guéthary, sur la commune de Bidart, nom porté par la tour de guet utilisée pour repérer de la côte le souffle des baleines.

Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la chasse à la baleine est déjà présente à Bidart, comme le prouve la convention entre les pêcheurs de Biarritz et ceux de Bidart, signée le Modèle:Nobr et détenue aux archives de Biarritz<ref name="buis14">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Davril"/>,<ref group="n">Transaction et accord entre les habitants de Biarritz et de Bidart sur les privilèges de la prise et enferrage de balaeine, sous la traduction moderne de Nelson Caseils.</ref>. Cet accord tend à régler le partage des prises communes<ref name="buis14"/>.

Les rôles et actes notariés détenus par les archives générales de Rotterdam<ref name="buis14"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> mentionnent divers harponneurs ou capitaines engagés dans la course à la baleine au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tels<ref name="buis14"/> :

  • en 1633, Martin de l’Hospital et André de Clauset ;
  • en 1643, Martin de Mendecheval<ref group="n">Deformation de Mendizabal, dit Baroin, dont la pierre tombale demeure dans le cimetière de Bidart.</ref>,<ref group="n">Également mentionné en 1667, 1670, 1671 et 1672.</ref>, Joannis d’Aringanjart, Saubat de Ousinjage<ref group="n">Déformation d'Oussignague.</ref>, Dominique de la Voulette, Clément de Mendechaval ;
  • en 1661, Johannes de Berreau et Martin Halle ;
  • en 1669, Michel de Bringeau avec son maître de chaloupe Saubat du Halde<ref group="n">Déformation de Duhalde.</ref> ;
  • en 1670, Michel de Vinjou<ref group="n">Probable déformation de Vignou.</ref> et Saubat du Halde<ref name="buis14"/>.

L’émigration

Entre 1718 et 1790, Maurice Sacx évalue l’émigration de Bidart à quatorze départs par an. Durant le siècle suivant, le mouvement ne s’est pas tari. On retrouve en effet sur la liste de Modèle:Nombre à Saint-Pierre-et-Miquelon entre 1819 et 1889 pas moins de Modèle:Nombre originaires de Bidart<ref name="buis14"/>,<ref name="Merle">Jean-Pierre Merle, dans Modèle:Harvsp.</ref>.

La bataille de la Nive

La bataille de la Nive est une bataille de la guerre d'indépendance espagnole, qui s'est déroulée en décembre 1813<ref name="buis14"/>.

À Bidart, le quartier Barroilhet est le témoin de combats acharnés<ref name="buis14"/>,<ref name="Pain">André Pain, dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Modèle:Citation bloc La tombe du lieutenant-colonel Richard Lloyds, dans le cimetière de Bidart, a été restaurée en 1904<ref name="buis14"/>.

Époque contemporaine

Pendant l'occupation allemande, la Kommandantur s'installa villa Onestia (aujourd'hui Le Régent), rue de la Gare<ref group="n"> La famille Brunner qui en était propriétaire fut arrêtée et envoyée à Bordeaux, puis au camp de Drancy et enfin déportée à Auschwitz dans le convoi 64 du Modèle:Date.Modèle:Référence souhaitée. La famille se composait de Modèle:Mme Olga Brunner née le Modèle:Date à Dunkerque, matricule 7473, Lydie Brunner née le Modèle:Date à Chartres, matricule 7474, Claudine Brunner née le Modèle:Date à Paris, matricule 7475, Jean-Claude Brunner né le Modèle:Date à Paris, matricule 7476.</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Située au Pays basque, Bidart se situe politiquement relativement à droite mais éloignée de l’extrême droite, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et les plébiscitant aux élections législatives (sauf pour l’élection législative de 2012 qui a vu la victoire de Sylviane Alaux sur un score relativement partagé) et cantonales. Les électeurs ont également légèrement moins voté pour les candidats de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> contre 46,74 % à Bidart) et européennes. D’autre part, les partis politiques basques ne sont pas plébiscités lors des scrutins locaux.

Modèle:Boîte déroulante/début

Modèle:Résultats élections communes françaises

Modèle:Boîte déroulante/fin

Élections présidentielles les plus récentes

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 53,10 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 46,90 % des suffrages ; le taux de participation était de 86,56 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 49,61 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 50,39 % des suffrages ; le taux de participation était de 82,67 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Élections municipales les plus récentes

Aux élections municipales de 2008, la liste de Jean Jaccachoury, dont la liste LDVD avait obtenu Modèle:Nombre sur 27, avait rassemblé au second tour 45,18 % des suffrages ; le taux de participation était de 68,48 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Aux élections municipales de 2014, la liste d'Emmanuel Alzuri, dont la liste SE avait obtenu Modèle:Nombre sur 29, avait rassemblé dès le premier tour 67,55 % des suffrages ; le taux de participation était de 61,90 %<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Jusqu’à la Constitution de 1791, chaque quartier de Bidart (Pourguette, Oyare, Ilbarritz et Burruntz jusqu’au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Oyare se scindant ensuite en deux pour donner Oyare-Issunaritz et Parlementia), présentait un jurat au conseil de la commune, parmi lesquels le premier jurat, ou maire-abbé (auzapez) était élu par les maîtres de maison et devenait membre de plein droit du Biltzar<ref name="Sacx"/>. L’élection se tenait la dernière semaine de décembre, à main levée. Le clergé (curé et vicaire) et les nobles étaient exclus du nombre des électeurs.

À partir de 1791, le conseil général de la commune, qui était élu au suffrage censitaire, était présidé par le maire. Ce dernier était assisté d’un procureur. Dès 1793, ce binôme marque la prédominance du pouvoir centralisateur, les maires étant nommés par le préfet, représentant du gouvernement parisien<ref name="Sacx"/>. Cette situation perdurera jusqu’à la chute du Second Empire.

Modèle:Boîte déroulante/début

Sous l’Ancien Régime et jusqu’en 1794

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Agents municipaux

  • An III (1794-1795) Pierre Mimiague
  • An IV (1795-1796) Dominique Etcheberry
  • An V (1796-1797) Dominique Lahitton
  • An VI (1797-1798) Martin Etchegaray

Maires nommés

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

Modèle:Boîte déroulante/fin

Maires élus à partir de la Troisième République

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Bidart relève du tribunal d'instance de Bayonne, du tribunal de grande instance de Bayonne, de la cour d'appel de Bordeaux, du tribunal pour enfants de Bayonne, du conseil de prud'hommes de Bayonne, du tribunal de commerce de Bayonne, du tribunal administratif de Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

La commune se trouve dans la circonscription de sécurité publique du commissariat de police de Biarritz.

Politique environnementale

Eau et assainissement

Le syndicat mixte de l’usine de la Nive, auquel Bidart souscrit, est responsable de l'approvisionnement en eau potable de la ville, grâce à un prélèvement effectué au niveau d’Ustaritz. La distribution auprès des quelque Modèle:Nombre de la commune est assurée par la Lyonnaise des Eaux<ref name="buis14"/>,<ref name="PLU"/>.

Le traitement des eaux usées est pris en charge majoritairement par la station d’épuration située sur le territoire dans la plaine de l'Uhabia<ref name="buis14"/>,<ref group="n">Le périmètre d’agglomération de Bidart a été défini par l’arrêté préfectoral du 27/05/1997.</ref>. Le nord de la commune est raccordé à la station Marbella de Biarritz, qui traite aussi les effluents provenant d’Arbonne et d'Ahetze. La station d’épuration de Bidart rejette actuellement ses eaux traitées dans l’Uhabia, peu avant l’embouchure. Une étude portant sur un émissaire de Modèle:Nombre minimum permettant le rejet en mer est en cours<ref name="buis15">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="PLU"/>.

Déchèterie avec panneau du syndicat Bizi Garbia.
Déchèterie à Bidart.

Déchets ménagers et électrification

La commune adhère au syndicat mixte Bizi Garbia. Cet établissement public de coopération intercommunale endosse les compétences relatives à la gestion de la filière déchets comprenant les collectes traditionnelles et sélective, le traitement, la valorisation et l'élimination des déchets ménagers<ref name="PLU"/>.

Le réseau général est alimenté par la ligne à haute tension (Modèle:Unité) Mousseroles (Bayonne) - La Négresse - Saint-Jean-de-Luz selon un axe nord-est - sud-ouest et suit la voie ferrée<ref name="PLU"/>. De ce fait, elle ne présente pas d’impact paysager significatif, à l’exception des parties où elle rejoint des zones d’habitation (nord et sud de la commune). Des travaux d’enfouissement des lignes ont été entrepris dans le cadre de la mise en valeur du centre du village.

Intercommunalité

Bidart fait partie de neuf structures intercommunales<ref name="buis15"/>,<ref name="Base communale">Modèle:Lien web.</ref> :

  • Communauté d'agglomération du Pays basque ;
  • le SIVU Arbonne - Bidart, dont le siège est à Bidart<ref name="Base communale"/> ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'aménagement de la zone Ilbarritz-Mouriscot ;
  • le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte de l’Uhabia, dont le siège est à Bidart<ref name="Base communale"/> ;
  • le syndicat mixte de l'usine de la Nive.

La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian<ref name="buis15"/>.

Finances locales

Bidart appartient à la strate des communes ayant une population comprise entre Modèle:Unité. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur dix années (période 2004 - 2013), ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.

Comptes de la commune de Bidart de 2004 à 2013.
Résultats exprimés en €/habitant.

Années Résultat comptable Besoin (Besoin) ou capacité (Capacité) de
financement des investissements
Capacité
d'autofinancement (CAF)
Bidart Moyenne de
la strate
Bidart Moyenne de
la strate
Bidart Moyenne de
la strate
2004
255 167 Capacité 27 Besoin 11 285 198
2005
206 194 Capacité 17 Besoin 9 239 226
2006
274 218 Besoin 220 Capacité 4 308 254
2007
62 220 Capacité 265 Capacité 54 -37 257
2008
260 210 Besoin 211 Besoin 28 303 257
2009
229 178 Capacité 140 Capacité 26 274 221
2010
315 217 Besoin 158 Capacité 66 354 269
2011
252 160 Capacité 19 Capacité 3 200 289
2012
238 149 Besoin 107 Capacité 15 281 190
2013
238 149 Capacité 414 Besoin 28 281 190
Sources des données : les comptes des communes - Bidart<ref name="Budget2013">Modèle:Lien web.</ref>.

Strate : communes de 5 000 à Modèle:Nombre.

Taux de fiscalité directe en 2013.

Taxe Taux voté à Bidart Taux moyen de la strate
d'habitation 15,11 % 14,41 %
foncière sur le bâti 10,79 % 20,80 %
foncière sur le non-bâti 30,62 % 57,75 %
Sources des données : les comptes des communes - Bidart<ref name="Budget2013"/>.

Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale.

Strate : communes de 5 000 à Modèle:Nombre appartenant à un groupement fiscalisé.

Modèle:Boîte déroulante/début

En milliers d’euros En euros par habitant Moyenne de la strate
Opérations de fonctionnement
Total des produits de fonctionnement = A 9 562 1 504 1 167
Dont : Impôts Locaux 3 501 551 448
Autres impôts et taxes 1 040 164 79
Dotation globale de fonctionnement 1 202 189 203
Total des charges de fonctionnement = B 7 646 1 203 1 029
Dont : Charges de personnel 3 776 594 513
Achats et charges externes 2 462 387 264
Charges financières 398 63 34
Contingents 115 18 33
Subventions versées 403 63 73
Résultat comptable = R (A-B) 1 916 301 137
Opérations d'investissement
Total des ressources d'investissement = C 6 305 992 474
Dont : Emprunts bancaires et dettes assimilées 1 000 157 80
Subventions reçues 779 123 70
FCTVA 501 79 41
Retour de biens affectés, concédés, etc. 0 0 0
Total des emplois d'investissement = D 3 672 578 502
Dont : Dépenses d'équipement 1 666 262 385
Remboursement d'emprunt et dettes assimilées 986 155 79
Charges à répartir 0 0 0
Immobilisation affectées, concédées, etc. 0 0 0
Besoin ou capacité de financement résiduel de la section d'investissement = E (D-C) −2 633 - 414 15
Autofinancement
Excédent brut de fonctionnement 2 419 380 210
Capacité d'autofinancement (CAF) 2 203 347 181
CAF nette du remboursement en capital des emprunts 1 218 191 102
Endettement
Encours de la dette au 31/12 11 807 1 857 881
Annuité de la dette 1 369 215 112
Avance du Trésor au 31/12 0 0 0
Fonds de roulement 2 857 449 223
Sources des données : les comptes des communes - Bidart<ref name=Budget2013/>.

Strate : communes de Modèle:Unité appartenant à un groupement fiscalisé.

Modèle:Boîte déroulante/fin

Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Bidart aux autres communes de la même strate (communes de Modèle:Unité)<ref group="n" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref> :

  • la séquence des données de 2004 à 2013 montre une situation financière régulièrement meilleure que la moyenne de la strate ;
  • le taux de la taxe d’habitation est supérieur au taux moyen de la strate ;
  • le poids de l'impôt foncier, tant pour les propriétés bâties que non-bâties, est nettement inférieur à la moyenne ;
  • l'annuité de la dette par habitant (Modèle:Unité) représente plus de deux fois la valeur de la moyenne de la strate.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Le gentilé est Bidartars<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les registres paroissiaux archivés depuis 1644 permettent de suivre de façon précise l’évolution de la population avant la création de l'état civil en 1792<ref group="n">1644 pour les baptêmes, 1647 pour les mariages et 1670 pour les sépultures.</ref>.

Modèle:Tableau population

Modèle:Population de France/section

Jusqu’en 1820, l’évolution de la population est négative, liée non seulement aux guerres des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècles qui affectent lourdement la navigation commerciale et la pêche, mais également aux famines (1693-1695 et 1709-1710). La variole fait également des ravages en 1772 et 1784. Enfin, la mer réclame son tribut et en 1702 par exemple, vingt pêcheurs périssent en un seul jour lors d’une forte tempête<ref name="buis16">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="Sacx"/>.

À partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la mode balnéaire influe le développement urbanistique de Bidart. Ainsi la Société anonyme des bains de mer investit dans un grand lotissement. Le projet est abandonné en 1884 mais l’impulsion a été donnée. Le baron de l’Espée fait construire son château à Ilbarritz et la reine Nathalie de Serbie projette la construction du château Le Sacchino (aujourd’hui Les Ailes) surplombant la plage Pavillon Royal<ref name="buis16"/>,<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>.

Sous cette influence, Bidart, devenue station balnéaire, adhère au syndicat d’initiative du Pays basque, puis crée en 1922 son propre syndicat d’initiative et la chambre d’industrie climatique<ref name="buis16"/>,<ref name="Sacx"/>.

En 1927 le village accède au rang de station climatique et cette étape importante décidera de la mutation de nombreux agriculteurs et artisans locaux vers les métiers du bâtiment ou de l’hôtellerie<ref name="buis16"/>.

La population de Bidart passe le cap des Modèle:Nombre en 1982. Dès lors, la croissance démographique ne cesse de s’accélérer du fait de la nécessité d’accompagner la progression des pôles d’emplois voisins fortement urbanisés, tels le BAB. Durant la période 1982 - 90, le taux de croissance de la population à Bidart est de 35 % (à comparer avec les 8 % moyens de l’aire urbaine de Bayonne). La décennie suivante (1990 - 99), la progression est encore de 13 %, la moyenne de l’aire urbaine étant de 8 %<ref name="buis16"/>,<ref name="PLU"/>. En 2010, la population de Bidart est de plus de Modèle:Nombre<ref name="buis16"/>,. L’évolution démographique est essentiellement due, durant la période 1982 - 2006, au solde migratoire d’actifs, le solde naturel ne participant que marginalement à la progression générale<ref name="buis16"/>,.

Modèle:Section à actualiser

Analyse des soldes de variation annuelle de la population<ref name="PLU"/>.
1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006
Taux de variation annuel de la population + 3,90 + 1,40 + 2,70
Solde naturel + 0,10 + 0,04 + 0,20
Solde migratoire + 3,80 + 1,30 + 2,50

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 30,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 27,3 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 51,02 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Activité de la population

Modèle:Section à actualiser Cette tendance, qui voit le pourcentage d’actifs augmenter, se confirme de 1999 à 2006, le taux d’activité<ref group="n">Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.</ref> passant de 70,9 % à 73,4 % (dans le même temps, le taux moyen des Pyrénées-Atlantiques passe de 68,5 % en 1999 à 71 % en 2006)<ref name="PLU"/>. En 2009, ce taux n’est localement plus que de 72,3 %, subissant la montée de la part des retraités et préretraités (7,5 % en 1999, puis 10,2 % en 2009)<ref name="Bidart">Modèle:Lien web.</ref>.

Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par âge en 2009<ref name="Bidart"/>.
Population Actifs Taux d’activité en % Actifs ayant un emploi Taux d’emploi en %
Ensemble 4 093 2 958 72,3 2 603 63,6
15 à 24 ans 592 232 39,2 163 27,5
25 à 54 ans 2 620 2 376 90,7 2 120 80,9
55 à 64 ans 881 350 39,8 320 36,4
Petit bâtiment rouge et blanc proche d'un champ.
Ikastola de Bidart.

Enseignement

La commune de Bidart est rattachée à l’académie de Bordeaux<ref name="EN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose d'une école, l'école primaire publique Jean-Jaccachoury<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'ESTIA, école d'ingénieurs gérée par la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, est située dans le technopôle Izarbel.

Santé

L’offre de services se rapportant à la santé s’établissait comme suit en 2011 :

Service Médecin Dentiste Pharmacie Kinésithérapeute Magnétiseur Infirmier Psychothérapeute Centre de rééducation
Nombre 5 2 2 3 1 4 1 1<ref group="n">Centre thérapeutique de rééducation Les Embruns.</ref>
Services relatifs à la santé à Bidart en 2011<ref name="PLU"/>.

Sports et équipements sportifs

Outre les pratiques sportives décrites ci-après, des activités privées se sont développées autour du golf d’Ilbarritz et du mini-golf du centre du village<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Judo

Localisé au Kirolak, rue de la Gare, le judo club de Bidart, Bidarteko Dojo, a fêté ses Modèle:Nombre d'existence en 2007. Le club dispense des cours de judo des catégories baby judo aux adultes, mais aussi du ju-jitsu pour les adolescents et les adultes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Pelote basque

De nombreux professionnels dans cette spécialité ont été formés dans le club Kostakoak (« ceux de la côte »), comme Éric Irastorza, Laurent Garcia, Patrice Berdoulay et Hervé Caudal. Le club a été créé en 1942 par Albert Sasco, Pierre Balgaciague, André Mitchelena et Jean Belascain, Sasco en devenant le premier président<ref name="bid"/>.

Le grand fronton date de 1958.

Randonnée

Photographie du sentier européen du littoral.
Le sentier européen du littoral.

Bidart participe au sentier du littoral dont la partie qui part de Bidart pour aboutir à Hendaye s'inscrit dans le projet plus vaste de sentier européen du littoral (ou sentier européen E9), un sentier européen de grande randonnée, s’étendant le long des côtes occidentales et septentrionales de l'Europe sur Modèle:Unité, du cap Saint-Vincent au Portugal jusqu’à la commune estonienne de Narva-Jõesuu, à la frontière russe<ref name="PLU"/>.

La commune a, en outre, balisé cinq sentiers de randonnée qui permettent de découvrir la vallée de l’Uhabia, le lac Mouriscot, les falaises et les plages, et le centre du village.

Rugby à XV

Le Bidart Union Club a remporté trois titres séniors durant la saison 2007-2008 : champion comité première et réserve, et champion de France promotion honneur.

Surf

C'est sur la commune de Bidart que se situe la vague mondialement connue de Parlementia. Tous les ans, une compétition de surf de grosses vagues y est organisée. On peut considérer cette vague comme patrimoine naturel de la commune et aussi une attraction touristique partagée avec la commune limitrophe de Guéthary où se trouve le meilleur point de vue sur la vague.

Vie associative

Outre les associations sportives, Bidart accueille des associations tournées vers la musique, le soutien à la tradition basque (danses, musique, jeu de cartes), l’éducation, l’économie locale, l’aide humanitaire et la solidarité<ref name="Associations">Modèle:Lien web.</ref>.

Cultes

Photographie de la chapelle de la Madeleine.
La chapelle Sainte-Madeleine.
Carte des lieux de culte à Bidart.
Carte des lieux de culte à Bidart.

Culte catholique

Le territoire de la commune se situe au sein de la paroisse Saint-Joseph des Falaises dans le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron. Cette paroisse dispose de deux lieux de culte : l'église Notre-Dame-de-l'Assomption de Bidart et l'église Saint-Nicolas sur la commune voisine de Guéthary<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Outre cette église, la commune possède deux cimetières et quatre chapelles. La chapelle Sainte-Madeleine, également appelée de la Madeleine, domine la mer. Celle de Notre-Dame d’Ur Onea (« la bonne eau » en basque) recèle une vierge en bois doré du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="EG">Modèle:Ouvrage.</ref>. Enfin, la chapelle Saint-Joseph est située dans le quartier de Parlementia et la chapelle des Embruns au sein du centre du même nom.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Bidart au 14 485e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2009, 59,4 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="I">REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.</ref>.

Emploi

En 2009, la population âgée de Modèle:Unité s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 72,3 % d'actifs dont 63,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs<ref group="I">EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.</ref>.

On comptait Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 1 663 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 2 630, l'indicateur de concentration d'emploi est de 121,3 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif<ref group="n">L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.</ref>,<ref group="I">EMP T5 - Emploi et activité.</ref>.

Entreprises et commerces

Jusqu’à la Révolution, la quasi-totalité de la population s’emploie aux travaux de la terre et à la pêche. Lente au début, la conversion vers les métiers liés au tourisme (métiers du bâtiment, hôtellerie) s’est accélérée à partir de 1940.

Années 1831 1911 1921 1931 1946 1962 1980
Agriculteurs 19,0 % 22,4 % 18,6 % 12,4 % 3,3 % 3,1 % 0,4 %
Pêcheurs¹ 0,3 % 0,9 % 2,3 % 1,4 % 0,0 % 2,0 % 0,2 %
Proportion des agriculteurs et des pêcheurs par rapport à la population totale<ref name="Sacx"/>.
¹d’après les estimations, les pêcheurs représentaient 24 % de la population en 1697 et 9 % en 1777.

Au 31 décembre 2010, Bidart comptait Modèle:Nombre : 19 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 38 dans l'industrie, 90 dans la construction, 665 dans le commerce-transports-services divers et 104 étaient relatifs au secteur administratif<ref group="I" name="CEN T1">CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.</ref>.

Entreprises

En 2011, Modèle:Nombre ont été créées à Bidart, dont 50 par des autoentrepreneurs<ref group="I">DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.</ref>,<ref group="I">DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.</ref>.

Trois zones d’activités artisanales et industrielles sont situées à proximité de l’autoroute<ref name="PLU"/> :

  • la zone d’activités de Bassilour : les activités qu’elle regroupe concernent à 83 % l’industrie manufacturière et à 8 % le commerce et la réparation. Les autres activités formant chacune moins de 5 % de l’ensemble sont les transports et communication, la construction et enfin l’immobilier et les services aux entreprises. Elle se situe à l’est de l’autoroute, en rive gauche de l’Uhabia, au centre du territoire de la commune ;
  • la zone d’activités technopôle Izarbel concentre des activités pionnières de haute technologie. Près de Modèle:Nombre s’y sont spécialisées dans les domaines de l'informatique, de la mécanique de précision, du traitement de l’image, des télécommunications ou du multimédia. Les activités proposées concernent à 76 % les services aux entreprises et 14 % l'industrie. Viennent ensuite la construction, les activités financières, le commerce et les réparations, ainsi que les transports et communication. L’aNTIC Pays basque y a son siège ; l'Ifremer y possède un laboratoire (laboratoire halieutique d’Aquitaine), dont la mission est de Modèle:Citation<ref name="Ifremer">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La présence de l’ESTIA vient confirmer la volonté créative de la zone. La zone d'activité est située à l'extrême est de la commune. Elle est accessible par le nord, depuis l'échangeur autoroutier de Biarritz marquant la limite communale Bidart - Biarritz ;
  • la zone d’activités Sempau, nouvellement aménagée pour des entreprises de travaux publics et de récupération de déchets. Elle occupe Modèle:Unité et est accessible par le giratoire d’entrée au technopôle Izarbel.

Commerces

Photographie du marché régional sur la place du village.
Le marché régional hebdomadaire, sur la place centrale du village.

À l’origine (années 1960) développée autour de la traversante RD810 pour répondre à la demande touristique, l’offre commerciale s’est étoffée à la faveur de la croissance de la population. L’axe de la route départementale 810 est demeuré le vecteur principal de la localisation des investissements à but commercial, amplifiant les problèmes liés à la circulation et au stationnement automobiles<ref name="PLU"/>.

Agriculture

Bien qu’ayant décliné au profit des activités liés au tourisme, l'agriculture est toujours représentée sur Bidart et vient conforter l’image d’économie traditionnelle et de proximité retenue pour répondre à la demande touristique.

Ainsi une surface agricole utile de Modèle:Unité est constituée sur la commune<ref name="PLU"/>.

En 2011, cinq exploitations agricoles dont quatre consacrées à l’élevage bovin sont présentes sur la commune. La maïsiculture est l’autre activité dominante de ces exploitations agricoles. Une ferme (ferme Borda) est classée au titre des installations classées pour la protection de l’environnement<ref name="PLU"/>.

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty, fromage au lait de brebis à pâte pressée non cuite, bien qu’aucun agriculteur ne soit plus enregistré comme producteur associé à l’Institut national de l'origine et de la qualité.

Tourisme

Forte de l’attrait engendré par les Modèle:Unité de sa façade maritime et de la dynamique touristique de sa voisine Biarritz, Bidart a amorcé à son tour dès les années 1920 un développement orienté vers le tourisme, qui a généré un changement profond de son profil économique, déjà palpable dans les années 1940.

En 2011, la capacité d’accueil touristique a représenté deux fois la population sédentaire moyenne, soit un apport de Modèle:Nombre, pouvant bénéficier de près de Modèle:Nombre, répartis entre hôtels, chambres d'hôtes, campings, locations meublées saisonnières, gîtes et résidences secondaires<ref name="PLU"/>.

L’offre de services a accompagné le développement des capacités d’accueil, tant en termes de quantité et de diversité que de permanence, puisqu’aujourd’hui certaines infrastructures peuvent offrir des activités tout au long de l’année. Ainsi aux côtés des campings, piscines et autres terrains de jeux et des activités traditionnelles du Pays basque (randonnées pédestres, pelote basque), se sont développées des initiatives privées ou publiques tels que le club hippique de Bassilour, le golf d’Ilbarritz ou le parc animalier Eldoraparc.

Photographie d'un groupe de danseurs basques de nuit à Bidart.
Danses basques à Bidart.

Culture et patrimoine

Langues

Modèle:Section à sourcer La langue basque a été prédominante jusque dans les années 1970. Le basque était la seule langue pratiquée au cours des conseils municipaux, jusqu'en 1955, date où une personne monolingue francophone entra au conseil. L'usage de la langue augmente de nouveau depuis les années 2020. Une école maternelle et primaire associative bascophone sous contrat a été créée et se développe principalement grâce à des parents non-bascophones.

Lieux et monuments

Outre les Modèle:Nombre inscrits zones archéologiques sensibles (cf. paragraphe Préhistoire) qui sont le plateau de Bellevue, les plages du Pavillon royal, du Centre et d’Uhabia, la zone d'Ilbarritz, la source Contresta et le Ruisseau, Bidart compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Patrimoine civil

Photographie de l’ancien orgue Cavaillé-Col du château d’Ilbarritz.
L’ancien orgue Cavaillé-Coll du château d'Ilbarritz.
Photographie du château d’Ilbarrtiz.
Le château d'Ilbarritz.

Le château d'Ilbarritz fut construit entre 1895 et 1897 par Gustave Huguenin (architecte biarrot) pour le baron Albert de l'Espée. Un projet de restauration d’envergure est à l’étude. Les façades et toitures, la salle d'orgue et le grand escalier sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis le Modèle:Nobr<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L’ancienne tour de guet (atalaye) de Guéthary, construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et destinée à repérer les baleines à partir de la côte, fait l’objet d’une inscription aux monuments historiques depuis 1993<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Depuis 2013, se dresse à proximité de la chapelle de la Madeleine le Mémorial départemental de la Seconde Guerre mondiale et pour la Paix<ref name="Mémorial">Modèle:Lien web.</ref>. Il est constitué de quatre stèles tabulaires et de cinq stèles discoïdales dressées en arc de cercle et d'une plaque placée sur le sol.

Patrimoine religieux

L'église Notre-Dame de l'Assomption<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sa tribune fait l’objet d’une inscription par les monuments historiques depuis 2001<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref>, et elle est elle-même inscrite à l’inventaire du patrimoine culturel. Elle recèle un crucifix du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, une statue en bois du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle représentant saint Jacques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Mémoire.</ref> et des fonts baptismaux<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> offerts par la reine Nathalie de Serbie réfugiée à Bidart.

La chapelle Sainte-Madeleine (ou de la Madeleine<ref name="Mémorial"/>) date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est inscrite à l’Inventaire général du patrimoine culturel.

Modèle:Refnec.

Photographie de l’église paroissiale.
L'église Notre-Dame de l'Assomption.

Équipements culturels

La commune possède, au centre du village, une galerie d’exposition (nommée Pili Taffernaberry), proposée aux exposants tant amateurs que professionnels<ref name="Pili">Modèle:Lien web.</ref>.

Autre vecteur culturel, le cinéma Family, construit dans les années 1930 était à l’origine une maison des jeunes destinée à rassembler la jeunesse de Bidart autour de projets communs. Convertie en cinéma à la fin des années 1940, elle est finalement rachetée par la municipalité en octobre 2010 pour devenir une salle de spectacles<ref name="Family">Modèle:Lien web.</ref>.

L’ancien groupe scolaire se trouvant désaffecté à la suite de la construction de l’école Jean-Jaccachoury, il est provisoirement mis à la disposition d’un groupement d’artistes dans le respect d’un cahier des charges défini par la municipalité<ref name="Atelier">Modèle:Lien web.</ref>.

Enfin, la bibliothèque municipale accueille le public tout au long de l’année<ref name="Bibliothèque">Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine naturel

Bidart compte Modèle:Nombre, du Modèle:Nobr au Modèle:Nobr, s’échelonnant du nord au sud :

  • la plage d’Ilbarritz, qui succède à la plage de Milady, située sur Biarritz ;
  • la plage du Pavillon royal ;
  • la plage d’Erretegia ;
  • la plage du Centre ;
  • la plage d’Uhabia ;
  • la plage de Parlementia (ou Parlamentua), à la limite avec Guéthary.

Zones protégées

Photographie de l’océan depuis la falaise de la Madeleine
Le golfe de Gascogne et l’Espagne, vus de la falaise de la Madeleine.

Deux zones font partie du réseau Natura 2000<ref name="PLU"/>, partiellement dans l’emprise territoriale de Bidart. Il s’agit des falaises de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz<ref>Modèle:Lien web.</ref> et du lac Mouriscot<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

On recense sur Bidart deux zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I<ref name="PLU"/>. L’une d’elles est rattachée au lac Mouriscot<ref group="n">Numéro de zone : 64620000.</ref>, au nord de la commune. Elle comprend Modèle:Unité incluant un plan d’eau, des roselières et des forêts alluviales. La zone littorale constitue la seconde, partie de l’ensemble qui s’étend depuis la plage des Basques à Biarritz jusqu’à la pointe de Sainte-Barbe à Saint-Jean-de-Luz<ref group="n">Cette ZNIEFF s’étend sur Modèle:Unité sur les communes de Biarritz, Bidart, Guéthary et Saint-Jean-de-Luz. Numéro de zone : 0010.</ref>. Elle est caractérisée par une côte rocheuse et des falaises.

Biodiversité

La diversité des reliefs et des milieux naturels et la proximité des Pyrénées et de l’océan Atlantique ont généré un patrimoine biologique riche, mis en danger par la croissance des aménagements et constructions<ref group="n">Les éléments décrits dans les paragraphes consacrés à la flore et la faune locales ont été recueillis d’avril à juin 2010, dans le cadre de l’étude portant sur la biodiversité, destinée à la rédaction du PLU de 2011.</ref>.

Flore

Bidart est située dans la zone naturelle des chênaies atlantiques, où se distinguent le chêne pédonculé (Quercus pedunculata) et le chêne tauzin (Quercus pyrenaica), enrichie d’apports humains de pin maritime (Pinus pinaster)<ref name="PLU"/>.

Le littoral atlantique offre une flore de rochers naturellement peu variée et fragile, compte tenu des reliefs rocheux exposés et accidentés<ref name="PLU"/>. Souvent réduite à quelques touffes de Criste marine (Crithmum maritimum), elle s’enrichit de quelques halophytes telles que la Frankénie lisse (Frankenia laevis), l’Inule perce-pierre (Inula crithmoides) et l’Obione faux-pourpier (Halimione portulacoides). À l’abri des embruns, sur les falaises marno-calcaires, s’étale une pelouse à Marguerite à feuilles charnues (Leucanthemum ircutianum) et fétuque rouge (Festuca ruera). Enfin, pour celles bénéficiant d’une bonne exposition, les dalles calcaires presque verticales accueillent la Marguerite à feuilles charnues, l’immortelle des dunes (Helichrysum stoechas), la Fétuque pruineuse (Festuca rubra subsp. pruinosa) et la Carotte porte-gomme.

Ces milieux sont qualifiés d’« habitat naturel d’intérêt communautaire », tels que décrits par l’annexe I de la directive européenne « Habitats Faune Flore » 92/43/CEE du 21 mai 1992 : Modèle:Citation<ref group="n">Modèle:Citation dans EUR 27, codé UE 1230-2 et 1230-3.</ref>. Ce groupement végétal, spécifique au littoral basque, figure également dans le livre rouge des biocénoses terrestres du littoral français<ref name="PLU"/>.

Le haut des falaises, soumis aux vents chargés d’embruns, est revêtu d’un manteau dense de lande littorale, qui ralentit fortement l’érosion. Cet habitat constitue également un « milieu d’intérêt communautaire prioritaire ». Cette lande est dominée par la Bruyère voyageuse (Erica vagans), aux côtés de deux variétés d’Ajonc, l’Ajonc d’Europe (Ulex européens subsp. europaeus var. maritimus) et l’Ajonc de Le Gall (Ulex gallii). Ces arbustes sont accompagnés de plantes à fleurs protégées en France telles que le grémil à rameaux étalés (Lithodora prostata) et la Marguerite à feuilles charnues<ref name="PLU"/>.

Plus à l’intérieur des terres, dans des secteurs escarpés, s’est développée la lande atlantique, dominée par la Grande Fougère (Pteridium aquilinum), acidophile. Cet habitat a souffert d'une exploitation agricole importante depuis les années 1970<ref name="PLU"/>.

Faune

La richesse faunistique de la commune est principalement ornithologique, bien que le territoire, grâce à la variété de ses habitats, présentât une diversité animalière très intéressante.

La façade atlantique, qu’elle soit constituée de sables ou de rochers du pied des falaises, abrite une faune maritime classique du littoral, recelant crustacés et mollusques communs (crabes, patelles, bernard-l'ermite, gibbules, anémones de mer, huîtres sauvages et moules), alors que les falaises maritimes offrent des abris propices à la nidification des oiseaux marins, à l’accueil des oiseaux migrateurs ou hivernant, ou à la protection des espèces pélagiques lors des tempêtes ou forts coups de vent. On peut ainsi observer des stercorariidés (Stercorariidae), des goélands, des mouettes, des sternes, des Phalaropes à bec large (Phalaropus fulicarius), des plongeons (Gavia sp.), des macreuses (Melanitta sp.), des Eiders à duvet (Somateria mollissima), des Harles huppés (Mergus serrator), ou des limicoles sur les plages, tels le Bécasseau variable (Calidris alpina), le Bécasseau sanderling (Calidris alba), le Chevalier gambette (Tringa totanus) ou le Tournepierre à collier (Arenaria interpres)<ref name="PLU"/>.

On trouve également dans les rochers des reptiles comme l’Orvet fragile (Anguis fragilis), la Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) et la Coronelle lisse (Coronella austriaca)<ref name="PLU"/>.

Quelques passereaux spécifiques nichent dans les landes littorales. On peut citer la Fauvette pitchou (Sylvia undata), le Cochevis huppé (Galerida cristata), la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio) ou la Pie-grièche à tête rousse (Lanius senator)<ref name="PLU"/>.

Les parties boisées accueillent une faune sauvage relativement riche, et assez commune - Fouine (Martes foina), Martre des pins (Martes martes), Hermine (Mustela erminea), Genette commune (Genetta genette), écureuil, Blaireau (Meles meles), Renard roux (Vulpes vulpes), Chevreuil (Capreolus capreolus) et Sanglier (Sus scrofa) - et sont des lieux de nidification pour quelques rapaces - Faucon hobereau (Falco subbuteo), Autour des palombes (Accipiter gentilis), Milans noir (Milvus migrans) et royal (Milvus milvus) et Buse<ref name="PLU"/>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale

Naissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Martin de Comba est un capitaine, missionné par le biltzar en 1595 afin d’obtenir auprès du roi d’Espagne la mainlevée des navires aux arrêts le long de la côte d’Espagne<ref name="Lassus"/>.
  • Louis de Harismendy, né vers 1645 à Bidart, est un marin, capitaine de frégate du roi, commandant les frégates Le Glorieux en 1691, l'Aigle en 1692 puis Le Favory en 1693<ref name="Lassus">Alfred Lassus, dans Modèle:Harvsp.</ref>.

Naissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Dominique Daguerre, né à Bidart vers 1724, est un marin, capitaine du vaisseau corsaire de l'Union en 1762, puis de la Sainte-Roze à destination de La Nouvelle-Orléans. Il meurt en 1773<ref name="Lassus"/>.
  • Bernard Bombalier, né à Bidart en 1732, est un marin, capitaine du Diligent de Cayenne à partir de 1755, puis de l'Union de Bordeaux à partir de 1763<ref name="Lassus"/>.
  • Dominique Bombalier, né vers 1733 et frère de Bernard Bombalier précité, fut également capitaine de navire (le Greyhon en 1760)<ref name="Lassus"/>.
  • Richard Lloyds, lieutenant-colonel irlandais des forces alliées menées par le duc de Wellington pendant la bataille de la Nive, est mort dans les combats se déroulant à Bidart le 10 décembre 1813.

Naissance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Héraldique

Photographie des armoiries, émail apposé sur la façade de la mairie.
Armoiries apposées sur la façade la mairie.

Les armes de Bidart ont évolué au cours du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Desport">Gilbert Desport, dans Modèle:Harvsp, citant les délibérations du conseil municipal de Bidart (archives communales de Bidart).</ref>. On connait, en effet, les armes datant d’avant 1957, suivies du blasonnement actuel, enrichi en 1958 d’éléments extérieurs et d’une devise.

Avant 1957

L’origine de ce blasonnement et son auteur ne sont pas connus.

Tiercé en pal : au 1 d’azur au mont d’or enflammé de gueules ; au II d’or au harpon d’argent ; au III de gueules au navire d’argent sur une mer ondée du même.<ref name="Desport"/>

Constatant les incohérences de ce blasonnement (présence au II de l’argent sur l'or, et superposition au III d’un navire d’argent sur une mer d’argent), le conseil municipal, présidé par Sauveur Atchoarena, décida dès 1956 de les corriger. Il confia cette tâche à Jean Ithurriague, conservateur du musée basque et de l'histoire de Bayonne et à Robert Louis, héraldiste de renom<ref name="Desport"/>. Le nouveau projet fut adopté durant la séance du conseil municipal du 27 janvier 1957.

Ornements extérieurs et devise (1958)

Les ornements extérieurs et la devise, ainsi que le blasonnement définitif, furent adoptés par le conseil municipal du 3 mars 1958<ref name="Desport"/> :

Modèle:Blasonnement

Pour approfondir

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Modèle:Légende plume

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Notes sur la démographie

Modèle:Références

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Insee

Modèle:Références

Autres sources

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail Modèle:Bon article