Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Saint-Palais (en basque : Donapaleu<ref name="Académie de la langue basque">Académie de la langue basque</ref>) est une commune française située dans le département français des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. La ville est située au cœur de l'ancien Royaume de Navarre, dont elle est la capitale depuis 1521. Bordée par la Bidouze et la Joyeuse, elle est à 60 km de Bayonne, 85 km de Pau et à 40 km de l'Espagne. Cette situation d'enclave « pratique » lui offre une économie locale riche et diversifiée et un panorama remarquable de services publics.

Les itinéraires modernes de la via Podiensis et de la via Lemovicensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle passent par cette localité. Première localité du chemin traversée en Navarre, elle est parfois considéréeModèle:Par qui comme le début du Camino navarro, voire du Camino francésModèle:Refnec.Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Saint-Palais se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Bayonne<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Aïcirits-Camou-Suhast (Modèle:Unité), Béhasque-Lapiste (Modèle:Unité), Garris (Modèle:Unité), Amendeuix-Oneix (Modèle:Unité), Arbérats-Sillègue (Modèle:Unité), Luxe-Sumberraute (Modèle:Unité), Beyrie-sur-Joyeuse (Modèle:Unité), Larribar-Sorhapuru (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Palais fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La commune est dans le pays de Mixe (Amikuze), au nord-est de ce territoire.

Modèle:Images

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Palais.

La commune est drainée par la Bidouze, la Joyeuse, Algeiruko erreka, Eiheraxaharreko erreka, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

La Bidouze, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aussurucq et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans l'Adour à Guiche, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

La Joyeuse, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Iholdy et s'écoule vers le nord-est. Elle traverse la commune et se jette dans la Bidouze à Amendeuix-Oneix, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Biarritz-Pays-Basque », sur la commune d'Anglet, mise en service en 1956 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « la Bidouze (cours d'eau) »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique drainant les coteaux du Pays basque<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

La faune aquatique comprend notamment l'écrevisse à pattes blanches, le saumon atlantique, le Rat-trompette, le Vison d'Europe, le Toxostome, un poisson d'eau douce ainsi que la Trichomanès remarquable, une espèce de fougère.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « réseau hydrographique de la Bidouze et annexes hydrauliques » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 1 dans les Landes et 29 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Saint-Palais est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Palais, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Palais, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,7 %), forêts (27 %), zones urbanisées (21,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,5 %), terres arables (6,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

La commune de Saint-Palais est selon l'IGN composée des lieudits suivants :

  • Berrogain Dupré ;
  • Gibraltar ;
  • Saint-Jayme ;
  • Xobatenea.

Voies de communication et transports

La sortie 4 de l'autoroute A64 dessert Saint-Palais, point de confluence des routes D 8, D 11, D 302, D 511 D 933 et D 2933.

Des services de cars (autocars Hiruak-Bat, SNCF et Bidegain) relient Saint-Palais à Saint-Jean-Pied-de-Port (et Bayonne), Dax et Orthez.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Saint-Palais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment la Bidouze et la Joyeuse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2007, 2008, 2009, 2013 et 2014<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Saint-Palais est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:64493-Saint-Palais-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Palais.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 78,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Mentions anciennes

Le toponyme Saint-Palais apparaît sous les formes Sanctus Pelagius (1160<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>), Sant Peray (1249<ref name="Orpustan"/>), Sant Pelay (1264, 1350 et 1413<ref name="Orpustan"/>), Sent-Palay (1385<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, notaires de Navarrenx<ref name="Notaires Navarrenx">Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sent-Palays (1474<ref name="Raymond"/>, titres de Lahonce<ref name="Lahonce">Titres de l'abbaye de Lahonce - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sant-Pelay (1513<ref name="Raymond"/>, titres de Pampelune<ref name="Pampelune">Titres publiés par don José Yanguas y Miranda</ref>), Donapalaio (1643<ref name="Orpustan"/>), S-Palais (1650) et Mont-Bidouze (1793).

Le nom de la ville vient de San Palay en souvenir de Pelayo (saint Pélage de Cordoue), un jeune adolescent martyrisé à Cordoue en 926<ref name="Orpustan"/>.

Ahetze, ancien fief dépendant du royaume de Navarre est mentionné en 1863 par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>.

Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan"/> indique qu'Ahetze provient d'« aiz », « pierre » et par extension « hauteur rocheuse ».

« Anguélu », fief vassal du royaume de Navarre, est mentionné sous la forme Angulue (1376<ref name="Raymond"/>, montre militaire de Béarn<ref name="Montre militaire">Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).

Agotéta, hameau de Saint-Palais, provient, selon Paul Raymond, des Agots ou cagots<ref name="Raymond"/>.

Histoire

Saint-Palais est une fondation royale navarraise, une ville neuve ou iriberri, vraisemblablement du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle.

Elle est bâtie sur un promontoire rocheux dominant la Bidouze. Sa rue unique, la Rue Royale, est alors bordée de remparts et d'un fossé à l'ouest, l'est étant protégé par les contreforts de la Bidouze. Cette rue est l'actuelle rue du palais de justice. L’extension de la ville a suivi cette rue unique en direction du nord, le long de la rivière, jusqu'à la limite de la zone inondable (rue de la Bidouze). Cette extension était un quartier populaire.

Charles II de Navarre, en 1351, fit bénéficier la ville d'un grand privilège : il l'autorisa à battre monnaie et fit installer un atelier monétaire.

Jean d'Albret la dota en 1472 de foires qui demeurent : marché du vendredi, marché aux agneaux les mercredis d'hiver, foire aux chevaux le lundi de Pâques.

En 1521, défait par les castillans à la bataille de Noain, Henri II installe la capitale du Royaume de Navarre à Saint-Palais. Il fonde les États généraux de Navarre en 1523 et la chancellerie que Louis XIII transportera ultérieurement à Pau.

La Maison du roi servait de maison commune ; la sénéchaussée en fit son siège en 1639.

Saint-Palais s'est développée grâce aux pèlerinages. Un édit de Louis XVI en novembre 1784 mit fin aux activités des hospices d'Utziat, d'Harambelts à Ostabat et de Saint-Palais, pour former un hôpital à Saint-Palais, « étant la capitale de notre Royaume de Navarre ».

La loi du Modèle:Date-<ref name="Veyrin">Modèle:Ouvrage, page 185</ref> met un point final aux particularités institutionnelles et aux privilèges locaux. Elle aboutit à la mise en place du département des Basses-Pyrénées, qui regroupe le Béarn, la Soule, la Basse-Navarre, le Labourd et les terres gasconnes de Bayonne et de Bidache.

Les trois provinces basques furent réorganisées en trois districts : Mauléon, Saint-Palais et Ustaritz

Le Directoire du nouveau département incita un grand nombre de municipalités à adopter de nouveaux noms conformes à l'esprit de la Révolution. Ainsi Saint-Palais s'appela Mont-Bidouze.

Le district<ref name="Raymond"/> de Saint-Palais comprenait les cantons de Bidache, Came, Garris, Iholdy, Larceveau, Ossès, Saint-Étienne-de-Baïgorry, Saint-Jean-Pied-de-Port, Saint-Martin-d'Arberoue et Saint-Palais.

Le canton de Saint-Palais était alors composé des communes d'Aïcirits, Amendeuix-Oneix, Arbérats-Sillègue, Arbouet-Sussaute, Béhasque-Lapiste, Camou-Mixe-Suhast, Gabat, Ilharre, Larribar-Sorhapuru, Orsanco, Saint-Palais et Uhart-Mixe.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébutEn cour d'édition ! Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune appartient à huit structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le syndicat AEP du pays de Mixe ;
  • le syndicat d'assainissement collectif de Saint-Palais ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal de regroupement pédagogique Ikas Bidea ;
  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak ;
  • le syndicat intercommunal pour le fonctionnement des écoles d'Amikuze ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Saint-Palais accueille le siège de six groupements :

  • la communauté de communes d'Amikuze ;
  • le syndicat AEP du pays de Mixe ;
  • le syndicat d'assainissement collectif de Saint-Palais ;
  • le syndicat de production d’eau d’Auterrive ;
  • le syndicat intercommunal de regroupement pédagogique Ikas Bidea ;
  • le syndicat mixte Baxe Nafarroa.

Jumelages

Modèle:Jumelage<ref>Annuaire des villes jumelées</ref>. Sangüesa appartient à la Communauté forale de Navarre voisine.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose de quatre écoles : l'école maternelle publique, l'école primaire privée Etchecopar, l'école primaire privée Amikuzeko Ikastola et l'école primaire publique<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Saint-Palais%20%2864%29}}.</ref>. L'école Amikuzeko Ikastola propose un enseignement basque par immersion alors que les trois autres écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>[1]</ref>.

La commune dispose également de deux collèges (collège public Léon-Bérard<ref>Site du collège Léon Bérard</ref> et collège privé Etchecopar<ref>Site du collège Etchecopar</ref>) et d'un lycée d'enseignement agricole privé (lycée Jean-Errecart<ref>Site du lycée Jean Errecart</ref>).

Économie

La commune fait partie de la zone d'appellation de l'Ossau-iraty.

Sports

  • L'Union sportive de Saint-Palais Amikuze engagée en [[championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018|championnat de France de rugby à XV de Modèle:3e division fédérale 2017-2018]]. Reléguée en Honneur la saison suivante l'USSP remonte en Fédérale 3 en 2020-2021

Culture locale et patrimoine

Fêtes locales

  • Mi-juillet : fêtes de la Madeleine, en blanc et bleu.
  • Août : festival de force basque, l'un des plus importants (chaque dimanche qui suit le Modèle:Date-).

Patrimoine civil

Maison noble D'Erdoy-Oyhenart.
Maison noble D'Erdoy-Oyhenart.

La maison noble D'Erdoy-Oyhenart

Cette bâtisse face à l'église Saint-Paul est la salle d'Erdoy, ancienne maison noble, dont l'héritière Jeanne épousera l'historien mauléonnais Arnauld Oihénart en 1627. Plus couramment appelée « la maison des têtes », pour les cinq bas-reliefs qui ornent sa façade. De gauche à droite les bustes de Henri II, sa fille Jeanne d'Albret et Henri III de Navarre (le futur Henri IV). Les deux autres bustes, une femme et un diable sont postérieurs et ont été placés à la suite de l'agrandissement de la maison.

Façade de l'ancien Hôtel de la Monnaie depuis la Rue de la Monnaie.
Hôtel de La Monnaie.

L'Hôtel de La Monnaie

Lorsque Charles II de Navarre autorise Saint-Palais à battre monnaie, il installe son atelier dans la Maison noble d'Angelu en 1351. À sa création, Saint-Palais comptait environ 300 habitant dont 100 qui travaillaient à la Monnaie (60 faisaient fondre le métal et 40 le frappaient). L'atelier sera démantelé en 1672.

Maison du Roi
Maison du Roi.

La maison du Roi

Ancien palais et prison de la sénéchaussée de Navarre de 1639 à 1790. Maison commune des habitants de Saint-Palais jusqu'à 1760.

Siège des Jurats. La noblesse était convoquée au « son de cloche », et délibérait avec les jurats pour régler les affaires communes. Les jurats disposaient de pouvoir de police et de basse justice. En 1606, ils étaient au nombre de quatre, choisis parmi les maîtres de maison, renouvelables par moitié tous les ans. Avec les jurats étaient désignés six prud'hommes, renouvelés tous les ans, qui secondaient la sénéchaussée et les jurats, dans l'administration de la ville. Ces six prud'hommes étaient préférés aux réunions tapageuses et inefficaces des réunions des maîtres de maisons.

En 1700, était désigné un régent qui devait instruire « les enfants de la communauté et les y élever dans la crainte de Dieu ».

Patrimoine environnemental

Le bois de la ville : ancien lavoir et circuit d'interprétation de la flore locale situé route d'Iholdy.

Patrimoine religieux

Église Saint-Paul
Église Saint-Paul

L'église Saint-Paul

Construite au Moyen Âge, elle abrita les premiers États généraux de Navarre en 1523<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Saint-Paul</ref>.

Elle devient un temple de la religion réformée sous Jeanne d’Albret et Henri IV.

En 1524 elle abrite le chancelier de Navarre qui fait régner la justice dans le royaume jusqu'en 1624.

Le tribunal de justice qui échut à Saint Palais s'y installe en 1790<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Fichier:Sant-Palais (Pyr-Atl, Fr) l'église.JPG
L'église Sainte-Marie-Madeleine.

L'église Sainte-Marie-Madeleine<ref>Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église Sainte-Marie-Madeleine</ref>

L'église néo-gothique date de 1866. Elle conserve trois pièces de l'ancienne Saint-Paul : un tableau de l'apôtre, une Vierge dorée et un sarcophage. En 1888, Théodore d’Arthez Lassalle offre à la paroisse un orgue de facture Cavaillé-Coll<ref>Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur l'orgue de l'église Saint-Paul</ref>. Classé monument historique en 1980 et restauré en 1986, il est toujours en fonctionnement.

Le monastère des franciscains

Les Franciscains s'installent à Saint Palais au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Le monastère a été désacralisé pour être transformé en centre culturel.

Le Pèlerinage de Compostelle

Saint-Palais est située sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La ville se trouve également sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle<ref name="compostelleLandesCato">Chemins de Saint Jacques dans les Landes.</ref>.

Au temps d'Aimery Picaud, qui décrit les chemins initiaux, Saint-Palais n'existait pas. Il y avait Garris, à Modèle:Unité à l'ouest, au sommet de la crête (qui pourrait avoir été Carassa, sur la voie romaine Bordeaux - Astorga).

Les pèlerins quittent Saint-Palais par le quartier Sant JaymeModèle:Refnec (ou : Jacques, à comparer avec Jaume et Jaime en pays d’Oc, ou en catalan) et par le couvent des franciscains.

Fichier:Fronton Donapaleu.jpg
Fronton de Saint-Palais.

Centres et équipements culturels

L’Espace Chemins-Bideak<ref>Modèle:Lien web.</ref>, est un espace culturel installé dans l’ancien couvent franciscain. Il comprend un jardin paysager, un parc, des expositions temporaires et permanentes, une grande fresque en bande-dessinée racontant l'histoire de la Navarre et de la Basse-Navarre, un cloître et un auditorium.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Arnauld Oihénart, né en 1592 à Mauléon et mort en 1668 à Saint-Palais, est un avocat et juriste poète, linguiste, historien et parémiographe de langue basque.

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Maurice Celhay, né le Modèle:Date- à Saint-Palais et décédé en 1980, est un joueur français de rugby à XV, ayant joué au poste de trois-quarts centre ou ailier gauche à l'Aviron bayonnais et en sélection nationale. Sa carrière fut d'une longévité exemplaire. Il possède le plus beau palmarès individuel du club, et fut le capitaine de son équipe lors des phases finales des championnats en 1943 et 1944 ;
  • Jean Urruty, né en 1912 à Saint-Palais, champion de France de pelote basque à main nue junior à 17 ans, puis champion de France senior à joko garbi, rebot, main nue et pasaka. Il remporte la coupe Wendel en 1930 ;
  • Pierre Hurmic, né en 1955 à Saint-Palais, avocat et homme politique français, maire de Bordeaux ;
  • Pascal Idieder, né en 1982 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV français qui évoluait au poste de pilier, notamment au CA Brive ;
  • Thierry Berhabé, né en 1982 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV français qui joue au poste de pilier au Stade aurillacois ;
  • Adrien Figueiredo, né en 1984 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV et à sept français occupant le poste d'ailier au Stade rochelais ;
  • Simon Ternisien, né en 1987 à Saint-Palais, est un joueur de rugby à XV français qui tient le poste de centre au Stade montois.
  • Max Spring, né en 2001 est un joueur de rugby à XV au Racing 92<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Héraldique

Anciennes armoiries de Saint-Palais

Modèle:Blasonnement

Armoiries modernes de Saint-Palais

Modèle:Blasonnement

Écu de la Maison noble d'Angelu, l'hôtel de la Monnaie

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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