Guéthary

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France Guéthary (en basque Getaria) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Ancien port baleinier, puis thonier et sardinier, cette petite station balnéaire de style architectural néobasque a aujourd'hui pour activité essentiellement le tourisme grâce à sa situation sur la côte basque.

Le gentilé est Getariar<ref>Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Modèle:Carte communes limitrophes

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Guéthary se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Saint-Jean-de-Luz<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Saint-Jean-de-Luz dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Bidart (Modèle:Unité), Ahetze (Modèle:Unité), Arbonne (Modèle:Unité), Saint-Jean-de-Luz (Modèle:Unité), Ciboure (Modèle:Unité), Arcangues (Modèle:Unité), Biarritz (Modèle:Unité), Bassussarry (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Guéthary fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans la zone Lapurdi Itsasegia (Côte du Labourd)<ref name="euskaltzaindia">Lapurdi Itsastegia(-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>. au sud-ouest de ce territoire, en façade atlantique.

Modèle:Communes limitrophes

Le faible nombre de communes limitrophes s'explique par la façade océanique et la faible superficie de la commune ; de plus, Guéthary est quasiment limitrophe de la commune d'Ahetze, moins de Modèle:Unité au sud-est<ref name="29août2010_www.geoportail.fr"/>.

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Guéthary.

La commune est drainée par le Baldareta et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 0,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 2,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un espace protégé est présent sur la commune : la « baie de Cenitz », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : les « falaises de Saint-Jean-de-Luz à Biarritz »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une hétérogénéité de faciès et d'érosion très favorable au maintien de la présence de landes atlantiques aérohalines rares<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Guéthary est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), forêts (8,3 %), zones humides côtières (7,3 %), prairies (4 %), eaux maritimes (2,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

Historique

En 1831, la commune est cadastrée, le bourg, dit « La place » situé autour de l'église, et trois hameauxː « Haispoure », « Costa aldia » et « Behereta ».

Occupation du territoire

Le territoire de la commune est réduit (Modèle:Unité) <ref group="Note">140 hectares selon l'IGN, 142 selon d'autres sources<ref group="G">section Guéthary en quelques chiffres, page 15.</ref>.</ref> ; il est en très grande partie construit de manière pavillonnaire, ce qui explique la densité de population élevée (947,9 habitants par km²), mais moindre que dans une ville comme Bayonne, par exemple<ref name="29août2010_www.geoportail.fr"/>.

Lieux-dits et hameaux

Fichier:Guethary haispoure.jpg
Quartier Haispoure à Guéthary.

En 2012, le Géoportail recense les lieux-dits suivants :

  • Behereta (signifie le bas par rapport à l'église) ;
  • Brana (signifie bruyère);
  • Costa Aldia (signifie la côte) ;
  • Elizaldea (signifie côté de l'église) ;
  • Haispoure (signifie en haut des rochers).

Quant à Acotz, considéré à tort comme un quartier getariar, ce dernier est situé dans la commune de Saint-Jean-de-Luz même s'il dépendait historiquement de la paroisse de Guéthary. Situé à seulement un kilomètre de Guéthary mais à cinq du centre de Saint-Jean-de-Luz, la proximité géographique a toujours favorisé l'interaction de ses habitants.

Voies de communication et transports

Routes

La commune était traversée par la Route nationale 10, maintenant déclassée en RD 810, qui se dirige au nord vers Bidart et Bayonne et au sud vers Saint-Jean-de-Luz et Hendaye<ref name="29août2010_www.geoportail.fr"/>.

Autoroute

La commune est également traversée par l'A63 mais il n'y a pas d'échangeur, les plus proches étant ceux de Saint-Jean-de-Luz-Nord (au sud) et Biarritz-la-Négresse (au nord)<ref name="29août2010_www.geoportail.fr"/>.

Transport ferroviaire

Fichier:Getariako geltokia Lapurdi.jpg
La gare de Guéthary.

La gare de Guéthary se trouve sur la ligne ferroviaire de Bordeaux à Irun. Elle est desservie par des trains TER Nouvelle-Aquitaine vers Bordeaux-Saint-Jean, Dax ou Bayonne au nord et Hendaye au sud<ref>Fiche horaire TER Aquitaine, consultée le 29/08/2010, en ligne.</ref>.

Transports en commun

Guéthary est desservie par la ligne ] du Car Express<ref>Modèle:Lien web.</ref>, qui fait la liaison entre Bayonne et Hendaye en suivant la départementale D810 et en s’arrêtant dans les villes traversées. Le bus s’arrête à deux arrêts dans Guéthary : Estalo et église.

La commune est desservie par le transport à la demande d’Hegobus<ref>Modèle:Lien web.</ref> qui permet de rejoindre quelconque arrêt du réseau Hegobus en partant de l’arrêt de la mairie, de la gare SNCF, du VVF et de Mendi Alde.

Pendant les mois de juillet et d’août, une navette gratuite qui fait une boucle dans Guéthary, nommée Ainara, circule en juillet et en août jusqu’à Modèle:Nobr avec une navette toutes les trente minutes. La navette dessert deux parking relais gratuits, celui de Mendi Alde et celui de l’école.

Sentier de randonnée

Guéthary est traversée par le sentier littoral<ref name="29août2010_www.geoportail.fr"/>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Guéthary est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Fichier:64249-Guéthary-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Guéthary.

Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1991, 1995 et 2009 et

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Guéthary apparaît<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> sous les formes Cattarie (1193, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Gattari (us et coutumes de la mer), Guattary et Sanctus Nicolaus de Guétary (respectivement 1685 et 1761, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }} et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Guéthary (carte de Cassini), Guétary (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>) et Gethari<ref name="Lhande">Modèle:Dic-Lhande-Basque.</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Étymologie

Guéthary, en basque Getaria, vient du latin cetaria qui signifie « endroit de salaison », et on sait maintenant que dès l’antiquité, les Romains ont effectivement construit une usine de traitement de poissons au-dessus du port<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une autre interprétation laisserait penser que le nom aurait pu se former, lors de la présence médiévale des Gascons sur la Côte basque jusqu'à son homonyme guipuscoan, du gascon gaytà « guetter » issu du latin captare « épier ». Il faudrait écarter le basque gaitari, « joueur de gaita »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>R. Aymard de la Société Française d'Onomastique, Toponymie Pyrénéenne, Uzos-Pau, 2000.</ref>.

Ce qui est certain, c'est que les deux communes de Guéthary et de Getaria (Pays basque espagnol) ont en commun une situation géographique semblable, un toponyme basque identique et sont des localités côtières de longue tradition marine. Au Moyen Âge, plusieurs villages de la côte basque ont été colonisés par les Gascons et, parmi elles, on trouve les deux Modèle:Citation.

Autres toponymes

Le toponyme Behereta apparaît<ref name="Raymond"/> sous la forme Béhèréta (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

Le toponyme Haispoure apparaît<ref name="Raymond"/> sous les formes Aispourou et Haïspuru (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Getaria<ref>Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>.

Histoire

Antiquité

Le peuplement de Guéthary est très ancien : la découverte en 1984, lors de travaux à proximité de la gare, des vestiges d'une usine à garum et à salaisons atteste d'une présence humaine dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et de l'importance, déjà, des ressources de la mer<ref group="G" name="T141">Jean-Luc Tobie, section Aux origines de Guéthary, page 141.</ref>. Une épitaphe latine fut retrouvée en 1988 dans les bassins de cette usine<ref group="G" name="T141"/>.

Moyen Âge

Guéthary fait partie de la province basque du Labourd. Le vicomte du Labourd implanta dans ce petit bourg de pêcheurs une population nouvelle d'agriculteurs en 1193<ref group="G">Hubert Lamant-Duhart, section De l'Ancien Régime à l'Empire, page 153</ref>. Guéthary devint probablement paroisse, mais elle perdit rapidement ce statut en étant absorbée par Bidart<ref>Victor Dubarat, Urt, ses origines, son développement, in Bulletin S.S.L.A. de Pau, 1927.</ref>. Guéthary devint ou redevint paroisse en 1633, ses revenus provenant de la pêche, notamment de la baleine.

Le sémaphore (une ancienne atalaye), toujours en place, était utilisé comme poste d'observation des baleines dans la baie, et des pirates. Lorsque les Guéthariars apercevaient les baleines, ils descendaient leurs traînières du port et partaient les harponner. Lorsqu'ils étaient attaqués par des pirates ou des bandes de brigands, ils se réfugiaient dans la ferme "Ostolapia" (ancien relais de Saint-Jacques-de-Compostelle, aujourd'hui nommé Ostalapia) sur la route d'Ahetze.

Comme ses voisins, Guéthary subit de nombreuses guerres et épidémies : invasions des Castillans en 1419 et 1438, peste vers 1515, nouvelle invasion espagnole en 1523<ref group="G">page 156.</ref>. Après la déclaration de la guerre de Trente Ans en 1635, l'Espagne envahit à nouveau la région en 1636 : les habitants de Guéthary s'enfuirent comme ceux des villages alentour, laissant habitations et récoltes ; l'occupation dura un an, provoquant notamment des dommages pour le bétail et les cultures<ref group="G">page 157.</ref>. La commune était très pauvre du fait de ces dévastations et des faibles ressources, uniquement agricoles et de la pêche<ref group="G" name="LD160"/>.

En 1659, Louis XIV, sa cour et l'armée traversèrent la rue de l'Église, après avoir emprunté la rue des Écoles, puis ce qui est aujourd'hui le chemin de l'Empereur, en route pour Saint-Jean-de-Luz où devait se célébrer le mariage du roi avec l'infante d'Espagne.

Révolution et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

La Révolution française ne bouleversa pas la vie de la paroisse qui devint commune en 1790 : le maire-abbé Lafitte devint maire, la commune adopta le calendrier républicain en 1793. La commune subit à nouveau les restrictions dues aux guerres avec celle contre l'Espagne en 1793 ; elle fut occupée par l'armée de Wellington en 1813. Guéthary restait très pauvre, avec un endettement catastrophique<ref group="G" name="LD160">page 160.</ref>. Le développement du tourisme et des bains de mer à partir de 1840 ne permit pas une amélioration financière, en raison des dépenses qu'il fallait effectuer pour garder une apparence et des équipements corrects de station balnéaire<ref group="G" name="LD160"/>. La ligne Bordeaux-Irun traversa la commune dès 1861 mais une halte ne fut accordée qu'en 1879 ; le trafic se développa rapidement<ref group="G">Georges Pialloux, section L'époque contemporaine, page 176.</ref>.

En 1851, Guéthary compte 600 habitants et dénombre 96 maisons dont 26 fermes agricoles, 122 foyers dont 52 familles de pêcheurs ou marins. Le village comptait 113 marins (on était considéré marin dès l'âge de 13 ans) qui pour la plupart pratiquaient la pêche côtière, mais aussi il y avait un grand nombre de Basques s'enrôlaient dans des campagnes de pêche à Terre-Neuve. Le quartier de « La place » comprenait 17 fermes sur 26 et une carrière de pierre, située en contrebas au sud de l'église. Elle sera exploitée jusqu'à la seconde guerre mondiale. L'activité agricole a définitivement pris fin en 1978 avec la construction de l'autoroute.

La vie municipale fut agitée notamment en raison de la pauvreté de la commune, ce qui posait de nombreux problèmes de financement des projets et d'impôt. À partir de 1842, de nombreux scandales furent également causés par le nouveau curé, l'abbé Arcimisgaray, qui était décrit par le maire Dibarboure comme « violent et peu évangélique » ; il créa la polémique en employant comme « servantes » les deux jeunes et gracieuses sœurs Dorquela<ref group="G" name="MS215">Monique Salaber, section La vie municipale, page 215.</ref>. La municipalité obtint néanmoins l'évacuation du presbytère occupé, illégalement selon elle, par l'abbé ; mais elle perdit et fut condamnée à une forte amende devant le tribunal de grande instance<ref group="G" name="MS215"/>.

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}}

}} === L'année 1905 fut marquée par de nombreux incidents au sein du conseil municipal entre un maire devenu minoritaire (M. Suhit) et une opposition dirigée par M. Archier et M. Estalo ; une séance se déroulant même sous la surveillance des forces de l'ordre<ref group="G">page 223.</ref>. L'opposition, qui refusait toutes les propositions du maire et réclamait la dissolution du conseil, obtint satisfaction par décret début 1906 ; son meneur M. Archier fut élu maire et M. Estalo devint son adjoint<ref group="G">pages 225 et 226.</ref>.

L'armée allemande, partie à la conquête de l'Espagne, traversa Guéthary pour finalement s'arrêter à Hendaye à la suite des accords conclus entre Hitler et Franco.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Intercommunalité

Guéthary fait partie de six structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • l’agglomération Sud Pays basque ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
  • le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
  • le syndicat mixte de l'usine de la Nive.

La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Tendances politiques et résultats

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2002, les électeurs guéthariars votèrent<ref group="Note">Les données exprimées en pourcentages se rapportent aux votes exprimés.</ref> à 25,71 % pour Jacques Chirac (19,88 % au niveau national) et à 16,02 % pour Lionel Jospin (16,18 % au niveau national). Jean-Marie Le Pen obtint 9,15 %, à comparer avec ses 16,86 % nationaux. Au second tour, Jacques Chirac recueillit 90,13 % des suffrages exprimés, plus que les 82,21 % au niveau national<ref>Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>,<ref>Résultats électoraux en France sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>.

Lors du premier tour des élections législatives de 2002, les électeurs guéthariars votèrent à 50,36 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (49,00 % dans la circonscription), et à 26,27 % pour Sylviane Alaux (22,85 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 59,74 % (60,89 % dans la circonscription)<ref>Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>,<ref>Résultats électoraux de la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>.

Les électeurs guéthariars répondirent positivement au référendum sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, contrairement au résultat général (59,07 % pour à Guéthary, 45,33 % sur toute la France)<ref>Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>,<ref>Résultats électoraux en France sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>.

Au premier tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy obtint 30,77 % des voix guéthariardes, score proche du niveau national (31,18 %). François Bayrou réalisa un score important à Guéthary (27,33 %, 18,57 % sur toute la France) et Ségolène Royal obtint à Guéthary 24,09 % des voix (25,87 % sur le plan national). Au second tour, l'écart entre les candidats fut moins marqué que sur le plan national puisque Nicolas Sarkozy obtint 50,42 % à Guéthary et 53,06 % sur tout le territoire<ref>Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>,<ref>Résultats électoraux en France sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>.

Lors du premier tour des élections législatives de 2007, les électeurs guéthariars votèrent à 47,81 % pour Michèle Alliot-Marie (UMP) (48,88 % dans la circonscription), et à 21,06 % pour Sylviane Alaux (20,61 % dans la circonscription). Au second tour, Michèle Alliot-Marie obtint 56,65 % (58,37 % dans la circonscription)<ref>Résultats électoraux à Guéthary sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>,<ref>Résultats électoraux de la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques sur le site du Ministère de l'Intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, consultés le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>.

L'abstention est généralement plus faible à Guéthary qu'au niveau national ; comme pour celui-ci, la participation est bien plus importante pour les élections présidentielles que pour les scrutins locaux. À l'élection présidentielle de 2007, l'abstention fut à Guéthary de 12,42 % au second tour (national 16,03 %) ; aux législatives de 39,44 % (40,02 % national).

Administration municipale

La commune de Guéthary ayant entre 500 et Modèle:Nombre, le nombre de conseilleurs municipaux est de 15 (y compris le maire)<ref>Modèle:Légifrance.</ref>.

Liste des maires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Instances judiciaires et administratives

Guéthary relève des juridictions des tribunaux d'instance et de grande instance de Bayonne, dans le ressort de la cour d'appel de Pau<ref>Ministère de la Justice, carte judiciaire, en ligne, consultée le 29 août 2010.</ref>.

Jumelages

Le Modèle:Date, à l'unanimité, le conseil municipal décida d'établir un contrat préliminaire à un jumelage avec la commune des Trois-Pistoles, située dans la MRC des Basques, au Canada<ref>Compte-rendu du conseil municipal du 7 décembre 2006, page 4, consulté le 29 août 2010, en ligne.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 26,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 35,9 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Nobr pour Modèle:Nobr, soit un taux de 53,88 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

La commune dispose d'une école primaire, l'école publique Uhanderea<ref>http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Gu%C3%A9thary%20%2864%29</ref>. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>https://www.mintzaira.fr/fr/services-en-langue-basque/ecoles/etablissement.html?tx_ecoles_pi2%5BshowUid%5D=308&tx_ecoles_pi2%5BbackPid%5D=183&tx_ecoles_pi1%5Bcommune%5D=79&tx_ecoles_pi1%5Bcdc%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Bprovince%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Bcategory%5D=16&tx_ecoles_pi1%5Btype%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Beducation_mode%5D=0&tx_ecoles_pi1%5Bsubmit%5D=Rechercher&cHash=600582be18b5d5ac3a0fedfb1cb96907</ref>.

Santé

L'hôpital public le plus proche est le centre hospitalier de la Côte Basque (CHCB), qui dispose d'un site à Saint-Jean-de-Luz mais dont les urgences sont à Bayonne ; il existe également plusieurs cliniques à Saint-Jean-de-Luz.

Sports

Fichier:Guéthary Surfeurs.jpg
Surfeurs sur la vague.
Fichier:Guethary vague surf.jpg
Surf à Guéthary

Il y a à Guéthary plusieurs spots de surf : Parlementia, Avalanche et Cénitz.

Il est également possible d'y pratiquer la pelote sur le fronton situé au centre du village, ou au trinquet, situé non loin des tennis. L’Olharroa (« la pieuvre » en basque), créé en 1922 et surnommé « La Mecque du Grand chistera », est l’un des clubs les plus anciens de la Fédération française de pelote basque.

Le tennis-club de Guéthary propose 4 courts de tennis (3 en quick, et 1 en synthétique/Classic-Clay), ainsi que 2 terrains de Padel.

Les 2 terrains de pétanque se situent à côté du siège de l'Olharroa.

Médias

Il n'existe pas de média local traitant uniquement de Guéthary, excepté le bulletin municipal édité par la mairie, disponible sur le site de cette dernière<ref>Bulletins municipaux en ligne.</ref>.

Les journaux régionaux et locaux, comme le quotidien Sud Ouest<ref>Articles de Sud-Ouest sur Guéthary</ref> ou Le Journal du Pays basque, traitent régulièrement de Guéthary dans leurs rubriques locales. L'actualité de la commune est également couverte par la radio France Bleu Pays Basque ou les décrochages régionaux de certains médias nationaux (France 3 par exemple).

On relèvera néanmoins l'existence d'un bulletin satirique régulièrement publié sur internet dénommé Le Guérafy<ref>Modèle:Lien web.</ref>, pendant gétariar du Le Gorafi.

Enfin, une radio musicale diffusée sur internet, dirigée par Jules-Édouard Moustic et dénommée "I have a dream", émet depuis le village.

Cultes

Guéthary relève de la paroisse Saint-Joseph-des-Falaises - Bidart au sein du diocèse de Bayonne dont dépend l'église Saint-Nicolas<ref>Paroisse Saint-Joseph-des-Falaises - Bidart sur le site du diocèse de Bayonne, consulté le 29/08/2010].</ref>.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

L'activité autrefois essentiellement tournée vers la pêche à la baleine, au thon puis à la sardine, est aujourd'hui principalement soutenue par le statut de station climatique et balnéaire de la commune.

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Guéthary au 10 712e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole<ref>

Modèle:Lien web.</ref>.

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Emploi

En 2007, les chômeurs représentaient 11,6 % de la population active, soit 8,3 % de la population de 15 à 64 ans<ref>INSEE, Population de 15 à 64 ans par type d'activité, 2007, consulté le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>.

Entreprises et commerces

Guéthary dispose de plusieurs commerces; de nombreux autres se situent dans la commune voisine de Bidart<ref>Fiche de Guéthary sur bilans.net, consultée le 5 septembre 2010, en ligne.</ref>. L'industrie textile y est représentée par la société 64, qui possède son siège social dans la commune.

Tourisme

L'activité de la commune est essentiellement touristique grâce à sa situation sur la côte basque (plages [Cenitz, Arrotzen-Costa et Parlementia], spots de surf), son patrimoine (église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, village); elle dispose d'hébergements touristiques sur son territoire et à proximité.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Guéthary Mairie Fronton.jpg
La mairie de style néobasque et le fronton.

Langues

D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Guéthary est le labourdin.

Festivités

Les fêtes patronales (Saint-Nicolas), se déroulent chaque année en décembre. Les fêtes locales se déroulent fin août.

Patrimoine civil

  • Le musée de Guéthary, installé au rez-de-chaussée de la villa Saraléguinéa, recèle les vestiges romains trouvés dans la commune et les œuvres du sculpteur Swiecinski. Il abrite également des expositions d'artistes contemporains.
  • La passerelle « Itsasoan » de l'architecte Godbarge date de 1927 ;
  • Le port, fortement incliné pour hisser les baleines ;
  • Le monument aux morts de Maxime Real del Sarte ;
  • La mairie<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> de l'architecte Ferdinand Brana. Elle contient une très belle peinture du port de Guéthary par Ramiro Arrue, peintre basque fortement influencé par l'Art déco, ainsi que deux autres représentations de scènes basques (visibles dans la salle d'honneur Irintzina) ;
  • La villa Saraléguinéa<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> est inscrite aux monuments historiques.
  • La commune a érigé en 1989 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Fichier:Guéthary - Saint Nicolas - Cimetière -BT- 02.jpg
L'église Saint-Nicolas.

Architecture sacrée

L'église Saint-Nicolas<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> date des Modèle:S mini-, {{#switch: XIX

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}}. Elle recèle une croix de procession<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La commune compte également deux chapelles, la chapelle Saint-Joseph et la chapelle de Koskenia.

Personnalités liées à la commune

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Georges Guétary, le chanteur d'opérette et comédien grec naturalisé français au début des années 1950, emprunte à Guéthary son nom d'artiste. Son véritable nom est Lámbros Vorlóou.
  • Frédéric Beigbeder, né en 1965 à Neuilly-sur-Seine, venait en vacances chez ses grands-parents à Guéthary pendant son enfance. Il y possède une maison et y a écrit « Un roman français », sorti en 2009. Une partie de son film L'amour dure trois ans se passe à Guéthary.
  • Christian Borde dit Jules-Edouard Moustic, né en 1951 à Antony, est le présentateur de Bienvenue au Groland, il habite la commune et possède une radio locale, I have a dream.
  • Vincent Cassel, né en 1966 à Paris, est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma français. Il possède une maison à Guéthary.
  • Felipe Cazals, né en 1937 à Guéthary, est un réalisateur, scénariste, producteur, acteur, directeur de la photographie et monteur mexicain.
  • Pierre Daninos, né en 1913 à Paris et décédé en 2005 dans cette même ville, est un écrivain. Il possédait une villa à Guéthary.
  • Matthieu Diesse, artiste peintre et affichiste, né à Bordeaux en 1926, décédé en 2009.
  • Jean-Baptiste Hirigoyen (1930-2012), star à grand chistera des années 1960 et chanteur. Il a gagné sept titres de champion de France.
  • Marielle et Katia Labèque, les sœurs Labèque, pianistes mondialement connues. Elles possèdent une maison à Guéthary.
  • Georges Lunghini, né en 1953 à Paris, est un comédien, photographe, compositeur. Il possède une maison à Guéthary.
  • On peut également apercevoir Guéthary dans le clip de Zaz reprenant Tous les cris les SOS de Daniel Balavoine.

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Bibliographie

  • Collectif, Guéthary, Ekaina, 1991, 315 pages.

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  • Gil Reicher, La vie d'un village basque, Guéthary, éditions Féret & Fils, 9 rue de Grassi, Bordeaux, 1936.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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