Alçay-Alçabéhéty-Sunharette

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le nom des habitants est Altzaiar<ref name="Jobbé">Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="Euskaltzaindia">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref>.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Maplink

La commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mauléon-Licharre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut (Modèle:Unité), Etchebar (Modèle:Unité), Camou-Cihigue (Modèle:Unité), Lichans-Sunhar (Modèle:Unité), Laguinge-Restoue (Modèle:Unité), Alos-Sibas-Abense (Modèle:Unité), Licq-Athérey (Modèle:Unité), Tardets-Sorholus (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Alçay-Alçabéhéty-Sunharette fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

Modèle:Communes limitrophes

Paysages et relief

Les pics Belhygagne (également appelé pic des Vautours) et Gaztelia culminent sur la commune à, respectivement, Modèle:Unité et Modèle:Unité<ref name="Géo">Modèle:Lien web.</ref>.

Hydrographie

Située dans le bassin versant de l'Adour, la commune est traversée<ref>Fiche du Sandre sur la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette</ref> par le Laurhibar, qui se jette plus loin dans la Nive, et par ses affluents, l'Arbaretcharbaretchéko erreka et l'Escalérako erreka et son affluent le Pikettako erreka.
La commune est également arrosée par des affluents du Saison, les ruisseaux l'Apoura<ref>L'Apoura apparaît sous la graphie Aphourra dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de Paul Raymond</ref> (Modèle:Unité) et ses affluents, le ruisseau d'Azaléguy et d'Ardounc.
Paul Raymond mentionne en 1863, dans son dictionnaire topographique Béarn-Pays basque<ref name="Raymond"/>, l’Arangaïxa, ruisseau qui arrose Alçay et qui rejoint l’Apoura.

Voies de communication et transports

La commune est desservie par les routes départementales 117 et 247.

Lieux-dits et hameaux

Sept quartiers composent la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette<ref>[1]</ref> :

  • Altzai (Alçay en français)
  • Aphuraerreka
  • Arraltea
  • Altzabeheti (Alçabéhéty en français)
  • Thapia
  • Zunharreta (Sunharette en français)
  • Athegarre

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 10,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Licq-Atherey », sur la commune de Licq-Athérey, mise en service en 1970<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • les « montagnes du pic des Escaliers », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le « massif des Arbailles », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une flore très diversifiée marquée par une nette influence atlantique et montagnarde. Cependant, les versants exposés au Sud Sud-Est et Est abritent une flore thermophile remarquable<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « la Nive », d'une superficie de Modèle:Unité, un des rares bassins versants à accueillir l'ensemble des espèces de poissons migrateurs du territoire français, excepté l'Esturgeon européen<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « le Saison (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un cours d'eau de très bonne qualité à salmonidés<ref>Modèle:Lien web.</ref> et deux au titre de la « directive Oiseaux »<ref name= Natura/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
  • la « Haute Soule : forêt des Arbailles », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant une grande diversité de milieux à des altitudes moyennes fournissant gîte et couvert pour la faune ornithologique pyrénéenne<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • la « Haute Soule : forêt d'Iraty, Orgambidexka et Pic des Escaliers », d'une superficie de Modèle:Unité, un massif très vaste à très grande diversité d'habitats et d'espèces. La varité des milieux et l'étagement altitudinal offre de bonnes conditions pour l'accueil de l'avifaune pyrénéenne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

et trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,3 %), forêts (41,5 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), prairies (4,1 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment l'Aphura et le Laurhibar. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 2003, 2009, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:64015-Alçay-Alçabéhéty-Sunharette-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 61,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Fichier:Altzai-eglise.jpg
Vue du village d'Alçay.
Fichier:Alçay (Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Pyr-Atl, Fr) église et cimetière avec stèles basques.JPG
L'église Saint-Pierre et le cimetière d'Alçay.
Fichier:Alçabéhéty (Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Pyr-Atl, Fr) vieilles steles basques.JPG
Vielles stèles discoïdales à Alçabéhéty.
Fichier:Sunharette (Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Pyr-Atl, Fr) l'église.JPG
L'église Saint-André de Sunharette

Attestations anciennes

Le toponyme Alçay apparaît sous les formes Aucet Suzon (1337<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>), Alsay (1385<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, collection Duchesne volume CXIV<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - Bibliothèque nationale de France</ref>), Ausset-Suson (1479<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix<ref name="Ohix">Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Alçay (1520<ref name="Orpustan"/>), Aucet Suson et Auset Suson (1690<ref name="Orpustan"/>) et Alsai (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, chroniques d'Arthez-Lassalle<ref name="Arthez-Lassalle">Titres de la famille d'Arthez-Lassalle, à Tardets</ref>).

Le toponyme Alçabéhéty apparaît sous la forme Aucet Juson (1337<ref name="Orpustan"/>), Auser-Juson (1385<ref name="Raymond"/>, collection Duchesne volume CXIV<ref name="Duchesne"/>), Auset Juson et Auzat Juzon (1385<ref name="Orpustan"/>), Aucet Juzon (1690<ref name="Orpustan"/>), Alcabehety (1793<ref name="Cassini3"/> ou an II) et Alçabehety (1801<ref name="Cassini3"/>, Bulletin des lois).
Pour Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan"/>, la base (h)altz ('aulne') s'impose pour les deux toponymes Alcay et Alçabéhéty, beheti signifiant situé en bas.

Le toponyme Sunharette apparaît sous la forme Sunarte (1337<ref name="Orpustan"/>), Sunharrete (vers 1475<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix<ref name="Ohix"/>), Sunharrette et Sunarrette (1690<ref name="Orpustan"/> pour les deux formes), Sonharette (1793<ref name="Cassini2">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>) et Sunharrette (1801<ref name="Cassini2"/>, Bulletin des lois).
Ce toponyme provient du basque zunharr (nom souletin de l'orme ou du peuplier), amplifié du suffixe locatif romanisé ette, et signifie donc lieu d'orme<ref name="Orpustan"/>.

Autres toponymes

Le col d'Arangaitz doit son nom au ruisseau Arangaïxa<ref name="Raymond"/>, qui arrose Alçay et se jette dans l’Apoura. Celui de Burunolatxé joint les communes d’Alçay-Alçabéhéty-Sunharette et d’Aussurucq.
Le bois d'Arhansus est mentionné dans le dictionnaire de 1863<ref name="Raymond"/>.
Paul Raymond, signale en 1863, une ferme du nom d’Athaguy, du village d’Alçay, dont la coutume de Soule<ref name="Soule">Coutume de Soule de 1520, imprimée à Pau en 1760</ref> fait mention en 1520<ref name="Raymond"/>, sous les graphies Athagui et Atagui.
Belhy, tout comme Handiague et Esquirassy, désignent des monts situés sur la commune<ref name="Raymond"/>.
Couhourre était en 1863<ref name="Raymond"/>, un bois de la commune.
Etcheverry est un ancien fief de la commune, relevant de la vicomté de Soule et mentionné au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/> dans les titres d’Arthez-Lassalle<ref name="Arthez-Lassalle"/>.

Graphie basque

Son nom basque actuel est Altzai-Altzabeheti-Zunharreta<ref name="Euskaltzaindia" />.

Histoire

En 1790, Sunharette était le chef-lieu d'un canton qui dépendait du district de Mauléon. Ce canton comprenait les communes d'Alçay-Alçabéhéty-Sunharette, Alos-Sibas-Abense, Camou-Cihigue, Etchebar, Lacarry-Arhan-Charritte-de-Haut, Lichans-Sunhar et Ossas-Suhare.

Le Modèle:Date-, les trois communes d'Alçay, Alçabéhéty et Sunharette fusionnent pour ne plus former qu'une seule commune.

Politique et administration

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

La commune appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale, du SIVOM du canton de Tardets, du SIVU de l'école de Tardets et du SIVU chargé du tourisme en Haute-Soule et Barétous<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Population et société

Avant 1833

1793 1800 1806 1821 1831
Alçay<ref name="Cassini Alçay">Modèle:Cassini-Ehess.</ref> 312 352 318 276 266
Alçabéhéty<ref name="Cassini3">Modèle:Cassini-Ehess.</ref> 161 157 162 164
Sunharette<ref name="Cassini2" /> 121 118 112 140

Après 1833

Alçay-Alçabéhéty-Sunharette

Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose d'une école, l'école primaire privée Saint-Louis-de-Gonzague<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Al%C3%A7ay-Al%C3%A7ab%C3%A9h%C3%A9ty-Sunharette%20%2864%29}}.</ref>. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire.

Économie

L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (élevage et pâturages). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Le classement 2006 de l'Insee, indiquant le revenu fiscal médian par ménage, pour chaque commune de plus de 50 ménages (30 687 communes parmi les 36 681 communes recensées)<ref name="INSEE42537">Modèle:Lien web.</ref>, classe Alçay-Alçabéhéty-Sunharette au rang Modèle:Unité, pour un revenu de Modèle:Unité.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Patrimoine civil

Dix tumuli, dits d'Ibarletta<ref name="Mérimée1">Modèle:Base Mérimée.</ref>, sont situés dans le quartier Esquirassy et inscrits aux monuments historiques depuis 1960.
Dans le même quartier, on relève sept autres tumuli, dits d'Ibarnaba<ref name="Mérimée2">Modèle:Base Mérimée.</ref> également inscrits aux monuments historiques depuis 1960.
Le gaztelu zahar Maide korralea « l'enclos des Maide » est attribué aux Maidé, des êtres mythologiques reprenant certains traits des Jentils et des Laminak.

Patrimoine religieux

La commune dispose d'une église romane dédiée à l'apôtre saint Pierre<ref name=":0">Modèle:Base Mérimée.</ref> dont l'origine remonte au milieu du Moyen Âge, possédant un clocher-tour construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel<ref name=":0" />. L'église a été restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Elle recèle une croix de procession<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> du début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée à titre d'objet aux monuments historiques.

  • Église Saint-André de Sunharette. L'église est dédiée à l'apôtre saint André.
  • Église Sainte-Agnès d'Alçabéhéty. L'église est dédiée à sainte Agnès de Rome.
  • Église Saint-Pierre d'Alçay.

Personnalités liées à la commune

Modèle:…

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Voir aussi

Bibliographie

Modèle:…

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Palette Modèle:Portail