Saint-Jean-Pied-de-Port
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Saint-Jean-Pied-de-Port (en basque Donibane Garazi) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ville située au confluent de la Nive et du Laurhibar, elle doit son nom à sa situation au pied du col (« port ») de Roncevaux (alt. Modèle:Unité), qui permet de passer au sud des Pyrénées. Ancienne capitale politique et administrative de la Basse-Navarre, elle est aujourd'hui un centre économique, culturel et sportif pour le Pays basque.
La ville est également un centre touristique, accueillant chaque année environ Modèle:Nombre ; nombreux sont ceux qui sont aussi des pèlerins du chemin de Saint-Jacques, dont la ville est une étape importante<ref name="PBVDF">Modèle:Lien web.</ref>. En 2016, elle a été admise à rejoindre l’association des Plus Beaux Villages de France<ref name="PBVDF" />.
Le gentilé basque est Donibandar<ref name="Académie de la langue basque">- Académie de la langue basque</ref> (ou Donibanegaraztar<ref name="Académie de la langue basque"/>). Le gentilé français est Saint-Jeannais.
Géographie
Localisation
La commune de Saint-Jean-Pied-de-Port se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mauléon-Licharre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Uhart-Cize (Modèle:Unité), Ispoure (Modèle:Unité), Ascarat (Modèle:Unité), Lasse (Modèle:Unité), Caro (Modèle:Unité), Saint-Michel (Modèle:Unité), Saint-Jean-le-Vieux (Modèle:Unité), Aincille (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Jean-Pied-de-Port fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays de Cize (Garazi), au sud-est de ce territoire.
Hydrographie
La commune est drainée par la Nive, le Laurhibar, Arzubiko erreka et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
La Nive, d'une longueur totale de Modèle:Unité, naît au pied du Mendi Zar (Modèle:Unité), au-delà de la frontière espagnole, sous le nom de Harpeko erreka, et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Bayonne, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le Laurhibar, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Mendive et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Nive sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Arzubiko erreka, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Gamarthe et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Laurhibar sur le territoire communal, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
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La Nive de Béhérobie.
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Réseaux hydrographique et routier de Saint-Jean-Pied-de-Port
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Nive »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « réseau hydrographique des Nives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Saint-Jean-Pied-de-Port est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-Pied-de-Port, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), prairies (19,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
- Ansa
- Uganga
Voies de communication et transports
Saint-Jean-Pied-de-Port est desservie par la voie de chemin de fer de Bayonne à Saint-Jean-Pied-de-Port et les routes départementales D 933 (ancienne route nationale 133 qui mène à la frontière à Arnéguy, à Modèle:Unité), D 918 (ancienne route nationale 132) et D 401.
Saint-Jean-Pied-de-Port est reliée à Bayonne par la route impériale des Cimes (RD 22), une route aménagée par Napoléon au moment de la guerre d'indépendance espagnole pour des raisons stratégiques.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-Jean-Pied-de-Port est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Nive, le Laurhibar et l'Hartzubiko erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2009, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Saint-Jean-Pied-de-Port est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 43,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom basque de la ville est Modèle:Langue<ref name="Académie de la langue basque"/>, et le nom français Saint-Jean-Pied-de-Port. Le premier élément est identique dans les deux langues : en basque Modèle:Langue signifie saint, Modèle:Langue est l'équivalent de Jean (comparez au russe Modèle:Page h'), et -e est un suffixe locatif. Le deuxième élément, par contre, diffère entre les deux langues : le nom basque fait référence à la région entourant la ville (Modèle:Langue étant le nom basque du pays de Cize), contrairement au nom français qui fait référence à sa situation topographique, au pied du port de Roncevaux (le terme « col » étant traditionnellement peu usité dans les Pyrénées). Au Pays basque, en Soule et en Basse-Navarre plus particulièrement, le mot port est synonyme des pâturages de haute montagne ou de l'estive<ref>Bordes, peuplement et habitat au Pays basque Nord, Michel Duvert, Kobie. Antropología cultural, ISSN 0214-7939, Nº.11, 2004-2005, or. 225-314</ref>. Il faut cependant noter que plusieurs formes romanes du passé emploient une construction similaire au basque, comme la forme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle ci-dessous. La ville est souvent surnommée Garazi, aussi bien en basque qu'en français.
Dans les autres langues environnantes, la ville est appelé Modèle:Langue en gascon, Modèle:Langue en aragonais, et Modèle:Langue en espagnol. Durant la Révolution française la ville a été rebaptisée Nive-Franche (1793) puis Jean-Pied-de-Port (1794).
Saint-Jean-Pied-de-Port est attesté sous les formes suivantes : Imus Pyrenœus (itinéraire d'Antonin<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>), Modèle:Quand, « Saint-Jean est une jolie ville bâtie sur une éminence » (1154, Édrisi<ref name="Édrisi">Géographe arabe du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, traduit par Jaubert ; 2 volumes in-4°, 1837 à 1841</ref>), Via Sancti-Johannis et Johannes-de-Cisera (respectivement vers 1168<ref name="Raymond"/> et Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Bayonne<ref name="Livre d'Or">Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sanctus-Johannes-sub-Pede-Portus, San-Juan-del-Pie-de-Puertos, Sant-Johan-deu-Pe-deu-Port et Sant-Johan-del-Pie-de-Puerto (respectivement 1234<ref name="Raymond"/>, 1253<ref name="Raymond"/>, 1268<ref name="Raymond"/> et 1274<ref name="Raymond"/>, collection Duchesne volumes CX et CXIV<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), Sant-Johan et Sant-Johans (vers 1277 pour les deux formes<ref name="Raymond"/>, guerre de Navarre), Sanctus-Johannes-de-Pede-Portus (1302<ref name="Raymond"/>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sainct-Jean-du-Pied-des-Ports et Sainct-Jean-du-Pied-pres-des-Ports ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:| }} }} pour ces deux formes<ref name="Raymond"/>, Jean Froissart, livre IV), et S-Iean Pié de Port (1650).
Microtoponymie
Ansa, ancien fief vassal du royaume de Navarre, est mentionné en 1863 dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>.
Le toponyme Uganga apparaît sous la forme Gange (1736<ref name="Raymond"/>, registre des baux du chapitre de Bayonne<ref name="Baux Bayonne">Manuscrit de 1736 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
Le toponyme Arrankuntzea est documenté sous les formes porte d'Haraconcia en 1718 et porte d'Haranconcia en 1770<ref name="AVN-SJ">http://amisvn.free.fr/evenements/nuit_patrimoine2006/np2006.php?tem=porte_stjacques La porte et la chapelle Saint-Jacques. Nuit du patrimoine 2006.</ref>.
Histoire
Village de la Gaule Transalpine, sur le territoire des Tarbelles, il fut nommé « Imus Pyrenaeus » par les romains<ref>Dictionnaire universel d'Histoire et de Géographie, éd. Hachette, année 1860, page 875.</ref>.
Fondation et développement au Moyen Âge
Il s'agit d'une bastide édifiée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. « La clef de mon royaume » dira deux siècles plus tard Charles le Mauvais qui, pour ses sujets, était « le Bon ». En se développant, la cité ravit sa primauté à Saint-Jean-le-Vieux. Elle devient la capitale de l'une des cinq divisions du Royaume de Navarre : la Modèle:Langue (c'est-à-dire d'« Outre-cols », vu qu'elle est la seule située au-delà des Pyrénées du point de vue de la cour, basée à Pampelune).
L’un des premiers édifices de la ville fut l'église Sainte Eulalie, élevée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle non loin du gué de la Nive. On peut encore voir son portail roman, bien conservé, sur la façade de la maison de retraite Toki Eder, dans le quartier Ugange. Sur la colline dominant la ville, se dressait le château de Mendiguren, dont il est fait mention dès 1191.
Au pied du château, Sanche VII le Fort, roi de Navarre (né en 1152, roi de 1172 à 1221), construisit au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle une ville fortifiée, entourée de remparts aux portes ogivales, encore visibles de nos jours, ainsi qu'une église, incluse dans le système défensif de la place. Il fut l'un des principaux acteurs de la victoire remportée sur les Almohades en 1212, à Las Navas de Tolosa. Les chaînes représentées sur les armes de la Navarre en perpétuent le souvenir : elles évoquent la fameuse capture du trésor de l'émir.
En 1329, Philippe III de Navarre (1328-1343) lui accorde ses fors, chartes régissant le système administratif progressiste dont s'est dotée la Navarre au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : elle peut organiser en ses murs, foires et marchés, et devient un centre commercial important, étape obligée des voyageurs et des pèlerins de Compostelle sur la route de Pampelune.
Les rois de Navarre y font de fréquents séjours et, fait important, au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, l'évêque schismatique du pape d'Avignon y réside de 1383 à 1388, durant le schisme d'Occident, tandis que celui du pape de Rome administrait l'évêché de Bayonne. (Jean Froissart s'étonna fort de voir les prélats des deux obédiences réunis à Orthez à la même table, celle de Gaston Fébus).
Renaissance et Époque moderne
En 1512, Ferdinand le Catholique enlève la Navarre à ses souverains légitimes, Jean et Catherine d'Albret, qui se réfugient en Béarn. L’armée espagnole franchit les Pyrénées et prend Saint-Jean en Modèle:Date-<ref name="Folio">Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 Modèle:ISBN, En ligne [1] Modèle:Lien archive, consulté le 3 mars 2007</ref>. Le duc d'Albe fait renforcer les défenses du château à partir de septembre.
Dès septembre, une armée française de secours permet à Jean III de Navarre de partir à la reconquête de la Navarre. Saint-Jean-Pied-de-Port devient un enjeu important dans le conflit. La ville passe d'une main à l'autre, non sans subir d'importants dommages.
Jean d'Albret assiège la ville avec Modèle:Nombre en Modèle:Date-, sans réussir à la prendre. La garnison passe ensuite de Modèle:Unité/2, et la ville jure fidélité au roi d’Aragon.
En 1516, Jean d'Albret s’en empare, mais échoue à prendre la citadelle. Battu dans les défilés de Roncevaux, il meurt le Modèle:Date-.
Un nouveau siège est mis devant Saint-Jean-Pied-de-Port le Modèle:Date- par son fils Henri II de Navarre, qui prend ville et château le 15, grâce à l’aide d’une armée française. Mais celle-ci est battue à Noain le Modèle:Date-. Le duc d’Albe fait reprendre la ville, et la garnison périt après un siège de trois semaines. Les Espagnols évacuent la garnison en 1522, avant de reprendre la ville en janvier 1524 lors de l’invasion du sud de la France. Le bâtard d’Albret reprend à nouveau la ville en 1527 pour le roi de Navarre, qui ne la conserve que quelques mois<ref name="Folio"/>.
En 1530, Charles Quint abandonne aux Foix-Albret-Navarre cette ville qui lui semble trop coûteuse à conserver, et en détruit le château. La partie nord de la Navarre devient alors la Basse-Navarre par opposition à la Haute-Navarre. C'est pourquoi Henri IV, lorsqu’il accède au trône, se fait appeler roi de France et de Navarre, titre que ses successeurs portent jusqu’à Charles X.
Durant les guerres de religion, des incidents éclatent entre protestants et catholiques. L’interdiction du culte catholique par Jeanne d’Albret en 1567 provoque la formation d’une ligue en septembre, puis un soulèvement en Modèle:Date-. Refuge des catholiques, la ville est prise par Montgomery le jeudi des Cendres 1570. Deux églises de la ville sont incendiées. Lorsque les catholiques se soulèvent à nouveau, Henri III, à quinze ans, les bat et les refoule en Espagne, avant de promettre à Saint-Jean de ne pas imposer le culte protestant<ref name="Folio"/>.
Révolution française
En mars 1789, réunis à Saint-Jean-Pied-de-Port, les États de Navarre, considérant que la Navarre n’est pas une simple province française, refusent d’envoyer des députés aux États généraux. Lors d'une session en juin, ils envoient néanmoins quatre députés, aux mandats très stricts, dont le respect de leurs fors. Cela reste vain : ceux-ci sont abolis dans la nuit du Modèle:Date. La Basse-Navarre, avec les deux autres provinces du Pays basque nord, est rattachée au Béarn pour former le département des Basses-Pyrénées<ref name="Folio"/>.
La loi du Modèle:Date-<ref name="Veyrin">Modèle:Ouvrage, page 185</ref>, qui détermina un nouveau paysage administratif de la France en créant des départements et des districts, décida de la naissance du département des Basses-Pyrénées en réunissant le Béarn, les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache, et les trois provinces basques françaises. Pour ces dernières, trois districts furent créés : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz, qui remplaça le bailliage du Labourd. Le siège d'Ustaritz fut transféré presque immédiatement à Bayonne. Son directoire incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Jean-Pied-de-Port s'appela Nive-Franche, Ustaritz devint Marat-sur-Nive (d’après Marat), Itxassou Union, Arbonne Constante, Saint-Étienne-de-Baïgorry Thermopyles (d’après la bataille des Thermopyles), Saint-Palais Mont-Bidouze, Louhossoa Montagne-sur-Nive, Saint-Jean-de-Luz Chauvin-Dragon, Ainhoa Mendiarte et Souraïde Mendialde.
En 1790, le canton de Saint-Jean-Pied-de-Port comprenait les communes actuelles à l'exception d'Ainhice-Mongelos et dépendait du district de Saint-Palais.
Les guerres de la Révolution et de l'Empire épargnent la ville. Cependant en 1793, début de la guerre entre la Convention et l'Espagne, la place forte, rebaptisée Nive-Franche, joue un rôle important dans la défense du territoire, notamment avec les chasseurs basques.
En 1813, la contre-attaque des armées napoléoniennes commandées par Soult pour tenter de délivrer Pampelune, assiégée par Wellington et ses alliés, part de Saint-Jean-Pied-de-Port. Elle se solde par un échec, la France est envahie. Le général espagnol Mina est chargé de faire le siège à distance de la ville qui ne se rend qu'à Louis XVIII, après l'abdication de [[Napoléon Bonaparte|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]].
Le chemin de fer qui arrive en 1889, désenclave la cité mais ne parvient pas à compenser le déclin démographique du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
-
Saint-Jean-Pied-de-Port autrefois.
-
Partie de pelote.
-
La gare de Saint-Jean-Pied-de-Port.
-
La Nive Saint-Jean-Pied-de-Port en 1843, par Eugène de Malbos.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune appartient à sept structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté de communes de Garazi-Baigorri ;
- le SIVOS de Garazi ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat mixte du bassin versant de la Nive.
Saint-Jean-Pied-de-Port accueille le siège du SIVOS de Garazi, ainsi que ceux du syndicat intercommunal d'assainissement Ur Garbi et du syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port.
Jumelages
- Modèle:Jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>
- Modèle:Jumelage<ref>Modèle:Lien web.</ref>
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune dispose de quatre écoles : l'école élémentaire publique, l'école maternelle publique, l'école primaire privée Garaziko Ikastola et l'école primaire privée Sainte-Marie<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Saint-Jean-Pied-de-Port%20%2864%29}}.</ref>. L'école Garaziko Ikastola propose un enseignement basque par immersion alors que les trois autres écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1 Modèle:Lien archive[commune]=5&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0</ref>.
La commune dispose également de deux collèges, l'un public (collège de la Citadelle) et l'autre privé (collège Saint-Jean-de-Mayorga) ainsi que d'un lycée d'enseignement général et professionnel public (lycée de Navarre) et d'un lycée agricole privé (lycée Frantses-Enia).
Sports
- Le Football Club de Garazi<ref>Le Football Club de Garazi sur le site de la commune</ref> (F.C. Garazi) est un club de football fondé en automne 1977. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port.
- L'Union sportive Garazi est un club de rugby à XV créé en 1963, représentation la ville de Saint-Jean-Pied-de-Port. Il disparaît en 2003.
- L'Union sportive Nafarroa est un club de rugby à XV créé en 2003, né de la fusion de l'US Garazi de Saint-Jean-Pied-de-Port et de l'US Baigorri de Saint-Étienne-de-Baïgorry. Son siège social est basé à Saint-Jean-Pied-de-Port<ref>Modèle:Lien web.</ref> et son siège annexe à Saint-Étienne-de-Baïgorry. Une section féminine de handball est depuis venue compléter l'offre sportive de ce club<ref name="Nafarroa">Équipements sportifs sur le site de la commune</ref>.
Économie
La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Saint-Jean-Pied-de-Port est également un haut lieu du tourisme en pays basque intérieur, par son attrait propre, mais aussi par le fait qu'elle se trouve sur la principale voie routière régionale de communication avec l'Espagne (frontière à 7 km) à Arnéguy. La ville est accessible en autocar, par l’entreprise Le Basque Bondissant qui propose des excursions en aller retour tous les jours depuis Bayonne et St Jean de Luz.
Culture locale et patrimoine
Pèlerinage de Compostelle
La commune se trouve sur trois chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, confondus depuis Ostabat et se poursuivant vers Roncevaux et, de là, à Saint-Jacques-de-Compostelle. Saint-Jean-Pied-de-Port est également située sur la voie de la Nive, une variante du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle suivie par les pèlerins qui, de Bayonne, recherchaient à gagner le Camino navarro avant sa traversée des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.
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Accueil des pèlerins.
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Enseigne sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle
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Refuge pour les pèlerins.
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Sacs de pèlerins.
Arrivés, au nord, par la chapelle de la Madeleine, les pèlerins pénétraient dans la ville haute par la porte Saint-Jacques, puis suivaient la rue d'Espagne jusqu'au pont enjambant la Nive. Là, deux itinéraires s'offraient à eux pour gagner Roncevaux : celui du port de Cize, qui suit le tracé de l'antique Iter XXXIV de l'Itinéraire d'Antonin reliant Bordeaux à Astorga, ou celui plus facile qui rejoint le col de Roncevaux (puerto de Ibañeta en espagnol) par Valcarlos, située dans la vallée de la Nive, où Charlemagne établit jadis son camp, avant de voler au secours de Roland, à Roncevaux.
Au Moyen Âge, la route du col de Cize était la plus fréquentée, même si l'ascension de ce « mont remarquable », aux dires d'Aimery Picaud, n'était pas de tout repos : « Pour le franchir, il y a huit mille à monter et autant à descendre. [...] Celui qui en fait l'ascension croit pouvoir, de sa propre main, toucher le ciel. »
Dans son guide du Pèlerin, Aimery Picaud donne ces précisions sur la région : Modèle:Citation
Il nous parle aussi des percepteurs du péage : Modèle:Citation
Patrimoine militaire
La citadelle de Mendiguren
La citadelle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, munie de quatre bastions, fut édifiée en 1625-1627 par Pierre de Conty de La Mothe d'Argencourt<ref group="Note">D'après les plans d'Antoine de Ville.</ref>, puis reprise en 1640-1648 par Nicolas Desjardins. Son mur ouest comprend des casemates d’artillerie construites dans les années 1540 ou 1550, afin de s’assurer de la fidélité de la ville. De 1686 à 1700, l’ingénieur François Ferry y effectue des travaux supplémentaires : constructions de casernements et quelques défenses supplémentaires, sur les instructions de Vauban. Quelques améliorations mineures, dans la continuité du projet initial, furent apportées jusqu’en 1728. Le Modèle:S mini- ne modifie pratiquement pas cette citadelle, qui est un exemple bien conservé et exceptionnel de l’architecture militaire telle qu’on l’entendait en France, dans la première moitié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Folio"/>.
Une rampe d'accès permet de l'atteindre. De la demi-lune ouest, le panorama s'ouvre sur la ville et le bassin de Cize. Récemment restaurée, la citadelle fournit un bel exemple du système défensif des places fortes bastionnées : fossés, remparts flanqués de bastions, caponnières, bouches à feu, ponts dormants, ponts levis et herses, et dotées des aménagements spécifiques d’une place de montagne sur un emplacement exigu.
La forteresse, occupée par un collège, ne peut être visitée. Autour de la cour intérieure et contre le rempart, construit au-dessus de casemates souterraines voûtées, se serrent les casernes, le pavillon du gouverneur et sa chapelle, les magasins à poudre et le puits.
Patrimoine civil
- Porte Arrankuntzea dite « Saint-Jacques » et les remparts de la ville haute<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>.
- On pénètre dans la cité par la porte Saint-Jacques, anciennement Arrankuntzea, ouverte dans les remparts du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, améliorés en 1680 sous Vauban par le chevalier Deville qui bâtit la citadelle sommitale. On lui associe le nom de l'ancienne porte Saint-Jacques située plus bas sur une deuxième ligne d'enceinte<ref name="AVN-SJ"/>.
- Du pont Neuf, on peut admirer tout à loisir les maisons anciennes baignant dans la Nive, avec leurs balcons de bois, le vieux pont Notre-Dame et les contreforts de l'église se détachant sur le rideau des arbres qui couvre la colline escarpée de la citadelle.
- Rue de la Citadelle
- La pente raide de la rue de la Citadelle, bordée de façades en grès rose, parfois alternées de grès gris. Les pierres dessinent encore les encadrements des anciennes échoppes, serrées les unes contre les autres et abritées sous les auvents protecteurs. Les linteaux de porte ciselés arborent, entre des motifs décoratifs, le nom de la maison, la date de sa construction, le nom des premiers propriétaires et parfois même leur profession. Le promeneur attentif peut y lire l'histoire de certaines familles de la ville.
- Au n° 3<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> se dresse une maison de maître datant de 1866.
- Au n° 6 se trouve la maison Andragnés ou Seindurenia, datant de 1654.
- Au n° 8<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, se trouve une maison dont la restauration date de 1741.
- Au n° 18 le linteau de la maison porte l'inscription : « Ioannes Diriberry et Louise Duhalde, maître et maîtresse de la maison de Londresena 1722 ».
- Au n° 31<ref>Modèle:Base Mérimée</ref> la maison date de 1633.
- Au n° 32 la maison Arkanzola<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, datée de 1510, se signale par son étage à pans de bois et à remplage de brique en arêtes de poisson. C'est la maison natale de Jean de Mayorga (1538 - 1570), bienheureux, jésuite, martyr assassiné près des îles Canaries par des calvinistes<ref>nominis.cef.fr Nominis : Bienheureux Jean de Mayorga.</ref>.
- Plus loin, au n° 33, se trouve la maison natale de Charles Floquet.
- Au n° 39, la maison à encorbellement connue sous le nom de « maison des Évêques », ou maison Laborde<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> laisse apparaître un moellon portant en relief la date de 1584, indiquant une reconstruction puisque le dernier des trois évêques schismatiques de Saint-Jean-Pied-de-Port rejoignit Bayonne en 1418. Le jardin de cette maison communique avec la prison des Évêques<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, servant aujourd'hui de musée.
- La rue s'achève à la porte Saint-Jacques, que les pèlerins venant d'Ostabat empruntaient pour entrer en ville.
- La porte Notre-Dame
- Curieusement ouverte dans le clocher de l'église, elle donne d'un côté sur la rue de la Citadelle, de l'autre sur le pont Notre-Dame. Sa herse et ses impressionnants vantaux de bois sont bien conservés.
- Au-dessus de la porte est nichée une copie de la Vierge à l'Enfant qui, lors des guerres de Religion, trouva refuge en Haute Navarre et ne fut jamais restituée.
- Le pont Notre-Dame
- Également appelé pont Sainte-Marie, cet ouvrage fut construit sur le gué qui menait à l'église, dit « romain », en réalité médiéval et restauré en 1634.
- La rue d’Espagne par où repartaient les pèlerins
- Ses auvents, larges et richement sculptés, annoncent déjà l'Espagne toute proche ; des linteaux portent des inscriptions originales et parfois même des enseignes de métiers ciselées dans la pierre (maisons de serrurier au n° 30 et de barbier au n° 45).
- Au n° 9<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, des têtes et des virgules ornent les poutres et une inscription indique sur le linteau « 1789 Le Froment Ft a 15l » : le froment fut à 15 livres (sous-entendu la conque).
- La maison des États de Navarre, maison de maître appelée Mendiri, au n° 23<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>, possède deux portes en plein cintre et un écusson martelé, elle date de 1610. C'est ici qu'eut lieu la dernière session des États de Navarre du 19 au Modèle:Date-.
- La maison Mansart<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>
- Situé sur la place du Marché, ce vaste hôtel de style Louis XIV, à la façade classique et symétrique, abrite l’hôtel de Ville. Majestueux, il est construit en pierre de taille et percé à l'étage par six grandes fenêtres à croisées de pierre. De belles lucarnes s'ouvrent dans le grand toit d'ardoises. Face à lui se dresse un pan de la muraille qui enserre la vieille ville. La partie inférieure, du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, en pierres bien appareillées, a été surélevée tardivement par une maçonnerie plus grossière sur laquelle apparaissent des meurtrières ainsi que d'élégantes échauguettes et bretèches.
- La maison de maître Etxehandia<ref>Modèle:Base Mérimée</ref>, au 8 avenue Renaud, date de 1645.
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La prison des évêques.
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Maison Arkanzola.
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Maison natale de Charles Floquet.
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Chemin de ronde des fortifications : 269 marches.
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Saint-Jean-Pied-de-Port, vue depuis la citadelle.
Patrimoine religieux
- L’église, anciennement Notre-Dame du Bout du Pont est actuellement église de l'Assomption-de-la-Vierge<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- La porte de Navarre conduit au parvis de l'église. Sur la gauche, un escalier mène au chemin de ronde que l'on peut emprunter sur la quasi-totalité du rempart de la rive droite de la Nive et d'où l'on découvre une vue magnifique sur le bassin du pays de Cize. Près du pont, la maison qui jouxte le clocher a abrité durant des siècles l'hôpital Sainte-Marie. L'église et l'hôpital faisait partie du même ensemble, selon une architecture hospitalière classique (voir l'hôpital de Pons en Charente-Maritime). Ces hôpitaux médiévaux étaient ouverts à tous, « pauvres, passants, pèlerins ». Il est inexact de dire qu'ils étaient construits pour les pèlerins de Compostelle.
- En face se dresse le mur-pignon triangulaire de Notre-Dame-du-Bout-du-Pont avec son oculus. Le tympan a été martelé pendant les guerres de Religion ou pendant la Révolution française. La partie supérieure du portail a été Modèle:Référence nécessaire restaurée.
- Bâtie en style gothique rayonnant sur des bases romanes, l'église présente une nef à deux bas-côtés, deux étages de tribunes, des piliers élancés, sans autre décor que la recherche de la ligne et un chœur polygonal. Elle possède un portail et des chevets ogivaux, une abside à cinq pans.
- L'église possède également un orgue datant du milieu du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et dont le facteur fut Vincent Cavaillé-Coll. Il est composé de deux claviers (grand orgue et récit) et d'un pédalier. Il fut l'objet d'une restauration de 2002 à 2004 et, à cette occasion, il fut surmonté de la statue de saint François-Xavier, patron de la Navarre.
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L'église de l'Assomption depuis la rue d'Espagne.
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L'église de l'Assomption depuis les rives de la Nive.
Saint-Jean-Pied-de-Port au cinéma, à la télévision et à la radio
- 1968 : Gorri le diable (écrit par Jacques Celhay), feuilleton télévisé de Pierre Neurrisse et Jean Goumain
- 2005 : Saint-Jacques… La Mecque, film de Coline Serreau
- 2008 : Les derniers jours du monde, film des frères Larrieu
- 2010 : The Way, la route ensemble, film de Emilio Estevez avec Martin Sheen.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale
nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Juan Huarte de San Juan, né en 1530 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1588 à Linares, est une médecin et philosophe espagnol ;
nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Claude-Anne de Rouvroy (° Modèle:Date - château de La Faye, Villexavier † Modèle:Date - Pampelune), duc de Saint-Simon, gouverneur des ville et citadelle de Saint-Jean-Pied-de-Port (Modèle:Date) ;
- Henri Fargues, né en 1757 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1804 à Auteuil, est un homme politique français ;
- Raymond Larrabure, né en 1797 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1875 à Argagnon, est un homme politique français ;
nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Charles Floquet, né en 1828 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1896 à Paris, est un homme politique français ;
- Jean Barbier, né en 1875 à Saint-Jean-Pied-de-Port et décédé en 1931 à Saint-Pée-sur-Nivelle, est un prêtre et écrivain basque d'expression navarro-labourdine ;
- Jean-Baptiste Pétré, (Saint-Jean-Pied-de-Port, 1896-1959), Résistant, chef régional de l’Armée Secrète à Marseille<ref>Modèle:Lien web</ref>.
nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
- Pierre Duny-Pétré (pseudonyme : Piarres Hegitoa), écrivain basque (Saint-Jean-Pied-de-Port, 1914-2005)
- Michel Inchauspé, né en 1925 à Saint-Jean-Pied-de-Port, est un homme politique et un banquier français ;
- Bernard Housset, né en 1940 à Saint-Jean-Pied-de-Port, évêque de La Rochelle et Saintes ;
- Antton Luku, né en 1959 à San Francisco (USA), écrivain et homme de théâtre.
- Txetx Etcheverry, né en 1964 à Saint-Jean-Pied-de-Port, militant écologiste.
Héraldique
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage
- René Cuzacq, Saint-Jean-Pied-de-Port en Basse-Navarre, l'histoire et l'archéologie (1966)
Articles connexes
- Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
- Camino francés
- Camino navarro
- Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
- Chemins de Compostelle
Liens externes
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Autorité
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Bases
- Site de l'office de tourisme
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} caminodesantiago.consumer.es Camino de Santiago : Etapa 1 de Saint Jean Pied de Port a Roncesvalles
- Visite de Saint-Jean-Pied-de-Port : https://saint-jean-pied-de-port-plus-beau-village-de-france-64.webself.net/accueil
Notes et références
Notes
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Cartes Modèle:Références