Barcus

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France Barcus (prononcer Modèle:API-fr ; Barkoxe en basque) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Barcusien<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref> (ou barkoxtar<ref name="Euskaltzaindia">Euskaltzaindia - Académie de la langue basque</ref> en basque). Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune de Barcus se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture, et à Modèle:Unité de Mauléon-Licharre<ref> Modèle:Lien web.</ref>, bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales<ref name=meta/>. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mauléon-Licharre<ref name=meta/>.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Esquiule (Modèle:Unité), Roquiague (Modèle:Unité), L'Hôpital-Saint-Blaise (Modèle:Unité), Roquiague (Modèle:Unité), Ance (Modèle:Unité), Aramits (Modèle:Unité), Lanne-en-Barétous (Modèle:Unité), Saint-Goin (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Barcus fait partie de la province de la Soule, un des sept territoires composant le Pays basque<ref group=Note>Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones<ref name="topo">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).</ref>. La Soule, traversée par la vallée du Saison, est restée repliée sur ses traditions (mascarades, pastorales, chasse à la palombe, etc)<ref>Modèle:Harvsp.</ref>. Elle se divise en Arbaille, Basse-Soule et Haute-Soule, dont fait partie la commune.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

La commune, située dans le bassin versant de l'Adour, est traversée par le Joos (qui se jette dans le gave d'Oloron) et par ses affluents, le Bouhatéko erreka, l'arrèc d'Etchanchu, l'Handia, l'erreka Oyhanart, l'arriou de Soulou, l'erreka Sustaris, le ruisseau Ibarra (Modèle:Unité) et ses tributaires, le ruisseau Ibarra (Modèle:Unité, lui-même accompagné sur la commune par l'Askontchilo erreka et le ruisseau Athaketa) et le ruisseau Lecheguita (ainsi que par le tributaire de ce dernier le ruisseau Ilharra).
Paul Raymond<ref name="Raymond"/> mentionne un autre affluent du Joos traversant le territoire de Barcus, le ruisseau de Guibéléguiet, ainsi que son tributaire, le ruisseau du Paradis.

Des affluents du Lausset (lequel se jette dans le gave d'Oloron) passent également sur les terres de la commune, tels que le ruisseau Ascania et le ruisseau l'Ibarle, ainsi que l'affluent de ce dernier, l'Ambelseko erreka.

Enfin, le ruisseau de Lacoste, sous-affluent de l'arrèc de Bitole, est également présent sur la commune.

Voies de communication et transports

La commune est desservie par les routes départementales 24, 59, 347, 459 et 859<ref name=geo>Modèle:Lien web.</ref>.

Hameaux

14 quartiers composent la commune de Barcus<ref>[1]</ref> :

  • Ahargopea
  • Aranbeltz (les Arambeaux sur les cartes IGN)
  • Bürgüa (Burgia sur les cartes IGN, Le Bourg en français)
  • Gaztelondo (Gastellondo sur les cartes IGN)
  • Gaztelondotxipia
  • Jauregiberribarra
  • Kharrika
  • Larraja
  • Larrejazola
  • Maidalenazerra
  • Maisonaba
  • Malta
  • Ollauki
  • Txapela

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,1 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 6,2 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Oloron-Ste-Mari », sur la commune d'Oloron-Sainte-Marie, mise en service en 1964<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>, d'une superficie de Modèle:Unité, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> est recensée sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « Lausset amont et zones tourbeuses associées » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> : le « bassin versant du Lausset et du Joos : bois, landes et zones tourbeuses » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

Barcus est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (28 %), prairies (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,3 %), zones urbanisées (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits

Modèle:Début de colonnes

  • Agaras
  • Agor (border)
  • Agorria
  • Aguerborda
  • Aguerret
  • Aistor
  • Alkkatia
  • Ahargo (mont)
  • Ainus
  • Alhorchar
  • Arambeaux
  • Aramburu
  • Aranéder
  • Arangaray
  • Arhanchet
  • Arthaxet
  • Artheguiet
  • Artzanüthürry
  • Askain
  • Askonobiet
  • Askoz
  • Askozborda
  • Athaket
  • Athakéta
  • Ayscar
  • Bagardikoborda
  • Baralegne
  • Barbieborda
  • Barbieko Eyhéra
  • Barcardats
  • Barcochbide
  • Barnetche
  • Barrenkia
  • Belloya
  • Beltchun
  • Beltzantzuburu
  • Berhaburu
  • Berho
  • Bermaillou
  • Betan
  • Beteria
  • Bidau
  • Bigne
  • Biscay
  • Bohogu
  • Bordabegoïty
  • Bordaburia
  • Bordacharia
  • Bordagay
  • Bordagoyhen
  • Bordetta
  • Burgia
  • Cabana
  • Cachau
  • Chiloua
  • Choko
  • Chourikoborro
  • Cocutchia
  • Cotabaren
  • Cotiart
  • Coyos
  • Coyosborda
  • La Croix Blanche
  • Curutchiga
  • Doronda
  • Duque
  • Eihartzéta
  • Elhar
  • Elhurdoy
  • Eperrape
  • Eperregagne
  • Erguillota
  • Errande
  • Errékartéa
  • Espel
  • Espelia
  • Estecondo
  • Etchahoun
  • Etchanchu
  • Etchandy
  • Etchartéa
  • Etchebarne
  • Etcheberriborda
  • Etcheberry (2 places)
  • Etchecopaberria
  • Etchegoren
  • Eyharche
  • Eyhartzet
  • Eyheregaray (2 places)
  • Eyhéramendy
  • Fabiania
  • Gagnéko Borda
  • Galharetborda
  • Garay
  • Garrat
  • Gastellondo
  • Gorostordoy
  • Gorrostibar
  • Goyheneix
  • Goyheski
  • Goyhetsia
  • Goytolia
  • Guibelhéguiet
  • Haritchast
  • Haritchelhar
  • Harritchilondo
  • Haubiga
  • Hégoburu
  • Héguiapal
  • Héguilla
  • Héguitchoussy
  • Ibar
  • Ibarrondo
  • Idiart
  • Ihitzaga
  • Ilharra
  • Itchal
  • Jacobia
  • Jaureguiberry
  • Lagune
  • Lapitz
  • Lapitzia
  • Larragorry
  • Larranda
  • Larrandabuia
  • Larrasquet
  • Larrorry
  • Laxague
  • Laxagueborda
  • Lecheguita
  • Legegaray
  • Lépazka
  • Lescarpé
  • Logeborde
  • Lohidoy
  • Lohidoyborda
  • Lojaborda
  • Malobra
  • Maysonnave
  • Menusketa
  • Mercaptpide
  • Mercaptpide Borda
  • Mignaborda
  • Miranda
  • Mocho
  • Montokoaltéa
  • Muskogorry
  • Nissibart
  • Oholéguy
  • Oilher
  • Ondarzuhia
  • Ordanoulet
  • Ostallaborda
  • Oyhanart
  • Paradis
  • Pelento
  • Pellen
  • Perkain
  • Petchia
  • Petillon
  • Picochet
  • Pinka
  • Pordoy
  • Potho
  • Princi
  • Princiborda
  • Puchulu
  • Restoy
  • Sagardoyhégui
  • Salaber
  • Salazar
  • Salazarborda
  • Salhanka
  • Sapiula
  • Sardo
  • Saruborda
  • Seceneguiet
  • Sinto
  • Sorhotus
  • Suhatsola
  • Thias
  • Topet
  • Udoy
  • Uhalt
  • Uhaltborda
  • Uhart
  • Urrustoy
  • Urruty
  • Uthuère
  • Uthurralt
  • Uthurry
  • Zatzoury

Modèle:Fin de colonnes

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Barcus est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Joz erreka. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1992, 2008, 2009, 2014 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Barcus est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Fichier:64093-Barcus-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Barcus.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 98,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Attestations anciennes

Le toponyme Barcus apparaît sous les formes Barcuys (1384<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées.</ref>, notaires de Navarrenx<ref>Notaires de Navarrenx - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Barcuix (1462<ref name="Raymond"/>, notaires d'Oloron<ref>Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Sent-Saubador de Barcuix (vers 1470<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix<ref name="Ohix">Contrats retenus par Ohix, notaire de Soule - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Barcoys (1520<ref name="Raymond"/>, coutume de Soule<ref name="Soule">Coutume de Soule de 1520, imprimée à Pau en 1760</ref>), Barcois (1520<ref name="Orpustan"/>), Barcux (1580<ref name="Raymond"/>, titres de Luxe<ref>titres de Luxe - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Barcinx (1650<ref name="Raymond"/>, carte du Gouvernement Général de Guienne et Guascogne et Pays circonvoisins), barcuix (1690<ref name="Orpustan">Modèle:Ouvrage.</ref>) et Bareus (1801<ref name="Cassini"/>, Bulletin des lois).

Étymologie

Jean-Baptiste Orpustan<ref name="Orpustan"/> propose une construction étymologique basque en deux parties. D’une part l’élément barr, signifiant « situé à l’intérieur, au fond », est complété, d’autre part, de -koiz, à rapprocher du basque goiz, « matin, est ». Barcus s’est développé dans une basse vallée, à l’est, justifiant l’analyse d’Orpustan.

Autres toponymes

Agaras, ferme de la commune, est mentionnée sous la forme Agarassi en 1479<ref name="Raymond"/> (contrats d'Ohix<ref name="Ohix"/>).
Le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863<ref name="Raymond"/> mentionne les fermes Alicq, Bilapu et Charritet (les deux dernières étant déjà citées en 1520<ref name="Raymond"/> dans la coutume de Soule<ref name="Soule"/>).
La ferme
Biscay est citée en 1479<ref name="Raymond"/> (Biscaya, contrats d'Ohix<ref name="Ohix"/>).
Gastellondo est un hameau de Barcus, mentionné sous la graphie Gastélondo en 1863<ref name="Raymond"/>.
Guibelhéguiet était également un écart de Barcus qui apparaît sous les formes Guibelleguiet (1479<ref name="Raymond"/>, contrats d'Ohix<ref name="Ohix"/>) et Guibéléguiet-Ibarra (1863<ref name="Raymond"/>, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Hégoburu est le nom d’une ferme, connue en 1479<ref name="Raymond"/> (Hégoaburu, contrats d'Ohix<ref name="Ohix"/>) et 1863<ref name="Raymond"/> (Hégobure).
La ferme
Iriard apparaît en 1520<ref name="Raymond"/> dans la coutume de Soule<ref name="Soule"/>.
Le hameau
Jaureguiberry apparaît dans le dictionnaire de 1863<ref name="Raymond"/> sous la graphie Jauréguiberry-Harra, tout comme l’écart Larréja.

La chapelle le Paradis est également mentionnée par le même dictionnaire.
La ferme Udoy fait l’objet d’une mention en 1479<ref name="Raymond"/> dans les contrats d’Ohix<ref name="Ohix"/>.
Le toponyme Uhart est le nom d'une ferme citée en 1520<ref name="Raymond"/> (coutume de Soule<ref name="Soule"/>).

Graphie basque

Son nom basque actuel est Barkoxe<ref name="Euskaltzaindia" />.

Histoire

Protohistoire

Trésor de Barcus

Ce trésor de Barcus est un ensemble d'environ Modèle:Nb pièces en argent ibériques trouvées en 1879. Il a été minutieusement publié par Émile Taillebois<ref name="1880taillebois"> Modèle:Article. Cité dans Modèle:Harvsp, qui précise que l'abbé Taillebois a fait une autre publication sur le sujet en 1883 dans les Mémoires du Congrès scientifique de Dax mais que les auteurs n'ont pas pu retrouver cette publication. </ref>. J.-B. Daranatz reprend ensuite les données de Taillebois mais y ajoute la première illustration de l'une des monnaies : le revers d'un denier de Turiasu<ref name="1907daranatz">Modèle:Article : voir Modèle:P. pour la reproduction du revers de denier de Turiasu provenant de Barcus. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref>. En 1957 J. Babelon publie une nouvelle étude sur le trésor<ref name="1957babelon"> Modèle:Article. Cité dans Modèle:Harvsp, qui précise aussi que dans ce même article Babelon fait mention aussi de l'existence d'un autre travail (par lui-même) présenté au printemps 1957 au Congrès des Sociétés savantes de Bordeaux. </ref>, dans lequel il donne les reproductions des moulages de 46 pièces. Plusieurs publications citent le trésor, sans apporter de nouveauté. En 1997 Gozalbes et Ripollès publient cinq pièces inédites de la collection du musée des antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye<ref name="1997gozalbes93"> Modèle:Article. Voir Modèle:P..</ref>.

Cet important pécule est considéré comme celui d'un corps de troupe fuyant l'armée de Pompée au temps de la guerre de Sertorius (-80 à -72)<ref name="1990hebert5g"> Modèle:Article. Voir Modèle:P. du compteur pdf, page de gauche.</ref>,<ref>Pour quelques détails sur le contexte du trésor de Barcus (guerre de Sertorius), voir Modèle:Chapitre, paragr. 10.</ref>.

En 1997 c'est encore le seul ensemble de monnaies ibériques trouvé hors de la péninsule Ibérique<ref name="1997gozalbes97">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="2013gorro19">Modèle:Chapitre.</ref> et, avec les inscriptions sur phiales du tumulus de Vielle-Aubagnan (Landes), les seuls témoignages connus de l'utilisation de caractères celtibériens en Aquitaine (le pays Basque a fourni deux petits trésors monétaires)<ref name="1990hebert5g"/>.

Moyen-Âge

Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que la commune était le siège d'un bailliage royal dont les appels étaient portés à la cour de Licharre.

Elle accueillait également une abbaye laïque vassale de la vicomté de Soule.
En 1790, Barcus était le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Mauléon-Licharre et comprenant Barcus, L'Hôpital-Saint-Blaise et Roquiague.

Temps modernes

On appelait messagerie" des Arbailles<ref>La charge du messager, sorte de procureur royal, était la surveillance d'une zone géographique définie - Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque</ref> la partie centrale de la Soule, entre Haute et Basse-Soule (région de Sauguis-Saint-Étienne, Aussurucq et Barcus).

En 1844, Léon Iturburu, marchand originaire de Barcus et diplomate en Équateur, proposa au roi des français Louis-Philippe Ier d'acheter les Îles Galagos à l'Équateur, alors en manque de financement. La proposition fut rejetée, mais le général Villamil céda la Isla Floreana à Iturburu, qui lui même céda tous ses biens dont l'île (surnommée île des pauvres de Barcus) à la commune, ainsi l'île Floreana est toujours revendiquée à chaque renouvellement des mandats des maires de la commune.

Politique et administration

Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Intercommunalité

Barcus appartient à cinq structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

  • la communauté de communes de Soule-Xiberoa ;
  • le syndicat AEP du Pays de Soule ;
  • le syndicat d'assainissement du Pays de Soule ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

Population et société

Démographie

Le Journal<ref>Journal de Pierris Casalivetery, transcrit et publié par Jean de Jaurgain dans les Archives historiques de la Gascogne, 1909, cité par Modèle:Ref-Goyhenetche-Histoire PB3. Le même ouvrage de Manex Goyhenetche indique (page 284) qu'il faut compter une moyenne démographique de 5.5 par feu.</ref> de Pierre Casalivetery, notaire à Mauléon, dénombre pour les années 1460-1481 26 feux à Barcus, et 210 pour les années 1540-1548, signe d'une démographie en forte croissance. Modèle:Population de France/section

Enseignement

La commune dispose d'une école, l'école élémentaire publique Bourg<ref>{{http://www.education.gouv.fr/pid24302/annuaire-resultat-recherche.html?ecole=1&lycee_name=&localisation=1&ville_name=Barcus%20%2864%29}}.</ref>. Cette école propose un enseignement bilingue français-basque à parité horaire<ref>{{http://www.mintzaira.fr/fr/services-en-basque/ecoles.html?tx_ecoles_pi1[commune]=55&tx_ecoles_pi1[cdc]=0&tx_ecoles_pi1[province]=0&tx_ecoles_pi1[category]=16&tx_ecoles_pi1[type]=0&tx_ecoles_pi1[education_mode]=0&tx_ecoles_pi1[submit]=Rechercher&id=183&L=0}}.</ref>.

Économie

L'activité est essentiellement tournée vers l'agriculture (polyculture et élevage d'ovins). La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Sports

Rugby à XV rugby à XV

L'Avenir de Barcus engagé en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale 2017-2018

Culture locale et patrimoine

Fichier:Mascarade 2009- Barcus.JPG
Représentation de la mascarade 2009 à Barcus sur le fronton du village.

Il existe à Barcus le Lamiñen ziloa (« la grotte des lamiñak » en basque, petits lutins de la mythologie basque).

En 2009, Barcus organise la mascarade<ref>Programme 2009 de la mascarade sur eke.org</ref>, spectacle traditionnel souletin mélangeant théâtre, danses et chants. Durant tout l'hiver jusqu'en avril, la mascarade est représentée le dimanche dans les autres villages de Soule.

Patrimoine civil

Un trésor de monnaies celtibériennes (400-100 av. J.-C.) fut découvert en 1879<ref>Modèle:Ouvrage (catalogue de l'exposition).</ref>. Composé de 1 750 deniers d'argent provenant de différentes cités de Navarre et d'Aragon, leur présence à Barcus reste discutée.

Un gaztelu zahar se dresse à Modèle:Unité d'altitude au lieu-dit Haitzhandia.

Patrimoine religieux

La commune possède une église (église de l'Ascension) dont l'origine remonte au Moyen Âge, qui a été en grande partie reconstruite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et restaurée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel. Elle recèle une cloche<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> datant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, classée à titre d'objet par les monuments historiques.

Fichier:Barcus village.JPG
Le village de Barcus.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Notes et références

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