Bedous
Modèle:Infobox Commune de France
Bedous Modèle:API-fr est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Le gentilé est Bedousien<ref name="Jobbé">Modèle:Ouvrage.</ref>.
Géographie
Localisation
La commune de Bedous se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine<ref name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> de Pau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité d'Oloron-Sainte-Marie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Osse-en-Aspe (Modèle:Unité), Accous (Modèle:Unité), Lées-Athas (Modèle:Unité), Aydius (Modèle:Unité), Sarrance (Modèle:Unité), Cette-Eygun (Modèle:Unité), Lourdios-Ichère (Modèle:Unité), Lescun (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, Bedous fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Hydrographie
La commune est drainée par le gave d'Aspe, le gave d'Aydius, un bras du gave d'Aspe, L'Arricq de Casteigbou, le ruisseau de Jouers, le ruisseau de Sahun, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de Modèle:Unité de longueur totale<ref name="Fiche Siges">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Géoportail.</ref>.
Le gave d'Aspe, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans le cirque d'Aspe, au pied du Mont Aspe (2 643 m), en Espagne, et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Oloron à Oloron-Sainte-Marie, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Le gave d'Aydius, d'une longueur totale de Modèle:Unité, prend sa source dans la commune d'Aydius et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Aspe à Osse-en-Aspe, après avoir traversé Modèle:Unité<ref>Modèle:Sandre.</ref>.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Accous », sur la commune d'Accous, mise en service en 1952<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion<ref group=Note>La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.</ref> du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de Modèle:Unité, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)Modèle:Note. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »<ref name=Natura>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « massif de Sesques et de l'Ossau », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant des habitas avec de nombreuses espèces rares, souvent endémiques des Pyrénées. Il constitue également une aire de présence régulière de l'ours des Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- le « massif du Montagnon », d'une superficie de Modèle:Unité, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- « le gave d'Aspe et le Lourdios (cours d'eau) », d'une superficie de Modèle:Unité, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « massif calcaire du pic Roumandares au sommet de Houndarete, bois de la pene d'Escot, bois d'Aran et bois de Gey » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « montagne de Liard » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>,
- le « réseau hydrographique du gave d'Aspe et ses rives » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
et deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref> :
- le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- la « vallée d'Aspe » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Bedous est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,8 %), zones agricoles hétérogènes (20,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,8 %), zones urbanisées (4,1 %), prairies (0,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Lieux-dits et hameaux
Voies de communication et transports
La route nationale 134 traverse la commune, ainsi que les routes départementales 237 et 637. La gare de Bedous, sur la ligne Pau-Canfranc, possède un arrêt à Bedous. Le trafic voyageurs a été interrompu le Modèle:Date- vers Canfranc et vers Oloron le Modèle:Date-<ref>Revue : La vie du rail, n° 2048, page 49.</ref>. Le Modèle:Date, après d’importants travaux (18 mois), a lieu la remise en exploitation du tronçon ferroviaire Oloron-Bedous<ref>Création des points d'arrêts de Bidos, Lurbe-Saint-Christau et Bedous</ref>. C'est une étape importante dans la réhabilitation de l’axe Pau-Canfranc, et au-delà de la ligne « Goya » reliant Pau à Saragosse. La gare est aujourd'hui le terminus des TER Nouvelle-Aquitaine en provenance et en direction de Pau.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bedous est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Aspe et le gave d'Aydius. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 2009, 2014 et 2018<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
Bedous est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030<ref>Modèle:Lien web</ref>. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie<ref>Modèle:Lien web</ref>. 57,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>. Depuis le Modèle:Date-, en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort<ref group=Note>Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque avalanche.</ref>.
Toponymie
Le toponyme Bedous apparaît sous les formes
Bedoos (1250<ref name="Raymond">Modèle:Dictionnaire topographique des Basses-Pyrénées</ref>, fors d'Aspe<ref name="Aspe"/>),
Bedos (1267<ref name="Grosclaude">Modèle:Dictionnaire toponymique des communes du Béarn.</ref>, cartulaire d'Oloron<ref name="cartulaire d'Oloron">Titres publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca</ref>),
Saint Michel de Bedous (1675<ref name="Raymond"/>, insinuation du diocèse d'Oloron<ref name="Insinuation">Modèle:Insinuations du diocèse d'Oloron.</ref>) et
Bedous (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Grosclaude"/>, carte de Cassini).
Il est dérivé du radical betu (betulla signifie 'bouleau' en latin) et du suffixe aquitain -ossum, et signifie « lieu où il y a des bouleaux »<ref name="Grosclaude"/>.
Son nom béarnais est Bedós<ref>Modèle:Lien web.</ref> ou Bedous<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Agnès était une ferme mentionnée sous la forme Anée en 1385<ref name="Raymond" /> (censier de Béarn<ref name="censier">Modèle:Censier de Béarn</ref>).
Apatie, fief dont le nom provient de l'abbaye laïque de Bedous, est attesté en 1707<ref name="Raymond" />, sous la forme Abbadie (titres de Bedous<ref name="Titres de Bedous">Titres de la commune - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et Appatie (1863<ref name="Raymond" />, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque).
Laché est le nom d’une église détruite, ancien prieuré du diocèse d’Oloron, située sur le domaine de la commune. Elle recueillait autrefois les archives de la vallée d'Aspe. Son existence est attestée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Raymond"/> sous la graphie Laxe (fors d'Aspe<ref name="Aspe"/>), en 1398<ref name="Raymond"/> (Sainct Johan de Laxce, titres de la vallée d'Aspe<ref name="Vallée d’Aspe">Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques et de la mairie d’Accous</ref>) et 1608<ref name="Raymond"/> (Sent Johan de Laxer, insinuation du diocèse d'Oloron<ref name="Insinuation"/>).
Le toponyme Orcun apparaît sous les formes
Orqunh (1247<ref name="Raymond"/>, fors d'Aspe<ref name="Aspe">Manuscrits des Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>),
Orcunh (1441<ref name="Raymond"/>, notaires d'Oloron<ref>notaires d'Oloron - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>),
Orchunh (1449<ref name="Raymond"/>, règlements de la Cour Majour de Béarn<ref>Registres manuscrits du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>),
Sanctus-Joannes d'Orcun et Orcun (respectivement 1608<ref name="Raymond"/> et 1621<ref name="Grosclaude"/>, insinuations du diocèse d'Oloron<ref name="Insinuation"/>) et
Orcun (fin Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Grosclaude"/>, carte de Cassini).
Michel Grosclaude<ref name="Grosclaude"/> indique que le toponyme provient probablement du basque urki (« bouleau »), augmenté du suffixe locatif -(k)un, pour donner, tout comme le toponyme Bedous, « lieu où il y a des bouleaux ».
Suberlaché est une fontaine dont les qualités minérales sont mentionnées par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863<ref name=Raymond/>.
Histoire
Paul Raymond<ref name="Raymond"/> note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385, Bedous comptait 62 feux et Orcun 15. Les deux communes dépendaient du bailliage d'Aspe.
Le 27 mars 1970, la destruction du pont de l'Estanguet, causée par un déraillement, a entraîné l'arrêt de l'exploitation de la section de Bedous à Canfranc. Depuis, la voie a été déposée dans le tunnel qui sert de voie de secours au tunnel routier du Somport.
Politique et administration
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Intercommunalité
La commune fait partie de sept structures intercommunales<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- l'agence publique de gestion locale ;
- la communauté de communes de la Vallée d'Aspe ;
- le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
- le syndicat de télévision d'Oloron - Vallée d'Aspe ;
- le syndicat intercommunal d'aide matérielle à la scolarisation en vallée d'Aspe ;
- le syndicat mixte des gaves d'Oloron - Aspe - Ossau et de leurs affluents ;
- le syndicat mixte du Haut-Béarn.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Santé
Ouverte sur la commune en 2014, une maison de santé pluridisciplinaire (MSP) regroupe en 2018 des médecins généralistes, des infirmiers, des dentistes, des kinésithérapeutes, une sage-femme, une psychologue, une orthophoniste et un podologue<ref>Isabelle Castéra, « Cette maison qui soigne la vallée d'Aspe », Sud Ouest édition régionale, 6 janvier 2018, Modèle:P..</ref>.
Économie
L'économie de la commune est essentiellement tournée vers les services (médecins, gendarmerie, parc national, office du tourisme, centre multiservices, commerces). Le marché du jeudi garde une certaine importance. L'agriculture (élevage des ovins surtout) est présente par plusieurs points de vente de fromage fermier. La commune fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.
Culture locale et patrimoine
-
L'église Saint-Michel.
-
La chapelle d'Orcun.
La langue locale est l'occitan-gascon appelé en Béarn béarnais. L'école de la commune propose un enseignement bilingue français-occitan (béarnais), ce cursus va de la maternelle au collège.
Bedous fait partie du pays d'art et d'histoire des Pyrénées béarnaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Patrimoine civil
Bedous est un village bâti autour de la place du marché, entourée par la mairie, l'église et de nombreux petits commerces. Les maisons les plus anciennes se trouvent à proximité immédiate.
- Moulin à farine, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles.
- Maisons des Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles.
- Fontaine du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
- Manoir dit Château Lassalle, Modèle:S mini-, Modèle:S mini- et Modèle:S mini- siècles<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>.
- Fronton, situé derrière l'église.
- Table d'orientation, située au nord-est de Bedous.
- Château Fénart.
L'ancien bâtiment de la gare de Bedous est maintenant un hôtel-restaurant.
La commune a érigé en 1987 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
-
La fontaine.
-
Château et fronton.
Patrimoine religieux
- L’église Saint-Michel
Elle date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name=lebrelblanco>Modèle:Lien web.</ref>.
- La chapelle Saint-Jean
Située au quartier Orcun, datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, elle est classée par les monuments historiques depuis 1984<ref>Modèle:Base Mérimée.</ref>,<ref name=lebrelblanco />. Elle recèle du mobilier<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, des tableaux<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>, des statues<ref>Modèle:Base Palissy.</ref>,<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> et des objets<ref>Modèle:Base Palissy.</ref> également classés par le ministère de la Culture.
Sports
En 2008, le club de rugby à XV, l'US Aspoise Bedous a été [[Championnat de France de rugby à XV de 4e série|champion de France de Modèle:4e]] en battant les Francs-Comtois du RC Plateau 25 par 21 à 10.
Équipements
Bedous possède un collège, le collège d'Aspe<ref>site du collège d'Aspe</ref> et une école primaire.
Un gymnase (salle polyvalente d'Aspe) est également présente sur la commune.
Personnalités liées à la commune
Modèle:Catégorie principale Modèle:Catégorie principale
- Pierre Laclède, né en 1729 à Bedous et mort en 1778 sur le fleuve Mississippi (États-Unis), est le fondateur de la ville de Saint Louis aux États-Unis d'Amérique.
- Wilhelm Friedmann, né en 1884 à Vienne, est un romaniste et philologue austro-allemand. Il se suicide en 1942 à Bedous.
- Bernard Charbonneau, né à Bordeaux en 1910 et mort à Saint-Palais en 1996), est un penseur et philosophe français, familier du village avec ses amis du « groupe personnaliste du Sud-Ouest ».
- Thibault Lassalle, né à Oloron-Sainte-Marie en 1987, est un joueur de rugby à XV. Il a passé son enfance à Bedous.
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes