Oloron-Sainte-Marie

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Oloron-Sainte-Marie (en béarnais Auloron e Senta-Maria ou Aulouroû) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Oloronais<ref>Gentilé sur habitants.fr</ref>.

C'est le chef-lieu de l'arrondissement d'Oloron, couvrant le territoire montagnard du département formé par les vallées du Béarn et de la Soule.

Modèle:Sommaire

Géographie

Localisation

Modèle:Carte interactive

La commune d'Oloron-Sainte-Marie se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.

Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département.

Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Goès (Modèle:Unité), Estos (Modèle:Unité), Bidos (Modèle:Unité), Précilhon (Modèle:Unité), Ledeuix (Modèle:Unité), Agnos (Modèle:Unité), Gurmençon (Modèle:Unité), Moumour (Modèle:Unité).

Sur le plan historique et culturel, Oloron-Sainte-Marie fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Oloron-Sainte-Marie est limitrophe de 21 communes dont l'une par un quadripoint. Ledeuix est limitrophe en deux endroits autour de la commune d'Estos.

Modèle:Communes limitrophes

Hydrographie

Les terres de la commune sont arrosées<ref>Notice du Sandre sur Oloron-Sainte-Marie</ref> par le gave d'Oloron (affluent du gave de Pau) formé dans la ville par la confluence du gave d'Aspe et du gave d'Ossau et par certains de ces affluents : le Vert (et ses tributaires, les ruisseaux le Littos, Coste-Darré et Bélandre), les ruisseaux l'Auronce, l'Escou, la Mielle, le Laberou, de Lamiellotte, l'Arrigastou, l'Ascle, de Rachette et du Termy.
Des affluents du gave d'Aspe, les ruisseaux l'Ourtau (et son tributaire, le ruisseau de Laguns), Branas traversent également la commune.
Le ruisseau la Lèze, tributaire du Luzoué<ref>Noté Luzouré par le Sandre</ref> et son affluent, le ruisseau l'Artigaus sont en outre présents sur le territoire de la commune.

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 1,7 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 5,3 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitation : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,5 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1964 à 2012 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. Modèle:Climat

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Quatre sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

  • « le gave d'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le « gave de Pau », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues<ref group=Note>La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.</ref> encore vivace<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « le gave d'Oloron (cours d'eau) et marais de Labastide-Villefranche », d'une superficie de Modèle:Unité, une rivière à saumon et écrevisse à pattes blanches<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

et six ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :

Urbanisme

Typologie

Oloron-Sainte-Marie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Oloron-Sainte-Marie, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est la commune-centre<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), prairies (12,9 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (5,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Transports urbains

Les transports urbains d'Oloron-Sainte-Marie se nomme la navette. La page Wikipédia Transports en commun d'Oloron-Sainte-Marie permet d'avoir les informations détaillées sur ce service de bus municipal.

Infrastructures routières

La route nationale N134 parcourt la ville du sud au nord. Au sud, elle permet de rejoindre l'Espagne. Au nord-est, la route permet de rejoindre Pau. La route départementale D936 se dirige vers le nord-ouest<ref name="ign" />.

Desserte ferroviaire

Oloron-Sainte-Marie est desservie par une gare. Une unique ligne TER dessert cette gare. Voici les arrêts de cette ligne : Bedous - Sarrance - Lurbe-Saint-Christau - Bidos - Oloron-Sainte-Marie - Ogeu-les-Bains - Buzy-en-Béarn - Gan - Croix-du-Prince - Pau. Les trains en direction de Pau ont une fréquence de 8 fois par jour et les trains en direction de Bedous ont une fréquence de 7 fois par jour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le site de la gare est le suivant [1].

Transports interurbains

Le réseau de transports interurbains en Pyrénées-Atlantiques est constitué de 13 lignes quotidiennes d’autocars gérées par la Région Nouvelle-Aquitaine et de 8 lignes d’autocars gérées par le Syndicat des Mobilités Pays Basque-Adour. Depuis Oloron-Sainte-Marie, la ligne 808 dessert les communes dans le nord-ouest jusqu'à Mauléon et la ligne 807 dessert les communes du sud jusqu'à La-Pierre-Saint-Martin<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Oloron-Sainte-Marie est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron, le gave d'Aspe, l'Ourtau, le Escou, la Mielle, le Vert, le Littos et l'Auronce. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1989, 1992, 1999, 2006, 2008, 2009, 2018 et 2021<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

Oloron-Sainte-Marie est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:64422-Oloron-Sainte-Marie-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Oloron-Sainte-Marie.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 66,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :

  • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
  • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
  • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le toponyme dont est issu Oloron apparaît pour la première fois sous la forme Iluro (sur une borne milliaire<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées</ref>). Iluro viendrait de l'aquitain ili (ville) et ur (eau) et est donc la « ville des eaux » car Oloron se trouve à la confluence de deux gaves<ref name="Zuberoa">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Zuberoa. Historia sur Auñamendi Eusko Entziklopedia.</ref>. Pour d'autres, son origine viendrait du basque ili berri (ville neuve)<ref>Hommage à Robert Étienne, Robert Étienne, Diffusion de Boccard, 1988, 414 pages, Modèle:Citation.</ref>.

Puis il apparaît sous les formes civitas Lurunensium : Elarona et civitas Elloronensium : Elinia (notice des provinces<ref name="Raymond"/>), Oloro civitas (506<ref name="Raymond"/>, concile d'Agde), Loron (1009<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Saint-Sever), Elloreus (1073<ref name="Raymond"/>, inscription de Moissac), Holorna (vers 1080<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Morlaàs), Eleron (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Bigorre<ref name="cartulaire Bigorre">Cartulaire de Bigorre - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Auloron et Auloroo ({{#switch: -

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XIV|-| – | XIV }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini- siècle

}}<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Anciens Fors), Oleron (1208<ref name="Raymond"/>, titres de Barcelone<ref>Titres publiés dans les preuves de lHistoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Olero (1212<ref name="Raymond"/>, synode de Lavaur), Pagus Oloronensis (1235<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn">Modèle:Réformation de Béarn</ref>), Sent-Grotz d'Oloron (1271<ref name="Raymond"/>, notaires d'Oloron<ref name="Notaires d'Oloron">Notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Oleiron (1286<ref name="Raymond"/>, registres de Bordeaux<ref name="Bordeaux">Extrait des registres de Bordeaux, publiés dans lHistoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Olaro (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, chronique des Albigeois), Diœcesis Oleronensis (1289<ref name="Histoire de France">Histoire de France, volume XXI, page 544 - Citée par Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque</ref>), Oloronium (1290<ref name="Raymond"/>, titres de Béarn<ref name="Titres de Béarn">Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Oloroo (1343<ref name="Raymond"/>, notaires de Pardies<ref name="Pardies">Notaires de Pardies - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Oron ({{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIVe{{#if:|  }} }}<ref name="Raymond"/>, Jean Froissart, livre III), le Loron (1442<ref name="Raymond"/>, contrats de Carresse<ref name="Carresse">Contrats retenus par Carresse, notaire de Béarn - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Oleron (1801<ref name="Cassini" />, Bulletin des lois).

Son nom béarnais est Auloron-Senta-Maria<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Aulouroû-Sénte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref> Modèle:MSAPI.

Le toponyme Sainte-Marie apparaît sous les formes Maria in Eleron (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, cartulaire de Bigorre<ref name="cartulaire Bigorre"/>), Sancta-Maria de Olorno (1215<ref name="Raymond"/>, cartulaire d'Oloron<ref name="cartulaire d'Oloron">Titres publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>), Nostre-Done de Lasee de Sancta-Maria et Nostre-Done de Lassee à Sente-Marie (1466<ref name="Raymond"/>, notaires d'Oloron<ref name="Notaires d'Oloron"/>) et Sainte-Marie-Legugnon (depuis la réunion de Legugnon, du 14 avril 1841 au 18 mai 1858).

Le toponyme Legugnon apparaît sous les formes Lugunhoo (1375<ref name="Raymond"/>, contrats de Luntz<ref name="Luntz">Contrats retenus par Luntz, notaire de Béarn - Manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Lugunhon (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn</ref>), Sanctus-Johannes de Legunhon et Sanctus-Petrus de Legunhon (respectivement 1612<ref name="Raymond"/> et 1619<ref name="Raymond"/>, insinuations du diocèse d'Oloron<ref name="Insinuations"/>).

Faget est une ancienne commune qui s'est unie avant 1806<ref name="Cassini1">Modèle:Cassini-Ehess.</ref>, de même que Soeix, à Oloron.

Le toponyme Faget apparaît sous les formes Hospitale de Faget (1128<ref name="Raymond"/>, titres d'Aubertin<ref name="Aubertin">Titres de la commanderie d'Aubertin, publiés dans les preuves de l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca, page 421.</ref>), Le Faget (1215<ref name="Raymond"/>, cartulaire d'Oloron<ref name="cartulaire d'Oloron"/>), Los Fagetz (1548<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Le Faget (1863<ref name="Raymond"/>, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).

Le toponyme Soeix est mentionné en 980<ref name="Raymond"/> (cartulaire de l'abbaye de Saint-Savin<ref name="Abbaye de Saint-Savin">Cartulaire de l'abbaye de Saint-Savin, d'après Pierre de Marca, Histoire de Béarn</ref>), et apparaît sous les formes Soeixs (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, for d'Oloron<ref name="For d'Oloron">Manuscrit du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Eixoes (1376<ref name="Raymond" />, montre militaire de Béarn<ref name="Montre militaire">Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>), Soexs (1380<ref name="Raymond"/>, contrats de Luntz<ref name="Luntz"/>), Soex (Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/>, censier de Béarn<ref name="censier"/>), Soeis et Sente-Lucie de Soeix (respectivement 1439<ref name="Raymond"/> et 1467<ref name="Raymond"/>, notaires d'Oloron<ref name="Notaires d'Oloron"/>), Soeyxs (1538<ref name="Raymond"/>, réformation de Béarn<ref name="Réformation de Béarn"/>) et Soueix (1620, insinuations du diocèse d'Oloron<ref name="Insinuations">Modèle:Insinuations du diocèse d'Oloron.</ref>).

Histoire

Premières occupations humaines

Création romaine au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle de notre ère sur la voie du col du Somport, elle doit son nom, Iluro, aux peuples Aquitains. Établie pour l'essentiel à Sainte-Marie sur la terrasse alluviale sur laquelle sera établie la future cathédrale, c'est aussi une citadelle dotée de remparts sur la butte de Sainte-Croix d'Oloron. Le promontoire de Sainte-Croix en est l'oppidum. En 506, Gratus, premier évêque connu assiste au concile d'Agde et devient saint Grat, dont la fête est aujourd'hui encore célébrée à l'automne.

Moyen Âge

Les grandes invasions vont plonger l'histoire d'Iluro dans l'oubliModèle:Référence nécessaire. Mais vers 1058, il semblerait que quelques habitats aient subsisté car l'évêque Étienne de Lavedan s'installe sur la terrasse alluviale où se dresse encore une chapelle dédiée à la Vierge. En 1080, le vicomte Centulle V le Jeune vient bâtir la nouvelle ville d'Oloron (nom médiéval dérivé d'Iluro) sur l'ancien oppidum romain.

En ces temps médiévaux, aucun autre emplacement ne pouvait être plus sûr que ce promontoire bordé sur les côtés est-ouest par des cours d'eau. Ce vicomte incite les populations à venir résider et commercer à Oloron en instaurant des privilèges juridiques et économiques contenus dans l'acte de « poblacion » (ou peuplement), privilèges qui seront repris et renforcés en 1220 créant ainsi le For d'Oloron, le plus ancien du Béarn.

Entretemps, l'ancienne cité d'Iluro renaît de ses cendres et porte désormais le nom de sa cathédrale, Sainte-Marie.

Les descendants du vicomte s'employèrent à la construction des monuments à leur retour de la Reconquista ou des Croisades. Cependant, en 1214, Gaston VI Moncade dut céder les terres de Sainte-Marie, puis plus tard, celles des villages environnants aux évêques, car il était compromis avec les Albigeois hérétiques.

En 1385, Oloron comptait 366 feux, Legugnon 11 et Sainte-Marie 85. Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que Legugnon comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.

On assiste alors à une séparation des deux parties : Oloron, ville vicomtale et Sainte-Marie, ville épiscopale, qui deviennent rivales durant huit siècles environ, Sainte-Marie demeurant économiquement dépendante d'Oloron. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, profitant de la croisade des Albigeois, l'évêque obtient la seigneurie sur Sainte-Marie et son hameau de Saint-Pée ; Oloron fait élargir ses privilèges avec son for, puis se voit dotée d'une enceinte et de deux ponts. Aux Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, elle obtient droit de marché et de foires et sa croissance aboutit à la création de faubourgs. C'est bientôt la capitale économique du Béarn et de la Soule, grâce à son commerce de transit avec l'Espagne et à l'essor de son artisanat textile.

Époques modernes et contemporaines

Les guerres de religion puis la Révolution suspendent à deux reprises cette prospérité. La rivalité entre les deux villes ne prend fin qu'avec la réunion de Sainte-Marie à Oloron, en 1858 pendant le Second Empire, favorisant l'arrivée du chemin de fer en 1883 et la substitution de l'industrie à l'artisanat.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, Oloron eut le statut de chef-lieu du département des Basses-Pyrénées que détenait Pau, qui avait succédé à Navarrenx.

Sainte-Marie-Legugnon a existé de 1841 à 1858. La commune est créée en 1841 par la fusion des communes de Legugnon et de Sainte-Marie. En 1858, elle fusionne avec la commune d'Oloron pour former la nouvelle commune d'Oloron-Sainte-Marie.

Héraldique

Modèle:Blasonnement

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:…

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin

La commune est l'une des aires urbaines françaises, ensemble continu de communes constitué par un pôle urbain (agglomération offrant au moins Modèle:Nombre emplois) et par des communes adjacentes (la couronne périurbaine) dont au moins 40 % de la population résidente active travaille dans le pôle urbain ou cette couronne.

La commune dispose d'un conseil des prud'hommes. Un peloton de gendarmerie de haute montagne est stationné sur son territoire.

Intercommunalité

La commune fait partie de quatre structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :

Oloron-Sainte-Marie accueille le siège de la communauté de communes du Haut-Béarn, ainsi que ceux du syndicat intercommunal du Haut-Béarn pour la collecte et le traitement des ordures ménagères, du syndicat mixte des gaves d’Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents, du syndicat mixte du Haut-Béarn, et du syndicat mixte du Pays d’Oloron - Haut-Béarn.

Jumelages

Modèle:Jumelage<ref>Annuaire des villes jumelées</ref>, située dans la Communauté autonome d'Aragon de l'autre côté des Pyrénées. Les liens historiques entre les deux cités sont très forts et aujourd'hui encore ils se manifestent en de multiples occasions tout au long de l'année. Jusqu'en 2005, les deux cités accueillaient à tour de rôle le festival international de folklore des Pyrénées.

Politique environnementale

Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune<ref>Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Population et société

Démographie

Modèle:Population de France/section La commune fait partie de l'aire urbaine d'Oloron-Sainte-Marie.

Économie

L'économie oloronaise repose principalement sur deux entreprises prestigieuses :

Mais Oloron est aussi connue comme étant la capitale du béret. Autrefois florissante, cette activité a subi de plein fouet la crise de l'industrie textile. Aujourd'hui, il ne reste qu'une entreprise de fabrication de bérets, Laulhère.

Le Centre d’activités économiques d’Oloron-Sainte-Marie dépend de la chambre de commerce et d'industrie Pau Béarn.

La commune a également une activité fortement agricole (élevage, polyculture, maïs) et fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

Fichier:Ogeu ecole.JPG
L'école.

La langue vernaculaire de cette commune est le béarnais. Les chanteurs du Faget d'Oloron sous la direction de Jean Abadie mettent en valeur le patrimoine chanté béarnais. Avec la collaboration du violoniste de free jazz Lades Neffous des Eaux-Bonnes qui transcrit, grave et arrange les chansons, Jean Abadie fait publier un recueil de 210 pages de chansons béarnaises, Sounque tau plase de canta, en 2014.

La ville a obtenu le label Ville d'art et d'histoire en novembre 2006.

Festivals

L'association Jazz à Oloron organise chaque année, le premier weekend de juillet, le festival Des Rives & Notes dans le but de promouvoir toutes formes de musiques dont le jazz et les musiques actuelles. Un tremplin pour les jeunes formations, des concerts gratuits et des animations au village du festival complètent cet événement musical du début d'été sur les bords du gave.

Le festival du film web amateur a eu lieu de 2003 à 2007 au printemps à Oloron-Sainte-Marie. Son objectif était de montrer sur grand écran les meilleurs courts-métrages amateurs diffusés sur Internet et de récompenser le talent et l'inventivité de leurs jeunes réalisateurs.

Le festival Modèle:Citation, avait lieu tous les deux ans pour accueillir des artistes venus des quatre coins du monde afin de mélanger cultures et traditions. Il ne subsiste plus que les années impaires, en juillet à Jaca en Espagne, la structure oloronaise ayant fait faillite.

Le second weekend de juin, le salon du Livre sans frontières accueille les nouveautés littéraires.

Équipements culturels

La commune dispose d'un théâtre/salle de spectacles, l'espace culturel Pierre-Jéliote et d'un cinéma, le Luxor.

En 2010, la médiathèque intercommunale a reçu l'Équerre d'argent des prix d'architecture du Moniteur (architecte : Pascale Guédot)<ref>Le Moniteur, Médiathèque intercommunale du piémont oloronais. Un vaisseau de lumière à la confluence des graves. 28 janvier 2011</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La villa Bedat, ancienne fabrique de sandales, abrite le Centre d'art et des patrimoines et est le siège du Pays d'art et d'histoire des Pyrénées béarnaises.

Gastronomie

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Assiette de chocolats Les Pyrénéens, spécialité d'Oloron-Sainte-Marie depuis 1927

Outre la fabrication de chocolats et ses Pyrénéens<ref name=":0" />, la ville est renommée pour la pâtisserie le Russe.

Les rousquilles d'Oloron, connues au siècle dernier<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sont un peu tombées dans l'oubli.

En septembre a lieu la Garburade, championnat du monde de garbures<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Patrimoine civil

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Tour de Grède au quartier Sainte-Croix.
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Vue partielle du parc Pommé.
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Cathédrale Sainte-Marie.
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L'église Notre-Dame depuis les lacets du Biscondau.
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vue d'Oloron par Eugène de Malbos, lithographie de 1843.

Édifices religieux

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Cathédrale Sainte-Marie.

Une sculpture de Pierre Castillou Modèle:Quand près de la cathédrale Sainte-Marie.

La légende de saint Grat

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Saint Grat.

L'évêque d'Oloron mourut à Jaca au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Les Aragonais et les Béarnais se disputèrent sa dépouille. Pour trancher, on proposa de confier, depuis le col du Somport, le choix de la destination finale du corps à la mule aveugle de l'évêque. Celle-ci ramena Grat bien ficelé sur son dos jusqu'à Sainte-Marie.

Équipements

Sports

  • En rugby, le Football club oloronais évolue en Fédérale 1 pour la saison 2013-2014.
  • Structure artificielle d'escalade de niveau national (1600 m² de voies du 4 au 8C et une hauteur développée de 21 mètres). L'association "Le Mur" (escalade) est avec ses 500 adhérents<ref>Source : association LemUr</ref>, la plus importante association sportive de la ville. Son équipe de compétition est classée au Modèle:1er rang national féminin par la FFME en 2008<ref>Classement par club féminin FFME 2008</ref>.
  • F.C.O football (couleur, bleu et blanc)
  • F.C.O cyclisme (couleur, bleu et blanc)
  • H.B.C.O handball (couleur orange et noir)
  • F.C.O escrime
  • F.C.O Tennis
  • F.C.O Athlétisme
  • Oloron Natation 64
  • Centre Nautique Soeix Oloron
  • J.A.O basketball (couleur, bleu et blanc)
  • Le Mur Centre Regional escalade : Manu Lopez est champion de France junior et vice-champion d'Europe junior
  • F.C.O karaté
  • F.C.O gymnastique
  • Club Alpin Français d'Oloron (activités cf. site : www.clubalpinoloron.fr)
  • SCOVA (Ski Club Oloron Vallée d'Aspe)

Chaque année, la ville élit le meilleur sportif oloronais de l'année.

Oloron a été élue « ville la plus sportive de France 2002 ».

Éducation

La commune dispose de cinq écoles primaires, de deux écoles primaires privées catholiques (externat Notre-Dame et école Jeanne-d'Arc, enseignement bilingue espagnol), de trois collèges (collèges Tristan-Derême<ref>Site du collège Tristan Derême</ref>, des Cordeliers<ref>Site du collège des Cordeliers</ref> et Sain- Joseph<ref>Site du Collège</ref>), d'un lycée (lycée Supervielle<ref>Site du lycée Jules Supervielle</ref>), d'un lycée privé catholique (Saint-Joseph<ref>Site du Lycée</ref>), de deux lycées professionnels (lycées Guynemer<ref>Site du lycée Guynemer</ref> et du IV-septembre-1870) et d'un lycée d'enseignement professionnel agricole<ref>Site du lycée d'enseignement professionnel agricole</ref>.

La commune possède une école Calandreta (Calandreta Auloronesa). La Calandreta, école laïque et gratuite où on parle béarnais, existe depuis 1981 à Oloron-Sainte-Marie. Elle accueille les enfants de la TPS (toute petite section à partir de 2 ans) jusqu'au CM2. Calandreta signifie alouette. Parallèlement, une école publique de la commune propose elle aussi un cursus en béarnais pour la moitié du temps scolaire, ce cursus public va également de la maternelle au CM2. Les deux cursus, calandreta et bilingue permettent ainsi au collège de poursuivre cet enseignement et cela jusqu'au lycée.

Espéranto

En 2016, la ville d'Oloron s'est portée candidate pour organiser les Jeux mondiaux de la paix de Juillet 2019, dont les seules langues de travail seront le français et l'Espéranto<ref>http://www.jeuxmondiauxdelapaix.com/index.htm</ref>.

Personnalités liées à la commune

Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

M. de Tréville, de son vrai nom Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville (ou de Troisville), officier français né à Oloron en 1598, lieutenant-commandant de la compagnie des Mousquetaires de la garde du roi, sous Louis XIII, Il a été immortalisé par Alexandre Dumas, dans son roman Les Trois Mousquetaires. Il est décédé le Modèle:Date- à Troisville-en-Soule, sa terre ayant été érigée en comté par la régente Anne d'Autriche.

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

  • Vastin Lespy (1817-1897), auteur d'une cinquantaine d'ouvrages (Grammaire et dictionnaire béarnais, Dictons et proverbes...). Il est enterré au vieux cimetière de Sainte-Croix dans la tombe de la famille "de Dufourcq/Galtier d'Auriac"
  • Auguste Larriu (1840-1925), notaire, compositeur et organiste de l'église Sainte-Croix.
  • Louis Barthou (1862-1934) homme politique, président du Conseil et académicien, né à Oloron, dans la rue éponyme, fut assassiné à Marseille.
  • Xavier Navarrot, poète chansonnier républicain, janvier 1799-décembre 1862.
  • Anna Larroucau Laborde de Lucero (1864-1956), philanthrope d'Argentine, née au quartier Sainte-Croix, dame fondatrice de la Première société de bienfaisance de San Martín. Elle introduit les premiers pieds de vigne d'origine française dans la région de San Martín, à Mendoza, en Argentine.
  • Pierre Bordes (1870-1943) : haut fonctionnaire et gouverneur général de l'Algérie, né à Oloron-Sainte-Marie.
  • Jacques Dyssord (1880-1952), poète et écrivain. Une rue de la ville porte son nom.
  • Jules Supervielle (1884-1960), poète, romancier et dramaturge, né à Montevideo en Uruguay, inhumé au cimetière d’Oloron<ref>Le Monde, 29 avril 2009, p 2</ref>.
  • Tristan Derème né à Marmande en 1889 et mort à Oloron-Sainte-Marie en 1941 est un poète français.
  • Jean Mendiondou, homme politique français né le 25 juin 1885 à Oloron-Sainte-Marie et mort le 26 octobre 1961 à Anglet.
  • Marguerite Laborde (1880-1973), femme de lettres connue sous son nom de plume Andrée Béarn, devenue en 1911 comtesse de Modèle:Lien par son mariage avec le grand artiste catalan Alexandre de Riquer, mère de Jean de Riquer. Une rue de la ville porte son nom.
  • Ketty Lapeyrette (1884-1960), cantatrice (contralto) française y est née.

Nées au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

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  • Cartes

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Références

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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