Ostabat-Asme
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Ostabat-Asme Modèle:API-fr est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle a été créée par la réunion des communes d'Ostabat et d'Asme.
Géographie
Localisation
La commune d'Ostabat-Asme se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> à Modèle:Unité par la route de Pau (Modèle:Unité à vol d'oiseau)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité de Bayonne (Modèle:Unité à vol d'oiseau)<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Saint-Palais (Modèle:Unité à vol d'oiseau)<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton du Pays de Bidache, Amikuze et Ostibarre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Palais<ref name=meta/>.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Arhansus (Modèle:Unité), Juxue (Modèle:Unité), Larceveau-Arros-Cibits (Modèle:Unité), Orsanco (Modèle:Unité), Lantabat (Modèle:Unité), Uhart-Mixe (Modèle:Unité), Bunus (Modèle:Unité), Larribar-Sorhapuru (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Ostabat-Asme fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays d’Ostabarret (Oztibarre), à l’est de ce territoire<ref>Nafarroa Beherea : toponymes (noms de lieux) sur le site de l'Académie de la langue basque.</ref>.
Géologie, sismicité
La partie sud de la région est constituée de flyschs bleus du Crétacé supérieur, très épais (plusieurs kilomètres) et à fort pendage avec des dépôts alluvionnaires (sables et argiles surmontés de limons) du quaternaire<ref>Modèle:Lien web</ref> le long de la Bidouze<ref name="Comagg"/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. La partie nord est faite de flysch à silex. À la limite des deux une faille est visible près d'Harambeltz<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ce type de terrain est peu propice aux captages d'eau, inexistants sur la commune qui est alimentée par les sources Zahagui et Hastokia à Hosta et Ur Belcha à Musculdy<ref>Modèle:Lien web</ref> dépendantes du massif karstique des Arbailles.
La région est située en zone sismique 4<ref>Modèle:Lien web</ref> correspondant à un risque moyen. L'évènement récent (depuis 1980) le plus important s'est produit en 2008. Situé à 5 km de profondeur, sa magnitude était ML=2,6<ref>Modèle:Lien web</ref>, donc trop faible pour être ressenti.
Hydrographie
La commune est drainée par la Bidouze, l'Harambeltzko erreka (ruisseau d'Harambelz), l'Ithurriberriako erreka (ruisseau Ithuriberria), le Bersaitsko erreka (ruisseau Bersaita), le Laxagaco erreka (ruisseau de Laxague), le Carrica çarreco erreka (ruisseau d'Asme), et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>,<ref name="Comagg">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La Bidouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aussurucq dans le massif des Arbailles et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Anglet », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- les « landes, bois et prairies du bassin de la Bidouze » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Ostabat-Asme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,1 %), forêts (27,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25 %), prairies (6,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>.
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle)<ref name="Cassinicarte" group=Carte/>, la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web. Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
-
Hameau d'Harambels (site protégé<ref name="Comagg"/>). -
Château de Latsaga et cimetière de l'église Saint-Jean (site protégé<ref name="Comagg"/>).
- Burguzaharia, lieu hypothétique de l'ancienne cité romaine de Carasa<ref name="Buffieres"/> ;
- Asme Chilo, un ensemble de fermes au sud de la commune<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref> ;
- Gasteluzahare, sommet de colline où a existé un oppidum ;
- Harambels, lieu d'un ancien prieuré-hôpital dont subsiste le prieuré ;
- Irizola, l'ancienne ville basse du Moyen Âge où se trouvaient les hôpitaux Saint-Antoine (Ospitalia) et Ospital Zaharre ainsi que l'église Saint-Antoine, tous disparus<ref name="patrimoine"/>,<ref name="Raymond"/> ;
- Latsaga, où se trouve le château près duquel existait l'église Saint-Jean<ref name="patrimoine" />,<ref group=Carte name="Cadastre"/>, détruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name=Latsaga/>, dont subsiste le cimetière ;
- Markotegia, comportant un pont sur la Bidouze près duquel on trouvait le moulin de Fallot<ref group=Carte name="Cadastre"/> ;
- Sainte-Catherine, situé entre Irizola et Harambelz, où se trouvaient l'hôpital et la chapelle Sainte-Catherine du Désert (ou du Sinaï)<ref name="Cassinicarte" group=Carte/> détruits durant la période révolutionnaire<ref name="Laborde">Modèle:Ouvrage</ref>.
Voies de communication et transports
Ostabat-Asme est desservie par la route départementale D 933 entre Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port, la D 508 vers Lantabat via le col d'Ipharlatze et la D 602 vers Juxue.
Il existe une ligne de bus sur la D 933.
La gare TER la plus proche est celle de Saint-Jean-Pied-de-Port à Modèle:Unité (ligne Saint-Jean-Pied-de-Port - Bayonne).
La gare TGV la plus proche est celle d'Orthez à Modèle:Unité (ligne Tarbes - Paris Montparnasse).
L'aéroport le plus proche est celui de Biarritz à Modèle:Unité.
94,9 % des ménages ont au moins une voiture et 51,9 % en ont deux ou plus en 2018<ref name="INSEE">Modèle:Lien web</ref>.
Les transports utilisés en 2018 pour se rendre au travail sont les suivants<ref name="INSEE"/> :
pas de déplacement | 26,7 % |
marche, roller, patinette | 4,7 % |
vélo (y compris VAE) | 0 |
2 roues motorisées | 1,2 % |
voiture | 67,4 % |
transport en commun | 0 |
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Ostabat-Asme est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Bidouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2007, 2008, 2009 et 2014<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Ostabat-Asme est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Mentions anciennes
- Le toponyme Ostabat apparaît sous les formes Ostebad (1167<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, cartulaire de Sorde, page 45<ref name="Sorde">Cartulaire de l'abbaye Saint-Jean de Sorde, publié par extraits dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Ostavayll (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, collection Duchesne volume CXIV, feuillet 161<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), Aussebat (1243<ref name="Raymond"/>, rôles gascons), Ostasvaylles (1350<ref name="Mérimée"/>), Ostabailles (1383<ref name="Raymond"/>, titres de la Camara de Comptos<ref name="Camara">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda - Diccionario de Antiguedades del reino de Navarra ; 1840 ; Pampelune</ref>), Ostavayt (1413<ref name="Mérimée"/>), Sent-Johan d'Ostabat (1469<ref name="Raymond"/>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Ostabag et Hostabat (1472<ref name="Raymond"/> pour ces deux formes, notaires de Labastide-Villefranche, no 2, feuillet 22<ref>Notaires de Labastide-Villefranche - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Nostre-Done de l'espitau d'Ostabat (1518<ref name="Raymond"/>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne"/>).
- Le nom français actuel est une francisation du nom occitan Modèle:Langue, et n'a pas pour origine le nom basque. D'après Philippe Veyrin<ref>Modèle:Ouvrage, page 216</ref>, bat provient du gascon Modèle:Langue Modèle:MSAPI et signifie « val » ; Ostabat signifie donc « vallée de Hosta ».
- Le toponyme Asme apparaît sous les formes Azpun jauregui (1350<ref name="Mérimée">Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice d'inventaire général du patrimoine culturel</ref>), Azpe (1413<ref name="Mérimée"/>) et Azme (1481<ref name="Raymond"/>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne"/>).
- Jauréguy était un fief vassal du royaume de Navarre, cité dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863<ref name="Raymond"/>.
Graphie basque
Son nom basque actuel est Izura-Azme<ref name="Académie de la langue basque">- Académie de la langue basque</ref>.
Histoire
La région est peuplée à l'époque protohistorique comme en témoignent les vestiges d'une enceinte fortifiée (gaztelu zahar) à cheval sur les communes d'Ostabat, de Larceveau et Lantabat<ref name=protohistoire/>, ainsi que de nombreux tumulus<ref name="Comagg"/>,<ref name="Tumulus"/>. Il existe quelques traces de peuplement au Néolithique<ref name="Comagg"/>.
L'endroit, situé dans le pagus de Cize<ref name=Raymond_2>Modèle:Article</ref> et peuplé par les Tarbelles, se trouvait sur la voie romaine Bordeaux-Astorga, décrite par l'itinéraire d'Antonin. On en trouve quelques traces qui permettent de la situer. Le tracé adopté était Larceveau Chahara - Asme Burguzaharia<ref group=Carte name="Cadastre">Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Note>Lieu-dit nommé Burguzahar sur le cadastre napoléonien.</ref> - Ostabat - Harambeltz, qui correspond approximativement au chemin de Saint-Jacques. Peut-être Asme constituait-il l'étape nommée Carasa (ou Carassa)<ref name="Buffieres">Modèle:Ouvrage</ref>. La route Ostabat-Saint-Palais empruntait ce chemin jusqu'au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Article</ref>.
Ostabat est vraisemblablement créé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et appartient à Arnaud Ier Garcia, seigneur de Mixe et d'Ostabarret, fief vassal du duc d'Aquitaine. Ses possessions sont dévolues au royaume de Navarre en 1196<ref name="Jaurgain">Modèle:Ouvrage</ref>. Il partage ses biens pour apanager son fils Garcie Arnaud des baronnies de Luxe, Lantabat et Ostabat<ref name=Orpustan>Modèle:Article.</ref>, lequel rendra hommage au roi en 1226.
Le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est l'époque d'un conflit territorial du roi de Navarre avec la couronne anglaise auquel se superpose une lutte entre les Luxe et les Agramont<ref group=Note>Les seigneurs de Luxe et ceux de Gramont sont cousins. Leur rivalité sera arrêtée par l'intervention de Charles II de Navarre en 1385. La chapelle Saint-Antoine de Musculdy est construite à cette occasion. Les affrontements reprendront ultérieurement, en particulier lors des guerres de religion entre les Luxe catholiques et les Gramont protestants.</ref>. En 1266 une guerre brève éclate où Ostabat participe comme arsenal et camp militaire<ref name=Goyhenetche1/>.
Le village devient une étape importante du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle car il est à la confluence de trois des chemins jacquaires majeurs<ref name=Urrutibehety/>. Il acquiert de l'importance au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avec de nouveaux arrivants. La ville neuve (iriberri), de type bastide<ref name="Laborde"/>,<ref group=Note>La ville a la forme d'un quadrilatère de 150 m sur 100 m, avec rue médiane, deux rues parallèles de part et d'autre, les croisements étant à angles droits.</ref>, est peuplée par l'octroi du for de Morlaàs et une enceinte est créée par Pierre-Arnaud II, seigneur de Luxe, Lantabat et Ostabat<ref name=Atlas>Modèle:Lien web.</ref>. Les remparts, contrevenants au for de Navarre<ref group=Note>Le For Général de Navarre de 1238 édicte les relations entre le roi de Navarre et ses vassaux.</ref>, sont rapidement démantelés en 1228 sur ordre de Sanche le Fort. Il n'en reste aujourd'hui qu'un simple vestige.
Au recensement fiscal de 1350 on compte 68 feux à Ostabat dont une vingtaine d'auberges dont témoignent les noms de famille des propriétaires<ref name=Orpustan/>, deux hôpitaux, trois églises et deux prieurés-hôpitaux financés par un péage<ref name=Urrutibehety/>. Celui d'Harambeltz, créé au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'écart du bourg, existe encore. À ce moment Asme compte 21 feux<ref name=Goyhenetche1/>.
Cette période profite au village : en 1236 Thibaut Ier de Navarre autorise l'accès aux moulins royaux de Saint-Jean-Pied-de-Port<ref name=Goyhenetche1/> et quelques décennies plus tard Charles II de Navarre concède le droit de tenir marché<ref name=Atlas/>.
La région est ultérieurement sévèrement touchée par la peste noire. Le recensement<ref>Recensements cités par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.</ref> à caractère fiscal de 1412-1413, réalisé sur ordre de Charles III de Navarre<ref>Transcrit et publié par Ricardo Cierbide, Censos de población de la Baja Navarra, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1993</ref> montre une diminution par deux du nombre de feux à Ostabat (37 contre 68 en 1350) et Asme (10 contre 21). Celui de 1551 des hommes et des armes qui sont dans le présent royaume de Navarre d'en deçà les ports<ref>Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, E 575, transcrit par Louis Baratchart dans Les amis de la vieille Navarre, janvier 1995, pages 44-54</ref>, révèle une démographie renouvelée avec 33 feux à Asme.
En 1512 Ferdinand le Catholique conquiert la Navarre dont les nobles, parmi lesquels figure Jaime de Laxague<ref name=Latsaga/>, font acte de soumission le 5 juin 1513 à Ostabat. Les états de Navarre sont réunis le 14 juin 1514 également à Ostabat, complétant provisoirement la réunification de la Basse-Navarre avec la soumission des nobles encore insoumis comme Jean III de Luxe, baron d'Ostabat<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Après la reconquête partielle de Jean III de Navarre les armées de Charles Quint, sous le commandement de Philibert de Châlon, incendient le village en 1523<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 1515 Ostabat obtient le titre de « ville », lui conférant les capacités juridiques en tous domaines et le droit de représentation aux États. Ces droits disparaissent ultérieurement, sans doute à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Afin de rétablir la prospérité commerciale d'autrefois, Henri III de Navarre et IV de France concède à Ostabat une foire annuelle et le droit d'édifier une halle pour un marché bimensuel ainsi qu'une foire annuelle, comme « principale ville de commerce et de passage de notre dit Royaume de Navarre et Pais souverain de Béarn »<ref name=Atlas/> en compensation de « la ruine par l'armée espagnolle, tellement que depuis elle ne s'est pas remise comme avant ».
À partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle le pèlerinage de Compostelle décline. Les derniers prieurés-hôpitaux avec leurs donats, parmi lesquels celui d'Harambels, disparaissent en novembre 1784 par lettre patente de Louis XVI<ref name="Urrutdonat"/>. Cette période correspond au retour à un environnement rural.
En 1790 les communes d'Ostabat et d'Asme sont intégrées au canton de Larceveau, dans le district de Mont-Bidouze (nom révolutionnaire de Saint-Palais). La Révolution française est mal accueillie dans la région. En 1795 le curé d'Ostabat et le vicaire d'Harambeltz, réfractaires, sont déportés<ref name=Haristoy>Modèle:Ouvrage</ref>.
La commune est créée le Modèle:Date-<ref> Loi du 13 juin 1841 (Bulletin des lois de la République française).</ref> par la réunion des communes d'Ostabat et d'Asme, à l'instar de nombreuses communes des Basses-Pyrénées dans la période 1841-1842.
La Première Guerre mondiale entraîne une hécatombe d'hommes jeunes puisque 14 d'entre eux meurent. Cela représente environ un quart des hommes de la tranche 21-49 ans susceptibles de porter une arme<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Lors de la seconde guerre mondiale la France est coupée en deux par la ligne de démarcation qui suit la RN133 qui coupe la commune en deux parties. La majorité des habitations sont en zone occupée. Au cours de cette guerre huit jeunes hommes meurent lors de la Libération.
Héraldique
Le blason est celui des Salaberri de la salle d'Ostabat<ref name=Armorial>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Blasonnement
Personnalités liées à la commune
- Pées de Laxaga (Laxague), qui accompagne Thibaut II de Navarre à la huitième croisade avec Louis IX en 1270. Il est mentionné dans divers actes<ref name=Latsaga/> dont un concernant le prieuré-hopital de Harambeltz en 1249<ref name="Urrutdonat">Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name="Jaurgain"/>.
- Pes de Laxague (1320 - 29 mai 1393) est au service de Charles II puis de Charles III de Navarre. Il participe à la bataille de Cocherel (1364), commande une compagnie de Navarre en Albanie lors de la prise de Durazzo (1376), à la campagne d'Italie pour l'antipape Clément VII et aux campagnes du roi de Castille en 1384 et 1385 contre Jean Ier (roi du Portugal). Il devient chevalier, puis ricombre et enfin chambellan et mène des ambassades auprès de Jean Ier de Castille (1387), du roi de France Charles VI (1388-1389) et de Mathieu de Foix-Castelbon, vicomte de Béarn (1392). Il fait construire le château de Latsaga à Asme où il décède. Il est inhumé dans sa chapelle de l'église Saint-Jean.
- Dominique Elichiry (5 avril 1882 - 24 janvier 1956), Juste parmi les nations<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- Pierre Jauréguy, né le Modèle:Date- à Ostabat et mort le Modèle:Date- à Arancou<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est un vétérinaire et un joueur de rugby, détenteur de quatre sélections en équipe de France.
- Son frère, Adolphe Jauréguy, né le Modèle:Date- à Ostabat et mort le Modèle:Date- à Saint-Jean-Pied-de-Port, fut sélectionné à trente-et-une occasions en équipe de France. Il fut également vice-champion olympique en 1920 et vainqueur des Jeux lnteralliés en 1919.
- Marcel Mendiharat-Pommies, né à Ostabat en 1914 et mort en 2007, est un évêque catholique français, évêque de Salto (Uruguay) de 1968 à 1989.
Politique et administration
Municipalité
Pour la période antérieure à 1841 les maires d'Ostabat et les maires d'Asme sont donnés dans les articles correspondants.
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
Ostabat-Asme appartient à six structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
- le syndicat d'adduction d'eau potable (SIVU) de l'Ostabarret ;
- le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port ;
- le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque ;
- le syndicat pour le fonctionnement des écoles d'Ostabarret.
Population et société
Démographie
Avant 1841
Les communes sont séparées.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ostabat | 326 | 302 | 332 | 376 | 438 | 424 |
Asme | 233 | 239 | 227 | 237 | 204 | 204 |
Total | 559 | 541 | 559 | 613 | 642 | 628 |
Après 1841
Modèle:Population de France/section
Logement
En 2018 les 112 résidences se partagent en 96 maisons (85,7%) et 16 appartements (14,3%). Le nombre moyen de pièces est de 6,3 pour les maisons et 3,8 pour les appartements<ref name="INSEE" />.
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
résidences | 112 | --- |
principales | 79 | 70,5 |
secondaires | 21 | 18,8 |
vacantes | 12 | 10,7 |
nombre | pourcentage | |
---|---|---|
avant 1919 | 28 | 35,4 |
1919-1945 | 4 | 5,1 |
1946-1970 | 11 | 13,9 |
1971-1990 | 12 | 15,2 |
1991-2005 | 6 | 7,6 |
2006-2015 | 18 | 22,8 |
Emploi et revenus
En 2019 le revenu médian par unité de consommation est de Modèle:Unité<ref name="INSEE"/> contre Modèle:Unité pour l'ensemble des Français<ref>Modèle:Lien web</ref>.
En 2018 les résidents occupent 109 emplois dont 86 sont situés sur la commune. Ces emplois se répartissent de la façon suivante<ref name="INSEE"/> :
salarié | 51 | fonction publique, CDI | 41 |
CDD | 4 | ||
Emploi aidé | 4 | ||
apprentissage, stage | 2 | ||
non-salarié | 35 | indépendant | 27 |
employeur | 7 | ||
aide familial | 1 |
Équipements
La commune dispose d'une maison de la petite enfance et d'un centre de loisirs scolaires<ref name="Comagg"/>. Elle a eu une ikastola de 1999 à 2007, date à laquelle celle-ci a été transférée à Larceveau.
Elle accueille dans les locaux de la mairie une antenne du CFPPA des Pyrénées-Atlantiques.
Les équipements sportifs se limitent à un fronton au centre du village.
Économie
L'activité est principalement agricole. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
-
Atalburu de la maison Barca (1825). -
Atalburu de la cave d'Aguerre (1749). -
Maison Arrocain / Chancho de 1816.
- Une étude<ref name="patrimoine">Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la ville nouvelle d'Ostabat</ref> sur la formation de la ville nouvelle d'Ostabat et un inventaire topographique ont été menés par le ministère de la Culture.
- Une enceinte protohistorique fortifiée<ref name=protohistoire>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'enceinte protohistorique fortifiée</ref> (à cheval sur les communes de Lantabat et de Larceveau-Arros-Cibits) se trouve au lieu-dit Gasteluzahare (de gaztelu, équivalent du latin castellum<ref name="Goyhenetche1">Modèle:Ouvrage</ref>). Cette enceinte, située à 472 m d'altitude et couvrant environ 1 ha comportait 7 lignes de défense constituées de parapets de terre<ref>Modèle:Article</ref>. Les fragments des plus anciennes poteries trouvées sur place remontent au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle avant notre ère. Cette enceinte était utilisée pour la défense contre les incursions celtes ou lors de conflits locaux.
- Le château de Latsaga ou château de Laxague<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur le château de Laxague</ref>,<ref name=Latsaga>Modèle:Lien web.</ref>,Modèle:Note qui a été construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à partir d'un bâtiment fortifié du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, puis modifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Des fermes<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur les anciennes fermes d'Ostabat-Asme</ref> des {{#ifeq:s | s | Modèle:Siècle | XVIIe{{#if:s| s }} }}, {{#switch: XIX
| e | er | = {{#switch: XIX
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
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}}
| {{#switch: et
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XIX|-| – | XIX }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}} sont inventoriées par le ministère de la Culture ;
- Des restes de rempart détruits en 1228 par Sanche le Fort, roi de Navarre sont visibles dans l'angle sud-est de la ville<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la fortification d'agglomération</ref>.
Patrimoine religieux
-
Église Saint-Jean-Baptiste et fronton. -
Chapelle Saint-Nicolas-de-Myre à Harambelz. -
Maison Ospitalia (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), à l'emplacement de l'hôpital Saint-Antoine.
- De nombreux tumulus sont répertoriés sur le territoire de la commune ou à cheval avec celle de Lantabat<ref name="Comagg"/>. Celui situé au lieu-dit Haranbelzeko Bizkarra est l'un des plus grands du Pays Basque. Il est voisin d'un camp occupé au Néolithique<ref name="Tumulus">Modèle:Article</ref>.
- Ostabat-Asme est à la croisée historique des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, en particulier de la via Podiensis et de la via Lemovicensis, venant de Vézelay et de Limoges, qui empruntent toutes les deux le GR65, inscrit par l'UNESCO au patrimoine mondial entre Aroue et Ostabat<ref name=Patrimoine>Modèle:Article.</ref>.
- La chapelle Saint-Nicolas-de-Myre à Harambeltz<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> (Harambelz<ref group=Carte name="Cadastre"/>, Aranbels, Arambelz, Arambels<ref name=Orpustan/>, Farambels<ref name=Urrutibehety>Modèle:Lien web.</ref>, Harembels<ref name="Raymond"/>, Harambela<ref name="Cassinicarte" group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>) date du Modèle:S mini- siècle (ou antérieure car elle est citée dans un document daté de 1106 et une maison voisine reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle se prétend fondée en 984<ref name=Onomastique>Modèle:Lien web</ref>), des {{#switch: XVII
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| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XVII|-| – | XVII }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècles
}}
}}. Elle est l'unique vestige du prieuré-hôpital indépendant de tout ordre religieux dédié à Saint Nicolas, patron des voyageurs. Elle renferme un retable peint du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une belle statue de l'apôtre et un curieux relief en bois représentant la Vierge trônant sur un coffre. À remarquer, le chrisme du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle au-dessus de la porte, surmonté d’une croix de Malte et d’une étoile à cinq branches, ainsi que le porche sous lequel se reposaient les pèlerins. Le ré-emploi de pierres pour sa construction montre l'existence d'une chapelle pré-romane antérieure.
Depuis la fermeture du prieuré-hôpital de Harambeltz, par Louis XVI en 1784, quatre familles de donats se sont instituées propriétaires de la chapelle qu'elles ont pris en charge de génération en génération. Leurs descendants vivent encore aujourd'hui dans les maisons voisines de la chapelle. Copropriétaires de la chapelle, ils en assurent en commun l'entretien. Le proche logis d'une famille de donat porte sur sa façade une inscription du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle mentionnant l'édification de leur maison en 984 et sa reconstruction en 1786, deux ans après la suppression des hôpitaux et des donats en Basse-Navarre.
- À l'entrée du village la vieille maison « Ospitalia », anciennement hôpital Saint-Antoine dans la ville basse (Irizola)<ref name="Urrutdonat"/>, a renoué avec sa tradition hospitalière sous la forme d'un gîte d'étape. En face se trouvait l'église Saint-Antoine, encore présente au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref group=Carte name="Cadastre"/>. Le lieu faisait l'objet de pèlerinages locaux pour la quête d'une guérison miraculeuse<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
- L'église Saint-Jean-Baptiste ou église du Sacré-Cœur de Jésus dont les plans furent dessinés par l'architecte palois Maurice Lévy date de 1889<ref>Modèle:Lien web</ref> ;
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes