Pierre Daninos

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Pierre Daninos, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort dans la même ville le Modèle:Date de décès, est un écrivain et humoriste français principalement connu pour Les Carnets du major Thompson (1955).

Biographie

Il est le fils de Maurice Daninos, administrateur de sociétés, et d'Andrée Ranovitz<ref name="who">Modèle:Ouvrage.</ref>. Son frère Jean Daninos, industriel passionné d'automobiles, a créé en 1954 la toute dernière marque française de voitures de prestige et de sport Facel Vega.

Pierre Daninos effectue ses études au lycée Janson-de-Sailly à Paris<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>. Dès 1931, il entre au Figaro<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Facel vega .jpg
Son frère Jean Daninos présente en 1954 la première Facel Véga.

Son frère ainé, l'industriel Jean Daninos, PDG de la société anonyme Facel depuis 1945, lui demanda de trouver un nom pour la première voiture qu'il construisit : Pierre proposa deux noms inspirés des astres : Comète et Véga. Comète fut choisie en 1951 pour un coupé Ford sous-traité par « Facel », tandis que « Véga » fut retenu pour un projet de voiture de sport et de luxe, puis fut carrément accolé à celui de la société « Facel » pour lancer la prestigieuse marque Facel Vega<ref>Facel Vega, 1939-1964, Grand Tourisme à la française, collège d'auteurs : Jean-Paul Chambrette, Dominique Bel, Michel G. Renou et Michel Revoy, éditions ETAI 2012 (luxe 2 tomes), réédité en 2013 (normale 1 tome) puis en 2020 (normale 1 tome), Modèle:ISBN.</ref> .

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Pierre Daninos participe à la bataille de France jusqu'à Dunkerque où il est agent de liaison avec l’armée britannique. Après l’armistice et la capitulation, il s’exile au Brésil à Rio où il écrit et publie son premier roman, Le Sang des hommes (1940). De retour à Paris, il fréquente les milieux littéraires et reprend sa profession d’avant-guerre, le journalisme, collaborant notamment au Figaro.

En 1947, il obtient le Prix Interallié pour Les Carnets du Bon Dieu.

Le prix Courteline récompensant l'humour cinématographique couronne Sonia, les autres et moi en 1952<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>.

Son plus grand succès<ref>L'ouvrage est notamment évoqué dans le Modèle:472e des 480 souvenirs cités par Georges Perec dans Je me souviens.</ref>, Les Carnets du major W. Marmaduke Thompson (1954), se présente comme les carnets d’un major anglais de l'armée des Indes établi en France, dont Pierre Daninos ne serait que le traducteur, jouant avec ironie sur le décalage culturel existant entre la France et l’Angleterre. En 1953, Pierre Brisson, directeur du Figaro, avait confié une chronique décalée à Daninos qui décalqua le procédé des Lettres persanes de Montesquieu en 1721<ref>Voire également André Maurois, Les Silences du colonel Bramble, 1918 et George Mikes, How To Be An Alien, 1946.</ref>, avec un gentleman anglais caricatural<ref>Dans la traduction anglaise des aventures de Tintin, les détectives Dupont et Dupond sont appelés Thomson and Thompson. Lire en ligne</ref> observant les mœurs et le caractère des Français, à travers des comparaisons plus ou moins loufoques<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":3">Modèle:Lien web.</ref>.

Le livre est tiré à plus d'un million d'exemplaires en France dont plus de Modèle:Nb en format Poche, et traduit dans vingt-sept pays<ref name=":2" />,<ref name=":3" />. Devenu une référence, on cite souvent ses formules savoureuses<ref name=":1" />.

Une adaptation cinématographique, sous le titre The French, They Are a Funny Race, est réalisée par Preston Sturges en 1955.

Pierre Daninos publiera entre 1955 et 2000, quatre autres volumes du major Thompson.

Il publie également en 1967, Le 36° dessous qui est le récit autobiographique d'un épisode de dépression nerveuse qu'il connut à cette époque et réussit à en faire un sujet comique en évoquant les diverses distractions, cures, séances d'hypnose et autres conseils de « bons amis » qu'il subit en vain avant de sortir de son épisode dépressif.

En Modèle:Date-, Pierre Daninos échappe de peu à la mort à la suite d'un accident automobile. Au volant de sa Daimler lors du retour d'un banquet d'anciens combattants, il est percuté par le général Jean Noiret, né en 1902, frère du général Roger Noiret, qui avait pris l'autoroute à contresens. Daninos reste longtemps dans le coma, ce qu'il évoque largement dans son ouvrage Le Pyjama (1972).

En Modèle:Date-, il tente de faire interdire la spécialité glacée « Danino », trouvant que cela ressemble trop à son patronyme et intente un procès au groupe Gervais-Danone ; il est débouté<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

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Tombe de Pierre Daninos au cimetière du Père-Lachaise.

Il a également publié Un certain M. Blot (1960), consacré à un « Français moyen » qui passe de l'anonymat à la célébrité en gagnant un concours visant à désigner l'idéal du Français moyen, des ouvrages satiriques comme Daninoscope (1962), Snobissimo (1964), Le Jacassin (1968), La Galerie des glaces (1983) ou La France dans tous ses états (1985) et Les Carnets du Bon Dieu (1947), des essais humoristiques sur les partis pris de ses contemporains<ref name=":1" />.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (Modèle:44e division).

Vie privée

Il se marie en premières noces avec Jeanne Marrain dont il a trois enfants : Michèle, Christian, Florence. Le couple divorce et Daninos se remarie le Modèle:Date- avec Marie-Pierre Dourneau<ref name=":0" />.

Publications

Modèle:Colonne En collaboration avec d'autres auteurs : Modèle:Colonne

Adaptations de ses œuvres

Au cinéma

Au théâtre

Notes et références

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Bibliographie

  • Denise Bourdet, Pierre Daninos, dans : Visages d'aujourd'hui, Paris, Plon, 1960.

Liens externes

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