Mauléon-Licharre

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Mauléon-Licharre (Maule-Lextarre en basque) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Mauléonnais<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref> (ou Mauletar<ref name="euskaltzaindia.net">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref> en basque).

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Mauléon-Licharre se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Chéraute (Modèle:Unité), Viodos-Abense-de-Bas (Modèle:Unité), Garindein (Modèle:Unité), Berrogain-Laruns (Modèle:Unité), Gotein-Libarrenx (Modèle:Unité), Espès-Undurein (Modèle:Unité), Roquiague (Modèle:Unité), Idaux-Mendy (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Mauléon-Licharre fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle se divise en Arbaille, Haute-Soule et Basse-Soule, dont fait partie la commune.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune est drainée par le Saison, le Lausset, le ruisseau Urgorri, le Laco, Manga erreka, le ruisseau d'Aguerre, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.

Le Saison, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Larrau et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Autevielle-Saint-Martin-Bideren, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Le Lausset, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune de Sauguis-Saint-Étienne et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Narp, après avoir traversé Modèle:Nobr<ref>Modèle:Sandre.</ref>.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,4 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aicirits », sur la commune d'Aïcirits-Camou-Suhast, mise en service en 1993<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « Lausset amont et zones tourbeuses associées » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Nobr du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Mauléon-Licharre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Mauléon-Licharre, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauléon-Licharre, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), prairies (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), zones urbanisées (14,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,6 %), terres arables (4,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux

Fichier:MauleHerria.jpg
Le centre de Mauléon vue de la ville haute.
Fichier:Ondarearen Etxea Maule 2006-08-02.JPG
La maison du patrimoine.
Fichier:Mauleon (Pyr-Atl, Fr) Fronton, jeunes s'entrainant au chistera.JPG
Fronton, des jeunes s’entraînant a la chistera.

Modèle:Article connexeSeize quartiers composent la commune de Mauléon-Licharre<ref>Modèle:Lien brisé.</ref> :

  • Agerrea ;
  • Argoaga ;
  • Barragarri ;
  • Basabazterra ;
  • Beltzünze ;
  • Eiheraltea ;
  • Ezpizenborda ;
  • Ordokia ;
  • Hariñaldea / la Sablière ;
  • Maulegañea / la Haute Ville ;
  • Mendialde ;
  • Peko arrüa / rue Victor Hugo ;
  • Nafarroako karrika / rue de la Navarre ;
  • Sarezieu (Saizieu sur les cartes IGN).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Mauléon-Licharre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Saison. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2007, 2008, 2009, 2011, 2013 et 2014<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Mauléon-Licharre est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:64371-Mauléon-Licharre-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mauléon-Licharre.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 96,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2019<ref name=Géorisques/>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Mauléon est mentionné au milieu du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref> (cartulaire de Bayonne<ref>Cartulaire de Bayonne ou Livre d'Or - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), et apparaît sous les formes Malleon (1276<ref name="Raymond"/>, rôles gascons), lo marcadiu et bastide de Mauleoo (1387<ref name="Raymond"/>, notaires de Navarrenx<ref>Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Malus-Leo (1454<ref name="Raymond"/>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de Bayonne - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Mauleo et Mauleon de Sole (1460<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix<ref name="Ohix">Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Mauleon (1650<ref name="Raymond"/> et 1793<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess.</ref> ou an II).

Le toponyme Licharre apparaît sous les formes lo noguer de Lixarre, qui désignait le lieu d'assemblée judiciaire sous un noyer (1385<ref name="Raymond"/>, collection Duchesne volume CXIV<ref>Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), Sent-Johan de Lixare et la font de Sent-Johan de Lixare (respectivement 1470<ref name="Raymond"/> et 1481<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix<ref name="Ohix"/>), Lixarra (1508<ref name="Raymond"/>, chapitre de Bayonne<ref name="Chapitre de Bayonne"/>) et Lixarre (1650<ref name="Raymond"/>).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Maule-Lextarre<ref name="euskaltzaindia.net"/>.

Histoire

Les Hospitaliers

Fichier:Chapelle Saint-Jean-de-Berraute (Mauléon).jpg
Chapelle Saint-Jean de Berraute.

La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie hospitalière gérée par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat<ref name=patrimoine/>,<ref name=univpau/>. Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme<ref name=patrimoine/>.

  • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité<ref name=univpau/>.
  • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais<ref name=univpau/>.
  • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage<ref name=univpau/>.

Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.

Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs<ref name=patrimoine/>. Elle a été inscrite monument historique le Modèle:Date-<ref name=merimee442>Modèle:Base Mérimée.</ref>.

La domination anglaise

En 1261, le prince [[Édouard Ier (roi d'Angleterre)|Édouard {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} d'Angleterre]] fait une démonstration de force sur le site, ce qui incite les vicomtes de Soule à se soumettre. Il décide alors, pour asseoir son pouvoir, la fortification de certaines villes dont, en Soule, Villeneuve-lès-Tardets (aujourd'hui Tardets-Sorholus) et Mauléon qui deviennent des bastides. Une enceinte médiévale, depuis détruite, protégeait alors la Haute-ville. Cette dernière était organisée autour d'une grande place de forme rectangulaire que bordaient de nombreuses maisons à arceaux abritant le marché.

Mauléon, siège administratif

Fichier:Fort de Mauléon vu des Allées.jpg
Le fort de Mauléon vue de la ville basse.

Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que la Mauléon était le siège d'une châtellenie, d'un bailliage royal et de la subdélégation du pays de Soule.
En 1790, Mauléon était le chef-lieu d'un district composé des cantons de Barcus, Domezain, Mauléon, Sunharette et Tardets. Le canton de Mauléon comprenait les communes du canton actuel, sans Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise, ni Roquiague, mais avec le village de Saint-Étienne.
Elle devient chef-lieu d'arrondissement de 1800 à 1926.

Jean-Pierre d’Arraing, maire de Mauléon en 1788<ref name=gene>Modèle:Lien web.</ref>, est élu député du tiers état aux États généraux de 1789 pour le pays de Soule. Il siège du Modèle:Date- au Modèle:Date- à l’Assemblée constituante<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La commune actuelle a été créée le Modèle:Date-<ref> Loi du 19 mars 1841 (Bulletin des lois de la République française).</ref> par la réunion des communes de Mauléon et de Licharre.
Actuellement Mauléon-Licharre, est chef-lieu de canton dans l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie

La cour de Licharre

Licharre était le siège d'une juridiction, appelée cour de Licharre, ayant pour ressort tout le pays de Soule<ref name="Raymond"/>. Les appels étaient interjetés à la cour des jurats de Dax (Landes) et de là au sénéchal de Guyenne.
Les juges de la cour de Licharre étaient le châtelain de Mauléon, les dix potestats de Soule et les gentilshommes propriétaires.
La coutume de Soule<ref>Coutume de Soule de 1520, imprimée à Pau en 1760</ref> indique en 1520 que : « au pays de Sole son dets potestats, es assaver : lo senhor deu Domec de Lacarri, lo senhor de Bimeinh de Domasanh, lo senhor deu Domec de Sibas, lo senhor de Olhaibi, lo senhor deu Domec d'Ossas, lo senhor d'Amichalgun de Charri, lo senhor de Genteynh, lo senhor de la Sala de Charrite, lo senhor d'Espes et lo senhor deu Domec de Cheraute. Los quoaus son tenguts de venir a tout le menhs de oeitene a oeitene a la Cort de Lixare tenir cort ab lo Capitaine Castellan ».

Le rebelle souletin

Modèle:Article détaillé Bernard Goyheneche, alias Matalas, est né et a vécu dans la ville souletine de Moncayolle (Mithikile en basque) au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, où il a été prêtre de sa paroisse après son passage par un séminaire de Bordeaux.

Matalas, devant la foule qui a assisté à son exécution, a laissé un message, qui est arrivé jusqu'à nos jours :

Dolü gabe hiltzen niz, Je meurs sans remords,

bizia Xiberoarentako emaiten baitüt.
parce que je donne ma vie pour la Soule.

Agian, agian, egün batez
Peut-être un jour

jeikiko dira egiazko Xiberotarrak,
se lèveront les vrais Souletins,

egiazko eüskaldünak tirano arrotzen ohiltzeko
les vrais Basques, pour expulser les tyrans étrangers

eta gure aiten aitek ützi deiküen
et pour que les terres que nos pères nous ont laissées

lurraren popüliari erremetitzeko.
soient remises au peuple.

Le difficile rapprochement entre Mauléon et Licharre

Source : <ref> Maule-Lextarre agerian, découvrir Mauléon-Licharre par Joël Larroque, repris dans le journal Mauléon Coeur de Soule n°4 d'octobre 2021 </ref>
Répondant au déclin démographique de la Soule, 45 villages sur les 71 villages souletins procédèrent à des regroupements entre 1831 et 1859. Par exemple Camou-Cihigue en 1831, Espès-Undurein en 1842, Tardets-Sorholus en 1859. Le regroupement de Mauléon et Licharre fut plus laborieux en raison de la nature différentes des deux communes et de l'opposition des populations.

  • Située sur les pentes du chateau fort, Mauléon (environ 1000 habitants) était une ville gasconne et francophone avec un hameau dans la plaine d'agriculteurs basques. Elle était sous-préfecture depuis 1801.
  • Plus en amont et sur la rive gauche du Saison, Licharre (environ 400 habitants) etait un village d'agriculteurs basques. Le quartier de la Croix-Blanche marquait la limite entre les deux communautés.

Chaque communauté disposait d'une église : celle de la Haute-Ville pour Mauléon et celle de Licharre démolie lors de la construction de l'église Saint-Jean Baptiste actuelle. La chapelle de Berraute, plus grande que dans son état actuel, était aussi commune.

Le marché se situant à la Haute-Ville de Mauléon, les Licharrois devaient emprunter la rude rue du fort pour aller vendre leurs produits et étaient favorable à un regroupement, avec l'idée de créer un marché commun dans la basse ville, plus accessible et mieux reliée à l'extérieur, ce que les habitants de Mauléon ne voulaient pas pour garder leur hégémonie.

Une première tentative lors de la séance municipale du 6 février 1790 échoua en raison de positions irréconciliables. Quelques semaines plus tard, les gardes des milices de volontaires de la Haute-Ville et de Licharre refusèrent de prêter ensemble serment à la Nation. Elles prêtèrent serment de façon séparée en mai pour la Haute-Ville et en juillet pour Licharre.

En 1822, Mauléon proposa la fusion mais Licharre s'y opposa. A l'inverse en 1838, c'est Mauléon qui s'opposa à un nouveau projet selon l'argumentation que l'antipathie des habitants des deux communautés conduiraient à des rixes.

Finalement c'est une ordonnance royale du 19 mars 1841 qui imposa l'union. Aux élections du 20 juin, Jean-Dominique Dalgalarrondo de Mauléon fut élu maire et Pierre Castege de Licharre maire adjoint. La mairie s'installa dans la salle Etxahun de la Haute-Ville, puis dans la basse ville dans l'actuelle maison du patrimoine en 1860 et enfin en 1980 dans son emplacement actuel de l'hôtel Montréal.

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Politique de développement durable

La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2011<ref>FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mauléon-Licharre, consultée</ref>

Intercommunalité

Mauléon-Licharre appartient à sept structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • l'agence publique de gestion locale ;
  • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
  • le SIGOM ;
  • le syndicat AEP du pays de Soule ;
  • le syndicat d'assainissement du pays de Soule ;
  • le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

La commune accueille le siège de la communauté de communes de Soule-Xiberoa, du syndicat AEP du pays de Soule, ainsi que celui du syndicat d'assainissement du pays de Soule.

Jumelages

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose de trois écoles : l'école primaire privée Jeanne-d'Arc, l'école primaire publique Basse-Ville et l'école primaire publique Haute-Ville. Les deux écoles primaires publiques proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>[1]</ref>.

La commune possède également un collège public (collège Argia), un collège privé (collège Saint-François), d'un lycée privé (lycée Saint-François), d'un lycée professionnel public (lycée Champo)<ref>Site du lycée professionnel Champo</ref> et d'un lycée agricole privé (lycée privé agricole de la Soule).

Sports et équipements sportifs

  • La commune possède un club omnisports, le Sport athlétique mauléonnais ou SAM. En 2014-2015, l'équipe première de rugby du SAM évolue en Fédérale 2 de rugby à XV<ref>« Modèle:1re division fédérale 2014-2015 », sur ffr.fr.</ref>.
  • Équipements sportifs :
    • Stade Marius-Rodrigo (rugby) d'une capacité d'environ Modèle:Unité ;
    • Stade Jean-Lasserre (football) ;
    • Trinquet, jai-alaï, fronton des allées, fronton de la Haute-Ville pour la pratique de la pelote basque ;
    • Piscine municipale ;
    • Terrains de tennis.
  • La commune se situe sur le trajet de la [[16e étape du Tour de France 2007|Modèle:16e du Tour de France 2007]] qui a eu lieu le Modèle:Date-. Le parcours de Modèle:Nobr reliait Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

Festivités

Ces fêtes ont été immortalisées par la chanson Les Fêtes de Mauléon composée par le chansonnier souletin Pierre Bordaçarre Etxahun-Iruri. Elles se déroulent sur quatre jours, et donnent lieu à de nombreuses manifestations (fête foraine, vaches landaises, concerts, bals, bodégas, bandas, pelote et force basque...). La ville offre aussi un feu d'artifice tiré du château fort.

  • La Haute-Ville possède son propre comité des fêtes. Les fêtes de la Haute-ville ont généralement lieu mi-juin.
  • Fête de l'espadrille le Modèle:Date-.

Économie

Fichier:Espadrilles de Mauléon en vente à Capbreton.jpg
Espadrilles de Mauléon en vente en 2017.

Mauléon-Licharre est la capitale de l'espadrille. La fabrication des espadrilles, des sandales et des brodequins, bottes et sabots en caoutchouc, dont Mauléon est une des capitales, a occupé jusqu'à plus de Modèle:Nombre dans la ville et ses alentours. En 2018, le secteur comprend une centaine d'emplois à Mauléon et à travers la Soule<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une partie importante de l'activité est tournée vers l'agriculture (élevage, pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Ici on fait aussi l'etorki.

La ville possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Bayonne Pays basque.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Mauléon-Licharre (Pyr-Atl, Fr) L'Eglise Saint Jean-Baptiste.JPG
L'église Saint-Jean-Baptiste.

Patrimoine civil

Modèle:Article détaillé

  • Le château de Maÿtie dit d'Andurain<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref> a été édifié à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Pierre de Maytie. Le logis rectangulaire cantonné de pavillon est orné de fenêtres à meneaux et de lucarnes ouvragées de style Renaissance. Inscrit monument historique en 1925, il a été partiellement classé.
  • La mairie, située sur la place des Allées, a été construite pour le comte Philibert de Gramont par François Mansart dont on reconnaît le style avec l’alternance des lucarnes à fronton arqué et triangulaire et les larges fenêtres espacées. Il fut légué à la famille des Montréal<ref name="patrimoine">La page patrimoine du site de la commune</ref>. Les États de Soule achetèrent cet hôtel en 1777. Il devint la sous-préfecture de Mauléon de 1789 à 1926. Depuis 1980, c'est la nouvelle mairie de Mauléon. L'écrivain Pierre Benoit y a situé l'action de son roman Pour don Carlos<ref name="univpau">Site À la découverte de Mauléon</ref>.
  • La Maison de la Fée (en basque Laminaren Etxea), 8 rue du Fort, réputée la plus ancienne de Mauléon. Elle porte la date de 1485 mais date plus probablement de 1785<ref name=patrimoine/>. Elle reflète l'habitat paysan traditionnel, avec une grande porte au rez-de-chaussée pour le bétail et l'appartement à l'étage<ref name=patrimoine/>.
  • La maison de Bela ou manoir de Bela qui domine la Haute-Ville avec sa tourelle ronde<ref name=univpau/>. Elle est particulièrement connue parce qu'en 1587 son propriétaire, Gérard de Béla, décida d'instaurer des impôts, innovation qui déplut particulièrement aux habitants de la ville.
  • La halle datée de 1765, était réclamée par les habitants depuis le terrible incendie de 1641 qui avait détruit une vingtaine de maisons, n'en laissant que onze pouvant encore correctement abriter le marché sous leurs auvents.
  • Le monument aux morts est un monument aux morts pacifiste, œuvre d'Ernest Gabard, sculpteur palois et soldat de la Grande Guerre.

Patrimoine religieux

  • La chapelle de Saint-Jean-de-Berraute est attestée dès 1220. Elle faisait partie de la commanderie gérée par les chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem ou chevaliers de Malte. Cette commanderie hébergeait les pèlerins de Saint-Jacques venant d'Oloron par l'Hôpital Saint-Blaise et se dirigeant par Ordiarp vers Ostabat<ref name=patrimoine/>,<ref name=univpau/>.

Elle devint église paroissiale avec le développement du bourg. Plusieurs fois remaniée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle avait l’aspect des églises de Soule avec son clocher trinitaire. Elle fut le témoin des troubles de la Réforme<ref name=patrimoine/>.

  • En 1661, Arnaud François de Maytie y fit enterrer, devant le maître-autel, le corps du célèbre curé de Moncayolle surnommé Matalas, qui avait pris la tête d'une insurrection de paysans souletins et qui, fait prisonnier, fut décapité<ref name=univpau/>.
  • En 1791, Samadon, évêque constitutionnel d'Oloron, y fit élire les curés constitutionnels de Soule, malgré l'opposition manifestée par les Mauléonais<ref name=univpau/>.
  • En 1792, avec la Révolution, Berraute fut convertie en magasin à fourrage<ref name=univpau/>.

Longtemps à l'abandon après la construction de la nouvelle église Saint-Jean-Baptiste en 1855, la nef fut démolie vers 1910. Seul fut conservé le chœur, au centre du cimetière qui s'était déjà étendu.

Elle fut sauvée de la destruction totale en 1983 par la municipalité : réparation de la toiture, consolidation de la voûte et des murs<ref name=patrimoine/>. Elle a été inscrite monument historique le 9 novembre 1984<ref name=merimee442/>.

  • Église Notre-Dame de la Haute-Ville : c'est un parchemin du Modèle:Date- qui donna l’autorisation de l’évêque d’Oloron pour construire une nouvelle chapelle. À l'époque, seule existait l'église de Saint-Jean de Berraute, et les habitants de la bastide de la Haute-Ville alors en développement la trouvaient trop lointaine et souhaitaient disposer d'une église dans leur bourg même<ref name=patrimoine/>,<ref name="vppyr">http://vppyr.free.fr/pages_pat/vpp_pat30_mauleon.htm</ref>. Elle fut incendiée plusieurs fois pendant les guerres de religion<ref name=patrimoine/>,<ref name=vppyr/>.

Malgré sa petite taille, cette chapelle devint église et même cathédrale, ayant abrité, avec ses maisons accolées, l’évêque d’Oloron et son chapitre de chanoines à deux reprises : de 1378 à 1412, lors du Grand Schisme d'Occident qui vit les catholiques se diviser entre partisans du pape de Rome et ceux de celui d’Avignon<ref name=chateau/>. Et de nouveau, de 1570 à 1599 lors des guerres de religion<ref name=chateau/>. L'évêque d'Oloron Claude Régin, chassé de sa cathédrale par les protestants, se réfugia en l’église de la Haute-Ville à laquelle il légua son cœur à sa mort en 1592. Son successeur, le chanoine mauléonais Arnaud de Maytie, élu évêque en 1599, y resta jusqu’à son retour à Oloron lors de la pacification religieuse<ref name=patrimoine/>,<ref name=vppyr/>. Ces deux hommes eurent à défendre Notre-Dame d’une incursion béarnaise en 1583 puis de la mainmise des pasteurs protestants soutenus par leur gouverneur Belsunce, lui aussi protestant, en 1593<ref name=chateau/>. Elle fut remaniée au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle pour prendre son aspect actuel avec son clocher trinitaire typiquement souletin<ref name=patrimoine/>,<ref name=vppyr/>. À l'intérieur, elle possède un retable baroque consacré à la vie de la Vierge<ref name=patrimoine/>. Le pavage de l'entrée est original : un cœur, deux carrés et leurs diagonales, un ostensoir à demi effacé<ref name=vppyr/>. À gauche se trouve non pas un bénitier mais une ancienne mesure à grains qui était utilisée pour le marché qui se tenait à cet endroit le mardi<ref name=patrimoine/>,<ref name=vppyr/>.

Le retable en bois doré et sculpté date de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle ou du début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle. Sur la porte du retable, la Trinité est représentée par un triangle rayonnant. À gauche, l'Assomption de la Vierge. À droite, la Visitation de la Vierge à sa cousine Élisabeth<ref> Panneau d'information dans l'église </ref>.

  • Le calvaire (ou croix blanche) en marbre blanc du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle situé rue de Navarre a été inscrit monument historique le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. C'est une colonne de marbre érigée à l'emplacement du noyer sur lequel se réunissaient les juges de l'ancienne cour de Licharre, aujourd'hui un carrefour en rond-point.
  • L'église Saint-Jean-Baptiste, a été construite à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. La décision date de 1877, la première pierre a été posée en 1879 et elle a été consacrée le Modèle:Date-. Elle a été en partie construite avec les pierres de l'église de Licharre qui avait été démolie<ref name=patrimoine/>. Dans les cinq années suivantes, elle a été dotée de verrières à personnages du maître-verrier Ferdinand Hucher. Puis le chœur et la nef sont ornés de peintures de l'abbé Xavier Montaut terminées par Auguste Montaut et l'atelier Decrept<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
  • L'ancien couvent des Dominicaines, rue de Belzunce, transformé aujourd'hui en résidence autour du cloître. Il a été édifié en 1772 par les États de Soule<ref name=univpau/>.

Patrimoine environnemental

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Le moulin de Montreal à gauche du pont des Galeries.

Une autre petite station hydroélectrique se trouve sur le Saison en amont du cimetière sur le ruisseau Urgorri.

Personnalités liées à la commune

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Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle
  • Jean-Philippe de Béla dit le chevalier de Béla, né en 1709 à Mauléon et mort à Pau en 1796, est un militaire et écrivain de langue basque.
  • Étienne Neveu, né en 1755 à Mauléon et mort en 1830 dans la même ville, est un homme politique français.
Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Héraldique

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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