Bayonne

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Modèle:En-tête label Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Modèle:Maplink

Bayonne (en basque et en occitan gascon : Baiona<ref>Modèle:Lien web</ref>) est une commune française et l’une des deux sous-préfectures du département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

En 1023, Bayonne est la capitale du Labourd, et s'étend au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle vers et au-delà de la Nive, alors qu'est construit le premier pont sur l'Adour. La ville, à la suite du mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie et futur roi d'Angleterre, prend une importance militaire et surtout commerciale, grâce aux échanges maritimes avec l'Angleterre. Elle est séparée de la vicomté du Labourd en 1177 par Richard Cœur de Lion. Ce dernier confirme ou instaure un certain nombre de droits ou de libertés à la cathédrale comme aux habitants<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1451, la ville est prise par la Couronne de France, au terme de la guerre de Cent Ans. La perte des échanges avec les Anglais et l'ensablement du fleuve, puis le déplacement de celui-ci vers le nord, l'affaiblissent ; le quartier de Saint-Esprit se développe néanmoins, grâce à l'arrivée d'une population juive fuyant l'Inquisition espagnole. Bayonne doit à cette communauté sa notoriété dans le domaine du chocolat. Le cours de l'Adour est modifié en 1578 sous la direction de Louis de Foix, et le fleuve retrouvant son embouchure antérieure, redonne au port de Bayonne l’activité perdue pendant plus de Modèle:Nobr. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville est fortifiée par Vauban. En 1814, Bayonne et ses environs sont le théâtre de combats entre les troupes napoléoniennes et la coalition hispano-anglo-portugaise emmenée par le duc de Wellington ; la ville subit alors son ultime siège.

En 1951 est découvert le gisement de gaz de Lacq dont le soufre fatal extrait et le pétrole associé sont expédiés depuis le port de Bayonne. Durant la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, de nombreux grands ensembles sont construits, formant de nouveaux quartiers en périphérie, et la ville s'étend jusqu'à constituer une conurbation avec Anglet et Biarritz ; cette agglomération devient le cœur d'une vaste aire urbaine basco-landaise.

Bayonne est, en 2016, une commune de plus de Modèle:Nombre, la principale de l'aire urbaine de Bayonne où elle côtoie Anglet et Biarritz. Malgré ses influences métisses, elle est aujourd'hui reconnue comme la principale ville du Pays basque français. Important maillon de l'eurocité basque Bayonne - San Sebastián, elle joue le rôle de capitale commerciale et touristique du bassin de l'Adour (la capitale industrielle et administrative étant Pau). L'industrie moderne Modèle:Incise a pu s'y implanter, grâce aux possibilités d'approvisionnement et d’expéditions par mer de son port. Mais ce sont surtout les activités de services qui, aujourd’hui, représentent le plus grand gisement d’emplois. Bayonne est également une capitale culturelle, ville aux influences basques et gasconnes forte d’un riche passé historique. Son patrimoine réside dans son architecture, la diversité des collections de ses musées, mais aussi dans ses spécialités gastronomiques ou ses événements traditionnels comme les célèbres fêtes de Bayonne.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Bayonne est située au sud-ouest du territoire français, à la frontière occidentale entre le Pays basque et la Gascogne, dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Elle s'est développée à la confluence de l'Adour et de son affluent en rive gauche, la Nive, à Modèle:Unité de la côte atlantique actuelle, aux confins nord du Pays basque et sud de la Gascogne, là où le bassin aquitain rejoint les premiers contreforts du piémont pyrénéen. Elle est frontalière au nord avec le département des Landes, et la limite territoriale franco-espagnole se situe à une trentaine de kilomètres au sud.

Le site sur la rive gauche de la Nive et de l'Adour est probablement occupé avant l'Antiquité et une enceinte fortifiée est attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à l'époque où les Tarbelli occupent le territoire. Des études archéologiques ont confirmé la présence d’un castrum romain, place forte de Novempopulanie, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avant que la cité ne devienne vasconne.

La commune fait partie de la province basque du Labourd. Modèle:Article connexe

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes Modèle:Communes limitrophes

Géologie et relief

Bayonne occupe un territoire caractérisé par un relief plat à l'ouest, ainsi qu’au nord en direction de la forêt landaise, tendant à s'élever légèrement quand on se dirige vers le sud et l'est, c'est-à-dire vers la zone pyrénéenne basque. Elle s’est fixée et s’est développée au point de confluence de l’Adour et la Nive, situé à Modèle:Nombre de l’océan<ref group="PH" name="p1">Modèle:P..</ref>. Ce point de rencontre des deux cours d’eau coïncide avec un rétrécissement de la vallée de l’Adour. En amont de ce point, la plaine alluviale s’étend sur près de trente kilomètres de long et trois de large jusqu’à Tercis-les-Bains et Peyrehorade, et se caractérise par des barthes marécageuses, soumises à l’influence des crues et des fortes marées<ref group="Note">En Gascogne et au Pays basque, on appelle barthe (du gascon barta) les plaines alluviales inondables longeant les cours d'eau.</ref>. En aval de ce point, le fleuve a façonné un large lit dans les sables dunaires. Le goulet situé à la confluence prend donc toute son importance.

L’occupation de la butte qui domine ce rétrécissement de la vallée, s’est développée par la conquête progressive des basses terres, par l’intermédiaire de remblaiements et de l’aggradation du sol inondable<ref group="PH" name="p4">Modèle:P..</ref>.

La Nive a joué un rôle prépondérant dans la mise en place du réseau hydrographique de Bayonne, au cours des temps géologiques récents, ainsi que dans la formation des terrasses alluviales qui constituent le sous-sol bayonnais, situées sous les accumulations superficielles de limons et de sables éoliens<ref group="PH" name="p3">Modèle:P..</ref>. En effet, le réseau de drainage du piémont pyrénéen occidental a évolué fortement au Quaternaire, et d’une direction sud-est - nord-ouest s’est orienté d’est en ouest. L’Adour a alors été capturé par les gaves et le système Adour - gaves par la Nive, d’où l’émergence d’un nouveau tracé du bas-Adour et la confluence Adour - Nive. Cette capture a pu être datée du début du Quaternaire récent (Modèle:Nombre)<ref group="PH" name="p3"/>.

Avant cette capture, la Nive avait déposé des galets mindéliens, de gros et moyens calibres, qui ont ralenti l’érosion des éminences et participé à contenir les hauteurs, à l’origine du goulet bayonnais. Après le dépôt de la terrasse alluviale la plus basse (Modèle:Nobr à Modèle:Nombre au Grand Bayonne), l’Adour a fixé son cours inférieur<ref group="PH" name="p3"/>.

Postérieurement à ces dépôts est intervenue la remontée du niveau marin, datée de l’Holocène (de -15 000 à Modèle:Nombre), qui explique l’envahissement des basses vallées par des sables fins, des vases et des tourbes, sur une épaisseur de plus de Modèle:Nombre sous les lits actuels de l’Adour et de la Nive à Bayonne. Ces mêmes dépôts se sont étalés dans les barthes<ref group="PH" name="p4"/>.

Ainsi, au Quaternaire récent s'est formée la physionomie topographique que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire un ensemble de hauteurs dominant des basses terres marécageuses. Le promontoire de Bassussarry - Marracq, ultime avancée du piémont labourdin, venant mourir à la butte du Grand Bayonne, en est l’illustration. De même, sur la rive droite de la Nive, les hauteurs du Château-Neuf (butte de Mocoron) rencontrent la dernière avancée du plateau de Saint-Pierre-d'Irube (Modèle:Nobr à Modèle:Nombre)<ref group="PH" name="p4"/>. Sur la rive droite de l’Adour, les hauteurs de Castelnau Modèle:Incise et du Fort Modèle:Incise se dressent au-dessus des barthes de l'Adour et de la Nive, du Bourgneuf, de Saint-Frédéric et de Sainte-Croix, de l’Aritxague et des Pontots<ref group="PH" name="p4"/>.

La superficie de la commune est de Modèle:Unité ; son altitude varie entre 0 et Modèle:Unité<ref>Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Hydrographie

Vue d’une rivière, avec un quai en premier plan, des bâtiments en arrière plan et un ciel bleu envahi de cumulus.
La confluence de l'Adour et de la Nive depuis la rive droite de l'Adour.
Fichier:Bayonne, embouchure de la Nive - Fonds Ancely - B315556101 A MALBOS 2 015.jpg
Embouchure de la Nive à Bayonne en 1843, par Eugène de Malbos

La ville est traversée par l'Adour<ref name="sandre"> Modèle:Lien web.</ref>. Ce fleuve, qui fait partie du réseau Natura 2000, prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées), traverse Tarbes (Hautes-Pyrénées) et Dax (Landes) pour se jeter dans l'océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques pour la rive gauche<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, après avoir parcouru Modèle:Unité.

Outre la Nive qui conflue en rive gauche de l’Adour après Modèle:Unité de cours parfois tumultueux, deux affluents du fleuve le rejoignent sur le territoire de Bayonne, les ruisseaux de Portou et du moulin Esbouc. Des tributaires de la Nive, les ruisseaux de Hillans et d'Urdaintz, arrosent également le territoire de la commune<ref name=geohydro>Modèle:Géoportail.</ref>.

Climat

La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

Le climat de Bayonne est relativement semblable à celui de sa voisine Biarritz, décrit ci-dessous, avec des précipitations assez importantes ; le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de Modèle:Tmp et avoisine les Modèle:Tmp en été. La température la plus basse relevée a été Modèle:Tmp le Modèle:Date-, et la plus élevée, Modèle:Tmp le Modèle:Date-<ref group="Note">Ce record de chaleur n’apparaît donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la période 1961-1990.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée.

Modèle:Climat

Urbanisme

Typologie

Bayonne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune, bordée par l'estuaire de l'Adour, est également une commune littorale au sens de la loi du Modèle:Date-, dite loi littoral<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des Modèle:Nb, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (44,4 %), forêts (17,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), terres arables (6,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %), eaux continentales<ref group="Note">Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.</ref> (4,9 %), eaux maritimes (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), prairies (0,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Carte des sept quartiers de Bayonne. Aplats de couleurs vives sur fond gris.
Carte des quartiers (2014).

La mairie de Bayonne distingue sept quartiers<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • Polo-Beyris / Saint-Amand sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive ;
  • Saint-Léon / Marracq sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive ;
  • Grand Bayonne sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive, qui contient le Château-Vieux et la cathédrale Sainte-Marie ;
  • Petit Bayonne / Mousserolles entre l'Adour et la Nive ;
  • Arènes / Allées Marines sur la rive gauche de l'Adour et de la Nive ;
  • Saint-Esprit / Saint-Bernard / Saint-Frédéric sur la rive droite de l'Adour, surplombée par la citadelle ;
  • Habas / Sainte-Croix / Arroussets sur la rive droite de l'Adour.

Polo-Beyris / Saint-Amand

Il s’agit d’un quartier périphérique de Bayonne, jonction entre la localité et Anglet, proche du centre commercial BAB2. Accessible par la RD 810 et séparé de la ville à l'est par la vallée empruntée par le boulevard d'Aritxague, il accueille le groupe scolaire privé Saint-Amand (école primaire et collège), l’école privée ikastola Polo-Beyris, l’église Saint-Amand et une salle polyvalente, dite « de la vie citoyenne », faisant office de centre culturel, au Polo-Beyris. Il correspond approximativement au grand quartier Beyris<ref group="Note">Soit les IRIS Beyris-Saint-Amand et Beyris-Polo.</ref>, dont la population était en 2010 de Modèle:Unité<ref group="InseeN" name="iris">Modèle:Lien web.</ref>.

Bartholomé Béris était un riche armateur qui développa son activité durant la période anglaise de Bayonne. Outre des propriétés importantes sur Anglet, il possédait le domaine de Beyris auquel il a légué son nom<ref name="Dufetel">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le quartier est chargé d’histoire récente, puisqu’en 1937, la ville rachète le terrain de polo, aménagé au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, pour y construire un collège de jeunes filles. Las, de 1939 à 1947, il est transformé en lieu de détention pour des réfugiés républicains espagnols de février à Modèle:Date-, des prisonniers de guerre de l’empire colonial français à l’Modèle:Nobr Modèle:Incise des détenus politiques et administratifs à partir de Modèle:Date-, et enfin des prisonniers de guerre allemands en provenance du camp de Gurs à partir du Modèle:Date- et jusqu’à la fin de 1947, dans ce qui était devenu le Modèle:Nombre<ref name="Polo">Modèle:Lien web.</ref>. Le quartier doit attendre la fin des années 1950 pour reprendre vie, grâce à la construction d'un premier lotissement communal et d'une école<ref name="Polo"/>.

Saint-Léon / Marracq

Le quartier Saint-Léon / Marracq est situé au sud de la ville. Il occupe une place particulière dans l'histoire de Bayonne, puisqu'il recèle les vestiges du château que [[Napoléon Ier|Napoléon Modèle:1er]] acheta de ses deniers et occupa du Modèle:Date- au Modèle:Date-<ref name="Marracq"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Son territoire correspond au grand quartier Saint-Léon<ref group="Note">Soit les IRIS Saint-Léon-Saint-Crouts, Saint-Léon-Marracq et Saint-Léon-Maignon.</ref>, dont la population était en 2010 de Modèle:Unité<ref group="InseeN" name="iris"/>.

Le quartier accueille de nombreux établissements d'enseignement : conservatoire, lycées, etc. Le collège Marracq, héritier du lycée de Bayonne, fondé dans les mêmes locaux en 1879, est aujourd’hui l’un des plus grands collèges de la région Nouvelle-Aquitaine.

Le centre hospitalier de la Côte Basque y est représenté par l’hôpital Saint-Léon, fruit de la politique de grands travaux initiée par Jules Labat, maire de Bayonne de 1852 à 1869, et inauguré en 1866 par l’impératrice Eugénie<ref group="FL" name="p98">Modèle:P..</ref>.

Grand Bayonne

Modèle:Message galerie 2

Ce quartier est le creuset originel de la ville de Bayonne puisqu'il est le lieu où le castrum romain fut implanté. C'est le centre-ville et le quartier commerçant de la ville. Son territoire correspond à l'IRIS Centre-Ville - Hôtel de Ville, dont la population était en 2010 de Modèle:Unité<ref group="InseeN" name="iris"/>. La place de la Liberté est la plus ancienne de la ville et le dallage reproduit les blasons d'Aquitaine, du Labourd et de Gascogne. Une soixantaine de caves gothiques Modèle:Incise subsistent dans ce quartier<ref group="DN" name="p13">Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">Au sujet des caves gothiques du Grand Bayonne, Didron déclarait : Modèle:Citation.</ref>.

La ville était jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sillonnée de voies d'eau qui servaient au commerce. La rue Port-Neuf était un canal, ce qui explique le nom actuel<ref group="FL" name="p67">Modèle:P..</ref>. Les maisons à arcades encadrant cette rue sont construites sur pilotis et sont parmi les plus belles de la ville<ref group="PiH" name="p9"/>. Leurs pans de bois et leurs volets à persiennes sont peints en rouge, marron, vert ou bleu. Les quais de la Nive étaient autrefois le lieu de débarquement du poisson après la pêche<ref group="DN" name="p20"/>. Au bout du quai, on retrouve, dans la rue Tour-de-Sault, deux tours de l'enceinte romaine.

La rue d'Espagne se distingue par ses maisons hautes et étroites, disposant de deux fenêtres avec des balcons en fer forgé, de colombages et de portes à heurtoirs. C’est rue des Faures Modèle:Incise qu’aurait été inventée la première baïonnette<ref group="DN" name="p15">Modèle:P..</ref>.

On retrouve autour du quartier les anciens fossés et les fortifications successives de la ville. La rue Orbe, où Louis XIV logea au no 9, la rue de la Salie et le boulevard du rempart Lachepaillet ont pris la place de l'ancien fossé asséché de la ville qui a disparu au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Louis XIV logea au no 9 de la rue Orbe, dans la maison Sorhaindo, à la veille de son mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche infante d'Espagne le Modèle:Date.</ref>. Par endroits, on retrouve également les fortifications ordonnées par [[François Ier de France|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] puis celles de Vauban comme dans la rue des Augustins ou encore sur le boulevard du rempart Lachepaillet.

Le Château-Vieux Modèle:Incise est adossé depuis le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur deux côtés à l’enceinte romaine qui forment un angle droit, et fermé par deux autres courtines de Modèle:Nobr de long<ref group="Note">Le Château-Vieux fut ainsi nommé après le début de la construction du Château-Neuf au Petit Bayonne sous le règne de Louis XI.</ref>.

Petit Bayonne / Mousserolles

Modèle:Article détaillé

Modèle:Message galerie 2

Appelé également Bourg Neuf, le Petit Bayonne est un quartier populaire et actif, qui fut concédé aux évêques en 1152 comme zone franche. Vauban l'engloba dans ses fortifications. Là aussi, le quartier disposait de nombreux canaux qui servaient de voies de communication<ref group="EG" name="p154">Modèle:P..</ref>.

Les maisons sont typiques de la ville, telles celles des quais des corsaires et Galuperie<ref group="Note">Le quai Galuperie, aux nombreuses maisons à arceaux, était un port fluvial pour les galupes.</ref>. Ce quartier aux rues étroites, et en grande partie perpendiculaires aux quais, fut le refuge de nombreux Basques espagnols chassés par la montée du franquisme<ref group="FL" name="p101">Modèle:P..</ref>.

On y trouve également le musée basque, le musée Bonnat-Helleu et le Château-Neuf. À partir de 1998, d’importants travaux démarrent sur les zones aux abords de la zone limitrophe de Mousseroles<ref>Modèle:Article.</ref>. Tout d'abord, la réhabilitation de la caserne du Génie et du bastion Sainte-Claire, voit la création d'un parking couvert et surtout l'installation de l'antenne basque de l’hôtel de département des Pyrénées-Atlantiques. Ce chantier est prolongé par une seconde série de travaux et de constructions<ref>Modèle:Article.</ref> qui permet l'installation en 2008 du campus de la Nive de l'université de Pau et des pays de l'Adour<ref>Modèle:Lien web.</ref> dont Iker<ref>Modèle:Lien web.</ref>, un centre de recherches en études basques et plurilinguisme, partagé avec le CNRS et l'université Bordeaux-Montaigne. La porte de Mousserolles est un vestige des remparts construits par Vauban. Le quartier compte également l'un des plus anciens trinquets du Pays basque. La rue Marengo aboutit à l’église néo-gothique Saint-André. La place Paul-Bert accueille les courses de vaches lors des fêtes de Bayonne<ref group="DN" name="p21">Modèle:P..</ref>.

Le quartier Mousserolles est situé sur les reliefs au-dessus du Petit Bayonne, en direction de Saint-Pierre-d'Irube. D'urbanisation plus récente, il accueille plusieurs établissements de santé et le Pôle d'archives de Bayonne et du Pays basque (Archives départementales<ref>Modèle:Lien web</ref>). Les territoires du Petit Bayonne et de Mousserolles correspondent aux IRIS de mêmes noms et de populations respectives 2 508 et Modèle:Unité en 2010, soit Modèle:Unité pour le quartier<ref group="InseeN" name="iris"/>.

Arènes / Allées Marines

Le quartier est situé le long de l’Adour, en aval de la confluence avec la Nive. Son territoire correspond approximativement au grand quartier Arènes<ref group="Note">Soit les IRIS Arenes-Allees Marines, Arenes-Lachepaillet, et Forum Pontots (ce dernier n'ayant qu'un seul habitant en 2010).</ref>, dont la population était en 2010 de Modèle:Unité<ref group="InseeN" name="iris"/>. Les allées Marines ont longtemps été une zone marécageuse et le quartier des Arènes, un environnement peu coté au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ils font partie aujourd’hui des valeurs recherchées de l’immobilier bayonnais<ref group="FL" name="p85">Modèle:P..</ref>. Les allées furent assainies dès le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par la plantation d’ormes. Plus tard, ce boulevard accueillit le bâtiment des douanes<ref group="FL" name="p86">Modèle:P..</ref>. Le quartier de Lachepaillet, qui prit le nom des Arènes, domine l’Adour. Les arènes furent inaugurées le Modèle:Date-<ref group="FL" name="p88">Modèle:P..</ref>. Elles furent construites en lieu et place d’un espace consacré aux cultures maraîchères et au maïs. Le quartier abritait également plusieurs chocolatiers de Bayonne<ref group="FL" name="p88"/>.

Une des particularités du quartier est la ligne de Bayonne à Allées-Marines, courte ligne de chemin de fer qui permet la desserte fret du port de Bayonne. À l’extrémité ouest du quartier se situent des zones artisanales et commerciales, telles le Forum.

Saint-Esprit / Saint-Bernard / Saint-Frédéric

Modèle:Message galerie 2

Saint-Esprit est un quartier ancien, créé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle sur la rive droite de l’Adour. Il est relié au reste de la ville par le pont Saint-Esprit qui enjambe le fleuve. L'IRIS Saint-Esprit comptait en 2010 Modèle:Unité<ref group="InseeN" name="iris"/>. Son nom vient de ses premiers occupants, les religieux de l'ordre des hospitaliers du Saint-Esprit, à l’origine d'un hospice sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle<ref group="FL" name="p117">Modèle:P..</ref>.

Par la suite, il accueille les juifs séfarades portugais ou marranes fuyant l'Inquisition au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Ceux-ci introduisent à Bayonne le chocolat, que la France découvre en 1615, à l'occasion du mariage de l'infante espagnole Anne d'Autriche avec Louis XIII. Ces familles d'origine portugaise, parmi lesquelles de nombreux apothicaires, armateurs ou négociants, seront considérées comme citoyennes après la Révolution et s’intégreront à la population bayonnaise<ref group="FL" name="p117"/>. Bâti à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle entièrement sur des pilotis de chêne, l’hôtel Loustau symbolise la réussite économique des familles juives portugaises installées dans le quartier<ref group="FL" name="p118" />.

Commune autonome, appelée Saint-Esprit-lès-Bayonne, rattachée en 1790 à l'arrondissement de Dax du département des Landes, Saint-Esprit est intégrée à Bayonne en 1857<ref group="FL" name="p128">Modèle:P..</ref>. Le quartier est resté longtemps populaire, accueillant étrangers et immigrants. L’atmosphère particulière du quartier s’est également élaborée à la suite de l’installation des abattoirs, de la prison et de divers entrepôts.

C'est à Saint-Esprit-lès-Bayonne qu'a lieu le Modèle:Date-, la première course espagnole en France, valant aujourd’hui à Bayonne le titre de Modèle:Citation<ref>Jean-Jacques Taillentou, Bulletin de la Société de Borda, no 494, Modèle:P., juillet 2009.</ref>. La gare de Bayonne y est installée depuis le milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Initialement construite de bois et de métal, elle est remplacée au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l’édifice monumental actuel. Sur la colline surplombant le quartier se dresse la citadelle de Bayonne dessinée par Vauban en 1680 et construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Citadelle">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Deux autres monuments historiques de Bayonne sont situés dans le quartier, l'église Saint-Esprit<ref name="Église S-E">Modèle:Base Mérimée, Modèle:Base Mérimée.</ref>, élevée au rang de collégiale par Louis XI à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et la synagogue construite en 1837 sur les plans de l'architecte Capdeville, à l’emplacement de la maison de Rébecca Louis Nounès, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Synagogue">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Les quartiers Saint-Bernard et Saint-Frédéric ont une vocation plus commerciale et industrielle. Le premier, à l'ouest de Saint-Esprit, accueille des habitations ainsi que des installations portuaires ; le second, à l'est, est presque entièrement destiné à des activités artisanales, industrielles et commerciales.

Modèle:Article détaillé

Habas / Sainte-Croix / Arroussets

Modèle:Message galerie 2

Ce quartier, récemment appelé les Hauts de Bayonne, mais également la ZUP lorsqu’on voulait désigner les résidences Marcel Breuer<ref group="Note">Marcel Breuer (1902-1981), architecte et designer d’origine hongroise, a signé divers projets parmi lesquels, outre les Hauts de Bayonne, le siège de l’Unesco à Paris, le Whitney Museum of American Art de New York et l’ambassade d’Australie à Paris.</ref>, édifiées à la fin des années 1960, a fait l’objet d’une rénovation importante depuis 2008, dans le cadre du programme national de rénovation urbaine (PNRU)<ref group="M" name="Breuer">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Il accueille de nombreux logements collectifs sociaux, ainsi que les églises Saint-Étienne et Sainte-Croix.

Ville de garnison

Bayonne est une ville de garnison qui a accueilli jusqu'à Modèle:Nombre<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Diverses unités ont tenu garnison à Bayonne tels l’état-major de la [[36e division d'infanterie (France)|Modèle:36e d'infanterie]] en 1939 et 1940 et le [[18e régiment d'infanterie|Modèle:18e d'infanterie]] durant la même période, le [[49e régiment d'infanterie|Modèle:49e d'infanterie]], pour les périodes allant de 1906 à 1914 et de 1939 à 1940, ainsi que le [[18e régiment de chasseurs parachutistes|Modèle:18e de chasseurs parachutistes]], le Modèle:61e de transmissions aéroporté (Modèle:61e), caserne de la Nive, l'escadron d'instruction du [[61e bataillon de commandement et de transmissions|Modèle:61e de commandement et de transmissions]] (Modèle:61e), au Château-Neuf.

Créé le Modèle:Date-, le [[1er régiment parachutiste d'infanterie de marine|Modèle:1er parachutiste d'infanterie de marine]] (Modèle:1er) y tient depuis sa garnison à la Citadelle.

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 31 000, alors qu'il était de 27 947 en 2013 et de 24 845 en 2008<ref name="LogT2" group="Insee"/>.

Parmi ces logements, 89,2 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 13,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 86,2 % des appartements<ref name="LogT2" group="Insee">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bayonne en 2018 en comparaison avec celle des Pyrénées-Atlantiques et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,4 %) inférieure à celle du département (13,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 36,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (35,8 % en 2013), contre 61,3 % pour les Pyrénées-Atlantiques et 57,5 % pour la France entière<ref name="LogT7" group="Insee">Modèle:Lienweb.</ref>.

Le logement à Bayonne en 2018.
Typologie Bayonne<ref name="LogT2" group="Insee"/> Pyrénées-Atlantiques<ref name="LogDep" group="Insee">Modèle:Lienweb.</ref> France entière<ref name="LogFr" group="Insee">Modèle:Lienweb.</ref>
Résidences principales (en %) 89,2 78,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,4 13,5 9,7
Logements vacants (en %) 6,4 8,1 8,2

Le style architectural du centre historique est représentatif du style urbain de la maison labourdine, aux façades chaulées aux pans de bois apparents peints le plus souvent en rouge brun, mais aussi en vert, gris ou bleu.

Planification de l'aménagement

Photo vue d’avion de Bayonne, avec un périmètre marqué en rouge.
Périmètre protégé par un plan de sauvegarde et de mise en valeur<ref group="M" name="PSMV2"/>.

Le schéma de cohérence territoriale (ou SCOT) de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes a été approuvé, à l’unanimité, par le conseil syndical du jeudi Modèle:Date-<ref name="SCOT">Modèle:Lien web.</ref>. Il concerne, depuis Modèle:Date-, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre<ref name="Scot1">Modèle:Lien web.</ref>, soit Modèle:Nombre, plus de Modèle:Nombre et plus de Modèle:Nombre sur un territoire de Modèle:Nombre<ref name="Scot2">Modèle:Lien web.</ref>. L'agglomération concentre 22 % des emplois des deux départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes, pour 20 % de la population<ref name="Scot2"/>.

Le SCOT s’est fixé pour objectif principal de pouvoir accueillir Modèle:Nombre supplémentaires à l’horizon 2025, ce qui équivaut à une population de Modèle:Nombre<ref name="Scot3">Modèle:Lien web.</ref>. Il doit donc donner les moyens à l’agglomération de se pourvoir en Modèle:Nombre supplémentaires. Pour répondre à cet objectif, il propose d’agir sur l’offre foncière à vocation économique et d’assigner Modèle:Nombre aux besoins des entreprises actuelles et futures du territoire, soit Modèle:Nombre. Il adjoint la contrainte de réduire de 50 % la consommation foncière par le recentrage du développement et l’évolution des formes urbaines et l’urbanisation prioritaire des zones permettant d’optimiser les équipements existants, dont le réseau d’assainissement collectif.

En conséquence, le développement s’appuiera sur celui des communes dites du cœur d’agglomération et sur celui des petites villes de l’intérieur, en coordonnant le développement urbain et celui des transports publics, ce qui se traduit pour la zone littorale, à laquelle Bayonne appartient, par la promotion du transport ferroviaire et d’une offre routière performante. Ces objectifs s’accompagnent de contraintes de développement durable, en particulier en ce qui concerne la gestion de l’eau et des milieux aquatiques et de l’assainissement collectif<ref name="Scot3"/>.

Un des axes retenus aboutit à développer la fonction économique du port de Bayonne, et à assurer son intégration dans la ville, son intégration environnementale et son accessibilité<ref name="Scot3"/>. D’autre part, l’agglomération doit organiser le développement et l’accueil de grands équipements culturels, sportifs, médicaux, administratifs, commerciaux, touristiques et scientifiques. Enfin des zones commerciales de rayonnement supra-territorial doivent être confortées, concernant en premier lieu l’offre existante sur la zone Bayonne Modèle:Incise Biarritz par l’intermédiaire du BAB2 et des centres-villes correspondants<ref name="Scot3"/>.

Le plan local d'urbanisme (PLU) de la commune de Bayonne, approuvé en 2007, est en cours de révision depuis 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Bayonne a également développé un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), approuvé en 2007, dans le but de préserver des secteurs dont la valeur historique, architecturale, esthétique et urbaine justifie une protection au titre de patrimoine d’intérêt national. Le secteur concerné est délimité par le pourtour extérieur des remparts des Grand et Petit Bayonne ; la sauvegarde de ce secteur a été entérinée par l’arrêté interministériel du Modèle:Date-<ref group="M" name="PSMV2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name="PSMV">Modèle:Lien web.</ref> Les quartiers du Petit Bayonne et du Grand Bayonne bénéficient également du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)<ref>[1]</ref>.

Voies de communication et transports

Carte des voies de communication de Bayonne.
Voies de communication (cours d’eau, routes, ponts et voies ferrées).

Voies de communication routières

Bayonne se trouve à l'intersection des autoroutes A63 (Bordeaux-Espagne) et A64 (vers Pau, Tarbes et Toulouse). La ville est desservie par trois échangeurs. Deux d’entre eux concernent l'A63 : la sortie no 6 (Bayonne Nord) dessert les quartiers nord de Bayonne mais permet également un accès rapide au centre alors que la sortie no 5 (Bayonne Sud) donne un accès par le sud et dessert aussi Anglet. La troisième sortie concerne l'A64 via l'échangeur de Mousserolles (sortie no 1, Bayonne-Mousserolles) ; elle rejoint le quartier du même nom mais dessert également les communes voisines de Mouguerre et de Saint-Pierre-d'Irube.

Bayonne était traversée par la route nationale 10, reliant Paris à Hendaye et aujourd’hui déclassée en route départementale 810. La route nationale 117, qui reliait Bayonne à Toulouse, a elle été déclassée en route départementale 817.

Modèle:Article détaillé

Ponts

Vue de trois arches d’un pont orné de drapeaux, sur fond de bâtiments.
Le pont Saint-Esprit, sur l'Adour.

Construite à la confluence de l’Adour et de son affluent, la Nive, Bayonne présente un ensemble de ponts, qu’ils soient routiers ou ferroviaires, qui relient les différents quartiers.

En venant de l’amont, on trouve sur l’Adour, le pont de l’A63 (Viaduc Hubert Touya), puis le pont Saint-Frédéric sur lequel passe la RD 810, le Pont Charles Vaillant qui a remplacé le pont Eiffel ou pont de fer, le pont Saint-Esprit et enfin, le pont Henri Grenet (ou Pont Rouge). Le pont Saint-Esprit relie le quartier Saint-Esprit au quai Amiral-Bergeret, en amont de la confluence avec la Nive. En 1845, l’ouvrage initialement en bois, est reconstruit en maçonnerie, sur sept arches supportant un tablier de Modèle:Nombre<ref group="FL" name="p118">Modèle:P..</ref>. Après s’être appelé pont de Nemours en l’honneur de Louis d'Orléans, seizième duc de Nemours, qui en avait posé la première pierre, le pont est finalement baptisé Saint-Esprit. Jusqu’en 1868, le pont possédait une travée mobile, proche de la rive gauche. Il est élargi en 1912 pour faciliter la circulation hippomobile et déjà automobile<ref group="FL" name="p118"/>.

De l’amont vers l’aval, la Nive est traversée par le pont de l’A63, le Pont Blanc<ref group="Note">Successeur du pont ferroviaire du raccordement d'Aïtachouria, le Pont Blanc est utilisé depuis 2003 pour relier la plaine des sports de la Floride à l'espace naturel de la plaine d'Ansot.</ref>, le pont ferroviaire, le Pont du Labourd (Modèle:Nobr), les ponts du Génie (ou pont Militaire), Pannecau, Marengo<ref group="Note">Le pont Marengo fut maçonné sous Napoléon III.</ref>, débouchant sur les halles, et Mayou<ref group="Note">Le pont Mayou, anciennement nommé Major ou Maior, fut reconstruit en pierre en 1857.</ref>. Le pont Pannecau, longtemps nommé pont Bertaco fut reconstruit en maçonnerie sous Napoléon III<ref group="FL" name="p25">Modèle:P..</ref>. Selon François Lafitte Houssat, Modèle:Citation ; elle portait le nom évocateur de cubainhade<ref group="DN" name="p20">Modèle:P..</ref>.

Réseau cyclable

La commune est traversée par la Vélodyssée. Des pistes cyclables sont aménagées tout le long de la rive gauche de l'Adour, sur une grande partie de la rive gauche de la Nive, et le long de divers axes de la ville, ainsi que certaines bandes cyclables. La ville propose un prêt de vélo gratuit<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Transport en commun

Réseau urbain

La plupart des lignes du réseau de bus Txik Txak, géré par Transdev agglomération de Bayonne, desservent Bayonne en la reliant aux autres communes du périmètre de transport urbain : Anglet, Biarritz, Bidart, Boucau, Saint-Pierre-d'Irube et Tarnos<ref group="Note">Les lignes A1, A2, B, C, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 14 et N (information à jour au 9 septembre 2014).</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les navettes électriques de Bayonne (N1 : Glain - Champ de Foire, N2 : Quartier Saint-Esprit - Quartier Arènes) desservent gratuitement le centre-ville (Grand et Petit Bayonne) en le reliant à plusieurs quartiers et parcs de stationnement.

Le Tram’bus, nouveau bus tout électrique, repose sur deux lignes à haut niveau de service de Modèle:Unité :

  • une ligne est-ouest de Bayonne nord à Biarritz centre (ligne T1) et
  • une ligne nord-sud du centre de Tarnos au sud de Bayonne, vers Bassussary (ligne T2).

La ligne T1 est en service depuis le 2 septembre 2019. La ligne T2 est entrée en service partiellement début 2020. Le Tram’bus bénéficie en partie d’une circulation en site propre, à savoir d’une voie sécurisée et réservée et d’une priorité aux carrefours, de la même façon et dans un environnement similaire à un tramway.

Réseaux interurbains

Bayonne est reliée à de nombreuses villes de la moitié ouest du département comme Saint-Jean-de-Luz ou Saint-Palais par les cars du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques Transports 64, géré par le Conseil départemental. Depuis la restructuration du réseau à l'été 2013, les lignes convergent vers la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Bayonne est également desservie par des lignes du réseau départemental des Landes, XL'R<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La ville est aussi une étape pour les liaisons par bus (Loi Macron) entre l'Espagne, Pau, Tarbes et Toulouse.

Transport ferroviaire

La gare de Bayonne, située dans le quartier Saint-Esprit, est une gare importante à la croisée de deux grandes lignes; sur l'axe nord-sud : Bordeaux - Irun (vers l'Espagne) et Toulouse-Bayonne (terminus) sur l'axe est-ouest. Elle est desservie par des trains TGV, Intercités, Intercités de nuit et TER Nouvelle-Aquitaine (sur l'axe nord-sud : vers Hendaye, Saint-Jean-Pied-de-Port, Dax, Bordeaux, et vers l'est : Pau, Lourdes, Tarbes, Toulouse).

Transport aérien

Bayonne est desservie par l'aéroport de Biarritz Pays basque Modèle:Code aéroport, situé sur les territoires des communes d'Anglet et de Biarritz<ref group="Note">Un quart de la superficie seulement, comprenant l'extrémité ouest de la piste, est situé sur Biarritz. L'aéroport fut remis en service en 1954, après réparation des dommages subis lors de bombardements durant la Seconde Guerre mondiale.</ref>.

La gestion de l’aéroport est assurée par le syndicat mixte pour l'aménagement et l'exploitation de l'aérodrome de Biarritz-Bayonne-Anglet, qui comprend la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque, le Pôle territorial Côte Basque-Adour, les départements des Pyrénées-Atlantiques et des Landes ainsi que la commune de Saint-Jean-de-Luz. Il assure des liaisons avec Paris-Orly, Paris-CDG, Lyon, Nice, Châteauroux, Genève, Londres Stansted, Birmingham, Berlin, Bâle Mulhouse, Dublin, Copenhague, Bruxelles. Les compagnies desservant l’aéroport sont, au 28 août 2018, Air France, EasyJet, Finnair, Flybe, Hop !, Ryanair, SAS, Swiss, IGavion, Luxair, Iberia Air nostrum et Volotea<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il est à noter que dans le sud du Bassin de l'Adour, aux pieds des Pyrénées, coexistent trois aéroports internationaux : Biarritz Pays basque (plus d'un million de passagers en 2016, en développement continu), Pau-Pyrénées (Modèle:Nombre, mais en recul), Tarbes-Lourdes-Pyrénées (Modèle:Nombre, en net développement).


Risques naturels

Bayonne est concernée par un risque d’inondation lente Modèle:Incise lié aux crues de l’Adour et de ses affluents, ainsi qu’à celles de type rapide, de la Nive et de son tributaire, le ruisseau d’Urdainz ; elle fait, à ce titre, partie de l'atlas des zones inondables des Pyrénées-Atlantiques<ref name="Risques">Modèle:Lien web.</ref>. Un plan de prévention du risque inondation a d’ailleurs été approuvé par la préfecture le Modèle:Date-<ref group="M" name=PPRI>Modèle:Lien web.</ref>.

Les tempêtes, inondations et autres coulées de boues ont justifié la prise d'arrêtés de catastrophes naturelles résultant d'événements survenus en 1992, 1999 et 2009<ref group="Note">Les arrêtés correspondants ont été publiés respectivement les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-.</ref>,<ref group="M" name=Tempêtes>Modèle:Lien web.</ref>. La localité est située dans une zone de sismicité modérée de Modèle:Nobr sur une échelle de Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

L'agglomération de Bayonne ne possède pas d’établissement présentant des risques de type Seveso sur son territoire. Néanmoins, le port de Bayonne a créé un comité local d’information et de concertation (CLIC)<ref name="Risques"/>.

Toponymie

Attestations anciennes

Les noms de la province basque du Labourd et de la localité de Bayonne sont attestés depuis une période ancienne, le toponyme Bayonne s’imposant à la forme latine Modèle:Latin après une période durant laquelle les deux appellations pouvaient tour à tour désigner la vicomté ou l’évêché<ref name=O32>Modèle:Ref-Orpustan-Toponymie 2006.</ref>.

Labourd apparaît sous les formes In provincia Novempopulana tribunus cohortis Novempopulanæ in Lapurdo (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, d'après la Notitia Dignitatum Imperii datant de 340-420<ref>Eugène Goyheneche, Goyheneche, 1973, Modèle:Citation, Modèle:P..</ref>), Lapurdum (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Grégoire de Tours), Sancta Maria Lasburdensis (vers 980, titres du chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne Modèle:Incise.</ref>), lapurdiola Modèle:Incise.

Labourd et Bayonne furent synonymes et employés l'un pour l'autre jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant d'être différencié, le premier pour la province et le second pour la ville<ref>Modèle:Ref-Orpustan-Toponymie 2006.</ref>.

Le toponyme Bayonne est connu sous les graphies baiona (1063 et 1122), baione (1130, 1160 et 1198), Sancta Maria Baionensis, civitas de Baiona et Baione (respectivement début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vers 1140 et début Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or Modèle:Incise Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques.</ref>,<ref group="Note">Le Livre d’or de Bayonne ou cartulaire de Bayonne, ouvrage de l’abbé Jean Bidache publié en 1896, consiste en une sélection de textes sur une période qui s’étale du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>), Bayona, et Bayone (respectivement 1248 et 1253, titres de la Camara de Comptos<ref name="Camara">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda Modèle:Incise ; 1840 ; Pampelune.</ref>), Bayonne (1650, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins [sic]), Baïonne (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Guillaume Guiart, vers 1864) et Baiona<ref name="Lhande">Pierre Lhande, Dictionnaire basque-français, 1926.</ref> au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Les données des Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, Modèle:S mini-, {{#switch: XIV

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   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles

}}

}} et des années 980, 1140, 1248 et 1253 proviennent de l’ouvrage de Modèle:Ouvrage. Celles des années 1063, 1122, 1130, 1160 et 1198 sont issues de l’ouvrage de Modèle:Ref-Orpustan-Toponymie 2006.</ref>.

Il résulte de l’énumération précédente que le nom Baiona ne s'est imposé donc qu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group="Note">Modèle:Ref-Orpustan-Toponymie 2006 : Modèle:Citation.</ref>. L'attribution à Bayonne de la Civitas Boatium, étape mentionnée dans l'Itinéraire d'Antonin, a, par ailleurs, été abandonnée ; la cité des Boïates correspondrait peut-être à La Teste-de-Buch, mais certainement pas à Bayonne<ref group="Note">Achille Luchaire, Annales de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1879), note 12 et 24, reprenant la Notitia Provinciarum qui mentionne la civitas Boatium (var. Boasium, Bohatium, Boaccensium, Boacium) Modèle:Citation.</ref>.

Étymologie

Fichier:Figure Blason Pecheurs Basques.svg
Représentation des pêcheurs basques (blason de Biarritz)

Baiona est la forme en basque<ref name="Toponimia (leku-izenak)">Modèle:Lien web.</ref> tout autant qu'en gascon<ref>Modèle:Lien web.</ref> moderne de Bayonne, Modèle:Citation<ref name="Iglesias">Modèle:Ouvrage.</ref>. Différentes interprétations ont été données à sa signification.

La terminaison -onne de Bayonne peut renvoyer à celle des nombreux hydronymes en -onne ou aux toponymes qui en sont issus. L'élément -onne procède, dans certains cas, du thème indo-européen *ud-r/n- (grec húdōr > hydro-, gotique watt « eau »), d'où *udnā « eau » > unna, donné onno dans le glossaire de Vienne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Unna se réfèrerait donc à l'Adour. Ce type toponymique évoquant un cours d'eau traversant une localité, voire transféré à cette même localité, est commun. L'appellatif unna semble se retrouver dans le nom de la Garonne (Garunna Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Garonna Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle). En revanche, on reconnaît plutôt un suffixe préceltique -ona dans le nom de la Charente (Karantona en 875) ou la Charentonne (Carentona en 1050)<ref>Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Il pourrait également s'agir d'un augmentatif gascon à partir du radical d'origine latine Baia-, suivi du suffixe -ona au sens de « vaste étendue d'eau », ou d'un nom dérivé du basque bai « rivière » et ona « bonne », d'où « la bonne rivière ».

La proposition d'Eugène Goyheneche reprise par Manex Goyhenetche, et soutenue par Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan">Modèle:Ref-Orpustan-Toponymie 2006.</ref>, est bai una, Modèle:Citation, ou bai ona, « colline de la rivière » Modèle:Incise.

Modèle:Citation ajoute Pierre Hourmat<ref group="PiH" name="p3">Modèle:P..</ref>. Cependant, les formes les plus anciennes de Bayonne, Baiona, indiquent clairement un féminin ou un thème en -a, alors que ce n'est pas le cas pour la série des Béon, Bayon. En outre, Bayon- dans les Bayonville ou Bayonvilliers du nord de la France est manifestement le nom de personne germanique Baio<ref>Modèle:Lire en ligne.</ref>.

Remarque : homonymie avec Baiona en Galice (Espagne), mentionnée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et appelée Bayona en espagnol<ref>Alfonso Irigoyen Echevarría, Sobre toponimia del País Vasco norpirenaico: Observaciones en torno a la obra Toponymie Basque de Jean-Baptiste Orpustan, Bilbao, Universidad de Deusto, 1990, p. 39-54</ref>,<ref>« El sminario de onomástica responde : Baiona » in Toponimia de Galicia (vidéo en ligne sur YouTube) [2]</ref>.

Le gentilé est Bayonnais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Noms en basque et en occitan

Le nom basque de Bayonne est Baiona. Il fut normalisé par l'Académie de la langue basque le Modèle:Date-<ref name="Araua_0108">Modèle:Lien web.</ref>. De ce nom dérivent deux gentilés également normalisés par Euskaltzaindia : baiones et baionar. C'est la première forme que privilégie l'Académie basque<ref name="Araua_0108" />.

Son nom en occitan gascon en graphie classique est Baiona [ba'junə]<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les deux langues sont historiquement parlées dans la ville. Le basque va prendre de l'ampleur à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle avec l'industrie et l'arrivée de travailleurs basques originaires des communes voisines. Le 23 juin 2018, la communauté d'agglomération reconnaît officiellement les deux langues comme celles du territoire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Autres toponymes

L’ancien moulin dit Balichon apparaît très tôt dans la topographie de Bayonne. Ainsi le cartulaire de Bayonne le mentionne-t-il en 1198 (Molendinum de la Mufala, Balaisson) et en 1259 (Balaichon, molin de le Muhale, molin de la Muffale et lo pont de Balaischon)<ref name="Livre d'Or"/>. De même on trouve dans les rôles gascons Baleyson (1331) et Baleychoun (1334)<ref group="PR" name="p20">Modèle:P. pour les mentions des années 1198, 1259, 1331 et 1334.</ref>,<ref group="Note">Les archives de Bayonne sont regroupées en deux recueils, l’un nommé Registres gascons et l’autre Registres français.</ref>.

De nombreux topynymes désignant d’anciennes fermes de Bayonne apparaissent dans les dictionnaires topographiques, telles Bénac, Bouroutchourry ou Glain. Ce dernier lieudit est mentionné sous les graphies fons de Coquoanhes (1387, titres du chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne"/>) et Camps (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, archives de Bayonne)<ref group="PR" name="p72">Modèle:P. pour les mentions de 1387 et du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.</ref>. De même Largenté, toponyme toujours vivant Modèle:Incise désignait une ferme<ref group="PR" name="p94">Modèle:P..</ref>. Lesperon (ou L’Esperon) est mentionnée par le cartulaire de Bayonne en 1246 à Saint-Esprit et Montaigu, Les Murailles et Pé-de-Navarre par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863<ref group="PR">Modèle:P., 120 et 133.</ref>. Ce dernier dictionnaire mentionne également les hameaux Jean-d’Amou et Les Lauriers, et le château Weymann<ref group="PR">Modèle:P., 97 et 175.</ref>.

Le quartier Lachepaillet Modèle:Incise porte le nom d'une ancienne porte de Bayonne, précédemment appelée portail de Tarride<ref group="PR" name="p88">Modèle:P..</ref>. Ce quartier s’appelle aujourd’hui les Arènes.

Le toponyme Pannecau Modèle:Incise apparaît sous la forme Port de Bertaco (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, cartulaire de Bayonne) et Panecau (1863)<ref group="PR" name="p131">Modèle:P..</ref>.

Histoire

Préhistoire

À défaut d’informations précises, quelques raisons objectives accréditent l'existence probable d'un village de pêcheurs sur le site à une période antérieure à l'Antiquité. En effet, des traces nombreuses d’occupation humaine sont attestées dans la région bayonnaise au Paléolithique moyen notamment avec les découvertes faites à Saint-Pierre-d'Irube, localité limitrophe<ref group="Note">Outils de pierre néandertaliens (- 80 000 / - 45 000 correspondant à la période Moustérien – Glaciations de Riss et de Würm II).</ref>. D’autre part, on relève la présence d’une butte d’environ Modèle:Unité de haut Modèle:Incise surplombant la Nive, formant une protection naturelle et un port d'échouage utilisable sur la rive gauche de la Nive, cette butte étant à l’époque cernée au nord et à l’ouest par les marécages de l’Adour. À son pied s’étend la fameuse Modèle:Citation Modèle:Incise qui peut avoir douze cents mètres de large environ entre Saint-Esprit et le Grand Bayonne et qui couvre totalement l’emplacement du Bourg-Neuf (quartier du Petit Bayonne). Au sud, le dernier coude de la Nive s’élargit jusqu’aux collines de Saint-Léon<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="ReferenceA">Modèle:Ouvrage.</ref>. Malgré cela, le rétrécissement de la vallée de l’Adour permet un franchissement nulle part plus aisé sur toute la longueur de l’estuaire<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En conclusion, l’importance stratégique de cette hauteur était d’une telle évidence qu’il est à présumer qu’elle a toujours été habitée<ref name="ReferenceA"/>.

Antiquité

Carte du relief du sud-ouest de la France et du nord de l’Espagne et localisation des peuples connus à l’époque romaine.
Carte de la Novempopulanie indiquant la position du territoire des Tarbelles au nord-ouest des Pyrénées.

Le site d'occupation humaine le plus ancien attesté est situé sur une butte qui domine la Nive et son confluent avec l'Adour<ref group="PiH" name="p3" />.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle A.D., sous l'occupation romaine, Bayonne semble présenter déjà quelque importance, puisque les conquérants entourent la ville d'une enceinte fortifiée, pour se garder des Tarbelli, peuple aquitain ou proto-basque qui occupe alors un territoire qui s’étendrait aujourd’hui du sud des Landes, au Pays basque français actuel, de la Chalosse, aux vallées de l'Adour, des gaves de Pau et d'Oloron<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Les découvertes archéologiques d'octobre et Modèle:Date- apportent un début de preuve à l'appui de cette projection. Dans les quatre couches du sous-sol, le long des fondations de la cathédrale gothique (zone « chevet de la cathédrale ») on a trouvé à Modèle:Unité de profondeur des objets antérieurs à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en particulier de la céramique sigillée gauloise de Montans imitant les productions italiques, des bols à parois fines et des fragments d’amphores<ref group="Note">Céramique sigillée de couleur rouge brique, au décor en relief obtenu, avant cuisson, par application de poinçons.</ref>. Dans la zone « secteur sud / porte du cloître » ce sont des objets de la deuxième moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et une monnaie de la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle qui ont été mis au jour<ref>in Semaine du Pays basque, M. Esteban, mi-mars 1996.</ref>.

Une très forte probabilité de présence humaine, pas uniquement militaire, semble provisoirement s’imposer, confirmant l’occupation du site au moins autour du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.

Un Modèle:Latin romain est avéré vers la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle comme place fortifiée de la Novempopulanie. Nommé Modèle:Latin, elle a laissé son nom à la province du Labourd<ref group="Note">La Notitia dignitatum imperii romani, datant de 340-420 de notre ère, mentionne le siège du tribun de la cohorte de Novempopulanie en ces termes : Modèle:Citation.</ref>. Selon Eugène Goyheneche, le nom de Baiona désignait la ville, le port et la cathédrale, et celui de Modèle:Latin n'était rien d’autre qu'une désignation territoriale<ref name="Iglesias2">Modèle:Lien web.</ref>. Cette implantation romaine est stratégique car elle permet de surveiller les routes trans-pyrénéennes et les populations locales insoumises au pouvoir romain. La construction couvre de 6 à Modèle:Nombre selon les auteurs<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Note">Modèle:Ouvrage, retient le chiffre de Modèle:Nombre.</ref>,<ref group="Note">Selon Modèle:Ouvrage, l’enceinte romaine, en grande partie encore visible, représente un polygone de Modèle:Nombre de périmètre, d’une superficie de 6 à Modèle:Nombre.</ref>.

Moyen Âge

La situation géographique de la localité, au carrefour du réseau fluvial orienté d’est en ouest et du réseau routier reliant l’Europe à la péninsule Ibérique du nord au sud, la prédisposait au double rôle de place forte et de port<ref group="EG" name="p149">Modèle:P..</ref>. La cité, après avoir été romaine, devient vasconne. Durant le Moyen Âge, par l'entremise du duc d'Aquitaine également roi d'Angleterre, elle est très liée économiquement et politiquement à la Grande-Bretagne durant trois siècles, tout en restant nominalement partie du royaume de France (du {{#switch: au

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}}).

Les Romains se retirant de la cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le peuple vascon, toujours présent sur place, domine alors la Novempopulanie, province comprise entre Garonne, océan et Pyrénées. De ce fait la Novempopulanie est rebaptisée Vasconie, puis Gasconie après déformation germanique (résultant des invasions wisigothiques puis franques). Mais la basquisation de la région des plaines est trop faible face à la romanisation avancée. Du mélange entre vascon et latin naît la langue gasconne<ref>Modèle:Ref-Allières-Basques.</ref>.

Les témoignages portant sur Bayonne pour la période du haut Moyen Âge sont pratiquement inexistants<ref group="Note">Modèle:Ouvrage déplore la pénurie des sources pour la période du {{#switch: au

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}} : Modèle:Citation bloc.</ref>,Modèle:Note, à l’exception de deux intrusions des Normands, l'une douteuse en 844 et une seconde, attestée, en 892<ref group="EG" name="p152">Modèle:P..</ref>.

Lorsque le Labourd est créé en 1023, Bayonne en est la capitale, et le vicomte y réside<ref group="Note">Le vicomte résidait au Chatelet (lou Castet), constitué par la porte des Cinq-Cantons actuelle, qui est la porte romaine donnant vers le port (source : Modèle:Ouvrage.</ref>. L’histoire de Bayonne proprement dite se signale en 1056, lorsque Raymond II le Jeune, évêque de Bazas reçoit la mission de relever l’Église de Bayonne<ref group="Note">On en conçoit donc qu’elle existait antérieurement à cette date.</ref>,<ref group="EG" name="p152"/>.

La construction Modèle:Incise de la cathédrale romane, antérieure à celle existant aujourd’hui, et celle du premier pont en bois sur l’Adour prolongeant le pont Mayou qui enjambe la Nive, inaugurent la grande époque de Bayonne<ref group="EG" name="p152"/>. Depuis 1120 en effet, de nouveaux quartiers ont été créés sous la pression démographique. De cette époque date le développement des zones comprises entre la ville romaine du Grand Bayonne et la Nive tout d’abord, puis entre la Nive et l’Adour à l’origine de ce qui allait devenir le Petit Bayonne. Dans ce dernier quartier s'installent le couvent des Jacobins en 1225, et celui des Cordeliers vers 1247<ref group="EG" name="p152"/>. En parallèle se développent la construction et des modifications successives des défenses de la cité, afin de protéger les nouveaux quartiers<ref group="PiH" name="p9"/>.

En 1130 le roi d'Aragon et de Navarre [[Alphonse Ier d'Aragon|Alphonse {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} dit le Batailleur]] fait le siège de la ville, sans succès. Le mariage d'Aliénor d'Aquitaine avec Henri Plantagenêt, comte d'Anjou et du Maine, duc de Normandie, futur roi d'Angleterre confère à Bayonne de nombreux privilèges commerciaux. Les Bayonnais deviennent les transporteurs des vins de Bordeaux et d'autres produits du Sud-Ouest comme la résine, le jambon ou le pastel vers l'Angleterre<ref group="EG" name="p171">Modèle:P..</ref>. Bayonne est alors une base militaire importante. Richard Cœur de Lion la sépare en 1177 de la vicomté du Labourd dont la capitale devient alors Ustaritz. Comme bien des villes à l'époque, Bayonne obtient en 1215 l'octroi d'une charte communale et s'émancipe des pouvoirs féodaux<ref group="Note">Le Modèle:Date-, Jean sans Terre octroie à Bayonne la personnalité juridique qui perdurera durant tout le Moyen Âge, et dans une certaine mesure, jusqu’à la Révolution française, sous la forme d’une charte de commune semblable à celle de La Rochelle. Selon Eugène Goyheneche, Modèle:Citation (source : Modèle:Ouvrage.</ref>.

La publication officielle, en 1273, d’une coutume propre à la cité, scelle pour les cinq siècles à venir la séparation de Bayonne du Labourd<ref group="EG" name="p160">Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">Les relations avec le Labourd furent souvent difficiles, à l’origine de nombreux conflits sanglants. Le plus célèbre d’entre eux eut lieu en 1343, lorsque le maire de Bayonne, Pé de Poyane, fit tuer cinq nobles labourdins, épisode qui est, selon Eugène Goyheneche, à l’origine du récit romancé dit du pont de Proudines à Villefranque, repris par Augustin Chaho et Hippolyte Taine.</ref>. L’industrie bayonnaise de cette époque se distingue par la part prise par la construction navale, le bois (chêne, hêtre et châtaignier des Pyrénées, et pin des Landes) étant en surabondance<ref group="EG" name="p162">Modèle:P..</ref>. Elle se complète par l’activité maritime, qu’elle concerne des équipages pour la pêche à la baleine, la marine commerciale, ou, et il s’agissait souvent des mêmes à une époque où il était aisé de transformer tout navire de commerce en bâtiment de guerre, la marine royale anglaise<ref group="EG" name="p163">Modèle:P..</ref>,<ref group="Note">On retiendra par exemple la participation d'une flotte bayonnaise au siège de Calais mené par les Anglais en 1346, forte de Modèle:Nombre et de Modèle:Nombre (source : Modèle:Ouvrage.</ref>.

Renaissance et époque moderne

Vue en surplomb de remparts dominant un cours d’eau.
La place du Réduit, depuis la citadelle.
Photographie d’une échauguette de pierre blanche se détachant au-dessus d’un pont.
L’échauguette du Réduit, restaurée en 2005.
Vue de remparts herbeux surplombant une rue, avec deux flèches d’un édifice religieux en arrière-plant.
Les remparts de Bayonne.

Dunois Modèle:Incise enlève la ville le Modèle:Date- et l'annexe à la Couronne « sans trop faire de victimes » Modèle:Incise grâce à l’opportunisme de l'évêque qui assure avoir vu Modèle:Citation pour dissuader les Bayonnais de se battre contre les troupes royales<ref group="Note">Le siège dura neuf jours, du 12 au Modèle:Date-, selon Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="PH" name="p142">Modèle:P..</ref>.

La ville continue d'être fortifiée par les rois de France pour la protéger des dangers liés à la proximité de la frontière espagnole. En 1454, Charles VII érige en circonscription judiciaire particulière la sénéchaussée des Lannes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Modèle:Incise compétente sur une vaste région couvrant Bayonne, Dax et Saint-Sever pour y exercer la justice civile, la juridiction criminelle restant de la compétence de l'échevinage. Au fil du temps, le « sénéchal d'épée », qui demeure à Dax perd tout rôle autre que protocolaire et Bayonne Modèle:Incise devient de facto le siège d'une sénéchaussée distincte, sous l'autorité d'un « lieutenant-général du sénéchal »<ref group="PH" name="p160">Modèle:P..</ref>.

En mai 1462, le roi Louis XI autorise la tenue de deux foires annuelles<ref group="Note">Deux foires annuelles, l’une le premier jour du carême et l’autre le Modèle:1er : Modèle:Citation, selon Modèle:Lien web de Louis XI établies à Montferrand en mai 1462.</ref>, par ses lettres patentes, après avoir signé le traité de Bayonne, tandis qu'il confirme les coutumes des habitants en juillet 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, son frère<ref group="PH" name="p164">Modèle:P..</ref>.

Au moment où l'Inquisition sévit dans la péninsule ibérique, des Juifs, quittant l'Espagne et surtout le Portugal, s'installent à Saint-Esprit. Ils apportent avec eux le chocolat et la recette de sa préparation<ref group="DN" name="p27">Modèle:P..</ref>. L'âge d'or de la ville s'achève au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec la perte des échanges commerciaux avec l’Angleterre et l'ensablement du port de Bayonne provoquée par le déplacement du cours de l'Adour vers le nord<ref group="EG" name="p187">Modèle:P..</ref>.

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle en Labourd est marqué par l'apparition de la peste. La lecture des Registres permet de suivre son expansion<ref>Registres gascons, tome 1, pages 44, 53, 141, 154, 158-159, 195 et 233 Modèle:Incise.</ref>. En Modèle:Date-, la ville de Bayonne fait Modèle:Citation et le Modèle:Date-, Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, la peste sévissant à Saint-Jean-de-Luz, la ville de Bayonne Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, la peste est présente à Bayonne, au point que le Conseil de ville s'installe en 1519 au quartier de Brindos (Berindos à l'époque) à Anglet<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Incise.</ref>.

En 1523, le maréchal de Lautrec force, par une résistance héroïque, les Espagnols de Philibert de Chalon au service de Charles Quint, à lever le siège de Bayonne<ref group="PiH" name="p11">Modèle:P..</ref>. C’est au Château-Vieux qu’est rassemblée la rançon demandée pour la libération de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], fait prisonnier après la défaite de Pavie<ref group="PiH" name="p11"/>,<ref group="Note">[[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] fut remplacé en captivité par ses deux fils aînés, François de France et Henri de France, finalement libérés en 1530, après versement de la rançon.</ref>.

La rencontre, en 1565, entre Catherine de Médicis et l'envoyé de Philippe II d'Espagne, le duc d'Albe, est connue sous le nom d'entrevue de Bayonne. À l’époque où catholiques et protestants s’entre-déchirent dans certaines parties du royaume de France, Bayonne semble relativement épargnée par ces troubles<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La main de fer des dirigeants de la ville ne semble pas y être étrangère. En effet, ces derniers n’ont jamais hésité à utiliser sanctions pénales et violence pour faire régner l’ordre au nom du « bien public »<ref>Vincent Hiribarren, Modèle:Lire en ligne, mémoire de Maitrise sous la direction de Denis Crouzet, université Paris IV-Sorbonne, juin 2003, 137 p.</ref>. Deux frères, Saubat et Johannes Sorhaindo, tous deux lieutenants du maire de Bayonne dans la seconde moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, incarnent parfaitement cette période. Ils ont souvent hésité entre catholicisme et protestantisme mais ont toujours voulu assurer l’unité et le prestige de la ville<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gouvernement de Bayonne, place frontalière et maritime d'importance stratégique, est, à partir du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, héréditaire dans la maison de Gramont : le gouverneur, appartenant à la noblesse de cour, n'y fait que des séjours épisodiques en temps de paix et confie l'administration à un lieutenant de roi mais il est souvent présent pendant les guerres franco-espagnoles, d'autant qu'il cumule ses fonctions à Bayonne avec celle de gouverneur de Béarn et de Basse-Navarre et souverain de la petite principauté de Bidache<ref>Josette Pontet, « La place du gouverneur dans la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle : l'exemple de Bayonne » in Des hommes et des pouvoirs dans la ville, {{#switch: -

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}}, CESURB, Université de Bordeaux 3, 1999 [3]</ref>.

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les ingénieurs du roi, sous la direction de Louis de Foix, sont dépêchés sur place pour réaménager le cours de l'Adour et creuser un estuaire pour fixer son lit. Le fleuve débouque au droit de l’océan le Modèle:Date-<ref group="PH" name="p214">Modèle:P..</ref>. Le port de Bayonne reprend alors une plus grande activité. La pêche à la morue et à la baleine assurent la richesse des pêcheurs et des armateurs.

Modèle:Article détaillé

De 1611 à 1612, le collège de Bayonne a pour Principal un homme de Modèle:Nombre plein d’avenir, Cornélius Jansen dit Jansénius, futur évêque d’Ypres. Ainsi Bayonne devient-elle un temps le berceau du jansénisme austère et savant qui agite ensuite si fortement la monarchie de Louis XIV<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Au cours des conflits sporadiques qui agitent les campagnes françaises du milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les paysans de Bayonne se trouvent à court de poudre et de projectiles. Ils fichent leurs longs couteaux de chasse dans les canons de leurs mousquets, confectionnant des lances improvisées que l'on appelle par la suite baïonnettes<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce même siècle, Vauban est chargé par Louis XIV de fortifier la ville. Il lui adjoint une citadelle bâtie sur une éminence surplombant le quartier de San Espirit deou Cap do Pount<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Vue d’un quai fortifié, orné d’une échauguette, en prolongement d’un pont sur un cours d’eau. À droite de la vue se dressent deux bâtiments imposants.
Le Réduit, système de fortifications détruit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, vu depuis le quai de l'Amiral-Lesseps.

Le commerce colonial et la traite négrière au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, l'activité de Bayonne atteint son apogée jusqu'à devenir le Modèle:8e port colonial français. La chambre de commerce est fondée en 1726<ref group="PiH" name="p18">Modèle:P..</ref>. Les échanges avec l'Espagne, la Hollande, les Antilles, la pêche à la morue sur les bancs de Terre-Neuve, les chantiers de constructions entretiennent une grande activité dans le port<ref group="PH" name="p511">Modèle:P..</ref>.

Fichier:Vue de Bayonne, prise à mi-côte sur le Glacis de la Citadelle.jpg
Vue de Bayonne en 1760.
Fichier:Jean-Joseph de Laborde (1724–1794).jpg
Jean-Joseph de Laborde, esclavagiste béarnais installé à Bayonne.

Au cours des {{#switch: XIX

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}}

}}, le port de Bayonne participe aussi à la traite négrière<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Si ce trafic est plus réduit que dans les autres ports de la façade atlantique (Nantes, Bordeaux, La Rochelle), on dénombre tout de même, entre 1742 et 1826, Modèle:Unité au départ de Bayonne. Cela représente environ Modèle:Unité déportés vers les Antilles<ref name=":1">Modèle:Lien web.</ref>. De plus, l'importance du port de Bayonne dans le commerce colonial français, permet aux négociants locaux de s'enrichir du trafic des denrées produites par les esclaves dans les plantations coloniales. Également, les chantiers navals fournissent de nombreux navires pour le commerce colonial bordelais. Le professeur d’histoire bayonnais Mixel Estaban évoque Modèle:Unité<ref name=":1" />. Enfin, un grand nombre de Basques et de Béarnais partent s'installer comme colons dans les Antilles, avec des réussites plus ou moins grandes. Si certains font fortune et possèdent plantations et esclaves, d'autres, les petits blancs, travaillent comme ouvriers agricoles, à peine moins précaires que les esclaves<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

La ville compte également d'éminents abolitionnistes, comme les frères Dominique et Joseph Garat<ref>Modèle:Chapitre.</ref>, ou encore Étienne Polverel, « commissaire de la République à Saint-Domingue » qui en 1793 décide d’y abolir l’esclavage à la suite des révoltes d'esclaves.

Révolution française et Empire

En 1792, le quartier de Saint-Esprit, partie de Bayonne Modèle:Incise située sur la rive droite de l'Adour, est séparé de la ville et renommé Jean-Jacques Rousseau<ref name="Cassiniesprit"> Modèle:Cassini-Ehess.</ref>. Il ne revient dans le giron de Bayonne que le Modèle:Date-. Pendant Modèle:Nobr, la commune autonome dépend du département des Landes<ref group="PiH" name="p25">Modèle:P..</ref>.

En 1808, au château de Marracq, est signé sous « l'amicale pression » de l'Empereur, l'acte d'abdication du roi d'Espagne Charles IV en faveur de [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]]. Dans la foulée, est paraphée la constitution de Bayonne, première constitution espagnole<ref group="EG" name="p417">Modèle:P..</ref>.

Le commerce qui faisait la richesse de la ville au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle souffre considérablement en ce début de siècle, durement sanctionné par les conflits avec l'Espagne, partenaire commercial historique de la région<ref group="PiH" name="p24">Modèle:P..</ref>. Le siège de Bayonne marque la fin de cette période, avec la reddition des troupes napoléoniennes du maréchal Soult, face à la coalition menée par Wellington, le Modèle:Date-<ref group="EG" name="p418">Modèle:P..</ref>.

Époque contemporaine

Carte postale sépia représentant la vue extérieure d’une gare.
La seconde gare de Bayonne, photographiée ici dans les années 1930<ref group="Note">La seconde gare de Bayonne succède au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au bâtiment provisoire en bois et métal construit pour la mise en service du chemin de fer, en 1854.</ref>.
Photographie aérienne de la ville, montrant deux cours d'eau se rejoignant et les bâtiments.
Photographie aérienne du centre en 1935.

En 1854, le chemin de fer arrive de Paris amenant de nombreux touristes désireux de goûter aux plages de Biarritz. Bayonne se tourne plutôt vers la sidérurgie avec les forges de l'Adour<ref group="Note">Les forges de l’Adour sont de fait situées sur la commune de Boucau, sur la rive droite du fleuve.</ref>. Le port prend alors une allure industrielle mais son lent déclin semble inexorable en ce Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La découverte du gisement de Lacq lui redonne un certain dynamisme.

Le traité de Bayonne est conclu le Modèle:Date-. Il remédie aux difficultés rencontrées pour fixer la frontière franco-espagnole dans la zone s'étendant de l'embouchure de la Bidassoa jusqu'à la limite entre la Navarre et l'Aragon.

Le Modèle:Date-<ref>Loi du Modèle:Date- (Bulletin annoté des lois et décrets).</ref>, Saint-Esprit, jusqu'alors commune des Landes (et où se situe la gare), est rattaché à Bayonne.

La ville se dote de trois lignes de chemin de fer secondaire qui la relient à Biarritz au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La ligne la plus directe, celle du tramway Bayonne-Lycée–Biarritz, est exploitée de 1888 à 1948. D’autre part, une ligne située plus au nord dessert Anglet, par l’exploitation du chemin de fer Bayonne-Anglet-Biarritz de 1877 et 1953. Enfin une ligne suivant l'Adour jusqu'à son embouchure, puis la côte de l'océan Atlantique par la barre à Anglet, est exploitée par les VFDM réseau basque de 1919 à 1948.

Le matin du Modèle:Date-, le sous-préfet Anthelme reçoit Gustave Tissier, directeur du Crédit municipal de Bayonne. Il répond ainsi Modèle:Incise à sa demande pressante d’entretien. Quelle n’est pas sa surprise de voir l’homme lui déballer ce qui devient l’escroquerie du siècle. Modèle:Citation bloc C’est le début de l’affaire Stavisky qui, de scandales en crises politiques, aboutit à l’émeute parisienne du Modèle:Date-<ref>in Semaine du Pays basque, T. Laxalt, février 1996.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le [[49e régiment d'infanterie|Modèle:49e d'infanterie]] et son unité de réserve, le 249e sont engagés dans les opérations de la Première Guerre mondiale, notamment au Chemin des Dames, et plus particulièrement sur le plateau de Craonne<ref group="FL" name="p54">Modèle:P..</ref>. Pas moins de Modèle:Unité périssent pour la Patrie durant ce conflit<ref group="FL" name="p54"/>,<ref group="Note">Le Courrier de Bayonne du Modèle:Date- relate le départ du [[49e régiment d'infanterie|Modèle:49e d'infanterie]] dans les termes suivants : Modèle:Citation (source : Modèle:Ouvrage).</ref>. Un centre d’engagement pour volontaires étrangers est créé en Modèle:Date- à Bayonne. De nombreuses nationalités y sont représentées, en particulier des Espagnols, des Portugais, des Tchèques<ref group="Note">L’avenue de la Légion tchèque, à Bayonne, leur rend honneur.</ref> et des Polonais<ref group="Note">La compagnie polonaise fut citée à l’ordre de l’armée, le Modèle:Date-, par le général Pétain (source : Modèle:Ouvrage).</ref>,<ref group="FL" name="p55">Modèle:P..</ref>. Un centre de formation permet à ces volontaires d'apprendre, outre l'art militaire, quelques rudiments de langue française ; les Polonais ainsi formés seront appelés Bayonnais<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Durant la Seconde Guerre mondiale, Bayonne est occupée du Modèle:Date- au Modèle:Date- par la division Totenkopf<ref group="PiH" name="p30">Modèle:P..</ref>.

Dans la nuit du 4 au 5 avril 1942, Bayonne est le théâtre de l’opération Myrmidon, tentative de débarquement franco-britannique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Après avoir fait sauter, le Modèle:Date-, une vingtaine de navires dans le port<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, les troupes allemandes se retirent. Le 22, un ultime convoi de cinq véhicules traverse la ville. Il transporte des agents de la Gestapo de la douane et quelques éléments de la Feldgendarmerie. Un ou plusieurs Allemands ouvrent le feu à la mitraillette faisant trois victimes<ref group="Note">La fusillade eut lieu au carrefour Saint-Léon, près de la gare et aux abords de la citadelle.</ref>,<ref>in Semaine du Pays basque, J. Crouzet, août 1994.</ref>. Le 23, c'est l'installation immédiate et informelle d’une « délégation municipale spéciale » par le tout jeune sous-préfet Guy Lamassoure, représentant le gouvernement provisoire de la République française, instauré à Alger depuis juin<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 2014, est inauguré la première mosquée de la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ele subit deux attaques islamophobes en 2015 et en 2017<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date-, un ancien candidat du Front national, qui s'était déjà fait remarquer pour des propos racistes et xénophobes, tente d'y mettre le feu, avant de tirer sur deux croyants septuagénaires. Ils sont grièvement blessés<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Politique et administration

Bayonne est le chef-lieu de l’un des trois arrondissements du département des Pyrénées-Atlantiques.

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune est depuis 1801 le chef-lieu de l'arrondissement de Bayonne du département des Pyrénées-Atlantiques.

À compter du [[Décret de la division de la France en départements|décret du Modèle:Date-]], Bayonne est le chef-lieu de deux cantons, celui de Bayonne-Nord-Est, qui regroupe une partie de localité de Bayonne, ainsi que Boucau, Saint-Pierre-d'Irube, Lahonce, Mouguerre et Urcuit, et celui de Bayonne-Nord-Ouest, qui rassemble la partie complémentaire de Bayonne, à laquelle s’ajoutent Anglet, Arcangues et Bassussarry.

Une première refonte des cantons a lieu en 1973, qui distingue Bayonne-Nord de Bayonne-Est et de Bayonne-Ouest, tout en demeurant sur le même périmètre géographique. La configuration qui intervient en 1982, est essentiellement centrée sur Bayonne. Et, hormis le canton de Bayonne-Nord, qui inclut également Boucau, les cantons de Bayonne-Est et de Bayonne-Ouest ne s’écartent plus de la limite territoriale communale. <ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur de trois nouveaux cantons : ceux de Bayonne-1 Modèle:Incise, de Bayonne-2 Modèle:Incise et de Bayonne-3<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Article détaillé

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription des Pyrénées-Atlantiques. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

Bayonne était le siège de la communauté d'agglomération dénommée Agglomération Côte Basque-Adour, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité succédait au district Bayonne-Anglet-Biarritz créé en 1972.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de Modèle:Unité, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le Modèle:Date-, la communauté d'agglomération du Pays Basque dont Bayonne est le siège. Cette intercommunalité sésulte de la fusion des diverses intercommunalités du Pays Basque

Bayonne adhère, en outre, à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastián, qui est un groupement européen d'intérêt économique (GEIE), créé en 1993, et dont le siège se situe à Saint-Sébastien<ref name="Eurocité">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Tendances politiques et résultats

Bayonne présente un profil politique contrasté, privilégiant les candidats de gauche aux élections présidentielles et aux élections régionales mais plébiscitant les candidats de droite aux élections législatives (à l’exception de l’élection de 2012) et municipales. Les électeurs ont également plus voté pour les candidats de gauche que le reste du département lors des dernières élections régionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> contre 53,67 % à Bayonne) et européennes.

Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:Résultats élections communes françaises Modèle:Boîte déroulante/fin

Élections municipales les plus récentes

Vue de grands bâtiments blancs se reflétant dans un cours d’eau, sur fond de ciel bleu.
L'hôtel de ville de Bayonne.

Aux élections municipales de 2008, le taux de participation est de 56,80 %. La liste de Jean Grenet, Union pour Bayonne rassemble 44,23 % des suffrages au second tour et obtient Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au second tour des élections municipales de 2014 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Article.</ref> , la liste UMP-UDI menée par Jean-René Etchegaray Modèle:Incise obtient la majorité des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (45,37 %, 32 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires, devançant de 26 voix celle PS menée par Henri Etcheto, qui a recueilli Modèle:Unité (45,22 %, 9 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
La troisième liste, DVG, menée par Jean-Claude Iriart obtient Modèle:Unité (9,40 %, 2 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin où 40,78 % des électeurs se sont abstenus<ref>Résultats officiels pour la commune Bayonne</ref>. Modèle:Article connexe

Au second tour des élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques, la liste UDI - LR - LREM - MoDem - PNV menée par le maire sortant obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec Modèle:Unité (53,81 %, 35 conseillers municipaux élus dont 17 communautaires), devançant la liste PS - Bayonne Écologie - PCF - PP menée par Henri Etcheto Modèle:Incise, qui a recueilli Modèle:Unité (46,18 %, 10 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 56,57 % des électeurs se sont abstenus<ref>Listes de Bayonne</ref>. Modèle:Article connexe

Liste des maires

Ancien Régime

La famille de Gramont a fourni des capitaines puis des gouverneurs à Bayonne de 1472 à 1789, ainsi que des maires, charge qui devient héréditaire à partir du Modèle:Date-, par concession d’Henri IV à Antoine II de Gramont. Ils résident dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au Château-Neuf, puis au Château-Vieux à partir de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Bayonne">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref group="Note">Le Château-Neuf est achevé en 1507 par Roger de Gramont.</ref> :

  • Roger de Gramont, (1444-1519), seigneur de Gramont, baron de Haux, sénéchal de Guyenne, maire héréditaire de Bayonne. Il est conseiller et chambellan de Louis XI en 1472, puis de Charles VIII en 1483<ref name="Bayonne"/>. Il est ambassadeur de Louis XII à Rome en 1502. Il devient gouverneur de Bayonne et de ses châteaux le Modèle:Date-<ref name="Bayonne"/>. Il meurt de la peste en 1519<ref name="Bayonne"/> ;
  • Jean II de Gramont, seigneur de Gramont, maire et capitaine de Bayonne depuis le Modèle:Date-<ref name="Bayonne"/>. Le Modèle:Date-, lieutenant de la compagnie du maréchal de Lautrec, il secourt Bayonne assiégée par les forces de Charles Quint, sous le commandement du prince d’Orange<ref name="Bayonne"/>. Il meurt durant les guerres d'Italie ;
  • Antoine Modèle:1er de Gramont, né en 1526, est nommé à l’âge de neuf ans (1535) maire et capitaine de Bayonne<ref name="Bayonne"/>. En 1571, Il charge Louis de Foix de l'aménagement de l’embouchure de l’Adour, en même temps que des fortifications de la ville ;
  • Antoine II de Gramont (1572-1644), comte de Gramont, de Guiche et de Toulonjon, vicomte puis comte de Louvigny, souverain de Bidache, vicomte d'Aster, seigneur puis baron de Lescun. Il est duc à brevet en 1643, non vérifié auprès du Parlement. Le Modèle:Date-, Henri IV lui concède, ainsi qu’à ses descendants, la charge de maire perpétuel de Bayonne<ref name="Bayonne"/>. Il le fait ensuite vice-roi de Navarre. En 1595, Antoine II de Gramont charge Jean Errard (1599), puis Louis de Millet (1612) de renforcer les défenses de la ville ;
  • Antoine III de Gramont-Touloujon (1604-1678), comte puis, en 1648, duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche de Toulonjon, de Louvigny, vicomte d'Astern, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France en 1648, maréchal de France en 1641. Ambassadeur de Louis XIV, il sollicite en 1660 la main de l’infante Marie-Thérèse. Le roi lui donne procuration pour le représenter au mariage célébré à Madrid. C’est encore lui qui accueille à Bayonne, Louis XIV, Anne d’Autriche, Mazarin et le reste de la Cour, même si le mariage est finalement célébré à Saint-Jean-de-Luz<ref name="Bayonne"/>. Il meurt le Modèle:Date- au Château-Vieux ;
  • Antoine IV Charles de Gramont (1641-1720), duc de Gramont, prince de Bidache, comte de Guiche, de Louvigny, vicomte d'Aster, baron d'Andouins et d'Hagetmau et seigneur de Lesparre, pair de France, vice-roi de Navarre. En 1689, il suit les travaux de fortification entrepris par Vauban à Bayonne, où il demeure de 1706 à 1712<ref name="Bayonne"/>. Il soutient Philippe V durant la guerre de succession d'Espagne, faisant, de Bayonne, parvenir à ses troupes, armement, renforts et subsides. En représailles, les adversaires de Philippe V organisent deux attentats en 1707 Modèle:Incise dont Antoine IV sort indemne<ref name="Bayonne"/>.

Depuis la Révolution française

Modèle:Article détaillé

Depuis 1944, sept maires se sont succédé : Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelages

Équipements et services publics

Eau et déchets

Eau et assainissement

La gestion de l’eau pour près de Modèle:Nombre est assurée depuis 1924 par la Régie des eaux de Bayonne, un service dépendant de la municipalité<ref group="M" name="Eau2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="M" name="Eau">Modèle:Lien web.</ref>. Le captage d’eau souterraine d’une source située sur la commune d’Itxassou, le Laxia, affluent de la Nive, assure 60 % des besoins en eau potable, les 40 % restants étant fournis par d'autres captages d’eaux souterraines effectués dans le massif de l’Ursuya<ref group="M" name="Eau"/>.

L’ensemble du réseau représente Modèle:Nombre de conduites en fonte<ref group="M" name="Eau"/>. Quatre sites de stockage assurent une réserve correspondant à une journée et demie de consommation intensive<ref group="M" name="Eau"/>.

Déchets ménagers

La collecte des déchets sur la commune est assurée par la communauté d'agglomération, le traitement étant quant à lui pris en charge par le syndicat mixte Bil Ta Garbi. Le service propreté de la ville de Bayonne comprend près de Modèle:Nombre, chargés du nettoyage du centre-ville et des quartiers<ref group="M" name="Déchets">Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Nombre sont regroupées sur la déchèterie communale de la rue de la Cale pour être retraitées<ref group="M" name="Déchets"/>.

Justice, sécurité, secours et défense

Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Bayonne est le siège d'un Tribunal judiciaire, d’un tribunal pour enfants, d'un conseil de prud'hommes et d'un tribunal de commerce<ref> Modèle:Lien web.</ref>. Bayonne dépend du tribunal administratif de Pau et de la cour administrative d'appel de Bordeaux.

La commune accueille un commissariat de police, la compagnie de gendarmerie, une brigade territoriale autonome de la circonscription de gendarmerie, l'escadron 24/2 de gendarmerie mobile et une recette-perception des impôts.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Population de France/section Jusqu'à 1870 Bayonne se maintient comme ville la plus peuplée du département, devant la préfecture Pau. À partir de 1870, la population atteint un plateau stable de Modèle:Nombre qui dure Modèle:Nombre, puis progresse lentement à partir de 1920, pour atteindre les Modèle:Nombre à partir du milieu des années 1960 ; jusqu’à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle va stagner, voire se tasser légèrement à l'instar du solde migratoire, pour repartir par un bond de croissance de 10 %, le solde migratoire s’étant inversé, vers un nouveau plateau situé à Modèle:Nombre, alors que le solde naturel des naissances et des décès reste étale.

Modèle:Section à actualiser

Analyse des soldes de variation annuelle de la population<ref group="Insee">POP T2M - Indicateurs démographiques.</ref>.
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2011
Taux de variation annuel de la population + 0,1 - 0,5 - 0,4 + 0,0 + 1,5 + 0,0
Solde naturel + 0,6 + 0,1 + 0,1 + 0,0 + 0,1 + 0,1
Solde migratoire - 0,5 - 0,6 - 0,5 + 0,0 + 1,4 - 0,2

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 34,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 26,3 % la même année, alors qu'il est de 30,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 53,66 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,08 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Activité de la population

Modèle:Section à actualiser La population de la commune demeure dans les moyennes du département, voire légèrement plus jeune. Le taux d’activité local (70,8 % en 2011) est plus faible que celui du département (72,4 % en 2011) et plus particulièrement dans la tranche d’âge 25 - Modèle:Nombre (87,9 % comparé à 91,1 %)<ref group="Note">Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.</ref>. Ce taux s’est amélioré de Modèle:Nombre entre 2009 (69,2 %<ref name="Insee">Modèle:Lien web.</ref>) et 2011 (70,8 %) dans toutes les tranches d’âge.

Activité et emploi de la population de 15 à Modèle:Nombre par âge en 2011<ref group="Insee">EMP T2 Modèle:Incise.</ref>.
Population Actifs Taux d’activité en % Actifs ayant un emploi Taux d’emploi en %
Ensemble 29 007 20 538 70,8 17 505 60,3
15 à Modèle:Nombre 5 958 2 612 43,8 1 888 31,7
25 à Modèle:Nombre 17 888 15 732 87,9 13 611 76,1
55 à Modèle:Nombre 5 161 2 194 42,5 2 005 38,9

L'aire urbaine de Bayonne, comprenant notamment Biarritz et Anglet, comptait Modèle:Unité en 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>, contre 213 969 en 1999<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Bayonne fait partie des 96 espaces urbains de France. Elle dispose d'un plan de déplacements urbains depuis le Modèle:Date-.

Enseignement

La commune de Bayonne est rattachée à l’académie de Bordeaux<ref name="EN">Modèle:Lien web.</ref>. Elle dispose d’un centre d'information et d'orientation (CIO).

Au Modèle:Date-, Bayonne compte Modèle:Nobr maternelles et élémentaires publiques et Modèle:Nobr primaires privées, dont deux ikastolas<ref name="EN"/>, deux collèges publics, le collège Albert-Camus et le collège Marracq, et cinq collèges privés, les collèges La Salle-Saint-Bernard, Saint-Joseph, Saint-Amand, Notre-Dame et Largenté. Elle dispose en outre de trois lycées publics, le lycée René-Cassin (enseignement général), le lycée Louis-de-Foix (enseignement général, technologique et professionnel) et le lycée professionnel Paul-Bert, auxquels s’ajoutent quatre lycées privés, le lycée Saint-Louis-Villa-Pia (enseignement général), les lycées Largenté et Bernat-Etxepare (enseignement général et technologique immersif en langue basque) et le lycée professionnel Le Guichot.

Le campus de la Nive, autour du Château-Neuf dans le Petit Bayonne, regroupe depuis 2008 la plupart des étudiants, auparavant dispersés dans la ville<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'UFR pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz dépend de l'université de Pau et des Pays de l'Adour<ref name="uppa">Modèle:Lien web.</ref>. Le site de Bayonne accueille également un IUT, un site de l'IAE des Pays de l'Adour, lequel offre des formations en gestion et management<ref name="uppa"/>, ainsi qu'une antenne délocalisée de l'université de Bordeaux (institut universitaire professionnalisé sport, management et gestion des entreprises)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un IFSI (institut de formation en soins infirmiers) se situe à proximité du site Saint-Léon du Centre hospitalier de la Côte Basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune accueille enfin le conservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel et l'école d'art de la communauté d'agglomération de Bayonne-Anglet-Biarritz.

Manifestations culturelles et festivités

Photographie d’une arène taurine vide.
Les arènes de Bayonne.

Chaque jeudi, vendredi et samedi saints, depuis Modèle:Nombre, la foire du jambon auquel la ville a donné son nom vient marquer le début de la saison<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group="Note">En 2014, la foire au jambon a été organisée du 17 au 20 avril.</ref>.

Les fêtes de Bayonne reviennent chaque année rythmer le milieu de la période estivale de la commune depuis 1932 pour cinq jours<ref group="Note">Les fêtes de Bayonne commençaient traditionnellement le mercredi qui précédait le premier week-end du mois d'août, mais le calendrier a été modifié et le début des fêtes a été avancé depuis quelques années en raison de l’affluence devenue trop importante. Elles se terminent le dimanche suivant.</ref>, organisées autour de défilés, de courses de vachettes, de feux d'artifice et de musique dans la tradition basco-gasconne. Ces fêtes sont devenues un des événements festifs les plus fréquentés de France. Modèle:Article détaillé

Bayonne aurait la plus ancienne tradition taurine française. Un arrêté municipal réglementant l'encierro date de 1283 : vaches, bœufs et taureaux sont lâchés chaque année dans les rues du Petit Bayonne durant les fêtes estivales. Les arènes de Bayonne actuelles, inaugurées en 1893, sont les plus grandes du Sud-Ouest, avec plus de Modèle:Nombre. Une douzaine de corridas y sont proposées chaque année, attirant les plus grands noms de la tauromachie. Tout l'été, plusieurs novilladas ont également lieu. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.

Bayonne est classée deuxième des villes de France où il fait bon vivre, selon le premier palmarès national réalisé par l'association "Villes et villages où il fait bon vivre" en 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Santé

Bayonne concentre une grande partie des services hospitaliers de l’agglomération de Bayonne et du sud des Landes<ref name="Scot2"/>. Dans cette zone, les habitants se trouvent à moins de Modèle:Nombre d’un équipement hospitalier proposant des services de médecine, d’obstétrique, de chirurgie ou des soins psychiatriques. L’offre du centre hospitalier de la Côte Basque, principalement établi à Bayonne (site principal de Saint-Léon et site de Cam-de-Prats) mais également à Saint-Jean-de-Luz, se complète de plusieurs cliniques<ref name="Scot2"/>.

Sports et équipements sportifs

Aviron

Vue d’un garage à bateaux devant lequel sont sortis quelques embarcations.
Aviron bayonnais, section... aviron.

L'aviron est un sport pratiqué depuis longtemps sur la Nive et l'Adour par les Bayonnais. Deux clubs s'affrontent, la Société nautique de Bayonne (SNB) (créée en 1875) et l'Aviron bayonnais Modèle:Incise qui devient par la suite un club omnisports.

Basket-ball

Denek Bat Bayonne Urcuit est un club de basket-ball dont la section masculine évolue en NM1 (Modèle:3e national du championnat français). Le club est basé dans la ville d'Urcuit, mais évolue au palais des sports de Lauga à Bayonne.

Football

Le football est représenté par l'Aviron bayonnais football club qui évolue à domicile au stade Didier-Deschamps en CFA 2 (Modèle:5e) lors de la saison 2013-2014, après une année passée en CFA et trois années consécutives en National. Didier Deschamps a commencé sa carrière à l'Aviron bayonnais. Le stade, ex-stade du Grand-Basque, porte aujourd’hui le nom de ce joueur.

Il existe aussi trois autres clubs bayonnais de football, les Croisés de Saint-André évoluant en division supérieure régionale, les Étoiles portugaises de Bayonne (première division district) et l'association Bayonne rive droite (Modèle:3e).

Omnisports

L'Aviron bayonnais, créé en 1904, regroupe de nombreuses sections sportives et un grand nombre de licenciés<ref group="Note">Modèle:Nombre en incluant l'Aviron bayonnais rugby pro et l'Aviron bayonnais football club, selon le Modèle:Lien web.</ref>. L'Aviron bayonnais rugby pro et l'Aviron bayonnais football club sont deux des sections les plus connues de ce club.

Les installations du Club olympique bayonnais, créé en 1972, sont situées dans le quartier des Hauts de Sainte-Croix. Le club propose un large panel de disciplines sportives dont la pelote, la gymnastique, les sports de combat ainsi qu'une section billard. Le club comptait près de Modèle:Nombre pour l'année 2007.

Pelote basque

Bayonne est un lieu important de la pelote basque. La Fédération française de pelote basque a d'ailleurs son siège au Trinquet moderne, près des Arènes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. De nombreux titres ont été remportés par les pelotaris de la ville. Des championnats du monde y ont eu lieu en 1978, en association avec la commune de Biarritz<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Rugby

Photographie sépia de 19 sportifs. La représentation porte l’inscription : photo Aubert 1914 - Aviron bayonnais.
L'Aviron bayonnais en 1914.

rugby à XV

Photographie d'une phase d'un match de rugby, avec en premier plan un joueur de l’Aviron bayonnais rugby pro.
L'Aviron bayonnais rugby pro au stade Marcel-Michelin le Modèle:Date-.

Le rugby est apparu au Pays basque à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, avec l'arrivée en 1897 au lycée de Bayonne d'un Landais de Modèle:Nombre qui convertit ses camarades au football-rugby, qu'il avait lui-même découvert à Bordeaux<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Pratiquant dans les espaces de la porte d'Espagne, ils communiquèrent leur engouement aux autres collèges de Bayonne et de Biarritz, conduisant à la création du Biarritz Sporting Club et du Biarritz Stade qui fusionneront en 1913 pour devenir le Biarritz olympique.

Bayonne a deux clubs de rugby.

  1. L'Aviron bayonnais rugby pro joue pour la saison 2014 - 2015 en Top 14, et ce sans discontinuer depuis la saison 2004 - 2005. L'Aviron bayonnais, fondé en 1904, a remporté trois titres de champion de France (1913, 1934 et 1943). Il fut le premier club d'une petite ville à devenir champion de France, créant de surcroît la légende du jeu à la bayonnaise, allusion à son jeu basé sur l'évitement et l'attaque à outrance.

Son stade est le stade Jean-Dauger. L'ambiance qui y règne et la ferveur de tout le Pays basque pour l'Aviron bayonnais lui ont rapporté le prix du Modèle:Citation pour la saison 2005 - 2006.

  1. L'équipe masculine de la section rugby du club omnisports l'Association sportive bayonnaise (ASB) évolue à ce jour en Fédérale 3 comme en 2017-2018

Il existe également une équipe féminine au sein de l'ASB, évoluant en Division nationale 1B. Cette équipe a remporté en 2014 le challenge Armelle-Auclair.

Médias

Presse écrite locale

La presse écrite est essentiellement représentée par le quotidien Sud Ouest, qui propose une édition locale « Pays basque » couvrant l'actualité de Bayonne et de son agglomération. Le quotidien bascophone Berria, au tirage plus modeste, dispose également d'une rédaction à Bayonne.

Télévision

La chaîne de télévision France 3 Aquitaine propose un décrochage local à destination de l'agglomération bayonnaise, France 3 Euskal Herri Pays basque. La chaîne TVPI couvre également l'actualité de Bayonne, du Sud des Landes et du Pays basque français. Enfin, en plus des chaînes nationales françaises diffusées depuis l'émetteur de la Rhune, il est possible de capter les chaînes publiques basques du groupe ETB et les chaînes nationales espagnoles, diffusées depuis l'émetteur du Jaizkibel.

Radios locales

Les principales stations de radio françaises et espagnoles sont diffusées à Bayonne. France Bleu Pays basque est la station locale du groupe Radio France et dispose d'une rédaction à Bayonne, mais France Bleu Gascogne peut également être reçue. Parmi les autres stations locales figurent Radio Lapurdi Irratia, Irulegiko Irratia et Gure Irratia (en basque).

Cultes

Vue en clair obscure d’un groupe statuaire représentant un âne portant un homme et un enfant.
Le groupe sculpté dit l'âne de saint Bernard : la fuite en Égypte<ref name="Fuite"/>.
Église Saint-Esprit.
Vue d’une chaire à prêcher en bois dans un édifice religieux.
Chaire à prêcher, en bois, enchâssée dans une cuve en fonte.
Temple protestant.
Photographie d'une scène représentant des soldats allemands saluant et regardant une femme portant un meuble.
Réquisition de la synagogue par la Wehrmacht en 1942.

Culte catholique

Bayonne dépend du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron, suffragant depuis 2002 de l’archidiocèse de Bordeaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Marc Aillet est l’évêque de ce diocèse depuis le Modèle:Date-. L'évêché est situé à Bayonne, place Monseigneur-Vansteenberghe.

Outre la cathédrale Sainte-Marie (quartier du Grand Bayonne), Bayonne dispose des églises Saint-Esprit, Saint-André (rue des Lisses), des arènes (avenue de la Légion-Tchèque), Saint-Étienne, et Saint-Amand (avenue Maréchal-Soult).

Le carmel de Bayonne, situé dans le quartier Marracq, accueille une communauté de carmélites depuis 1858.

La voie du Baztan (ruta del Baztan ou camino Baztanés) est la voie du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, qui traverse les Pyrénées le plus à l'ouest et par le col le plus bas (col de Belate, Modèle:Unité). C'est la voie antique qu'empruntaient les pèlerins descendus à Bayonne, soit le long de la côte sur la voie de Soulac, soit parce qu'ils y débarquaient depuis l'Angleterre par exemple, pour rejoindre le camino francés le plus rapidement possible, à Pampelune.

La Modèle:Lien rattrape le camino francés plus en aval, à Burgos.

Culte israélite

La synagogue est construite en 1837 dans le quartier Saint-Esprit, au nord de la localité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La communauté juive de Bayonne est ancienne. Elle est constituée de différents groupes de fugitifs de Navarre et du Portugal, établis à Saint-Esprit-lès-Bayonne après l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492 et du Portugal en 1496. En 1846, un consistoire est installé à Saint-Esprit, qui est intégré à Bayonne en 1857.

Culte musulman

La mosquée de Bayonne est située rue Joseph-Latxague. Elle est le siège de l'association culturelle des Musulmans de la Côte basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culte protestant

Le temple protestant de Bayonne, fondé en 1849, se trouve à l'angle de la rue Albert-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} et de la rue du Temple. La paroisse est membre de l'Église protestante unie de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Une église évangélique est située dans le quartier Saint-Esprit, ainsi qu’une église appartenant à l'Église évangélique tzigane, membre également de la Fédération protestante de France<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

Photographie d’une rue étroite, s'incurvant vers la droite et bordée d’immeubles de Modèle:Nombre, aux façades blanches à pans de bois peints.
Rue de la Salie, rue commerçante du Grand-Bayonne.
Vue d’une rue de bâtiments de 3 et Modèle:Nombre, aux façades blanches à pans de bois peints.
Rue Poissonnerie, rue commerçante du Grand-Bayonne.

Revenus de la population et fiscalité

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait Bayonne au 28 406e rang parmi les Modèle:Nombre de plus de Modèle:Nombre en métropole<ref> Modèle:Lien web.</ref>.

En 2011, 47,8 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables<ref group="Insee">REV T1 Modèle:Incise.</ref>.

Emploi

En 2011, la population âgée de 15 à Modèle:Nombre s'élevait à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on comptait 70,8 % d'actifs dont 60,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs<ref group="Insee">EMP T1 Modèle:Incise.</ref>.

On comptait alors Modèle:Nombre dans la zone d'emploi, contre 29 220 en 2006. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 17 667, l'indicateur de concentration d'emploi est de 169,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre près de deux emplois pour un habitant actif<ref group="Insee">EMP T5 Modèle:Incise.</ref>.

Entreprises et commerces

Bayonne est la capitale économique de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes. Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Bayonne selon leur secteur d'activité<ref group="Insee">DEN T5 Modèle:Incise.</ref> :

Structure de l’économie à Bayonne au Modèle:Date-.
Nombre d’établissements concernés
TOTAL 4 665
Industrie 270
Construction 375
Commerce, transport et services divers 3 146
Administration publique, enseignement, santé, et action sociale 874
Champ : activités marchandes hors agriculture.

Le tableau ci-dessous détaille les établissements actifs par secteur d'activité au regard du nombre de salariés<ref group="Insee">CEN T1 Modèle:Incise.</ref> :

Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2011.
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
Modèle:Nombre
ou plus
Ensemble 5 946 100,0 3 797 1 708 213 155 73
Agriculture, sylviculture et pêche 46 0,8 38 6 0 2 0
Industrie 292 4,9 150 101 23 15 3
Construction 428 7,2 299 84 26 15 4
Commerce, transports, services divers 3 953 66,5 2 390 1 346 117 73 27
dont commerce et réparation automobile 1 115 18,8 579 457 38 32 9
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 227 20,6 920 171 47 50 39
Champ : ensemble des activités.

Les deux tableaux précédents amènent les remarques suivantes<ref group="Note" name="Réserve">Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.</ref> :

  • l'essentiel de l'activité économique est assuré par des entreprises du secteur tertiaire ;
  • l'agriculture n'est pratiquement pas représentéeModèle:Note ;
  • moins de 5 % de l'activité est assuré par des entreprises du secteur industriel, qui reste concentré sur des structures de moins de Modèle:Nombre, tout comme les activités liées à la construction ;
  • l'administration publique, l’enseignement, la santé et l’action sociale forment une activité qui regroupe plus de 20 % des entreprises, confirmant en cela, l'importance du pôle administratif et de santé bayonnais au sein de l'agglomération de Bayonne et du sud des Landes. Ainsi Bayonne est le siège de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

En 2013, Modèle:Nombre ont été créées à Bayonne, dont 406 par des auto-entrepreneurs<ref group="Insee">DEN T1 Modèle:Incise.</ref>,<ref group="Insee">DEN T2 Modèle:Incise.</ref>.

Artisanat et industrie

Bayonne regroupe peu d’industries, comme l'indiquent les tableaux précédents. On citera tout de même Plastitube, spécialisée dans les emballages plastique (Modèle:Nombre)<ref name="Brunet"/>.

L’entreprise Izarra, dont la distillerie s’installe en 1912 quai Amiral-Bergeret, a longtemps symbolisé la richesse économique de Bayonne.

Les activités industrielles se sont concentrées dans les communes voisines de Boucau, Tarnos (Turbomeca), Mouguerre et Anglet.

Activités de service

Le secteur tertiaire très actif regroupe quelques grandes enseignes de la distribution, telles celles détaillées par le géographe Roger Brunet<ref name="Brunet">Modèle:Lien web.</ref> : BUT (Modèle:Nombre), Carrefour (Modèle:Nombre), E.Leclerc (Modèle:Nombre), Leroy Merlin (Modèle:Nombre) ou encore les Galeries Lafayette (Modèle:Nombre). Les banques, des sociétés de nettoyage (Onet, Modèle:Nombre) ou de gardiennage (Brink's, Modèle:Nombre) sont également des grands employeurs de la commune, tout comme les transports urbains qui occupent près de Modèle:Nombre.

Cinq cliniques, représentant plus de Modèle:Nombre, emploient chacune de 120 à Modèle:Nombre<ref name="Brunet"/>.

Le port de Bayonne

Photographie d’un cargo porte-container bleu, à quai dans un port.
Le cargo BBC-Magellan dans le port de Bayonne, en 2014.
Photographie d’un trois mats sur un cours d'eau salué par un jet d’eau.
Entrée du Belem dans le port de Bayonne, en août 2006.

Modèle:Article détaillé

Le port de Bayonne est situé à l'embouchure de l'Adour, en aval de la ville. Son emprise concerne également les communes d'Anglet et Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques et Tarnos dans les Landes<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il a considérablement bénéficié de l'exploitation du gisement de gaz naturel de Lacq, auquel il est relié par un gazoduc.

C'est le Modèle:9e port de commerce français, son trafic annuel est d’environ Modèle:Nombre dont Modèle:Nombre. Il est également le premier port français d’exportation de maïs<ref name="Brunet"/>. Il est la propriété de la région Nouvelle-Aquitaine qui gère et contrôle le site<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les produits métallurgiques représentent un mouvement sur Tarnos de plus d’un million de tonnes et les exportations de maïs vers l’Espagne varient entre 800 000 et Modèle:Nombre. Le port reçoit également des hydrocarbures raffinés de la raffinerie Total de Donges (Modèle:Nombre). Les engrais représentent un trafic de Modèle:Nombre et le soufre en provenance de Lacq, quoiqu’en net déclin, Modèle:Nombre<ref name="Brunet"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le port reçoit également en stockage des véhicules Ford et General Motors en provenance d'Espagne et du Portugal, ainsi que des bois tropicaux et landais<ref name="Brunet"/>.

Il abrite une aciérie électrique productrice de billettes, sur Boucau et Tarnos (Celsa France<ref>Modèle:Lien web.</ref>), ainsi qu’un terminal de stockage de produits chimiques et pétroliers liquides.

Activités de services liées au tourisme

Compte tenu de sa proximité de l'océan et des contreforts des Pyrénées, ainsi que de son patrimoine urbain historique, Bayonne a développé une importante activité liée au tourisme<ref group="Insee">EMP T8 Modèle:Incise.</ref>.

Au Modèle:Date-, Modèle:Nombre de la commune offraient plus de Modèle:Nombre aux visiteurs, mais aucun camping n'était dénombré<ref group="Insee">TOU T1 Modèle:Incise.</ref>. L'infrastructure touristique de l'aire urbaine de Bayonne vient compléter l'offre locale avec près de Modèle:Nombre réparties sur près de Modèle:Nombre et Modèle:Nombre proposant plus de Modèle:Nombre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Modèle:Article détaillé Le centre de Bayonne se caractérise par son urbanisme médiéval, marqué par le tracé des rues, la subsistance de nombreux vestiges de bâtiments (fortifications, cathédrale, cloître, caves) et par l’importance économique des voies fluviales tout au long de son histoire. La période allant du {{#switch: au

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: au|-| – | au }}Modèle:S mini- siècle

}} a vu la construction de nombreuses demeures nobles, souvent fondées par les membres des corporations, très actives à Bayonne, et témoignant de la vitalité de la ville et de son activité commerçante et portuaire.

Bayonne compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> et Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Par ailleurs, elle compte Modèle:Nombre répertoriés à l'inventaire des monuments historiques<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>.

Patrimoine civil

Le Château-Vieux, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, a été construit par les vicomtes du Labourd<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. C'est là que la rançon de [[François Ier (roi de France)|François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]], prisonnier de Charles Quint à Madrid après avoir été capturé à la bataille de Pavie en 1525, y a été rassemblée. Du Guesclin y a été prisonnier en attendant le paiement d'une rançon de Modèle:Nombre. Le château a accueilli de nombreux invités de marque comme Louis XI, François {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}, Charles IX ou Louis XIV<ref group="DN" name="p18">Modèle:P..</ref>. Il est aujourd’hui occupé par le [[1er régiment parachutiste d'infanterie de marine|Modèle:1er parachutiste d'infanterie de marine]].

Le Château-Neuf a été élevé sous Charles VII, à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, sur d’anciennes enceintes du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La résidence dite de Marrac, actuellement connue sous le nom de « château de Marracq », a été achetée en Modèle:Date- par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] sur sa cassette personnelle. Il fut construit au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Marie-Anne de Neubourg<ref name="Marracq">Modèle:Base Mérimée.</ref>.

L’ensemble formé de la citadelle<ref name="Citadelle"/>, renommée en 1999 Citadelle Général-Georges-Bergé, et des fortifications<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, s’élève au nord de l’Adour, sur une colline dominant le quartier Saint-Esprit. Il s’agit d’un ouvrage fortifié dessiné par Vauban en 1680 et construit à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, à la demande de Louis XIV<ref group="Note">Dans son Mémoire de Modèle:Nombre, Vauban propose de rectifier certains ouvrages existants et de procéder à de nouvelles fortifications car Modèle:Citation et sur sa hauteur de Castelnau, de faire construire la Citadelle.</ref>. L’ensemble est percé de sept portes, dont la porte d'Espagne, la porte de Mousserolles et la poterne.

Le château du Vigneau est un ancien domaine viticole situé au nord-ouest de la citadelle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Racheté en 1848 et restauré par la famille Fonsèque, éminente parmi la communauté juive de Bayonne, il accueille Pierre Mendès France à plusieurs reprises<ref name="Vigneau">Modèle:Lien web.</ref>. L’édifice est à nouveau restauré et embelli en 1918 après avoir été le témoin de violents combats durant le siège de Bayonne en 1814.

Édifices religieux

Modèle:Message galerie 2 Modèle:Article détaillé

Cette cathédrale ogivale, de style gothique fleuri, commencée en 1213 et achevée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, est surmontée de deux clochers de Modèle:Unité de haut, ajoutés au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle renferme la châsse de saint Léon, patron de la ville. Un cloître datant de 1240 lui est attenant au sud. Le cloître a longtemps servi de cimetière ; des niches et des tombeaux y subsistent<ref group="DN" name="p13" />.

  • L'église Saint-André de Bayonne, rue des Lisses, construite en style néogothique sous le règne de Napoléon III, domine le quartier du Petit-Bayonne. Elle abrite deux œuvres remarquables : L'Assomption de Léon Bonnat et un orgue du facteur Georges Wenner classé monument historique.
  • L'église Sainte-Croix, avenue du Béarn.
  • L'église Saint-Amand, rue Pierre Laporte de Saint-Amand.
  • L'église Saint-Bernard, avenue du Docteur Camille Delvaille.
  • L'église Saint-Léon, avenue de l'Interne Jacques Loeb de Marracq.
  • L'ancienne chapelle Notre-Dame, rue Douer, date de 1860.
  • La chapelle du Carmel, chemin d'Arancette.
  • La chapelle du collège La Salle Saint-Bernard, rue Antoine Labarthe.
  • La chapelle des Capucins, avenue de la Légion Tchèque.
  • La chapelle de l'hôpital Saint-Léon, avenue de l'Interne Jacques Loeb
  • La chapelle de l'ancien hôpital militaire, rue Ravignan.
  • La chapelle de la Citadelle.
  • La chapelle Saint-Léon, avenue Raymond de Martres (cimetière).
  • La chapelle de la clinique Caradoc, avenue du Modèle:Date-.
  • La chapelle oratoire, avenue du Modèle:Date-.
  • La chapelle du château Biscardy, rue de Laharie.

Modèle:Article détaillé

  • Le grand séminaire, Cours du Comte Cabarrus, possède des bas-reliefs classés, de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> ; la pose de la première pierre date de 1914, le bâtiment ayant été achevé en 1919, année de l'arrivée des premiers séminaristes<ref>Bulletin diocésain, 11 mai 1919.</ref>. L'année précédente, bien qu'inachevé, le bâtiment était loué par le diocèse aux soldats américains<ref>Le Courrier de Bayonne et du Pays basque, 22 juin 1918.</ref>. En 1940 il est réquisitionné par les Allemands<ref name="Goity">Modèle:Ouvrage.</ref>. L’édifice a été construit pour remplacer l'ancien grand séminaire, depuis démoli, qui était situé au quartier Lahubiague<ref name="Goity" />. Le grand séminaire a été désaffecté et accueille depuis 1975 le conservatoire de musique.
  • Le temple réformé, rue du Temple.
  • L'église évangélique, cité Furtado.
  • L'ancienne abbaye Saint-Bernard de Bayonne.
  • La cérémonie de pose de la première pierre de la synagogue de Bayonne, rue Maubec, eut lieu le Modèle:Date-. Construite sur les plans de l'architecte Capdeville, elle est achevée l’année suivante. Depuis lors, l’édifice a subi peu de transformations. Le bâtiment est construit sur deux niveaux. Sa façade est de style néo-classique. L'arche qui date du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, provient de l'ancien oratoire démoli pour construire la synagogue. Tout en bois, de pur style Louis XVI rococo, l'arche comporte deux portes centrales permettant d'accéder aux rouleaux de Torah<ref name="Synagogue"/>.
  • Le cimetière juif, ou israélite, est situé dans le quartier Saint-Étienne au nord de la ville et de la synagogue. Il est classé monument historique depuis 1998<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Il est en effet un des plus vieux de France, certaines tombes datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et conserve de nombreuses pierres tombales anciennes. Le Modèle:Nobr en forme de temple antique est aussi couvert par ce classement. Il fut le théâtre de la bataille du Modèle:Date- lors du siège de Bayonne.

Patrimoine naturel

Photographie d'un banc rouge adossé à un muret de pierres
Le jardin botanique de Bayonne.
Carte de Bayonne montrant des zones colorées, rouge pour les sites classés, saumon pour les sites inscrits.
Sites inscrits (saumon) et classés (rouge) pour leur qualités environnementales.

Le réseau Natura 2000 a retenu l’Adour pour sa faune aquatique, et en particulier pour la Grande alose (Alosa alosa), l’Alose feinte (Alosa fallax), les Lamproie de rivière (Lampetra fluviatilis), marine (Petromyzon marinus) et de Planer (Lampetra planeri), le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) et le Saumon atlantique (Salmo salar). Il vise également à préserver le Vison d'Europe (Mustela lutreola) ainsi qu’une fleur, l’Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa). Les espèces atlantiques concernent étroitement la zone affectée par les marées en amont et en aval de Bayonne.

Bayonne a été récompensée de quatre fleurs au concours des villes et villages fleuris depuis 1998, soulignant les efforts accomplis dans les domaines de la décoration florale, de l’environnement, de la propreté et de l'assainissement, de l’affichage et de l’habitat<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En 2008, la ville se désengageait cependant du Conseil national des villes et villages fleuris pour des divergences sur les méthodes d'obtention du fleurissement. La commune organise en revanche un « concours des jardins et balcons fleuris »<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

La commune entretient Modèle:Nombre de parcs, jardins, terrains de sports et autres espaces verts<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. Sont en particulier l'objet de soins attentifs les parcs et des jardins de qualité tels le jardin public, le jardin botanique, la promenade des remparts et le parc de Caradoc. Dans ce dernier, un Magnolia grandiflora a été labellisé arbre remarquable en 2016<ref name="Mag">Emmanuelle Lapeyre, « Un magnolia touffu d'origine inconnue », Le Mag Modèle:N°, supplément à Sud Ouest, Modèle:Date-, Modèle:P..</ref>. Il aurait été planté après 1873 et l'enchevêtrement de ses branches qui tombent au sol et repartent vers le haut le font ressembler à un bosquet<ref name="Mag"/>. Elle dispose également de plusieurs espaces naturels<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>, dont un milieu remarquable d'une centaine d'hectares, la plaine d'Ansot<ref group="M" name="Ansot">Modèle:Lien web.</ref>, situé au sud de la ville et au bord de la Nive<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où l'Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa), espèce menacée et protégée au niveau européen, a trouvé refuge<ref group="M" name="Ansot"/>.

La direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) Aquitaine a sélectionné à l’inventaire général du patrimoine culturel quatre sites et des paysages de la commune. Ainsi, l’ensemble urbain de Bayonne fait l’objet d’une inscription depuis le Modèle:Date-, et le château Lauga et ses abords immédiats depuis le Modèle:Date-. Sur la rive gauche de la Nive, l’allée Lauga est classée depuis le Modèle:Date-, et les pépinières Maymou, au nord de la localité, depuis le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L’allée Lauga est qualifiée de site d’intérêt pittoresque, s’étendant sur Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, tout comme le château du même nom (Modèle:Unité)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le vieux bourg de Bayonne est inscrit à l’inventaire des sites historiques et pittoresques pour plus de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les pépinières Maymou couvrent une surface de près de Modèle:Unité dans le quartier Saint-Étienne. Créées en 1880, elles bénéficient d’un micro-climat proche de celui de l’Asie du Sud-Est ; elles constituent un conservatoire et un centre de production horticole<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Équipements culturels

Vue panoramique de bâtiments à façade blanche se reflétant dans un cours d’eau sous un ciel bleu intense.
Le théâtre Michel-Portal partage le bâtiment de droite avec la mairie.

Scènes

Le théâtre Michel-Portal a reçu, avec la salle Paul-Vaillant-Couturier, à Boucau, le label scène nationale du ministère de la Culture en 1990 et porte donc le nom de Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il est situé place de la Liberté, dans le même bâtiment que l'hôtel de ville.

Outre le complexe Méga CGR, qui propose des films grand public, la localité abrite un cinéma d'art et d'essai de renommée nationale<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l’Atalante, situé dans le quartier Saint-Esprit<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>.

Musées et galeries

Photographie en gros plan d’une maison traditionnelle, formant le coin d'une rue.
La maison dite de Dagourette ou musée basque.
Photographie du premier étage d’un édifice.
Le musée Bonnat-Helleu.

Quatre musées sont à découvrir dans la localité. Le musée basque et de l'histoire de Bayonne propose une collection historiographique et ethnographique consacrée au Pays basque français. Il a reçu en 2003 le label Musée de France. Il est installé depuis 1924 au Petit Bayonne, dans la maison Dagourette, demeure bourgeoise de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle-même protégée par les monuments historiques depuis 1991<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

Le musée Bonnat-Helleu est également situé dans le quartier du Petit Bayonne, dans un bâtiment du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle dû à l'architecte Charles Planckaert. La collection du musée doit son origine à un legs du peintre Léon Bonnat à la ville de Bayonne, en 1891<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Musée des beaux-arts de la commune, il recèle une remarquable collection de peintures, de dessins anciens et de sculptures constituée de 1880 à 1900, et, à la suite de legs successifs, il conserve à l'heure actuelle près de Modèle:Nombre.

Le muséum d'histoire naturelle, également Musée de France, fut fondé en 1856, grâce à un legs de son premier conservateur, Ulysse Darracq<ref group="M" name="Musée">Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir été fermé durant près de Modèle:Nombre, il s'offre de nouveau au public depuis 2010, auquel il propose Modèle:Unité d’expositions permanente et temporaire et Modèle:Nombre du patrimoine naturel régional<ref group="M" name="Musée"/>. Il est situé dans la plaine d'Ansot, sur la rive droite de la Nive.

Le musée du judaïsme bayonnais Suzanne-et-Marcel-Suarès a, lui, ouvert ses portes en 2022. Ce musée retrace l'histoire de la communauté juive à Bayonne depuis son arrivée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et sa relation par exemple avec l'arrivée du chocolat à Bayonne. Il rend aussi hommage à des noms comme René Cassin, né à Bayonne et co-rédacteur de la déclaration universelle des droits de l'Homme, et Marcel Suarès, résistant<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Outre ces quatre musées, quatre autres espaces communaux proposent des expositions temporaires<ref group="M" name="Musée" /> : la médiathèque (sur des thèmes liés à la littérature et à l'écrit<ref>Modèle:Lien web.</ref>), la Poudrière (expositions d'art contemporain), le Centre communal d'action sociale (peintures et photographies d'artistes locaux) et depuis 2015 le DIDAM<ref>Modèle:Lien web</ref> (expositions de photographies).

La ville comporte plusieurs galeries d'art, situées à Saint-Esprit et dans les Grand et Petit Bayonne.

Bibliothèques

La médiathèque municipale comporte deux sites, en centre-ville en face de la cathédrale et dans le quartier des Hauts de Bayonne<ref group="M" name="bibli">Modèle:Lien web.</ref>. La ville accueille également une bibliothèque universitaire et des centres de documentation dans les musées<ref group="M" name="bibli" />.

Patrimoine culturel

Langues

Photographie d'un panneau trilingue indiquant un cours d’eau.
Panneau trilingue sur le pont Marengo.

Les habitants de Bayonne ont parlé le gascon du Moyen Âge jusqu'au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, et on le trouve usité dans tous les textes officiels médiévaux de la ville. La Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte montre ainsi que Bayonne ne fait pas partie de l'aire linguistique basque.

Lors de la création des départements, Bayonne est incluse dans le département des Basses-Pyrénées, devenues Pyrénées-Atlantiques le Modèle:Date-. Ce département est formé de la réunion du Béarn, des provinces basques de Soule, de Labourd et de Basse-Navarre, et d'une mince frange gasconne suivant le cours inférieur de l'Adour, ceci malgré l'opposition des membres du biltzar du Labourd Modèle:Incise, qui avaient déjà refusé que Bayonne Modèle:Incise votât avec eux pour l'élection des représentants aux États généraux. Lors de la dernière séance du biltzar, le Modèle:Date-, consacrant la création d’un district et la disparition dudit biltzar, le délégué Mundutéguy souligne que Basques et Bayonnais réunis dans une instance politique, ne purent s’entendre Modèle:Citation<ref name="Sacx">Maurice Sacx in Modèle:Ouvrage.</ref>.

En faisant de Bayonne le chef-lieu d'un des cinq arrondissements du département nouvellement créé Modèle:Incise la Révolution transforme Bayonne en un centre urbain primordial pour le Pays basque intérieur. Auparavant, les Labourdins et les Navarrais voyaient Bayonne comme une ville portuaire de débouchés pour leurs productions, et se rendaient occasionnellement dans cette cité marchande qui avait été détachée du Labourd par Richard Cœur de Lion en 1177.

La langue basque se développe alors plus significativement à Bayonne, avec l'arrivée de Basques venus de l'intérieur et même du Pays basque espagnol. Elle cohabite longtemps avec la langue vernaculaire de la ville, le gascon dit « maritime », utilisé depuis le Moyen Âge. Ce gascon est un mélange de vocabulaire et de syntaxe du bas-latin avec un substrat euskarien (i.e. basque). Il fut langue officielle, on ne sera donc pas étonné si la toponymie bayonnaise rappelle encore cette époque et cette tradition linguistique où Bayonne parlait officiellement gascon : le pont Mayou, la rue Pannecau, la rue des Graouillats, la rue Pusterle, la rue Passemillon, la rue Gosse, la rue de l'Abesque, le passage des Menouns, sans compter les rues dont les noms anciennement gascons ou basques gasconnisés ont été francisés ou modifiés (rue Charcutière, rue Poissonnerie).

Avec l'inclusion dans le département des Basses-Pyrénées, Bayonne devient le principal centre urbain à la périphérie immédiate du Pays basque. Bayonne tourne de ce fait en partie le dos à la Gascogne avec laquelle elle s'est construite et à laquelle elle doit une partie de son visage actuel. La francisation grandissante au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle marque un recul du gascon à Bayonne qui n'est guère plus compris ou parlé que par une frange assez mince de la population. La même francisation menace le basque, soutenu par l'action de collectifs de défense de la langue et de la culture basques. Les drapeaux gascon et basque continuent ainsi de flotter côte à côte sur la façade de l'hôtel de ville. Des panneaux de signalisation trilingues Modèle:Incise sont visibles dans la commune.

D'après une étude conduite pour le compte du Gouvernement basque, instance exécutive de la communauté autonome du Pays basque en Espagne, il y avait en 2011 8,7 % de bilingues actifs et 6,0 % de bilingues réceptifs en basque dans les trois communes du BAB (Bayonne, Anglet et Biarritz)<ref name="Ve">Modèle:Ouvrage.</ref>. D'après Eguzki Urteaga, citant une étude similaire, Bayonne comptait en 2006 13 % de bilingues passifs et 11 % de bilingues actifs, soit près d'un quart de la population<ref name="Langue">Modèle:Lien web.</ref>. Concernant le gascon, l'étude de 2001 précise pour la même zone un chiffre de 12 % de la population déclarant parler de un peu à bien la langue et 17% déclarant la comprendre<ref>Les langues basque et gasconne à Bayonne en ce début de Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:P. et 3, Modèle:Lien web.</ref>. La répartition des locuteurs de gascon, n'est pas homogène dans la zone considérée, pas plus que pour le basque d'ailleurs, les bilingues actifs de gascon ne représentant à Bayonne que 1 % de la population, la compréhension du gascon étant pour sa part également répartie (17 %)<ref name="Langue"/>. L’Office public de la langue basque (OPLB) a été créé en 2004 à Bayonne. Il propose un projet de politique linguistique en ouvrant des sections d'enseignement bilingue dans le Pays basque<ref name="Sud Ouest">Modèle:Lien web.</ref>.

Musique

La culture musicale à Bayonne offre plusieurs facettes contrastées<ref group="M">Modèle:Lien web.</ref>. En effet si la musique classique s'offre une place de choix dans les programmes grâce aux prestations de l'orchestre régional Bayonne-Côte basque<ref>Modèle:Lien web.</ref> et si la musique traditionnelle est très vivante, représentée en particulier par les interventions des bandas, la scène de la musique populaire moderne est très dynamique, comme le prouve le certificat de naissance de nombreuses formations de rock bayonnaises.

Danse

La pamperruque est une danse ancienne traditionnelle bayonaise<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Philatélie

Deux timbres mettent à l'honneur la ville de Bayonne. Le René-Cassin a été vendu en premier jour d'émission à Bayonne le Modèle:Date-, référencé sous le no 2283 dans la nomenclature Yvert et Tellier<ref name="Timbre"/>. Il fait partie de la série des personnages célèbres. D'autre part, le timbre en l'honneur du chocolat figure une carte de France mentionnant Bayonne 1609 ; il a été émis uniquement en petites feuilles de dix timbres parfumés au chocolat. La feuille a été vendue en premier jour d'émission à Bayonne le Modèle:Date-. Le timbre est référencé sous le no 4361 par Yvert et Tellier<ref name="Timbre">Catalogue Yvert et Tellier, Timbres de France.</ref>.

Gastronomie

Photographie de deux jambons pendus, dans un marché.
Jambon de Bayonne.
Le jambon de Bayonne

Bayonne est souvent associée au jambon du même nom. Aujourd'hui, le jambon de Bayonne est protégé par une IGP<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les principaux critères pour prétendre à l'appellation sont d'une part une sélection assez large de l'aire d'élevage des porcs (Modèle:Nombre dans une zone allant des Deux-Sèvres aux Pyrénées-Orientales) ; transformé dans la vallée de l'Adour, le jambon doit être salé au sel sec dans les salines du bassin de l’Adour ; la période d'affinage est de sept mois au minimum.

Le porc, et en particulier le porc noir, à ne pas confondre avec le porc noir de Bigorre<ref>Modèle:Lien web.</ref>, n'a été introduit dans le Pays basque que dans les années 1960 pour faire face à une grave crise agricole. Le foehn, vent sec de la région, permet lors du séchage de faire pénétrer le sel à l'intérieur du jambon.

En 1672, Louis de Froidour note que les jambons de Soule étaient appelés jambons de Bayonne parce qu'ils étaient exportés par le port de Bayonne<ref group="Note">Louis de Froidour : Modèle:Citation.</ref>,<ref>Louis de Froidour, Mémoires du Pays de Soule, cité par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3.</ref>.

Modèle:Article détaillé

Le chocolat
Photographie d'une moitié de truffe de chocolat noir.
Chocolat noir au piment d'Espelette.

Bayonne est à l'origine de l'introduction du chocolat en France, importé par les Juifs portugais chassés par l'Inquisition, au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. A la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, la ville comptait Modèle:Nobr chocolatiers<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette tradition a perduré, et sept artisans continuent aujourd’hui encore à élaborer localement un chocolat noir qui se distingue par une forte teneur en cacao et un goût amer<ref group="M" name="Gastronomie">Modèle:Lien web.</ref>. L’Académie du chocolat, association militant pour le rayonnement du chocolat de Bayonne, organise chaque année à l'Ascension, la fête de la gourmandise<ref group="M" name="Gastronomie"/>. Modèle:Article détaillé

Personnalités liées à la commune

De nombreuses personnalités ont eu un attachement particulier à la ville de Bayonne, notamment celles appartenant à la liste ci-après (classement par année de naissance) :

  • Henri Grenet, né à Bègles en 1908 et mort à Bayonne en 1995, est un homme politique, maire de Bayonne de 1959 à 1995), et docteur en médecine ;

Modèle:Article détaillé

Modèle:Message galerie 2

Héraldique et logotype

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Logotype

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Insee

Modèle:Références

  • Bases de données nationales

Modèle:Références

Site de la mairie

La référence est notée « M » dans le texte. Modèle:Références

Sources bibliographiques

Modèle:Ouvrage. La référence est notée « DN » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « EG » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « PH » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « PiH » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « FL » dans le texte. Modèle:Références Modèle:Ouvrage. La référence est notée « PR » dans le texte. Modèle:Références

Bibliographie sélective

La bibliographie portant sur Bayonne est riche. Quelques ouvrages peuvent plus particulièrement être consultés, qui permettront au lecteur d'acquérir les notions essentielles. Ils sont cités dans la liste qui suit, qui ne se veut pas exhaustive.

Articles connexes

Modèle:Catégorie principale

Liens externes

Modèle:Liens

Étape précédente
-- Voie de Soulac --
Tarnos
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle

Voie de Soulac - Début de la voie de la Nive
Étape suivante
-- Voie de Soulac --
Saint-Jean-de-Luz
-- Voie de la Nive --
Ustaritz

Autres sources

Modèle:Références nombreuses

Voir aussi

Modèle:Autres projets

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